Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 1 juillet 2023

Menaces de chaos (8/54)

7 – Éclairages différents
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Par la suite, Besseda aurait été rapidement libéré et serait revenu travailler à son bureau de la Loubianka. « Mais il ne faut pas y voir la trace d’une quelconque volonté de le réhabiliter, et encore moins le signe d’une prise de conscience, tardive, chez le président, de ses propres erreurs de jugement, mais plutôt la volonté de limiter le risque d’une aggravation de la situation en disent nos analystes. »
De fait, si l’arrestation de Besseda doit être interprétée comme un avertissement lancé aux services de renseignement, au FSB en particulier, sa libération correspond à un « repli tactique » destiné à couper court aux rumeurs sur les divisions internes et les dissensions entre les dirigeants et la « base » qui ont d’ailleurs fuité sur la place publique un court moment.
Il s’agissait de rassurer les « seconds et troisièmes couteaux » dont dépendent à bien des égards la stabilité du système et la bonne gestion du processus décisionnel.
 
Poutine a d’autant plus intérêt à ménager ses cadres du renseignement qu’il est confronté à la présence d’un « parti de la guerre », une fraction des « siloviki » en désaccord avec les objectifs revus à la baisse de l’« opération militaire spéciale », réduits non plus à la conquête de l’Ukraine, mais à l’occupation et l’annexion du Donbass.
Ces cadres de la base voudraient voir Poutine annoncer la mobilisation générale et utiliser des armes de destruction massive pour en finir au plus vite.
La libération de Besseda semble donc indiquer que Poutine tenterait d’apprendre de ses erreurs. »
L’effet de cette prise de conscience sera-t-il durable, questionne alors Alexis ?
 
Gustave répond à la volée : « Cela est peu probable tant que Poutine sera aux commandes, avec sa vision paranoïaque du monde et de l’Histoire, son système de valeurs anti-occidental et son obsession d’une Ukraine à « dénazifier », mais aussi tant que le principal modèle d’inspiration des services secrets russes restera le KGB d’Andropov et, de plus en plus, du NKVD stalinien. »
Paul semble approuver le propos de celui qui était son haut supérieur en Afghanistan à bord de l’unique porte-avions nucléaire tricolore.
« Alors, quelle issue et dans quel délai ? »
 
« C’est plus compliqué que ça : plus Poutine se sentira acculé vers une défaite, plus il va devenir dangereux.
Je vous rappelle qu’il est gravement malade et bien soigné, et qu’en plus il fera face à des oppositions de plus en plus marquées dans son cercle restreint et dans la société civile au fil de ses reculades. »
« Malade, malade, ça reste à voir », intervient Gustave en contre-point. « Il y a une partie d’intoxication de sa part pour faire croire qu’il l’est et que ce n’est pas la peine de le pousser dehors et ainsi d’alimenter le même sentiment chez nous ! »
C’est vrai, admet Paul.
« Mais il est vraiment malade et il se sait condamné. Par son crabe ou par ses proches. Il a intégré cette donnée et il se sent prêt à rentrer dans l’Histoire en qualité de martyr de son pays.
Ça le glorifierait enfin.
Sauf qu’à vivre en reclus, enfermé dans ses bunkers, déconnecté des réalités, il ne prépare pas non plus vraiment l’avenir du pays, pas plus que sa succession : dans ces conditions, après lui, pourquoi pas un désert radioactif ? »
Rien de rassurant, finalement…
 
« On n’en est pas là, mais justement, ça ouvre des perspectives à d’autres. »
Autour de lui ?
« Pas seulement.
Vous me goûterez bien un peu des fromages du pays ?
Je vous conseille le brocciu. C’est de la brebis fraîche qui vient d’une bergerie de Corte.
Ça se mange nature, ou avec du sel, mais je le préfère avec du sucre, du miel ou de la confiture de figue… » indique Paul à ses convives.
 
« Ok, et on fait quoi ici au juste, ce soir, commandant ? » questionne Gustave.
« Eh bien d’abord déguster la gastronomie corse que vous ne connaissez pas et ensuite mettre en place une riposte décisive… »
Une riposte décisive ?
Les trois convives de Paul en restent bouche bée.
« Avec quels moyens, à trois contre une armée de plusieurs centaines de milliers d’hommes suréquipés ? » réagit Gustave en premier.
« Comment ça ? » interroge Julie.
« Pourquoi seulement trois ? » questionne Alexis à l’adresse de Gustave qui s’en mordrait presque la lèvre de l’avoir omise…
 
Le plateau de fromage circule enfin autour de la grande table.
« D’un point de vue militaire, cette « opération spéciale » décidée par Moscou est une opportunité majeure pour les alliés de l’Otan de tester des armes nouvelles sans même envoyer un seul GI sur le territoire ukrainien risquer sa peau sous la bannière étoilée.
Certes, il y a bien des « boys » qui se sont engagés à titre individuel, venus d’Angleterre, du Canada et des USA. Des « chiens de guerre » qui aiment l’odeur du sang et de la poudre.
Plus quelques experts, analystes, agents de liaison et instructeurs qui accompagnent la mise en place des nouveaux équipements ukrainiens.
Nous-mêmes avons envoyé quelques pilotes chevronnés sur hydravion pour aider les Ukrainiens, mais je savais qu’ils ne risquaient pas de ne pas revenir.
Car passées les 76 premières heures de l’invasion vers Kiev et les villes du Sud et de la mer d’Azov, le régime de Zelensky n’étant pas tombé, lui-même refusant le « taxi » proposé par les USA pour l’exfiltrer, il a été décidé de réagir.
Non seulement à travers des sanctions inédites et sévères qui attaquent les fondamentaux de l’économie de Moscou pour de nombreuses années, mais aussi par la mise en place d’un soutien matériel des armes de l’Ukraine. »
Oui, mais d’une part, les contre-mesures russes relatives aux hydrocarbures dont sont friands les européens, auront eu un impact considérable sur les populations de l’UE ouvrant le cycle d’une nouvelle crise économique au moment de sortir de la crise sanitaire, précise encore Paul, et d’autre part, il aura provoqué l’extension de l’Otan sur la frontière Nord de la Russie, complète Alexis.
 
« Pas seulement, » rajoute Gustave : « Nous avons été dans l’obligation de renforcer militairement le flanc Est de l’Otan. Roumanie, Pologne, les États Baltes. »
« Ce qui fait dire à certains qu’il s’agit d’un gigantesque piège dans lequel les Russes se sont précipités » rajoute Paul.
Comment ça ?
Tous les regards se tournent vers lui alors qu’il se sert de quelques de chèvre, le plateau étant revenu à sa portée.
« Je vous explique : l’Ukraine est un pays trop grand, trop exposé, avec trop de voisins ayant des revendications historiques sur son territoire, pour pouvoir choisir le chemin de la neutralité.
Il lui fallait donc choisir entre la Russie et l’OTAN. Comme l’Ukraine avait déjà essayé la Russie, il lui fallait maintenant tenter l’OTAN.
Effectivement, si l’Ukraine ne rentrait pas dans l’OTAN, elle serait sous contrôle russe d’ici à 10 à 12 ans. Car il est certain que la Russie voudrait réintégrer les pays de l’ex-URSS dans sa sphère d’influence, comme la Biélorussie et quelques autres en Asie centrale.
Cependant, jusque-là, une Ukraine dans l’OTAN est inacceptable pour la Russie et celle-ci préférerait faire la guerre à l’Ukraine plutôt que de laisser son voisin adhérer à l’alliance militaire de l’Ouest perçue à Moscou comme une menace au lieu de l’analyser comme une chance inouïe.
Et c’est exactement ce qui s’est passé.
D’autant que par ailleurs l’OTAN n’accepterait pas l’Ukraine en son sein avant qu’une guerre russo-ukrainienne n’ait lieu, une guerre dont il fallait que l’Ukraine sorte vainqueure, même si elle devait être dévastée pour cela et qu’elle récupère les territoires perdus : c’est dans les statuts de l’alliance.
En d’autres termes, il fallait que l’Ukraine soit prête à un sacrifice énorme, pour s’assurer ensuite d’être complètement détachée de la Russie. »
Osé comme raisonnement…
 
« Dans ce conflit, l’Ukraine ne pouvait être que soutenu activement par l’Occident avec des armes, des équipements, de l’assistance, des nouvelles sanctions contre la Russie, et même possiblement l’introduction d’un contingent de l’OTAN, d’une zone d’exclusion aérienne, etc. car, et c’est le plus important, il s’agit de l’opportunité, pour l’Occident, d’affaiblir durablement et en profondeur la Russie pour qu’elle ne représente plus une menace pour ni pour l’Europe ni pour les USA qui pourront alors se projeter sur le pacifique occidental ».
Et la prochaine étape serait l’entrée en guerre officielle de l’OTAN, par exemple contre la Biélorussie, si elle devient un cobelligérant, avec la 101ème division aéroportée américaine, déjà déployée en Roumanie, en plus des contingents français et de quelques autres, questionne Gustave ?
« Vous verrez bien, mais ça laisse le temps à la 101ème de se déployer tranquillement… »
 
« Je vous rappelle qu’en octobre 2019, le président Zelensky annonçait alors fièrement que l’Ukraine était prête pour reprendre le Donbass par la force. S’ils avaient voulu provoquer la Russie, c’est exactement par là qu’il fallait commencer.
Laisser la Russie attaquer la première était par ailleurs la meilleure stratégie pour pouvoir ensuite endosser le rôle de la victime et quémander le soutien de la terre entière contre l’agression de l’ogre russe et ce jusqu’en Chine où Pékin se garde bien d’afficher un franc soutien à qui que ce soit. Sauf à vendre un peu de matériel éculé contre du pétrole bon marché.
Il est d’ailleurs notable que, dans leur communication, les anglo-saxons insistent sur le fait que l’agression russe était absolument « non provoquée ». S’ils insistent si lourdement là-dessus, c’est parce que l’agression a au contraire bien été provoquée ! »
Admettons…
 
« Gageons que la tentative de réanimer les accords de Minsk, avec la réunion du format Normandie le 9 décembre 2019 à Paris, aura retardé quelque peu l’affrontement prévu et probablement voulu. De quoi permettre aux Ukrainiens de se préparer…
Les Ukrainiens se sont prêtés à l’exercice imposé, en apparence, mais comme d’habitude ils n’ont respecté aucun des engagements pris, si ce n’est l’échange de prisonniers.
Vous aurez aussi tous noté que dès l’intronisation de Biden, fin janvier 2021, les provocations contre les intérêts russes reprenaient de plus belle, avec les persécutions judiciaires lancées contre Victor Medvetchuk, le leader de l’opposition favorable aux Accords de Minsk et à une politique de bon voisinage avec la Russie.
Le pouvoir ukrainien n’est pas « blanc de chez blanc ». Ça reste un monde de voyous, encore corrompus par ses mafias et oligarques et qui est encore loin d’être un État de droit comme l’exige l’UE.
La fermeture des chaines de TV d’opposition, dès le 2 février, avant la première offensive russe, allaient dans le même sens, comme le décret signé le 24 mars précédent autorisant la reprise de la Crimée par la force. En moins de deux mois, Zelensky avait finalement tenté le maximum pour provoquer la Russie.
Mais cette dernière n’attaquait toujours pas !
Par la suite, les États-Unis et l’Ukraine n’ont cessé de parler d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN.  C’est ainsi que le 1er septembre 2021, les États-Unis et l’Ukraine ont fait une déclaration commune de partenariat stratégique qui insistait lourdement sur la dimension sécuritaire. Ce travail débouchait le 10 novembre sur la mise à jour d’une charte commune signée initialement en 2008.
Du point de vue russe, la pression montait. Plus le temps passait, plus le soutien américain à l’Ukraine augmentait !
À quand les bombardiers stratégiques et les missiles américains déployés sur le territoire de l’Ukraine ? »
Ce déroulé historique qui, vérification faite postérieurement par Alexis, journaliste de formation, se révèle être exact, même si on avait oublié entre-temps tous ces détails-là, éclaire le conflit en cours sous une autre lumière…
 
Paul continue : « Dans la même période, à l’automne, les Russes ont alors sondé une dernière fois la volonté des Français et des Allemands pour faire pression sur les Ukrainiens, agissant de telle sorte que ces derniers négocient enfin avec les séparatistes dans le cadre des Accords de Minsk. Face au refus franco-allemand, les Russes excédés ont fini par publier le 18 novembre les échanges diplomatiques avec Paris et Berlin. »
Un scandale diplomatique, tout le monde s’en souvient…
« Parallèlement, ils ont commencé à amasser des troupes aux frontières de l’Ukraine sous prétexte d’exercices, pour faire pression. Des réunions ont eu lieu en janvier et février 2022, mais elles se sont heurtées aux mêmes obstacles. Ni Paris ni Berlin n’ont voulu exercer de pressions sur Kiev, comme à l’accoutumée.
C’est là que les Russes ont définitivement pu conclure que les Accords de Minsk étaient morts, faute de volonté politique des trois autres signataires.
On se souvient aussi que lorsque Zelensky feignait de ne pas croire à l’invasion, en février 2022, il mentait, bien entendu. Il fallait juste éviter un exode des combattants potentiels dont on avait déjà prévu la mobilisation. »
 
Tout le monde autour de la table opine et attend la suite de la démonstration de Paul.
« Ensuite tout y passe. De la tentative du siège de Kiev à la destruction des infrastructures. On comprend d’autant mieux pourquoi les Russes n’ont pas eu la partie facile, puisque les Ukrainiens, et leurs alliés anglo-saxons, avaient prévu leurs moindres mouvements grâce aux satellites et aux avions espions. »
Comment Paul peut-il être aussi affirmatif sur tous ces points ?
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
 

 
Éditions I3

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire