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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 26 juillet 2023

Menaces de chaos (33/54)

32 – Des « fondamentalistes » radicaux
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Et vous êtes-vous demandé pour quelles raisons le racket n’a pas eu lieu sur le continent africain qui a préféré faire l’impasse sur ces vaccins ? »
Une impasse financière, peut-être ?
« Exactement ! Ils sont insolvables et les populations n’en demandaient pas autant qu’en Occident !
C’est aussi simple que ça !
Il n’y a vraiment que la fondation Gates qui aura fait l’effort, certes a minima, mais un effort tout de même, pour les oubliés de la planète.
Et en plus, c’est lui qu’on taxe d’affreux complotiste, de profiteur, d’étrangleur jusqu’à le menacer. C’est qu’il doit en gêner plus d’un ! »
Veut-il dire que la vaccination n’était pas utile ?
« Absolument… Combien ont-ils été vaccinés et ont tout de même chopé le virus qui les aura rétamés ?
Des dizaines de milliers, voire des millions au bout du compte, quand la pandémie sera devenue endémique. Ceux-là ont juste échappé à une mort par étouffement dans leurs propres glaires. Avec ou sans vaccin, l’organisme humain a tout de même de sacrées ressources pour survivre, figurez-vous.
C’est d’ailleurs devenu endémique, me semble-t-il si on en croit l’OMS. On vit avec et après, quand la peur sera retombée, on va vous reparler des dangers de l’alcool au volant, des dangers du tabac et de la lutte contre les trafics d’opiacés, de drogues, des résidus dans l’eau, le lait, le veau, les œufs, etc., je ne sais quoi encore, sans oublier la montée de eaux si ça ne suffit pas, plus quelques dangers de la pollution atmosphérique à l’occasion d’accident, de pollutions sévères ou de scandales !
Bé la vente d’armes c’est pareil. Et les armes servent à garantir les sources d’approvisionnement des matières premières dites stratégiques au nom de la souveraineté des États et de leurs industriels.
Tout est lié. Et c’est le contribuable occidental qui paye jusqu’à sa propre ruine future.
Mais là encore, on aura expérimenté la solution magique de la monnaie à profusion, « l’hélicoptère monétaire », et ce sont les générations futures qui seront étranglées par l’endettement. »
On en fait des « esclaves financiers », alors ?
« Avant même qu’ils ne soient conçus, exactement ! »
C’est une façon de voir les choses, au moins aussi radicale que d’autres…
 
Car si on étrangle et qu’on tue les consommateurs, les chevilles ouvrières et les électeurs dans le même geste, où va-t-on ? Au bout du compte, qui va financer les États et leurs dépenses de « souveraineté » qui finissent en profits pour les caisses des grandes entreprises et des loups de la finance, ce que justement les « extinctions rebellions » dénoncent et veulent combattre ?
« C’est contradictoire de les financer, finalement ! » s’exclame Alexis.
« Bien sûr que c’est contradictoire, mais quelle importance quand l’objectif c’est d’accumuler un maximum pour devenir incontournable et un irremplaçable, « too big to fail » ?
Pourquoi croyez-vous qu’on ne me fiche pas la paix avec mes « petits-trous » aux Chagos, que je me soumets aux contrôles de nos ministres et à la surveillance des « Cinq Yeux » ?
Parce que sans ça, je serai réduit à néant en un clin d’œil malgré mes milliards et avec moi les projets que je porte.
Et que, justement, une guerre généralisée permet ce genre de chose sans aucune difficulté. »
Paul gênerait-il quelques sommités parmi les milliardaires et gouvernants « d’en haut » de ce vil monde « d’en bas » ?
 
« Bien sûr ! » répond-il sans ambiguïté. « Tant qu’ils ne seront pas dedans avec la future scission de ma fondation luxembourgeoise, leur principe reste que si on n’est pas avec eux, c’est qu’on est contre eux ! »
Ah ?
« Par conséquent, ils y viendront et en attendant, parce que je ne leur ouvre pas trop les portes tout de suite pour ne pas réveiller leurs envies d’en croquer, sans ça, ça va être le foutoir et ils vont tout bouffer sans rien faire aboutir. Et du coup ils ne s’occupent pas de mes projets. Ils préparent au mieux autre chose pour vérifier si je suis capable de survivre dans le chaos qu’ils essayent de provoquer. »
Qui ? Les russes ?
 
« Alexis, je croyais vous avoir montré cet été à bord d’Eurydice que les russes jouent leur partition en solo, mais sans se rendre compte que ça arrange tout le monde… »
Alors qui ?
« Bé des « patriotes » qui n’ont pas de patrie et pour lesquels seuls comptent les profits à tirer de la situation. On vient de le dire. »
Trop compliqué pour Alexis à ce moment-là.
D’autant que Paul rajoute alors « une piste » supplémentaire : « XR, ce sont les « bébés » de mouvement encore plus radicaux. Ceux-là sont des gamins imberbes et boutonneux un peu inquiets pour leurs retraites. Et ils ont raison s’ils ne se reproduisent pas, ne passent pas le relai comme l’on fait nos parents et tous nos ancêtres, à restituer ce qu’ils ont tous reçu depuis qu’ils sont nés !
Mais derrière, il y a une idéologie sous-jacente qui justement les empêche de procréer. »
Laquelle ?
« Vous irez faire un tour dans vos sources ouvertes sur le mouvement pour l’extinction volontaire de l’humanité à ma place et suivrez les « fils-rouges » de votre enquête… »
 
C’est quoi encore ce nouveau « bidule » dont elle n’avait pas entendu parler jusque-là ?…
« C’est plus sérieux que ça n’en a l’air, car c’est chez des sympathisants, un peu allumés et très marginaux, qu’on retrouvera une poignée d’activistes qui veulent passer des paroles aux actes, et tenteront de le faire ! »
Naturellement, Alexis se conforme aux instructions reçues.
Et tombe, un peu par hasard, sur un dénommé Les U. Knight, professeur de lycée remplaçant de métier, résidant à Portland, dans l’Oregon.
Encore un américain, perdu dans ses fantasmes apocalyptiques !
 
Ce qu’en disent ses confrères journalistes à qui elle en parle, c’est qu’après s’être joint au mouvement écologiste durant ses études dans les années 1970, il impute la plupart des menaces écologiques à la surpopulation humaine.
Trop facile, après ce qu’elle a pu découvrir les jours précédents : le chemin a été ouvert avant qu’il n’y songe !
Il rejoint alors l’organisation « Zero Population Growth » et opte personnellement pour une vasectomie à l’âge de 25 ans. Il conclut par la suite que l’extinction de l’humanité serait la meilleure solution aux problèmes environnementaux. Et il dit penser que d’autres personnes ont déjà eu cette idée avant lui au cours de l’histoire humaine.
Bien sûr, bien sûr… C’est pourquoi nous sommes tous là à se supporter mutuellement !
 
20 ans plus tard, en 1991, il commence à publier le bulletin d’information du VHEMT, intitulé « These Exit Times ». Dans cette publication, il incite ses lecteurs à contribuer effectivement à l’extinction de l’humanité en s’abstenant de procréer.
Le VHEMT a également publié des bandes dessinées : dans l’une d’entre elles, une femme renonce même à se reproduire pour donner naissance à un bonobo par transfert d’embryon !
Incroyable et pourtant…
En 1996, il crée un site pour le mouvement. En 2010, ce site est disponible en onze langues. Et le logo du VHEMT comprend la lettre « V », pour « volontaire », et la planète Terre représentée à l’envers, avec le Nord en bas.
« Merci de ne pas vous reproduire » c’est slogan du VHEMT, distribué sous forme d’autocollants pour pare-chocs.
 
Le VHEMT fonctionne plutôt comme un réseau informel que comme une organisation structurée, et ne dresse pas la liste de ses membres. Un autre universitaire affirme alors, en 1995, que la liste de distribution du VHEMT compte un peu moins de quatre cents abonnés. Six ans plus tard, Fox News indique que cette liste en compte seulement deux cent trente. Mais Knight rétorque que toute personne qui adhère à son idéologie est membre de fait du mouvement et que cela inclut des « millions de gens ».
Une façon comme une autre de se faire plus gros qu’un bœuf !
Et il fait office de porte-parole pour le VHEMT. Il se rend ainsi à des conférences et des manifestations écologistes, à l’occasion desquelles il diffuse des informations sur la croissance démographique.
Le message du VHEMT est toutefois principalement diffusé par le biais des médias plus que par les manifestations et son bulletin d’information. Le VHEMT vend des badges et des teeshirts, ainsi que ses autocollants pour parechoc avec le message « Merci de ne pas vous reproduire » pour assurer un peu de confort à son fondateur.
Il n’y a pas de « petits profits »…
 
Knight soutient, comme tous ceux qu’Alexis aura rencontré ou entendu parlé depuis le début de ses recherches, que la population humaine est bien plus grande que ce que la Terre peut supporter, et que la meilleure chose, que les humains puissent faire pour la biosphère de la Terre, est de cesser de se reproduire.
Il affirme aussi, droit dans les yeux, que les humains sont « incompatibles avec la biosphère », malgré des dizaines de milliers d’années de coexistence, que l’être humain n’est utile qu’à lui-même et que son existence ne bénéficie en rien à l’environnement et aux autres espèces.
Ce qui, à première vue, peut ne pas paraître totalement faux à quelques-uns quand on y réfléchit un peu…
Selon lui, la grande majorité des sociétés humaines n’ont pas eu un mode de vie durable et les tentatives en ce sens ne changent rien au fait que l’existence de l’humanité a somme toute eu un effet destructeur sur la planète et sur un grand nombre de ses organismes non-humains.
Son groupe prône ainsi très logiquement l’extinction de l’Homme au motif qu’elle permettra d’éviter des souffrances humaines et l’extinction d’autres espèces.
Il souligne ainsi au passage, comme beaucoup d’autres en effet, que de nombreuses espèces sont menacées d’extinction par la croissance de la population humaine.
 
Pour un psychologue, qui décrit le groupe dans la revue Psychoanalysis, Culture & Society, on constate que la « conviction la plus fondamentale » du VHEMT est que « les êtres humains devraient arrêter de se reproduire », et que certaines personnes se considèrent membres du groupe sans en réalité souhaiter l’extinction de l’espèce humaine.
Knight, en revanche, estime que même si les hommes devenaient plus respectueux de l’environnement, ils pourraient toujours revenir à des modes de vie nuisibles pour l’environnement, et devraient par conséquent s’auto-éliminer. D’après lui, la responsabilité de ce changement incombe surtout à ceux qui vivent dans des pays développés, car ce sont eux qui consomment la plus large part des ressources disponibles.
 
Il a ainsi la conviction que les organismes non-humains de la planète ont, dans leur ensemble, plus de valeur que les humains et leurs réalisations, telles que l’art : « Les pièces de Shakespeare et les travaux d’Einstein n’arrivent pas à la cheville d’un tigre ».
Si on veut…
Il soutient également que les espèces situées en amont dans la chaîne alimentaire sont moins importantes que celles situées en aval.
Son idéologie provient donc en partie de l’écologie profonde et il utilise parfois le nom Gaïa pour désigner la Terre.
Il fait valoir que l’extinction de l’Homme est inéluctable, et qu’il vaut mieux s’éteindre rapidement pour éviter de provoquer l’extinction d’autres animaux et espèces.
Les possibilités d’évolution des autres organismes sont aussi citées comme un avantage.
C’est exactement les thèmes et thèses reprises par les auteurs de science-fiction qui mettent en scène des « Intelligences artificielles » évoluées !!!
Qui forcément aboutissent toutes aux mêmes conclusions de la très grande dangerosité de l’espèce humaine sur tout son environnement !
 
Mieux, lui considère que le fait de s’abstenir de se reproduire est un choix altruiste — un moyen d’éviter des souffrances humaines involontaires — et futures en citant les enfants morts de causes évitables cités comme exemple de souffrance humaine inutile.
Il avance que la non-reproduction permettrait à terme aux humains de mener des modes de vie idylliques dans un environnement comparable au jardin d’Éden, et maintient que les derniers humains seraient fiers de ce qu’ils auraient accompli.
Lesquels, sinon une quelconque élite autodésignée qui œuvrerait dans le sens d’une réduction massive de l’espèce humaine, si on suit les raisonnements et convictions de Paul ?
« Vous pouvez suivre… Ces oligarques ploutocrates se servent de ce type de dogme pour justifier de leurs actions et soi-disant convictions. Puisque ça va dans leur sens en produisant des pénuries, du chaos et donc des profits… » rajoutera Paul.
 
VHEMT mentionne également d’autres avantages à l’arrêt de la reproduction humaine, dont la fin de l’avortement, de la guerre, et de la famine. Il va jusqu’à dire, dans un splendide raccourci, construit comme d’une tautologie, une sorte de pléonasme, qu’« à l’heure actuelle, la procréation est de facto constitutive de maltraitance sur enfant ».
De même il soutient que le niveau de vie des hommes va se dégrader si les ressources sont consommées par une population croissante plutôt qu’allouées à la résolution des problèmes existants.
Par conséquent, il suppose que si les humains cessaient de se reproduire, ils consacreraient leur énergie à d’autres activités, et conseille l’adoption et l’accueil de mineurs aux personnes qui désirent avoir des enfants.
Qui naissent comment au juste ?
« Puissions-nous vivre longtemps et disparaître », c’est la devise du VHEMT.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
 

 
Éditions I3

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