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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 19 mars 2019

« D’Jack All Good » a fait le service après-vente

Le « Défenseur des droits » avait pris sa plume
 
Pour dresser un « portrait accablant » : Services publics éloignés du citoyen, atteintes aux libertés, renforcement de la répression. Un rapport annuel pas vraiment très tendre avec le pouvoir des « En-marche-même-pas-en-rêve » qui commence à peiner face à quelques lutins habillés de jaune…
Mais curieusement, ce n’est absolument pas ce qu’en aura retenu la « Jupitérie » et sa « presse aux ordres », que j’en suis resté scotché : « Mais de quoi parlent-ils au juste ? »
 
Mais pensez donc, ils ont en tête leur « projet ultime » de soumettre le pays par les « premiers de cordées », et voilà qu’on voudrait les contrarier ?
Exemple : Tu veux moins de LBD ? Qu’à cela ne tienne, on réduit leur portée de 40 à 7 mètres.
Résultat des courses, au lieu de filtrer en amont d’une manifestation, on encage les « enragés » sur les Champs-Élysées qui vont pouvoir se défouler et comme il faut éviter les tueries – au moins encore un peu –, on ne protège que les « édifices de pouvoir » (qui ne s’y trouvent pas) sans même songer à déplacer les effectifs là où ils se font agresser.
C’est ce qu’on a vu samedi dernier, non ?
 
Et puis on veut aller vite : La loi « anticasseur » doit être déclarée rapidement valide au regard de la Constitution pour se donner encore plus de moyens de faire de la « contre-violence » d’État !
Moi, ça me fait « tout drôle » : Entre les lois « anti-terroristes », l’état d’urgence « provisoire » qui dure plus de 2 ans et qui finit intégrée dans le « droit commun », des lois « anticasseurs » j’en ai connu une pelletée : 8 juin 1970 (n° 70-480), abrogée par « Mythe-errant » en 1981, remplacée à peine quelques mois plus tard (le 2 février 1982) par la même mais qui s’appelait « Sécurité et liberté » (ce qui n’est pas exactement pareil que « Liberté & Sécurité »…), puis quelques autres et par celle du 30 octobre 2017 en remplacement de l’état d’urgence qui semble déjà dépassée pour en remettre une autre en vigueur, toujours plus dure…
Comme si le code pénal n’avait pas déjà tout prévu à l’aube du XIXème siècle.
Passons…
 
Les termes utilisés par le « Défenseur des droits » sont sans équivoque : « Renforcement de la répression, nombre jamais vu d’interpellations et de gardes à vue intervenues de manière préventive, affaissement des droits et libertés fondamentales, repli des services publics. »
Notez que ce n’est pas nouveau : Déjà en 2015 le même fustigeait dans son rapport de l’époque les dérives de l’état d’urgence alors récemment instauré.
Rien n’aura changé aujourd’hui, bien au contraire !
Et en reconnaissant maintenant son impuissance à traiter, avec humanité et proximité, les attentes et besoins des « Gauloisiens », l’État semble paradoxalement valider le combat que livrent depuis des mois les « Gilets jaunes ».
Personnellement, je n’arrive toujours pas à comprendre qu’au nom de « l’Ordre-public », un préfet n’interdise pas une manifestation annoncée, comme il en a parfaitement le droit reconnu par la Loi et la jurisprudence constante, laissant une poignée de « casseurs » vandaliser « la plus belle avenue du monde » tous les samedis après-midi ; comment les forces de l’ordre se laissent régulièrement et systématiquement déborder sur les boulevards et restent incapables de trainer (par les cheveux s’il le faut) tout ceux-là devant les tribunaux…
À croire que plus ils en arrêtent, plus il en renaît, comme autant de générations spontanées successives.
On aurait dépassé les 1.800 gardes-à-vue depuis novembre dernier…
 
C’est insensé, sauf à considérer que c’est voulu : Après tout, tout le monde sauf les victimes s’en fout depuis plusieurs mois, « Jupiter », quand il ne fait pas « animateur de quartier » (comme le dit « Maure-et-no »), il va skier dans les Pyrénées et son « sinistre de l’intérieur » va se saouler la tronche dans des « boîtes-de-nuit-huppées » des beaux quartiers aux bras de pétasses toutes ravies de faire des selfies, dès que ça peut circuler…
« Il y a un truc qui cloche là-dedans… »
Mais ne comptez pas sur moi pour « y retourner immédiatement ! »
 
Pour revenir au cœur du sujet, 95.836 dossiers ont été entrés l’an passé, soit une augmentation de 6,1 % sur un an. En 2017, 84 % des réclamations adressées aux délégués du « Défenseur des droits » concernaient des difficultés rencontrées avec le service public. En 2018, cette proportion atteint 93 %…
Les plaintes pour discrimination constituent le deuxième motif de saisines, loin devant la déontologie des forces de sécurité…
Fixette sur le phénomène des « Gilets jaunes » ?
Pas du tout, semble-t-il.
 
Pourtant face aux critiques du « sinistre de l’Intérieur », « D’Jack-all-good » a ré-insisté sur l’usage des armes LBD : « Comment font-ils dans les autres pays ? ».
Le régime d’exception instauré dans la foulée des attentats du 13 novembre 2015 a joué, pour lui, le rôle d’une « pilule empoisonnée » qui « contamine progressivement le droit commun ».
Une dérive autoritaire que le Conseil de l’Europe avait également dénoncée deux semaines auparavant.
Ou alors ils lisent mes posts…
Je ne dis pas autre chose.
 
Broutille de propos de vaudeville, car l’important n’est pas là : L’essentiel de l’inquiétude du « Défenseur des droits » porte sur la dématérialisation des services publics. Le guichetier a laissé place à la connexion internet et aux robots des serveurs…
Or, cette dématérialisation, que l’Élysée veut achever pour 2022, laisse sur le carreau toutes les personnes les plus vulnérables.
Les « derniers de cordée »…
« Sans dents » et qui « puent la clope et le gasoil »…
Berk !
 
Exemple cité dans le rapport : La partie publique du PPNG (Plan préfecture nouvelle génération), avec une mise en œuvre, fin 2017, « a produit des effets calamiteux toute la première partie de 2018. Désormais l’obtention des titres permis de conduire et cartes grises se fait via internet et non plus aux guichets des préfectures et sous-préfectures ».
Des centaines de milliers de « Gauloisiens » ont ainsi été pénalisés !
Le rapport estime à 7,5 millions le nombre de personnes privées d’une couverture internet de qualité…
Pire : Près d’une personne sur deux éprouve des difficultés à trouver une information administrative sur le web.
J’en suis : J’y ai renoncé depuis quelques années… !
 
« Il y a de moins en moins de présence humaine dans les services publics, dans les administrations, en face des usagers, des prestataires, des justiciables ».
Notez que ce n’est pas plus mal, après tout.
Faut-il alors ajouter des ronds-de-cuir aux guichets pour satisfaire la demande – légitime – du grand public ?
Et avec quel argent ?
Dans cette République, personne ne s’offusque de lire (page 21 du rapport) que « l’État doit être le premier accompagnateur des usagères et usagers dans l’appropriation du numérique ». Or, la restriction des moyens budgétaires (mentionnée à la page 18) est bien décidée par celui qui les déplore aujourd’hui : l’État !
C’est lui qui crée les conditions des inégalités, au détriment des plus précaires.
Et le constat émane de ses plus illustres représentants : Un État qui prélève plus de la moitié des richesses produites et qui compte plus de 5,5 millions de fonctionnaires est incapable de remplir correctement sa mission de service aux citoyens !
Ou comment claquer votre pognon sans vous demander votre permission et sans vous rendre le service attendu…
 
Dématérialiser l’administration, peut-être. Mais qui, dans les hautes sphères de l’État, se préoccupe de l’entassement des règles, de l’augmentation des formalités, de l’allongement des procédures ?
Les citoyens dénoncent des services (mal) rendus en raison de la pléthore de services accaparés par l’État et ses satellites. Pendant ce temps, les fonctions régaliennes croulent par manque d’investissement : Une justice sans véritables moyens, des services d’ordre en sous-effectifs permanents…
Les impôts & taxes financent aujourd’hui 226 agent(e)s à l’institution du Défenseur des droits qui a vu la croissance du nombre de plaintes… qui risquent d’être encore plus nombreux dans les années à venir.
Un tout petit-bout de la pléthore des effectifs, justement pas placé là où il devrait l’être, me semble-t-il.
Comme sur les « Champs » où on nous annonce que des têtes vont tomber.
(Le temps que ça m’arrive jusqu’ici, ce billet sera « en ligne » : Je ne sais donc pas lesquelles, mais je plains les successeurs…)
Qui s’est inquiété de tout ça à l’occasion du « Grand-débat » ?
Personne…
 
Et pire, c’est que « D’jack » en dit qu’« à la fois par les réclamations que je reçois, et par le travail qui est fait par l’Assemblée nationale et le Sénat, il y a un certain nombre de dérives, ou plutôt d’approximations » et même plus précisément « les mesures qui ont été prises, perquisitions administratives, assignations à résidence, ont été prises un peu larges », car l’état d'urgence « implique des restrictions aux libertés, mais il ne faut pas que cela se traduise par des privations de liberté ».
Et de conclure : « Aucune mesure ne doit être prise qui mette en cause les droits fondamentaux de quiconque vit sur notre territoire ».
Eh bien c’est la seule chose qui les aura fait réagir !
Incroyable et pourtant…
 
J’attends encore de recevoir le texte de la décision du Conseil constitutionnel devant se prononcer sur les assignations à résidence décidées dans le cadre de l’état d’urgence, à un moment où on attend la réponse pour la loi « anticasseur » votée dans l’urgence (justement) et où on reparle de réforme constitutionnelle prévoyant l’inscription dans la loi fondamentale de l’état d’urgence…
« D’Jack » lui estime que cette inscription est « grosse de danger » si y sont prévues « des dispositions qui permettraient d’introduire ensuite des mesures plus restrictives pour les libertés ».
Lui a-t-on demandé son avis, au juste ?
 
Et c’est là que, les « soldats de la Jupitérie » réagissaient. Dans un premier message publié sur « Twister », le « sinistre de l’Intérieur » visait explicitement ce morceau du rapport qui dénonce un « renforcement de la répression » en pointant notamment du doigt l’utilisation excessive des lanceurs de balles de défense (LBD), autrement dit les « flash-ball » et des grenades explosives.
D’accord, il est dans son rôle que de prendre la défense des forces de l’ordre qui défendent l’ordre public avec le succès que l’on sait…
Mais tout de même.
 
S’en prenant alors directement à « D’Jack » il en a dit : « Vous êtes les défenseurs du droit, sur le terrain, dans la vraie vie. Pas dans les studios de radio ou sur les plateaux de télévision » alors qu’il présentait son rapport (le « service après-vente ») !
Une déclaration qu’il a ensuite partagée sur son compte « Twister », s’adressant à « D’jack-All-Good ».
Culoté…
Inconscient de la portée de son propos, c’est seulement quelques minutes après qu’il a finalement supprimé son « twist » et l’a remplacé par un autre message, moins agressif : « Vous ne faites jamais usage de la force par plaisir, mais toujours par devoir. Je ne laisserai pas dire que vous êtes une menace pour les droits, alors que vous risquez vos vies chaque jour pour faire respecter le droit ».
C’est vrai que ceux qui menacent « les droits », ce ne sont pas les flics.
En revanche, le pouvoir politique en place… il y aurait à redire !
 
Mais il en rajoute, « l’ivrogne-castagneur » : « Si le Défenseur des droits fait la tournée des plateaux pour parler de ces sujets-là, je pense qu’il oublie l’essentiel des droits sur lequel il est saisi. Il a fait le choix de parler de ce sujet et seulement de ce sujet-là, et je le regrette », a-t-il déclaré par ailleurs le même jour lors de son discours devant les forces de l’ordre.
C’est terrible l’alcool : Ça te fait causer de choses que tu n’as pas lu et pour en dire des konneries !
« Depuis de longues semaines, chaque samedi notamment, nos forces de l’ordre sont attaquées. Il faut se poser la question simple : est-ce que nos forces de l’ordre ont le droit de se défendre face à l’hyperviolence de quelques-uns ? », a-t-il interrogé.
Et si elles arrêtaient de jouer au « chat et à la souri », au « gendarme et au voleur », prenant les artères de la kapitale pour une cour de récréation d’ékole-primaire pour bloquer les casseurs, fichés et connus des services (ou alors même un djihadiste passerait définitivement inaperçu) dans les gares et aux péages routiers ?
 
On éviterait d’oublier que dans son rapport, le « Défenseur des droits » aura aussi pointé du doigt, « parallèlement au recul des services publics », « une politique de renforcement de la sécurité et de la répression face à la menace terroriste, aux troubles sociaux et à la crainte d’une crise migratoire ».
Il s’est pourtant également interrogé sur « le nombre ‘‘jamais vu’’ d’interpellations et de gardes à vue intervenues ‘‘de manière préventive’’ » lors de certaines manifestations, notamment celles des « gilets jaunes », pour le résultat que l’on connaît samedi après samedi.
C’est vrai, il a également, de nouveau, réclamé outre l’interdiction du LBD et de la grenade de désencerclement GLI-F4, des « grenades explosives (…) composées d’un puissant explosif, le TNT », elles sont qualifiées d’arme « parmi les plus dangereuses de l’arsenal de nos forces de sécurité et présentent des risques disproportionnés dans la gestion des manifestations », affirme son adjointe en charge de la déontologie dans le domaine de la sécurité.
Deux armes controversées accusées d’avoir fait de graves blessées récemment…
Si encore ça estropiait « à vie » les casseurs, mais même pas…
 
En fait, c’est un sujet que le « Défenseur des droits » suit attentivement.
Déjà, en janvier 2018, il s’interrogeait dans un rapport sur « les conséquences de la doctrine française du maintien de l’ordre et de sa mise en œuvre » au regard de « la multiplication des tensions et des incidents, parfois graves, entre les forces de l’ordre et les participants aux manifestations ». Dans ce document, il dénonçait en particulier « la place de plus en plus grande des actions de police judiciaire dans ce contexte et le recours à une multiplicité d’armes de force intermédiaire dont certaines sont problématiques ».
Rien de nouveau, année après année…
 
Alors que l’année 2018 avait notamment été marquée par l’évacuation de la ZAD à Notre-Dame-des-Landes et par les manifestations des « gilets jaunes », il estime dans son rapport annuel, que les critiques et remarques qu’il avait formulées il y a un an sont toujours d’actualité.
Ça et « la mise en œuvre d’un nombre exceptionnel d’interpellations et de procédures judiciaires » dans plusieurs affaires dont il est actuellement saisi.
 
Or, l’utilisation de ces munitions de « combat de rue », est une « spécificité française » qui apparaît « inadaptée dans ce cadre et une décision de retrait de la dotation des forces de l’ordre doit intervenir avant qu’une nouvelle actualité dramatique ne l’impose ».
« Castagneur » aurait peut-être dû lire les « petites-lignes » avant de s’emporter sur « Twister ».
Pourtant la question de leur utilisation avait déjà été soulevée quand, le 10 février un « gilet jaune » originaire d’Argenteuil dans le Val-d’Oise, avait eu la main arrachée, selon lui, par l’explosion d’une de ces grenades alors qu’il manifestait près de l’Assemblée nationale, à Paris.
Depuis, certains politiques ou militants réclament leur interdiction.
Il faut dire que le manchot, il est kon de prendre une grenade dégoupillée à la main : Tu shootes du pied dedans pour l’éloigner, c’est plus intelligent…
 
Cet épisode est finalement assez triste : Pour les uns « les problématiques du maintien de l’ordre doivent être appréhendées aujourd’hui moins en termes de moyens ou de ‘‘surenchère’’ que dans une approche de pacification de la police urbaine conformément aux principes fondamentaux d’une gestion démocratique des foules contestataires et préalable indispensable à un exercice légitime de la force légale », alors que pour les autres « s’il faut revoir le maintien de l’ordre, c’est pour répondre à la violence nouvelle des manifestants ».
Et aucun n’imagine de faire taire pacifiquement la colère populaire qui défile en l’écoutant ?
Je trouve ça extraordinaire…
 
Pour moi, et « D’Jack All Good » le touche du doigt sans le dire ouvertement, ils voulaient des pleurs et des larmes et ont tout fait pour avoir le chaos sur « Les Champs ».

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