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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 9 juillet 2023

Menaces de chaos (16/54)

15 – Les obsèques royales
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Ce jour-là, Gustave, ébranlé par la précision des événements énoncés par Paul en baie de Calvi à la fin du mois d’août précédent, la reine Elisabeth est bien morte à Balmoral, un séisme a bien eu lieu en Papouasie, les ukrainiens sont passés à l’offensive et l’Iran est à feu et à sang, il ne peut toutefois pas ne pas ne pas tenir compte du reste, à savoir l’avancée des ukrainiens dans le Nord de leur pays et les sabotages à venir. Avant de se décider vraiment, il en parle à Julie, la nouvelle collaboratrice de la CISA, imposée par Matignon.
« Vous en pensez quoi ? »
« De mon côté, j’ai déjà prévenu mes autorités depuis notre retour de Corse. Je suppose qu’elles évaluent ».
« Ok, nous serons à Londres pour accompagner « l’actionnaire ». Il se peut que ce soit vraiment sérieux. »
« On va voir », lui répond Julie, restée encore un peu dubitative, mais qui dit avoir reçu des retours positifs de la communauté du renseignement.
Pour toutes les raisons ci-avant énoncées.
 
Alexis arrive en retard : il y a eu une panne électrique sur la ligne de train qui devait l’emmener jusqu’à son Bed & Breakfast proche de la gare de Saint Pancrace, depuis Heathrow. Le temps est frais et il y a quelques nuages au-dessus de Londres où elle fera la jonction avec le groupe d’Henri, issu du groupe HLM, qui est arrivé la veille par le train avec sa propre équipe : Étienne et Christian, les « HEC », ses adjoints recrutés au printemps et à l’été dernier, rejoints par Julie qui avait fait le trajet en première classe avec Gustave, et où cette dernière découvre in situ les fonctionnalités du logiciel BBR.
On l’avait à peine eu le temps de la déniaiser sur le sujet depuis son arrivée aux effectifs de la CISA.
 
Ils auront pu installer leur matériel de surveillance et de télécommunication avec leurs quelques écrans dans la pension de famille tenue par une britannique rousse, volubile et rubiconde, sur Judd Street.
En moyenne, en début de matinée il fait 14° C. En revanche, vers 13 h 00, heure locale, il fait un beau soleil avec une hausse des températures jusqu’à 20° C.
En soirée, ces températures sont réduites à 18° C vers 19 h 00 et le ciel est presque dégagé avec néanmoins quelques nuages.
Florence et Paul sont également arrivés la veille au soir depuis la Normandie en hydravion, stationné habituellement à Caen, posé pour l’occasion à London City-Airport.
Eux sont descendus à l’Hôtel Café royal à deux pas de Regent Street qui donne sur Piccadilly-Circus et sur Air street où ils auront rejoint Gustave Morthe de l’Argentière, l’amiral à la retraite des armes françaises arrivé également par le train depuis Paris avec Julie : il n’ose pas conduire sa grosse Velsatis avec le volant « à l’envers »… Et trouve le service de l’Eurostar au moins aussi confortable que sa voiture, seulement s’il voyage en première classe, et pas très loin de la voiture-bar…
 
Tous les quatre, en comptant Florence qui est du voyage, auront d’abord été reçus chez Lady Joan à London pour le tea-time, dans son loft du quartier de la City qui surplombe ses bureaux sur Queen Victoria Street et des échanges lapidaires, hors une séance de travail, au demeurant assez longue, à propos des arbitrages à faire sur les avoirs de Paul que gèrent les salariés de la lady : un « bank-run » se préparerait et Lady Joan peut en tirer profit en anticipant largement.
C’est là qu’Alexis a rendez-vous à l’issue de la cérémonie des funérailles de la reine défunte il y a une dizaine de jours de ça, qui se déroulent par ailleurs et qu’elle peut suivre à la télévision. Une façon comme une autre de perfectionner son anglais qui en a bien besoin…
Paul et Florence sont déjà en partance, ou peut-être même arrivés à Westminster Abbey, à quelques kilomètres de là : Paul est pair d’Angleterre[1] et a été invité es-qualités à ces royales funérailles…
 
Funérailles qui seront restées très solennelles et parfaitement conformes à l’étiquette royale. Après dix jours de deuil national au Royaume-Uni, sa majesté la reine Elizabeth II rejoint enfin sa dernière demeure. La dernière fois que ce haut lieu de la royauté avait servi aux funérailles d’un monarque, c’était en 1760 pour le roi George II.
Une journée, planifiée dans le moindre détail qui représente un véritable défi sécuritaire, les autorités locales étant aidées par un des nombreux avatars sous licence du logiciel BBR, que le groupe « HEC » fait fonctionner de son côté et en parallèle, et signe en réalité l’aboutissement de plusieurs décennies d’une préparation méticuleuse de la fameuse opération baptisée « London bridge ».
Les portes de l’Abbaye de Westminster sont ouvertes aux invités qui arrivent en car et en mini-bus, à partir de 9 h 00.
Le cérémonial, lui, débute véritablement une heure plus tard lorsque Big Ben sonne le glas avec son marteau de cloche étouffé avec un coussin en cuir.
 
Vers 10 h 30, des porteurs transporteront le cercueil royal depuis son catafalque situé dans le hall de Westminster, où le peuple aura pu rendre un dernier hommage à la souveraine, jusqu’à l’abbaye, grâce à un attelage monté sur un affût de canon. Celui-ci est tiré par 142 jeunes marins avec des cordes, comme c’est désormais l’usage pour des funérailles nationales, depuis qu’un cheval du cortège s’était mis à ruer bêtement semant la pagaille dans l’attelage lors d’une occasion antérieure, en 1979.
C’était à l’occasion des funérailles de Lord Mountbatten, cousin d’Elizabeth II et dernier vice-roi des Indes, amiral de la flotte, tué par une bombe placée par l’IRA près de son bateau Shadow V, dans la baie Donegal, en Irlande.
Le terroriste, Thomas McMahon, est jugé et incarcéré à vie en 1979, toutefois il est libéré en 1998 à la suite de l’accord du Vendredi saint.
 
Les membres de la famille royale ― d’abord les quatre enfants d’Elizabeth II, puis les princes William et Harry ― marchent derrière le cercueil jusqu’à la porte Ouest de l’abbaye de Westminster à la cadence de 75 pas par minute. Et celui-ci est ensuite installé sur une plateforme située dans le chœur.
Le service funéraire commence à 11 h 00, heure locale. C’est le doyen de Westminster, David Hoyle, qui dirige la cérémonie, un catholique. L’archevêque de Canterbury, Justin Welby, un anglican, s’occupera quant à lui du sermon.
S’ensuivent alors deux minutes de silence. Et le service funéraire s’achève officiellement à midi au rythme des sonorités du « Last Post & Reveille ». Il s’agit de la sonnerie aux morts réglementaire, joué à la trompette et au clairon, en usage dans les armées du Commonwealth.
Poignant, mais nettement moins que celle des français quand elle est jouée au cor de chasse, d’après Paul.
 
Après cette cérémonie religieuse, que partagent quelques 2.200 personnes, avec près de 200 chefs d’État et de gouvernement, dont l’empereur du Japon en déplacement exceptionnel, et l’épouse de Zelenski, le cercueil est remis sur l’affût de canon et parade dans la capitale britannique. Il passe par Broad Sanctuary, Parliament Square, Parliament Street, Whitehall, Horse Guards, Horse Guards Road, The Mall, Queen’s Gardens, Constitution Hill et Apsley Way.
Et il achève son périple à l’arc de triomphe de Wellington, situé à Hyde Park Corner.
Pendant toute la procession, la famille royale suit l’affût de canon, au son des cloches de Big Ben. Par ailleurs, toutes les minutes, un coup de canon tonne à Hyde Park.
À 13 h 00, la dépouille est chargée dans un corbillard. C’est dans ce véhicule qu’il fait le trajet jusqu’au château de Windsor, situé à une trentaine de kilomètres de là. Un véhicule qui aura d’abord fait polémique : pour le trajet depuis l’Écosse, les pompes funèbres ne disposaient que d’un modèle Mercedes…
L’arrivée du cortège aura lieu à 15 h 00.
Une procession funèbre, à laquelle participe le nouveau roi Charles III et d’autres membres de la famille royale, se met alors en place jusqu’à la chapelle Saint-Georges, où reposent les corps des souverains britanniques.
Et elle s’arrête aux pieds des marches de la chapelle.
 
Un ultime service funéraire, où 800 invités seulement sont présents, a lieu à 16 h 00. Par la suite, la reine est inhumée à 19 h 30 dans la chapelle du roi George VI du château de Windsor, une annexe de la chapelle principale, où se trouvent déjà le père et la mère de la reine défunte, ainsi que les cendres de sa sœur, la princesse Margaret.
Cette cérémonie-là est strictement privée, sans caméra, et est réservée aux seuls membres de la famille royale.
À noter que le cercueil du prince Philip (1921-2021), qui repose pour le moment dans le caveau royal, sera, dans le même temps, déplacé dans la chapelle pour rejoindre celui de son épouse.
Le roi Charles III y aura déposé un étendard aux couleurs des Grenadier Guards dont la reine était le colonel-en-chef, puis le lord-chambellan aura brisé son bâton et l’aura placé sur le cercueil, geste symbolique pour signifier la fin de son règne.
 
De l’Angleterre à l’Écosse, de l’Irlande du Nord au Pays de Galles, les quatre nations du Royaume-Uni ont dit ce lundi-là adieu à Elizabeth II, dont le règne de plus de 70 ans fut le plus long de l’histoire britannique. Chez eux ou dans la rue, dans une salle de quartier ou dans un pub, les Britanniques ont été nombreux à se rassembler pour ce jour exceptionnellement férié.
Les funérailles d’État de la souveraine ont été diffusées dans 125 cinémas du pays, sept cathédrales et autres lieux publics, et dans des millions de foyers. Elles ont été projetées sur écran géant devant des bâtiments publics, comme à l’Hôtel de ville de Belfast en Irlande du Nord, ou dans des parcs comme celui d’Holyrood à Édimbourg, en Écosse, ou Hyde Park à Londres.
En Écosse, des milliers de personnes se sont rassemblées devant le palais d’Holyroodhouse, où le cercueil de la reine avait été transporté après sa mort dans son château de Balmoral, dans les Highlands. Sur le pont du yacht royal Britannia, amarré dans la capitale écossaise, Steven Dewar y aura joué une complainte à la cornemuse.
Sept cathédrales anglaises dont Ely, Lichfield, Liverpool, Manchester et St Albans auront aussi diffusé la cérémonie.
 
Alexis se précipite en trainant Julie, à pied parce que la circulation automobile reste infernale et très aléatoire en ce jour de deuil, vers son lieu de rendez-vous, le loft de Lady Joan où attend Gustave, son « N + 1 » au Kremlin-Bicêtre, siège des activités de Paul de Bréveuil, dit « Charlotte » ou encore « l’actionnaire ». À deux, elles réussissent à ne pas se perdre.
Un Majordome les font pénétrer dans la salle du Conseil des activités financières de la Lady qui paraît bien fatiguée : elle revient de Westminster, à pied elle aussi, parce qu’en voiture c’est vraiment impraticable. Paul de Bréveuil et Florence sont partis de leur côté, vers leur hôtel.
Gustave sirote déjà un verre de Cherry avec un capitaine en uniforme de l’armée britannique, prétendument détaché du ministère de l’intérieur et Lady Joan présente Alexis et Julie à une poignée d’inconnus, une partie encore en habit du « dress-code » imposé pour les funérailles, à savoir le « morning coat », un costume composé d’un pantalon ample et d’une veste à jaquette qui descend assez bas dans le dos, de couleur sombre et encore un autre en civil.
Tous attendent Paul qui se fait désirer pour sembler s’être perdu dans les méandres des rues de Londres.
 
« Well, Admiral, je vous propose de commencer. En français si ça vous convient pour notre amie Alexis : nous sommes tous bilingues » lance Lady Joan, l’air de reprocher sans le dire à Alexis son manque de maîtrise de la langue de Shakespeare.
Gustave est soulagé : quand des britanniques de la vieille Angleterre, se mettent à parler anglais entre eux, il est courant qu’il ne suive pas non plus…
Paul arrive à ce moment-là et se fait discret.
C’est Julie qui fait l’entame sur un signe de la tête de Gustave. Elle se présente, fait un résumé de sa situation à Matignon et à la CISA et annonce que les renseignements français ont désormais la certitude que des actions violentes vont être commises en mer Baltique.
« Commises par qui ? »
On n’en sait rien : « Les russes, les ukrainiens, les alliés, il n’y a rien de précis. »
Qu’elle est la cible demande un porteur d’uniforme ?
« Les gazoducs Nord Stream 1 et 2. »
« Ce n’est pas possible ! » lui est-il répondu du tac au tac.
« Pour quelle raison ? » interrompt Gustave.
La réponse arrive en anglais, pur « english » tel qu’Alexis ne comprend rien et se fera traduire par Julie : « Nous n’avons reçu aucun ordre en ce sens et nos patrouilleurs sont en éveil renforcé autour du tracé de ce gazoduc qui reste pour nous d’une importance stratégique ainsi que quelques autres. »
« Donc, ce sont les russes qui le sabotent… » intervient Paul en français.
« Et pour quelle raison ils feraient ça, voyons ? J’ai l’impression que c’est pure spéculation de la part des services de nos amis français… »
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
 


Éditions I3


[1] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Parcours olympiques » aux éditions I3

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