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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 8 janvier 2019

Impôt-&-taxes (2)

Impôts et PIB
 
J’y reviens, suite à mon billet du 17 décembre 2018 dernier sur les impôts & taxes où j’affirmais avec force que tous les « prélèvements obligatoires », quelle qu’en soit la nature et le mode de perception, revenaient automatiquement dans le prix de « votre gamelle ». Vous avez les moyens d’assumer ou vous crevez la dalle.
C’est aussi simple que ça.
D’autant que, tout étant lié et tout-à-fait logiquement, on retrouve ça en « comptabilité-publique » dans la formation de la « richesse nationale ».
Souvent (tout le temps), on compare le PIB (la « richesse nationale » créée) au poids des prélèvements sociaux et fiscaux, pour dire que c’est « scandaleux », scandaleusement trop ou scandaleusement pas assez, selon le dogme dément de votre choix.
Stupide…
 
Au moins autant que quand « Jupiter » annonce tout-de-go en parlant du montant des charges sociales qu’il s’agit « d’un pognon de dingue ».
Attention, le gars a fait l’ENÂ, il sait en principe que « ce pognon » vient et contribue en « même temps » de, et à la « richesse nationale » mesurée à travers le PIB.
Et, astuce sémantique, il ne dit pas qu’il s’agit (tous les prélèvements obligatoires confondus) seulement d’une montagne d’argent qui est « nationalisée » du 1er janvier au 27 juillet (208 jours sur 365… 56,98 % du PIB), mais que ça « coûte un pognon de dingue » !
Et en plus, il se fait filmer comme d’un « off » à raconter une pareille ânerie et il fait diffuser le clip en bras de chemise…
C’est dire l’ahurissement des foules !
Parce que, paradoxalement, ÇA NE COÛTE RIEN à la Nation !
 
J’explique : Si sur 2.200 de PIB, tu retires 1.253 de prélèvements obligatoires, il ne devrait rester que 947. Or c’est faux : Les prélèvements obligatoires, la puissance publique n’en fait pas des tas mais les redistribuent immédiatement dans les circuits économiques (entreprises et particuliers) tels que aux 947 des « gains » des agents-privés, se rajoutent immédiatement 1.253 de prélèvements à la richesse nationale pour faire le total de 2.200.
Ça veut seulement dire que le poids de la « redistribution » correspond à 132 % de tout le reste…
Ce qui est encore une approximation fausse, car en réalité, la puissance publique en remet environ 3 % (66 Md€) dans les compteurs au titre des « déficits publics ».
Avec « zéro déficit » on aurait 2.134 de PIB…
 
Une anecdote vécue (tous les ans : De la « macroéconomie-appliquée » vue par le petit-bout de la lorgnette) pour éclairer le propos : Quand je faisais « Président de petites-crèches associatives », je louais un local pour y accueillir du personnel chargé d’accueillir des bambins immatures 55 heures par semaine dont les parents souhaitaient se débarrasser durant leur journée d’activité (ludique ou laborieuse).
Les comptes sont simples à gérer : Un tiers du financement venait des familles qui payent (selon leur consommation, sur un tarif-conventionnel « CAF », le même partout en « Gauloisie-des-bébés », ce qui leur ouvre un crédit d’impôt remboursable financé par la Nation et quelques aides de leurs employeurs bienveillants qui souhaitent les exploiter jusqu’à la trame…), un tiers du complément CAF (financée exclusivement par les entreprises : Politique familiale…) et le reste par des subventions municipales et départementales dont c’est une des missions du « vivre ensemble » bien compris à l’égard des jeunes ménages qui viennent s’installer sur leur territoire et y payent leurs impôts-locaux : Question d’attractivité bien comprise.
Simple, parce qu’outre le jeu des conventions multiples, les familles payent tous les mois les salaires nets du personnel.
Simple, parce que finalement les versements trimestriels de la CAF payent les charges sociales dues aux URSSAF – qui financent pour partie la CAF – tous les trimestres…
Simple, parce que les collectivités territoriales payent le reste : Frais fixes, obligations diverses de tenir une comptabilité commerciale et un commissaire aux comptes chargé de la valider, amortissements des matériels et autres, les fluides (eau, électricité) et menus travaux de réparation.
Et que dans ses « frais fixes », la commune repique la taxe foncière, la taxe des ordures ménagères, la taxe de balayage mises à la charge du locataire et le loyer (le local étant municipal), elle se paye elle-même, et l’État repique la taxe sur les salaires (une crèche étant exonérée de TVA) : Là où finalement la commune finance l’État…
Autrement dit, si tu supprimes tout ça, les plus et les moins, il n’y a vraiment que la « participation familiale » qui fasse vivre « la boutique ».
Le reste, c’est de la « redistribution ».
Et ça n’entre pas vraiment dans la « création de richesses »… marchande.
C’est ainsi qu’on compte le PIB : Secteur marchand plus secteur « non-marchand », la puissance publique…
Le secteur « non-marchand » gonfle le chiffre et ça fait plus chouette !
C’est tout ce que ça veut dire, rien de plus et comparer l’un à l’autre n’est jamais qu’un « indice d’interventionnisme » public qui en dit long sur le caractère « libéral » d’une économie nationale…
 
Le PIB reste donc ainsi un indicateur « avancé » de la « nationalisation » de la vie économique d’un pays.
C’est dire aussi le niveau de « couverture sociale » d’un système (environ 30 à 35 % de toutes les « dépenses-totales ») et du niveau de taxation (20 à 25 % pour la part « étatique et assimilée »), pour un niveau global en 2017 de 57 % en « Gauloisie-libérale … ainsi avancée ».
Naturellement, c’est trompeur (au-delà de ce qu’on vient de voir), mais c’est commode pour deux raisons : À calcul constant (même méthodologie), ça permet des comparaisons entre régions, pays et entre année fiscale ; par ailleurs le fisc (et les assurances sociales) taxent globalement tout « ce qui bouge », tout ce qui change de main. Or, le PIB mesure justement les flux…
Il n’y a donc pas de hasard.
 
Ça reste trompeur, parce que d’une part, il y a deux façons (en fait trois, mais on verra ça plus tard) de compter un PIB et il y a égalité au bout du bout : Soit on compte les « emplois » (les dépenses), soit on compte les ressources (les créations, les recettes).
Or, si les comptes publics étaient à l’équilibre, il y aurait réellement égalité, mais ils sont en déficits perpétuels qui devient une ressource « fictive » et reste un emploi « réel ».
En « Teutonnie-outre-Rhin », inversement puisqu’ils parviennent à dégager des excédents, c’est bien une recette, mais ils l’emploient à « en faire des tas » (rembourser leur endettement passé) : Une opération « en capital ».
Or, justement, ne mesurant que les flux, le PIB ignore superbement la balance « actifs/passifs », hors la « formation du capital » (qui est un emploi).
C’est simple, la ligne n’existe même pas pour être identifiée…
Pour en revenir à mes « petites-crèches », les meks de la commune ne comprenaient pas qu’on leur demande autant de subvention de fonctionnement, puisque comptablement, on dégageait, à travers les flux, des excédents.
« Mais vous en faites quoi, de vos bénéfices ? »
Dukon-diplômé : Je rembourse les emprunts qui ont financé l’absence de subvention d’investissement.
« Mais il y a les amortissements, pour ça ! »
Sauf que le local loué, il l’était « nu », qu’il a fallu l’aménager par voie d’emprunt bancaire (aménagements que récupérera en fin de bail le proprio municipal même pas pour l’euro symbolique), que l’emprunt se rembourse en 15 ans et que les amortissements sont étalés sur 25 ans selon la norme comptable en vigueur…
Mais comme il n’y avait pas la ligne, il fallait leur apprendre à se servir d’une calculette… tous les ans  pour qu’ils prennent en compte tous les ans le dixième manquant !
Bouchés à l’émeri ces autistes-là !
 
Vous le touchez donc du doigt : Le PIB, c’est du faux.
Et pour plusieurs autres raisons supplémentaires.
– La mesure ne recense que deux types de flux : Les flux-marchands, et les flux-non-marchands (par définition, il n’y en a pas d’autres).
Le flux marchands, ce sont ces deux potes des « Histoires d’en rire » qui se vendent et revendent la même montre à chaque fois qu’ils se rencontrent : Ça incrémente le compteur du PIB.
À la fin de cette « histoire de Jean-Marc », l’un demande à l’autre pourquoi il n’a plus la montre à son poignet : « Parce que je l’ai vendue. » Mais que tu es kon mon ami lui rétorque son compère, « on faisait de si bonnes affaires ensemble ! »
Voilà, l’économie mesurée par le PIB, ce n’est que ça.
Assez simple pour vous ?
 
Alors je continue.
Ainsi, quand tu fais face à une destruction quelconque (accident, catastrophe, l’histoire de la vitre de Keynes – de chez les keynésiens, mais imaginé par Bastiat – qui est cassé par une rafale), c’est un appauvrissement national qui n’est jamais compté.
Il n’y a pas la ligne…
En revanche, faire les travaux de remplacement, c’est du PIB !
Je ne sais plus lequel de Bastiat ou Keynes avait même imaginé de payer des gens à faire des trous dans la chaussée le matin et d’en payer d’autres l’après-midi pour les reboucher : C’est du PIB.
Le pire de la sclérose intellectuelle des « sachants », c’est que c’est exactement ce qu’avait décidé de faire « l’autorité » de février à juin 1848 sous l’impulsion de Louis Blanc (le « génie-soce » du moment) !
Ils ont arrêté, parce que décidément, les utopies des autistes-trisomiques « soces », c’est franchement débile…
Inversement, tu fais faire ces travaux « au black », ça n’apparaît nulle part : Ce n’est pas du PIB (ce n’est même pas de l’assiette taxable ou cotisable).
Les spécialistes estiment à 10 % du PIB le poids du marché noir et des trafics illégaux.
Je l’estimais entre 15 à 20 % dans les « années noires » (difficiles comme actuellement pour les entreprises et les chômeurs… et les autres), de 8 à 12 % quand l’économie est florissante et en progression (il faut bien payer les prélèvements obligatoires et autres « dépenses-obligées » avec de l’argent « blanchi » proprement).
Donc quand on vous annonce 2.200 milliards de PIB et 57 % de prélèvements obligatoires, c’est du faux !
La preuve, en 2017, il n’y aurait eu officiellement que 1.000 milliards de prélèvements obligatoires (ce qui est déjà énorme), pour quelques 2.291,7 milliards de « créations de richesses ».
Un taux « vrai » déjà « insupportable » de 43 % (à 45 %) qui semble être une limite indépassable (même en URSS à une autre époque d’utopies…)
 
Pourquoi 2.291 milliards plus 10 % de mieux (le « black ») ?
Parce qu’il y a l’autoconsommation. Que les économistes estiment à entre 25 et 30 % du tout.
Ils n’en savent rien : C’est probablement beaucoup moins que ça puisque plus de la moitié de la population ne peut pas produire en « ruralité » ce qu’elle consomme en milieu urbain.
Il y a aussi le bénévolat qu’on ne sait pas quantifier avec certitude et il y a également l’économie d’échange (le troc, les sociétés de libre-échange, les cryptos-activités, les « monnaies locales », etc.) qui passent sous les radars de la comptabilité publique (et du fisc) qui tente lui, vaille que vaille, de « tracer » par les mouvements d’espèce.
Bref tout cela respire la « foutaise » à grande échelle d’autant quand on rajoute deux points.
 
– L’inflation. Quand on vous dit que la PIB a crû de 1,7 point par rapport à l’année précédente (disons qu’il passe de 2.000 à 2.034 milliards d’une année sur l’autre), on oublie de vous dire que ce ne sont pas avec les mêmes euros.
En fait, il aurait fallu compter les 2.034 milliards euros « récents » après avoir réactualisé les « euros-passés ». Ce qui donne avec une inflation de 2 points 2.034 à rapporter à 2.040 !
Autrement là où tout le monde se félicite d’une « croâssance », c’est en fait une décroissance de la différence, 6 milliards, soit exactement les 0,3 points d’écart.
Mais en revanche, quand on vous dit que le niveau des prélèvements obligatoires se sont maintenus au même niveau d’une année sur l’autre (disons 57 % l’année passée et 57 % l’année précédente), on a bien une augmentation de 1,7 % (pour tenir compte de l’inflation vous assure-t-on très pompeusement, quand ce n’est pas plus), soit 1.162,8 l’année en cours (2.040 x 0,57). Et pour être honnête et compléter votre « bonne information », il faudrait le rapporter aux 2.034 recalculés.
Évidemment, ils ne le feront jamais, parce que 1.162,8/2.034 = 57,16 %, soit 0,16 de plus, le « glissement caché » (et noyé dans le reste…)
 
– Enfin – on l’a évoqué – tout cela est bien joli, mais dans le PIB, il y a 3 % de déficit (les « non-marchands » qui dépensent plus que ce qu’ils prennent sur les « marchands »).
Et 3 points de « création » de demande non financée, sur 2.000 milliards, ça en fait 60 milliards qui sortent de la poche des investisseurs et qu’il faudra bien rembourser un jour ou l’autre…
Mais qu’on retrouve tout de même dans le PIB, jusqu’au jour où ça ne sera plus possible et que ce sera 3 % de « dope » qui disparaîtront.
 
Tout cela pour vous dire que le PIB, c’est faux.
Même si on n’a pas autre chose sous la main pour faire des comparaisons utiles parce que tout le monde a les mêmes erreurs, plus ou moins forcées et « féroces ».
Ce n’est pas le plus important (sauf à savoir de quoi on parle vraiment).
 
Le plus important c’est de savoir que sur une masse de 2.200 milliards de flux qui passe, on vous en pique 1.000 (qui n’ont donc jamais représentés 57 % annoncé par ailleurs… comme quoi, « ils » ne comptent pas la même chose).
Autrement dit, les 1.000 sont prélevés sur les 2.200 « marchands » pour revenir en « non-marchand » (prestations en nature – routes, ponts, justice, sécurité, etc. – et prestations en espèce – subventions, allocations, dotations, etc.)
Comme on vient d’en dire, on n’en pique que 97 % sur les 2.200, pour revenir en « 1.000 », les déficits récurrents.
Qu’est-ce que ça veut dire ?
 
Que ça n’existerait pas, ça ne changerait rien ?
Pas bien sûr : Il y a des dépenses communes qu’il faut pouvoir de toute façon assumer. L’impôt, la taxe, la redevance, la cotisation, le prélèvement obligatoire est indispensable.
En revanche, imaginons que l’on double ces prélèvements, de 1.000 à 2.000, le PIB passera illico-presto de 2.200 à 3.200 !
Mazette, quelle croissance !
On peut même le tripler (payer des gens pour qu’ils payent des impôts, par exemple, le fameux « revenu universel » de « Deux-noix-âme-Mont ») et le PIB passera à 4.200…
Vous avez compris ?
Si on divisait par deux les prélèvements obligatoires, le PIB passerait de 2.200 à 1.700 !
Et tout le monde hurlera à la crise… grave, très grave, le retour de « la rigueur » : Un scandale pour les dogmatiques keynésiens et « soces » (trisomiques & autistes) d’une façon générale.
 
Conclusion, ce sont les prélèvements qui font et défont l’économie d’un trait de plume.
De plume, parce que globalement, le pays produira toujours la même quantité de patate. Simplement l’argent sera plus difficile à trouver (il y en a moins et il circule moins vite) et l’inflation risque de se réveiller.
Oui, parce que dernier point, plus le même argent tourne vite, plus le PIB augmente (l’histoire de nos deux potes qui s’achète la même montre : s’ils le font une fois par trimestre, ce n’est pas pareil que s’ils le font toutes les semaines…) !
Et faire « tourner un stock » (d’argent ou de marchandise) le plus vite possible, c’est de la « performance » qui se mesure directement dans le PIB.
 
Je ne suis pas prophète en mon pays (loin de là), mais c’est exactement ce que nous a montré une première fois « Mythe-errant » en 1981 (en plus lui a financé la part « non-marchand » du PIB par le déficit) et, comme à l'ékole une seconde fois en 1983, en resserrant les robinets ce qui a provoqué un choc inverse.
On va le revivre prochainement avec le même « choc » monétaire : Des QE en veux-tu, en voilà, avec des taux bas, puis un choc de restriction (taux plus élevés aux USA et la zone-dollar, plus de QE y compris dans l’UE) le tout ralentissant donc les flux et augmentant proportionnellement (et mécaniquement, même à volume constant) la part « non-marchand » des PIB (tout en ralentissant le turn-over des stocks et donc du commerce [la « dé-consommation »], y compris mondial).
 
Ça va, vous avez (au moins un peu) compris ?
Que notamment, on fait dire ce qu’on veut à des chiffres.
Alors nous pouvons revenir à notre souci fiscal qui « fait » aussi une « politique économique ».
À l’occasion une prochaine étape.

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