La vie est si belle en « Gauloisie-ruinée »…
… qu’ils en rajoutent !
Il s’agit d’un petit rapport parlementaire qui passera
presqu’inaperçu, comme d’habitude, mais qui annonce déjà à quelle sauce vous
allez être bouffés « tout-cru ».
Souvenez-vous, vos Parlementaires ont voté l’année
dernière le budget de l’État pour 2019.
Je vous la fais courte : Le déficit prévisionnel sera
de 107 milliards d’euros (mais les programmes d’appel aux marchés financiers
portent sur 195 milliards) et le déficit public ressortira à environ 47 % des
ressources de l’État soit, selon toutes vraisemblances, 3,2 % du produit
intérieur brut.
Bien.
Sauf qu’à dépenser deux fois plus que ce que vous lui
payez, alors même que vous n’en pouvez plus de dégarnir « votre gamelle »
(puisque quel que soit l’endroit où tout ce fric sera retiré, c’est
vous qui payez), en échange vous en recevez presque deux fois plus :
Ne vous plaignez donc pas, svp !
231,689 milliards de ressources pour 340,352 milliards
de dépenses (déficit mathématique = 108,663… Mais ma calculette Windows [soit
maudit Bill Gates !] ne compte pas les 985 millions de solde positif des « comptes
spéciaux ») et on retombe bien à quelques 107,678
milliards qui vont donc aller se réfugier dans l’accroissement artificiel
(budgétaire…) du futur PIB !
On l’a vu avec les « Gilets jaunes », le fait
de rajouter 10 milliards sortis de nulle part, ça booste la « croissance » !
Bien.
On sait par ailleurs qu’on a dépassé l’année dernière
les 1.000 milliards de « dépenses publiques » et que seulement 200
milliards sont consacrés aux missions régaliennes de l’État, 250 milliards à l’éducation
& la recherche et que tout le reste ressort de décisions « politiques »
d’en remettre plus ici que par ailleurs, histoire de montrer qu’on s’occupe de
vous et qu’on vous aime tant qu’on va vous obliger à « vivre mieux »
en changeant le contenant de votre existence malgré vous.
C’est assez simple à faire : il suffit de mettre
tellement d’obstacles et de taxes sur vos envies de vivre libre, que vous y
renoncerez tôt ou tard !
Tout
cela est réglé comme du papier-musique et vous dites « amen »…
Parmi ces mesures de rétorsions (de vivre dans un si
beau pays), on vous a annoncé que vous devrez renoncer à vos moteurs-diesel à l’horizon
2040.
On ne sait pas trop comment, sinon de passer au super
classique (probablement nettement plus polluant), parce que question
électricité, je vous
ai déjà émis des doutes, notamment si vous renoncez unilatéralement
à l’énergie nucléaire.
Mais peu importe : C’est dit, c’est dit et celui
qui s’en dédit ira en enfer, croix-de-bois, croix-de-fer !
Donc, par définition, c’est « réalisable » et on vous y emmènera de gré ou de force afin de
permettre « une très forte réduction des
émissions de CO2 ».
À quel coût ?
C’est ce que le rapport parlementaire, quelque peu
alarmiste, aura présenté mercredi de la semaine dernière, tentant une « approche »
comptable…
Et là surprise : Si selon un scénario médian, les
émissions de CO2 seront « divisées
par cinq entre aujourd’hui et 2040 » (bien très bien, puisqu’on vous le
dit), « les coûts associés à cette transition
sont très élevés, de l’ordre de plusieurs centaines de milliards d’euros
cumulés sur une période de vingt ans » pour les collectivités publiques et
les entreprises, vous prévoit l’Office parlementaire d’évaluation des choix
scientifiques et technologiques (Opecst).
(Encore un « machin »…)
Plusieurs centaines, mais encore ?
Pour être plus précis, le plus gros impact financier
serait « la disparition progressive »
des taxes sur les produits pétroliers, liée à l’essor des véhicules électriques
ou hybrides : Voilà une bonne nouvelle, dites donc !
Car sur la seule année 2019, ces taxes doivent
rapporter 37,7 milliards d’euros et ces recettes alimentent à la fois les
budgets de l’État et celui des collectivités territoriales.
Bé… elles se serreront la ceinture, non ?
Bé non, suis-je kon…
Car de plus et parallèlement, « les coûts liés à la mise en place de l'infrastructure nécessaire »
pour la recharge des véhicules sont évalués entre 30,7 et 108 milliards d’euros,
selon les scénarios étudiés par deux organismes de recherches, le CEA et l’IFP
EN, sollicités par les parlementaires.
Et encore, l’un de ces scénarios prévoit l’émergence
de voitures à hydrogène (là où tu mets de l’eau dans ton réservoir et tu roules
en l’électrolysant : Des progrès phénoménaux sont bientôt attendus pour
protéger les anodes… mais il y a d’autres schémas alternatifs)… en plus des
voitures électriques à batterie-baladeuse.
(Quand penseront-ils à poser des caténaires sur la
plupart des axes ?)
Et voilà la clé : Plus de dépense, moins de
recettes !
Pas vraiment évaluable. 100, 200 milliards ? Plus
encore ?
« Nous pensons
que le double objectif d’une très forte réduction des émissions de CO2
et d’une disparition des motorisations purement thermiques est réalisable pour
les véhicules particuliers d’ici 2040 » et de recommander (seulement ?)
de « protéger le marché européen »
des batteries, aujourd’hui entre les mains des pays asiatiques (Chine, Corée du
Sud, Japon) en définissant des critères de qualité environnementale (les « droits
de douanes invisibles et qualitatifs ») pour ces équipements qui
représentent entre 35 et 50 % de la valeur d’un véhicule électrique.
Ah bon, seulement ?
Bé non, suis-je décidément kon…
Le rapport estime que les pouvoirs publics devraient
renforcer les efforts pour développer les points de recharge et maintenir les
aides à l’achat sur les véhicules électriques tant que leur prix n’aura pas
baissé. En revanche, il n’envisage pas l’hypothèse d’une taxation de la
mobilité électrique différenciée de la fourniture d’électricité domestique.
Ah oui ?
Pourtant les nouveaux compteurs déployés permettraient
d’appliquer des taxes aux bornes de distribution et de compenser ainsi la
décroissance des recettes fiscales due à l’agonie de la voiture thermique.
Ah oui… taxer encore plus le courant électrique, la
bonne idée pour l’heure refoulée…
Notons que parmi leurs autres recommandations, ils proposent
« la création, sur le modèle de l’étiquette
énergie pour les logements, d’un label permettant aux consommateurs de
visualiser simplement, pour un véhicule, son coût total de possession et ses
émissions tout au long de la vie ».
Passionnant…
Mais alors quid des « centaines de milliards »
dans les 20 prochaines années ?
Bé ce n’est pas dit, mais comme la mise en place du « plan 2040
» va coûter chaud, que si on ne se rattrape pas sur les taxes supplémentaire au
KWh distribué, il faudra bien rajouter, soit une nouvelle tranche de déficit de
100 milliards, soit une taxe toute neuve !
Pas encore baptisée : Je propose « taxe-Jupiter »
pour un environnement plus pur avec une loi du style « Comment faire
cracher le Gauloisien pour l’avenir de la planète » !
Avouez que tout cela reste assez drôle finalement :
Rien à faire, à problème nouveau (inventé de toute pièce celui-là), taxe
nouvelle !
Décidément, j’adore ce pays-là (qui reste le mien et
qui me le rend si mal…).
Aux 107 milliards de déficit chronique, comptez donc
qu’il faille en rajouter au moins 5 pendant les 20 prochaines années (à moins
que vous ne les sortiez de votre poche avant même qu’ils n’y rentrent), juste
parce qu’une andouille (c’était du temps de « Tagada-à-la-fraise-des-bois »,
mais il y en a un [Bord-L’eau] qui avait inventé le « Grenelle de l’environnement »
du temps de « Bling-bling », « Grenelle » annoncé sous « Le
Chi » par « Juppette ») aura annoncé que les « écololo-bobos »
(qui ont disparu) étaient déterminants pour gagner une élection (c’était du
temps de « Vois-Née »)…
Comme quoi, vos « sachants » ont de la suite
dans les idées, et quel que soit le gouvernement qui les pilote, ils
rebondissent toujours pour venir vous pourrir la vie !…
Franchement, il serait peut-être temps que vous
repreniez la direction de vos propres affaires, non ?
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