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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 14 juillet 2023

Menaces de chaos (21/54)

20 – Arrivée aux Chagos
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Alexis poursuit son récit, haché par le service des plateaux-repas.
« Moi, j’ai vu ça pour le dernier PIA de 2017 : j’étais dans les locaux du secrétariat de Matignon avec Paul et Gustave quand ça s’est fait, puisque j’étais alors rentrée dans le « circuit ».[1]
C’était également l’époque le troisième saut de Paul, vers le passé. Il m’a emmené à Aman puis à Pétra.
Là, nous avons été envoyés à la fin de la première croisade à Jérusalem, celle emmenée par les « barons » avec à leur tête Godefroy de Bouillon. »
Les croisades ?
« Bé oui… C’est un peu comme dans un film historique. Sur le coup, je n’y ai pas bien cru. Nous avons rencontré le moine-soldat Jean de Jérusalem pour lui faire voir une petite vidéo sur l’avenir des mille prochaines années.
Le gars en aura été scotché et a en laissé une trace écrite, enfin plusieurs, comme d’une vision prémonitoire sur ce que serait son avenir. »
Incroyable ! Si au moins c’était vrai… en pense Julie.
« Franchement, je n’y ai pas cru une seule seconde, sur le moment. Mais bon, j’ai rapporté cette péripétie comme Paul me le demandait, après l’avoir retrouvé à Athènes alors que lui faisait un petit saut vers le passé un peu plus lointain, juste au moment de la prise de Jérusalem. Un peu avant que le moine nous retrouve avec ses blessures à Pétra. »
Tu es sûre ?
« Comme je te parle. Sauf que sur le moment, je te le répète, je n’ai pas bien compris ce qui m’arrivait. Je te dis, comme dans un film… »
Oui, mais la technologie employée ? Les machines indispensables ?
Parce que la mécanique quantique prévoit que ce n’est pas impossible, voire seulement une des propriétés de l’univers nanométrique et ses fabuleuses intrications pour lesquelles le temps semble ne pas exister.
Le temps et l’espace-temps, qui lui reste relativiste…
 
« Oh alors là, c’est grand mystère ! Nous, on est engoncé dans un scaphandre qui te colle à la peau et te fait basculer d’une époque à une autre sans aucune sensation particulière. On doit seulement se tartiner tout le corps, avant de l’enfiler, d’une sorte de gel qui ressemble à de l’hydroalcoolique, mais tout partout. Puis on se glisse dans le scaphandre. Une machine en suspension haut dans le ciel fait ensuite ses manœuvres et on est accueilli par un gars qui reprend son matériel et disparait comme par enchantement.
Personnellement, j’ai atterri en Crète et je suis rentrée à Athènes par l’avion. »
Julie n’en revient pas mais, incrédule, elle laisse poliment Alexis poursuivre son récit.
« C’était le troisième saut de Paul vers le passé, mais il en a fait un autre, vers l’avenir, au moins une fois[2], jusqu’à présent.
Je dois te préciser que lors de son second saut, Paul en aura profité pour collecter son premier milliard de dollars qui aura financé le développement du logiciel BBR, d’après ce qu’ont pu me raconter et Paul et Gustave, en achetant des actions de la société de Warren Buffet.
En trente ans, elles auront pris une valeur qui aura plus que décuplé.
Et au saut suivant, ça a fait tout un pataquès, de ce qu’on m’a raconté, parce que là, je n’étais pas encore dans « le circuit ».
Notre Paul est alors dans un avion de ligne qui va d’Europe vers New-York.
Il embarque bien, on le voit à plusieurs reprises à bord et, à l’arrivée, il n’est plus là.
Les autorités aéroportuaires, le FBI et pas mal de services de sécurité, jusqu’aux agences des services secrets fouillent l’avion qui n’a connu aucun incident au cours du vol et notre bonhomme sera réapparu au large de Diégo Garcia quelques mois plus tard sans que personne ne sache comment il a fait. »
Julie avait vu ça dans la partie « nébuleuse » des rapports qu’elle avait consultés avant de contacter De Bréveuil pour le compte de Matignon.
Et alors ?
 
« Il en dit assez peu de chose. Sauf qu’il aurait été enlevé dans les toilettes du 747 sans laisser de traces et aurait été projeté dans un avenir très lointain par des « Homo sapiens-Ultra », qui justement maîtrisent la technologie des voyages sur la flèche du temps. »
Tu y crois ?
« Je ne sais pas : il m’a donné peu de détails. Mais pour lui, il a fait un voyage de presque 5 années, qui correspondent aux « escales » en plein vide cosmique, soit pour recharger le vaisseau interstellaire dans lequel il est, soit pour corriger sa trajectoire, soit pour faire des réparations et jusqu’à atteindre les confins de l’univers.
Au moins une centaine de milliards d’année lumière de distance si ce n’est pas des dizaines…
J’avoue que ce n’est pas très clair.
Mais c’est à ce moment-là que, sur terre et à notre époque, Gustave vend le logiciel BBR sous la pression à des américains ce qui permet à Makarond d’amorcer sa première campagne présidentielle avec les commissions qui entourent ce genre d’opération, notamment quand elle nécessite la signature d’un ministre pour l’autoriser.
Ça, on peut le vérifier… »
Ce n’est pas vérifiable dans les dossiers de Julie…
« Mais c’est extraordinaire », laisse-t-elle tomber ! « On avait déjà vu ça pour les frégates de Taïwan, les contrats avec les Russes pour deux Mistral…
Décidément, quel que soit le régime, ils sont tous pareils ! »
« Peu importe : on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs, disait ma grand-mère. Ce qui est extraordinaire, c’est que pendant ces 5 ans là, coincé dans un engin qui parcours le vide du cosmos, probablement en suspendant la progression de la flèche du temps, Paul fait des recherches pour retrouver les traces de son passé : et c’est là que ça se recoupe !
Pour savoir ce qui se passe dans sa vie, il a besoin de quelqu’un qui la lui raconte pour le vivre au présent. Et il m’embauche pour ce boulot ! »
 
Julie a le cerveau en ébullition : suspendre l’écoulement du temps, c’est déjà dans les équations de la relativité générale. Plus tu vas vite, par rapport à la vitesse de la lumière, plus l’écoulement de « ton temps » se ralentit jusqu’à être suspendu comme pour le photon. Qui heureusement n’a pas de masse, sans ça il serait aussi « lourd » que l’univers tout entier.
Car plus tu t’approches d’une masse élevée et plus le temps est également ralenti par rapport à un référent théorique, car il n’existe pas, sans masse et sans accélération.
Et inversement.
C’est tout ça la relativité générale qui aura pu être vérifier à de nombreuses reprises, jusque dans la navigation quotidienne sous GPS : le temps courant d’un satellite, plus rapide qu’une voiture circulant sur Terre, et plus éloigné du centre de la planète que ledit véhicule, n’est pas le même que le boitier du GPS de réception dans la voiture qui lui donne pourtant sa position exacte, au décimètre près.
Résultat, il faut corriger en permanence les signaux reçus pour avoir cette précision décimétrique.
Heureusement avec les processeurs que fabriquent les chinois ou les coréens et un bon algorithme pondu par les ingénieurs californiens, l’opération est quasi-instantanée.
 
Toutefois, Julie s’entend poser quelques questions à Alexis, qui n’ont rien à voir : pourquoi elle ? Pour quelle raison lui se promène sur la flèche du temps ?
« Pour la première question, j’ai à peu près une idée…
Lors de son « retour » au Koweït pendant la guerre, comme je te l’ai dit, il croise ma mère qui fait son stage ouvrier de sciences-po à l’Agence France Presse sur place. Elle le coach et pendant un moment, je reste persuadée qu’il est mon père biologique. Raison pour laquelle il est allé me chercher entre mes piges pour la presse. »
Ah oui ?
« Eh bien non ! En revanche, il aura bien rencontré mon vrai père sur place. Celui qui aura détourné un gros bocal de pierres précieuses des caves de l’émir au moment de la débâcle au Koweït après avoir volé et fait passer une semi-remorque de billets issus du palais et qu’il aura remis aux autorités américaines.
Probablement un peu contraint et forcé, je suppose. Mon père est un voleur et un assassin. Et je ne le vis pas mal pour autant, dois-je te préciser. »
Oui, mais Paul ? Pourquoi Paul fait ces voyages aidés par une technologie très avancée ?
« Eh bien, il m’a expliqué que l’avenir, notre avenir, celui de notre espèce et de ses descendances veille au bon déroulé de son propre passé. Conformément à ce qui est raconté dans leurs archives et livres d’Histoire.
Je veux bien le croire, parce que ça paraît logique, l’objectif étant d’aboutir à la technologie des voyages sur la flèche du temps, en son temps et selon le procédé historique… »
Julie est perdue par la perspective…
« Ce qui veut dire que Paul connaît au moins les grandes lignes de ce devenir et ce sera appesanti sur son propre destin, tel que je le relate.
Et dès qu’il est rentré à notre époque, il aura commencé à travailler à creuser des trous aux Chagos en vue de fabriquer une fronde gigantesque pour envoyer en orbite de lourdes charges pour pas cher.
Tu verras ça une fois arrivée sur place.
Il m’a toujours dit qu’il ne verra pas l’aboutissement de ces travaux-là, que ses successeurs, à travers une fondation internationale, mettront ensuite en place, toujours aux Chagos, un gigantesque ascenseur spatial, mais que lui mettra au point un vaisseau autonome capable de mettre en orbite des hommes et de les ramener sur Terre sans les écraser dans sa fronde.
En attendant le fameux ascenseur… »
Fabuleux, en pense Julie qu’un immense sourire éclaire !
 
« C’est sérieux ? »
Et comment !
« Il a même fait visiter ses installations au Président Makarond en 2019[3], quand il a fait son tour jusqu’à Mayotte, les îles éparses et La Réunion. »
Parce que lui aussi est venu jusque-là ?
« Mais oui, que crois-tu, Julie ! Sauf que je suppose qu’il est d’abord venu pour décorer Paul d’une médaille méritée à l’occasion de l’attentat raté de 2017 dans les appartements de l’Élysée. Raté grâce à l’intervention de Paul sur place[4]. »
Ça, Julie n’avait pas pu se faire confirmer ce détail, déjà à peine évoqué…
« C’est quoi cette histoire-là ? »
Alors Alexis lui explique ce qu’elle savait et avait déjà retranscrit. À savoir que Paul avait sauté en parachute le 10 juillet 2017, dans la nuit, sur les toits de l’Élysée, avait passé la nuit au clair de Lune et avait attendu le lendemain soir pour pénétrer dans les appartements du Président nouvellement élu pour maîtriser un garçon de cuisine, venu lui servir son dîner, qui s’était auto-radicalisé en douce et avait agressé le Président et la première dame avec une machette.
« Ça mérite bien une petite médaille, non ? Rappelle-toi, le CIMA de l’époque, à peine reconduit s’est fait virer le lendemain du 14 juillet, après cet épisode-là… Probablement pour manquement à sa mission de sécurité. On en a déjà parlé, je crois.
Et depuis, le quartier est complètement bouclé, même les rues adjacentes. Makarond a vraiment eu très peur pour sa peau et celle de sa « Bibi ». »
 
Gustave peste dans l’hélicoptère : ce cheminement n’est vraiment pas des plus pratiques, alors que les vols directs depuis La Réunion ou l’Île Maurice sont tout de même nettement plus commodes.
« Mais il fallait emprunter un Airbus de ma compagnie » en dira Paul, une fois arrivés.
La « Paradise Airways »…
Une découverte pour Julie qui débarque sur un atoll balayé par le doux alizé porteur d’odeurs d’iode océanique, de poussière des chantiers de Paul et des relents de kérozène propres aux aéroports, avec ses tonnes de questions.
Cette aérogare a beau être petite, avec sa piste attenante chevauchant le lagon, l’ensemble de l’installation est curieusement surélevé par rapport au niveau naturel de l’atoll et surtout le parking des aéronefs est plein comme un œuf à deux jaunes d’engins volants hétéroclites : des hélicoptères, des avions de chasse, des avions civils aux couleurs de la « Paradise Airways » et des avions plus petits « sans barbouillage » excentrique.
 
Pourtant, ce qui reste le plus étonnant, ça reste de croiser des cyborgs au revêtement intégralement blanc, ressemblant un peu à des « bouts de plastique » de la taille d’un humain sans être des colosses, tous immaculés, qui ressemblent plus ou moins à C-3PO de « Star war » le droïde « protocole » de la saga, sans les étais qui articulent les bras.
Alexis les avait déjà croisés à l’occasion de sa croisière d’Écosse jusqu’en Mer Rouge[5] et sait déjà tout le potentiel de ces machines, tant sur le plan des performances physiques que dans leurs capacités cognitives et comportementales, car elles sont pilotées en temps réel par liaison wifi et/ou Bluetooth depuis un ordinateur central et ses satellites qui contrôlent tous les paramètres de l’environnement avec quantité de sondes diverses à disposition. Paul avait bien réussi à faire fonctionner ces systèmes à bord de son navire de croisière, le « PC3 », elle ne voyait aucune raison pour que ça ne fonctionne pas sur une île perdue au milieu de l’océan.
Après tout, un navire n’est jamais qu’une île qui a la particularité de se déplacer sur de l’eau...
 
Quant à Gustave, il avait visité les ateliers où étaient fabriquées ces machines, à Aubenas au fin fond de l’Ardèche profonde, sur le site industriel de Madame Nivelle qui s’était remis aussi à fabriquer de la poudre à canon en raison de la guerre en Ukraine, son activité originelle et sa raison d’être d’ailleurs, en plus des céramiques pour les besoins de son « secrétaire général préféré », à savoir Paul de Bréveuil et ses avions futuristes capables de tutoyer le mur de la chaleur sans dommage.
Il n’est donc pas vraiment surpris, mais reste méfiant quand Paul vient à leur rencontre : est-ce le « modèle original » en chair et en os, justement le personnage qu’il est venu voir de si loin pour qu’il lui fournisse des réponses aux questions que tout le monde attend quant à la situation dans laquelle ils se sont tous retrouvés plongés, ou un des « avatars » qu’il a en face de lui ?
 
La première fois, en Ardèche, il s’était fait surprendre, resté totalement bluffé par deux avatars à l’image de Paul, qui évoluaient, bougeaient, marchaient, avaient la gestuelle de Paul, parlaient comme Paul, avec ses expressions, son vocabulaire, ses tonalités et ses quelques tics, mais ce n’était pas Paul.
Et le bluff avait persisté, voire redoublé quand ils s’étaient retrouvés, avec Alexis, face à un second Paul[6] absolument identique jusque dans le détail vestimentaire !
Or, ce n’était toujours pas Paul : eux étaient en Ardèche et Paul était aux Chagos !!!
Puis les deux avatars les avaient guidés dans les ateliers toute une après-midi, avec une précision et des détails techniques « encyclopédiques » pour le moins très précis...
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
 

 
Éditions I3
 
 
[1] Cf. épisode « Alex cherche Charlotte » dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3
[2] Cf. épisode « Ultime récit - Suite » dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3
[3] Cf. épisode « Dans le sillage de Charlotte » dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3
[4] Cf. épisode « Ultime récit - suite » dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3
[5] Cf. épisode « La croisière d’Alexis » dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3
[6] Cf. épisode « 2022 : Année électorale de Charlotte » dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3

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