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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 5 mars 2019

L’un aura échappé à la balle dans la nuque,

L’autre échappera probablement à l’échafaud !
 
Je veux parler de l’avocat dévoué de « Mac-Donald-Trompe », qui se disait prêt à « prendre une balle », Michael Cohen, 52 ans.
Je vous avais prévenu il y a un an : On paye toujours son avocat !
Et effectivement, il aura été remboursé de « ses frais », copies de chèque à l’appui, c’est ce qu’on a appris la semaine dernière à l’occasion de son audition au Capitole, siège du Congrès.
Mais il a aussi présenté la facture des « dommages & intérêts », car il a été condamné en décembre à trois ans de prison pour fraude fiscale, parjure et infraction au code électoral après avoir été radié du barreau par ses confrères pour avoir « délaté » son client en « collaborant » avec la justice de son pays à lui !
Il sera d’ailleurs incarcéré le 6 mai prochain après d’autres auditions…
Et il aura eu l’occasion de balancer ses « scuds » entre-temps !
Fabuleuse démocratie étatsunienne : Elle n’a décidément que ce qu’elle mérite, pas plus, pas mieux et comme beaucoup d’autres.
 
Souriant, apparemment détendu, Michael Cohen est arrivé tôt pour son audition publique devant la commission d’enquête de la Chambre des représentants retransmise dans le monde entier, non sans avoir pris la précaution de faire circuler le texte de sa déclaration, longue de vingt pages, en amont à l’adresse de la presse.
C’est pour ça qu’on en sait autant.
Devant le Congrès et les caméras de télévision il s’est présenté en repenti qui n’a rien à perdre – ni à gagner – alors qu’il s’apprête à passer seulement trois ans en prison.
Son audition a porté sur les affaires privées du président américain et ses liens avec la Russie, qui auraient pu influencer son élection en 2016.
Il indique avoir commencé à travailler avec le futur 45ème Président des USA en 2007.
Après une litanie d’accusations déjà potentiellement dévastatrices pour le président américain, il a en plus affirmé avoir connaissance d’autres actes répréhensibles ou illégaux impliquant son client, dont il ne pouvait pas parler car ils faisaient l’objet d’une enquête fédérale.
Séparation des pouvoirs obligeant, là aussi…
 
En bref, il qualifie le président de « raciste » et d’« escroc », qui connaissait à l’avance les révélations de WikiLeaks sur sa rivale Hillary Clinton, et qui a voulu étouffer, en pleine campagne présidentielle, une liaison extraconjugale.
Il a aussi expliqué comment il avait reçu pour instruction de son ex-patron de mentir sur un projet immobilier en Russie durant la campagne de 2016 : « On s’est demandé si j’avais connaissance de preuves directes démontrant que M. Trump, ou son équipe de campagne, avait comploté avec le la Russie. Je n’en ai pas. Je veux être clair. Mais j’ai des soupçons », déclare-t-il dans ses remarques liminaires.
« Lors de conversations que nous avons eues durant la campagne, alors même que je négociais en Russie pour lui, il me regardait dans les yeux et me disait qu’il n’y avait aucun projet en Russie puis sortait et mentait aux Américains en répétant la même chose ».
« À sa façon, il me disait de mentir » !
À propos du racisme, il en dit que « Trompe » est « bien pire » que ce qu’il a donné à voir.
« Une fois, il m’a demandé si je pouvais nommer un pays dirigé par une personne noire qui ne soit pas un ‘‘pays de merde’’. À l’époque Barack Obama était président des États-Unis ».
Les patriotes étatsuniens apprécieront…
 
Et puis il devient plus précis : « J’ai menti pour protéger le président Trump pendant des années, et je vais payer le prix ultime » (pour fraude fiscale et violation de la loi sur le financement électoral). « J’ai honte de ce que j’ai fait pour protéger Mr. Trump. C’est un raciste, un tricheur, un arnaqueur. »
Il dit avoir agi par « loyauté aveugle ».
Il n’est pas le seul des électeurs…
« Donald Trump vous a-t-il demandé de mentir ? », demande un élu républicain.
Réponse claire de Cohen : « Pas directement, il ne fonctionne pas comme ça. Il parle de façon codée, et je comprends le code. Quand il me dit ‘‘Je n’ai aucun business avec la Russie, il n’y a pas de collusion’’ avant mon témoignage, le message est clair. »
 
Donc selon lui :
Pas de doute, « McDo-Trompe » s’est entretenu au téléphone avec son ancien conseiller Roger Stone et savait par avance que WikiLeaks s’apprêtait à publier « une avalanche d’emails préjudiciables à Hillary Clinton (les emails piratés du parti démocrate) ».
Mais aussi que le président américain l’a personnellement remboursé via 11 chèques de 35.000 dollars pour « le paiement que j’ai fait pour étouffer sa liaison avec une star du porno (Stormy Daniels) pour protéger sa campagne ».
(Pour un total de 385 K$, donc…).
Et ces paiements ont continué après l’investiture du candidat, comme le prouve un chèque signé par le président en 2017.
Il « a mené les négociations sur la construction d’une Trump (Tower) à Moscou pendant la campagne et a menti à ce propos. »
Il savait sans doute que son fils allait rencontrer une avocate russe ayant promis des « informations compromettantes » sur Hillary Clinton – « McDo-Junior » s’est rendu dans le bureau de son père et lui aurait dit « le rendez-vous est confirmé ».
 
Décrivant son rôle de « fixeur », Michael Cohen affirme qu’il lui est arrivé de « menacer ou d’intimider des personnes pour protéger Donald Trump ».
« Combien de fois, environ ?… 50 ? », lui demande une élue démocrate indiscrète.
« Plus », répond Cohen.
« 100 ? »
« Plus »
« 200 ? »
« Plus. »
« 500 ? »
« Sur dix ans, environ oui. »
 
Les élus républicains brossent quant à eux un portrait très différent.
À chaque opportunité, ils le présentent comme « un criminel condamné » et « un menteur pathologique » qui n’a « aucune crédibilité ».
« Parlez-vous de moi ou du président américain ? », riposte l’intéressé.
Ambiance…
Et de persister à baver (ça ne sait faire que ça un « baveux ») : « Y a-t-il d’autres malversations ou actes illégaux liés à Donald Trump dont vous ayez connaissance et que nous n’avons pas encore évoqués aujourd’hui ? »
« Oui, et encore une fois, ceux-ci font partie de l’enquête actuellement menée par » un tribunal fédéral de New York, répond l’intéressé, s’excusant de ne pas pouvoir en dire davantage.
Comme on vient de le dire, il est également tenu au silence sur l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur les contacts de la campagne avec la Russie.
On n’en saura donc pas plus…
 
Même si les interrogations n’ont pas seulement porté sur les finances de « l’Organisation Trump », pour laquelle il a travaillé pendant dix ans, les déclarations d’impôts du promoteur, les comptes douteux de sa fondation et donc le projet de construction à Moscou en 2016, il a abordé les 280.000 dollars qu’il a versés lors de la campagne à deux femmes, l’ancienne actrice pornographique Stormy Daniels (130 K$ pour apprendre que le sexe du président aurait la forme d’un champignon qui ressemble à ‘‘Toad’’, un personnage en forme de champignon du jeu vidéo ‘‘Mario Kart’’) et la playmate Karen McDougal (150 K$ pour ne rien en savoir de ses dix mois passés avec son amant, sauf qu’il voulait lui acheter un appartement à New-York et payait tous les frais…).
Et de présenter aux parlementaires « une copie du chèque » venant, selon lui, du compte personnel du président signé après son élection, en janvier 2017, pour lui rembourser de ses paiements « en avance sur frais ».
Marge de l’affaire : 5.000 dollars, ce n’est pas cher payé…
 
Dès le lendemain, une parlementaire démocrate siégeant à la commission d’enquête prononçait le mot « impeachement » lors d’un entretien sur la radio publique NPR, en affirmant que si son témoignage pourrait offrir les fondements pour le « début d’une procédure de destitution » du président.
Hein, c’est une démocrate qui l’affirme.
Pour ma part, sans vouloir être « complotiste », je rappelle qu’une aile franchement ultra-conservatrice ne verrait pas d’un mauvais-œil que l’un soit destitué pour que « Michel Centimes », son vice-président élu avec lui, lui succède avant même la fin du mandat…
Mais ça n’arrivera pas parce que c’est une procédure particulièrement longue, difficile et aléatoire, plus « politique » que judiciaire.
 
Pendant ce temps-là, le président fait du tourisme et des « câlins » à « Kim-tout-fou » au Vietnam (à Hanoï bombardée durant des années par l’US-Air-Force : Tout un puissant symbole !) pour son deuxième sommet avec le dirigeant nord-coréen, le locataire-précaire de la Maison-Blanche attaque la crédibilité de l’ex-avocat déjà condamné.
« Michael Cohen a été l’un parmi de nombreux avocats qui m’ont représenté (malheureusement) », aura twisté « McDo-Trompe ».
« Il ment afin de réduire sa peine de prison », l’a-t-il accusé.
La Maison-Blanche s’attache depuis longtemps à saper la crédibilité de Michael Cohen, une « balance », selon les mots mêmes du président américain.
Quant à « l’Orageuse-diesel », elle a aussitôt remercié Michael Cohen d’avoir eu le courage de dénoncer son ancien patron malgré la « peur » des représailles, qu’elle affirme avoir aussi vécue après sa liaison supposée avec « Trompe » : « Merci d’avoir eu le courage, enfin, de commencer à dire la vérité. J’espère qu’un jour prochain votre famille et la mienne pourront laisser ce cauchemar derrière elles », a-t-elle twisté.
 
En revanche, on apprend au hasard de cette audition que l’ex-avocat n’est « jamais allé à Prague, je n’ai jamais été en République tchèque », démentant ainsi l’un des éléments centraux du « dossier » compilé sur « McDo-Trompe » par l’ancien agent britannique Christopher Steele, qui décrivait une rencontre secrète avec des agents russes à Prague.
Et donc la supposée « sextape » avec des prostituées russes que Moscou utiliserait comme « kompromat » pour faire chanter Donald Trump.
« Je ne pense pas qu’elle existe », répond Cohen.
Un nom que vous allez retrouver (maquillé car il s’agit d’un roman) cet été :
Steele est un agent du MI6 britannique qui a compilé ce fameux dossier sur l’américain grâce à des « confidences » que je qualifie « d’extraordinaires » d’un dénommé Oleg Erovinkin, 61 ans, mort officiellement d’une crise cardiaque le 26 décembre 2017 au volant de sa Lexus.
Or, c’était un ancien général du FSB…
Passé par l’administration Eltsine dans le service des secrets d’État, Eronvinkin était aussi l’un des hauts dirigeants du groupe pétrolier Rosneft, qu’il a rejoint en 2012.
C’était également un homme de confiance d’Igor Setchine qui a été de 2008 à 2012 le vice-Premier ministre de la Fédération de Russie.
Et Setchine doit sa carrière à sa loyauté sans faille à « Vlad-Poux-tine » comme chacun le sait.
Et… 11 mois plus tard, le 21 novembre 2018, on notait le décès d’Igor Valentinovitch Korobov, 62 ans, des suites d’un cancer à Moscou. Or, c’était le chef du renseignement militaire russe, encore à la tête de la direction générale des renseignements (GRU) de l’État-Major des Forces Armées de la Fédération de Russie depuis 2016.
En bref, deux hauts-responsables du renseignement russe, décédés la soixantaine à peine dépassée, ça ne fait pas très sérieux…
Vous me direz qu’on a vu d’autre, même chez les juges « Gauloisiens » il y a plus de dix de ça, mais arrivé seulement à la cinquantaine…
 
De là à imaginer que le hasard fait bien les choses…
Car, car… en « grattant un peu plus », on en vient à se tourner vers un autre officier supérieur du GRU, le dénommé Sergueï Viktorovitch Skripal, prétendument (parce qu’il n’en est finalement pas mort mais reste au secret) « empoisonné » au Novitchok avec sa fille en Angleterre.
Or, tout ce petit monde de l’ombre se connaissait et se croisait.
Vous voyez la suite ?
Non ?
Bé tant mieux, car je vous concocte une histoire encore plus tordue qu’elle n’en a l’air autour de « ces faits » : Avouez qu’une fois de plus, mes « Mains invisibles » se démènent pour me fournir de la matière-première à exploiter, que j’en suis tout surpris depuis 10 ans !
Heureusement, ce sera juste une fiction, naturellement, pur produit de mon imagination, comme habituellement…

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