Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 2 juillet 2023

Menaces de chaos (9/54)

8 – La Rand Corporation
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Oh, c’est effectivement très simple », intervient Gustave qui, pour avoir été le patron de la DRM quelques années, la direction du renseignement militaire français, est resté toutes ouïes ouvertes au monde qui l’entoure et aux rumeurs qui y circulent, depuis qu’il est à la retraite (seconde section…).
« C’est dans le rapport de la Rand Corporation pour déstabiliser la Russie ! »
C’est quoi, ça, la « Rand Corporation » et ça dit quoi ce rapport ?
 
« La Rand Corporation est un laboratoire d’idée crée en 1948 pour conseiller l’armée américaine » explique-t-il alors.
« Elle est aujourd’hui principalement financée par le gouvernement américain. Le rapport dont il s’agit a été publié en 2019 et a été « sponsorisé par l’armée américaine », selon le site lui-même. »
Alexis vérifiera ultérieurement, depuis ses « sources ouvertes », qu’en introduction de son rapport intitulé « Overextending and Unbalancing Russia », (Étendre et déséquilibrer la Russie) la Rand Corporation explique l’objectif recherché : « Cette note résume un rapport qui examine de manière approfondie les options non violentes et coûteuses que les États-Unis et leurs alliés pourraient poursuivre dans les domaines économiques, politiques et militaires pour mettre à rude épreuve ― étendre (overextend) et déséquilibrer ― l’économie, les forces armées de la Russie et la position politique du régime dans son pays et à l’étranger. »
On ne peut pas être plus clair !
 
Gustave poursuit : « La question que l’on devine et qui a probablement initié le rapport est la suivante : « comment opérer un changement de régime en Russie, sans envahir le pays ? »
D’ailleurs, une note de l’éditeur datée d’avril 2022 qui précède la dernière version de ce rapport, avertit et prévient que des « médias d’État russes et des individus favorables à la décision de Poutine d’envahir l’Ukraine ont déformé ce travail de recherche ».
Dans le contenu, on peut voir que l’éventail des mesures envisagées est très large. Pour chaque mesure, un tableau fait apparaitre un rapport coût-bénéfice en fonction de l’objectif recherché ― déstabiliser la Russie — et de ce que cela risquerait de coûter fort cher aux États-Unis.
Par exemple, en économie, les mesures sont « d’étendre la production énergétique des États-Unis », pour faire chuter les cours et diminuer les revenus de l’État russe, « imposer de nouvelles sanctions commerciales et financières », en insistant sur la nécessité que d’autres pays y participent, « augmenter la capacité de l’Europe à importer du gaz venant d’autres pays que la Russie », tout en omettant de préciser que les États-Unis seraient certainement bénéficiaires de ce genre de transition, mais aussi « encourager l’émigration des gens éduqués de Russie vers l’étranger ».
Dans la sphère du géopolitique, la première mesure étudiée a été la « fourniture d’armements létaux à l’Ukraine », que le président Trump a décidée avec les fameux missiles anti-char Javelin.
Mais, le rapport prévient que l’aide dans ce domaine devra être progressive pour ne pas provoquer un conflit plus large. Du reste, l’administration Biden a aussi étendu ses livraisons d’armes à l’Ukraine de manière progressive tant en quantité que sur le plan de leurs performances.
L’idée d’« augmenter le soutien aux rebelles syriens » est venue par la suite, mais la mesure a été considérée comme trop risquée. Comme les seuls rebelles dont on parle ici étaient des islamistes, on voit bien que les idées les plus dangereuses ont été mises sur la table. »
Ce n’est pas tout…
 
« « Promouvoir la libéralisation de la Biélorussie » a été considéré comme une mesure qui échouerait probablement. Cela ne les a pas empêchés d’essayer de le faire lorsque l’occasion s’est présentée.
« Réduire l’influence russe en Asie centrale » et « expulser les forces russes de Transnistrie » ont également été étudiées. Ces options ont cependant été considérées comme peu utiles et difficilement applicables.
Dans la sphère informationnelle et idéologique, il est question de « diminuer la confiance dans le processus électoral russe », « créer la perception que le régime ne poursuit pas l’intérêt général », « encourager les manifestations et la résistance non-violente », « dégrader l’image du pays à l’étranger ». Et il faut dire qu’il y a matière fournie par Poutine lui-même ! 
On a bien là tous les leviers des révolutions de couleur ! » précise-t-il.
 
« On peut mieux comprendre pourquoi nos journaux de la presse mainstream adoptent systématiquement les mêmes thèmes et les mêmes approches critiques quand il s’agit de parler de la Russie. On a là quasiment la preuve qu’ils sont sous contrôle. La Rand Corporation expose seulement l’envers du décor.
Son rapport conclut sur ces mots que je cite de mémoire : « Bien qu’aucune de ces mesures n’ait une forte probabilité de succès, l’une ou l’autre d’entre elles renforcerait les inquiétudes les plus profondes du régime russe et pourrait être utilisée comme une menace dissuasive pour diminuer les campagnes actives de désinformation et de subversion de la Russie à l’étranger. » »
Étonnant : tout était-il déjà prêt ?
 
« Par ailleurs, il est également question de « déplacer les bombardiers à portée de frappe » des cibles stratégiques russes les plus essentielles, de même que les chasseurs et les missiles nucléaires sont jugés comme étant très efficaces pour « renforcer l’anxiété des Russes ». Quand on se donne pour but de renforcer l’anxiété de l’adversaire, on ne travaille pas pour la paix, mais bien pour la domination et la guerre.
On provoque !
Une nouvelle course aux armements est aussi envisagée, mais jugée potentiellement très coûteuse pour les États-Unis qui ont du retard dans certains domaines.
Quant au domaine maritime, le rapport indique que « enforcer la présence et la posture des forces navales américaines », notamment en mer Noire, n’est pas jugé comme très efficace.
Cependant, l’exercice de l’OTAN Sea Breeze qui s’est déroulé pendant l’été 2021 au large d’Odessa, a contribué à faire monter la pression.
Une « augmentation des forces américaines en Europe, augmentation des capacités terrestres des membres européens de l’OTAN et un déploiement d’un grand nombre de forces de l’OTAN à la frontière russe » étaient en revanche des mesures envisagées. Le dernier point a été largement couvert, notamment depuis le démarrage de « l’opération spéciale russe » et encore tout récemment. 
Mais augmenter la taille et la fréquence des exercices de l’OTAN en Europe n’était pas jugé efficace, même si cela a pourtant été fait. »
Il avale un gorgeon de vin rouge.
 
« Plus intéressant et en conclusion, le rapport estime que la plus grande vulnérabilité russe est son économie, et sa plus grande force, son armée. Or, il semble que les événements récents ont montré que l’économie russe résistait plutôt bien aux sanctions, notamment grâce au fait que seul l’Occident les applique, mais également que l’armée russe n’était pas aussi efficace que ce qui avait pu être affirmé.
Enfin, ce rapport estime par ailleurs que les élites russes s’inquiètent grandement pour la stabilité du régime.
Au total, l’existence dudit rapport est bien la preuve que les États-Unis, et a minima des éléments de son administration, ceux qui l’ont commandé, cherchaient à déstabiliser la Russie, et que toutes les options étaient sur la table. Et nous constatons qu’un certain nombre des propositions étudiées ont été mises en œuvre, il est vrai à des degrés divers.
À la lumière de cette étude, il n’est pas absurde de penser que le but cynique et ultime est de renforcer l’anxiété de la Russie et principalement de la pousser à la faute en Ukraine, de l’attirer dans un bourbier savamment alimenté, type Afghanistan, ce qui pouvait permettre à terme d’encourager le changement de régime recherché à Moscou.
Les autres objectifs — désormais atteints — étaient probablement l’accélération de la vassalisation et de l’affaiblissement comme jamais de l’Europe, en la coupant durablement et profondément de la Russie.
On peut toutefois douter que le président Trump ait commandé cette étude. Car rien ne l’indique.
Si l’armée américaine a commandé ce travail sans qu’on le lui ait demandé, ce serait bien la preuve que l’État profond a sa logique propre et s’auto-anime, quel que soit le président, s’autorisant même à faire pression ou du moins influencer ce dernier.
Quand l’administration élue devient plus favorable aux actions agressives, au moins les plans sont prêts. »
C’est donc un « complot » !
 
« Non, même pas » intervient Paul. « Les « complotistes » sont des ânes bâtés qui ne méritent même pas la botte de foin qui les nourrit.
En fait, toutes les administrations du monde entier ont besoin de « projections », de plans préparés et étudiés à l’avance pour réagir à tous les problèmes et opportunités quand elles se manifestent.
Chez nous ça s’appelle plan Orsec, plan Blanc, plan Rouge, le plan Épervier, le plan Inondations, Bison futé, Vigipirate et parfois on procède à des répétitions et des simulations in situ.
Une démarche d’ingénieur qui calcule tout avant de passer à la réalisation, mais en l’occurrence réalisée par des énarques chez nous.
Raison pour laquelle ça déraille parfois…
Les américains se sont fait piéger une fois avec les attentats du 11 septembre : ils dépensent simplement beaucoup de neurones pour ne plus être repris au dépourvu. »
Il ne faut donc pas confondre les causes et les effets, comme pour la Covid 19 où avait été organisée une simulation par l’OMS et Bill Gates notamment, aux USA, deux mois avant le début de la pandémie en Chine, où encore cette répétition générale l’avant-veille des attentats de novembre 2015 à Paris.
« Il y en a d’autres qui ne se réaliseront jamais, comme la simulation d’une cyberattaque massive en 2020. Alors que personne n’avait imaginé ni simulé qu’un camion pouvait rouler à tombeaux ouverts sur les trottoirs de la promenade des anglais à Nice avant juillet 2016…
Je rappelle simplement que tout cela ne serait jamais arrivé si Poutine avait laissé ses troupes tranquillement dormir dans leurs casernes et leurs campements.
Il faut tout de même se souvenir que c’est lui qui a envahi l’Ukraine et pas les américains qui l’ont poussé à franchir la frontière contre sa volonté ! » s’emporte-t-il.
Et il conclue par un : « De toute façon, ce n’est toujours pas tout ! »
C’est-à-dire ?
 
« Car « l’État profond » n’a pas encore tout vu, » reprend Paul de Bréveuil.
Mais encore ?
« Il se trouve que d’une part, il y a des « faucons » qui n’espèrent qu’une chose c’est d’en découdre quel qu’en soit le prix à payer, façon « Patton » qui voulait entrer le premier à Berlin, avant l’armée rouge, pousser jusqu’à Moscou, et régler une bonne fois pour toute la menace communiste russe à lui tout seul.
Or, ceux-là agissent dans l’ombre et le développement de « l’opération spéciale » de Poutine leur donne une opportunité fantastique d’avancer un peu plus vers le démantèlement de la fédération de Russie… »
« … la Biélorussie est un obstacle, un tampon » intervient Gustave !
« Pour l’heure ! D’autant que le pays sera doté de munitions nucléaires sous peu, fournies par les russes qui comptent bien garder un allié sûr sur son flanc occidental, comme d’un glacis.
Au moins tant que son actuel dirigeant reste en vie…
Vous noterez également que l’enclave de Kaliningrad, tout comme celle de Transnistrie, ne sont pas menacées… pour le moment également. Des pièces à jouer plus tard.
Après, c’est l’élargissement de l’Otan au Nord de la Baltique, une fois que cette mer-là deviendra un enjeu géopolitique de premier plan avec le sabotage des gazoducs Nord Stream le mois prochain.
Mais pas seulement les « faucons » : il y a quantité de va-t’en guerre qui fourbissent leurs projets de chaos. »
Un sabotage ? Et qui donc veut le chaos ?
 
« Réfléchissez deux secondes ! Dans le désordre, nous avons un groupe de milliardaires anonymes qui sont persuadés que la planète a besoin d’un grand coup de Kärcher pour être sauvegardée.
Une population trop nombreuse, vivant peu ou prou à la mode occidentale, ou qui a vocation et ambition d’y parvenir, épuise les ressources naturelles de la planète, détruit l’environnement, menace la diversité biologique, éteint quantité d’espèces qui disparaissent dans un silence assourdissant, pollue plus que jamais et finalement cavale au suicide collectif.
C’est notamment le discours du GIEC qui chante ce refrain des oiseaux de malheur depuis des lustres.
Mais c’est aussi Davos qui appelle à une refonte générale de nos sociétés, leur fameux « Great-reset » sur le modèle « post-collectiviste » conduite par une petite élite autoproclamée, comme au bon vieux temps de Lénine et Trotski. Vous savez, l’affaire du despote éclairé de Voltaire…
Pour eux, pour cette élite « élitiste » et activiste, c’est une question existentielle car il s’agit de l’avenir de l’espèce humaine.
Alexis verra ça du côté des radicaux écologistes, environnementalistes et survivalistes. Ceux-là sont prêts à tout, y compris de détruire notre civilisation… »
Allons donc !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
 

 
Éditions I3

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire