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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 7 juillet 2023

Menaces de chaos (14/54)

 13 – La prise de Calvi
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Gustave commence par rappeler que Calvi, à cette époque-là, est l’une des principales places de Corse au début du XVIème siècle, et qu’elle a été la résidence du gouverneur génois de 1544 à 1548 et plus tard, de 1652 à 1659.
Au milieu du XVIème siècle, d’importants travaux sont réalisés dans la citadelle sous la conduite de Gieronimo Levento.
« En ce XVIème siècle, après la mort de Rinuccio Della Rocca, dernier seigneur souverain de la Rocca, toute l’île passe sous le pouvoir direct de Gênes et son administration. La justice est rendue par le gouverneur et par d’autres fonctionnaires, au nombre variable suivant les époques, portant le titre de commissaire ou de lieutenant.
Dans une certaine mesure, les Calvais pouvaient concourir à l’administration de la justice :  le commissaire que la République envoyait à Calvi était assisté, en matière civile, de trois « consuls » tirés au sort périodiquement (tous les six mois, puis tous les trois mois) dans une liste — un bussolo — de trente-six membres élus par les Calvais eux-mêmes.
Le tribunal n’était composé de la sorte que pour les procès entre Calvais, et même les consuls jugeaient parfois seuls et sans l’assistance du commissaire les procès champêtres.
Pour les causes dans lesquelles intervenaient des gens étrangers à Calvi, le commissaire jugeait seul. » Une autonomie réduite, finalement.
 
La ville est assiégée une première fois en 1553, puis une seconde fois en 1555, et le Sieur de Thermes manœuvre pour que les Calvais livrent leur ville aux Français.
« La colline Mozzelo qui domine la forteresse de Calvi, est occupée par le condottiere Sampiero Corso avec une foule de Corses qui l’avaient suivi. Les assiégeants finissent par lever le siège.
Pour marquer la fidélité de la ville, les Génois lui attribuent alors la devise « Civitas Calvi Semper Fidelis » qui figure encore sur le fronton d’entrée de la citadelle. »
Il précise et pour mémoire, qu’en juillet 1790, les révolutionnaires autorisent le retour de Pascal Paoli sur le territoire insulaire. Il s’était exilé à Londres après sa défaite de Ponte Nuovo face aux troupes du roi de France, mandatées pour récupérer ce qu’il avait acheté à la République de Gênes.
Or, les britanniques régnaient sur les mers et leur empire, sur lequel « le soleil ne se couchait jamais », sauf qu’en Méditerranée, ce n’était pas encore totalement le cas, d’autant qu’ils allaient se faire bouter de la rade de Toulon.
 
En septembre, Paoli a été élu commandant en chef des gardes nationales corses, puis président du conseil général du département, après avoir été le « Généralissime » et avant de devenir, le « père de la Nation Corse ».
« Les uns, anglais, espéraient bien récupérer l’Île de beauté par quelques alliances politiques, alors que Paoli espérait bien que la Convention octroie un statut particulier à son île natale, mais il avait aussi un plan « B » de post-exilé avec la complicité de Londres.
Le 1er février 1793, la Convention décide d’envoyer trois commissaires en Corse pour surveiller la conduite de Pascal Paoli.
Et le 2 avril, elle décrète son arrestation, ainsi que celle de Carlo Andrea Pozzo di Borgo, ajaccien comme les Bonaparte, mais, plus tard, ennemis jurés de la famille, qui se traduira encore plus tard par l’exil de Sainte Hélène, alors qu’il est élu député de Corse mais accusé de despotisme.
Face aux menaces des Paolistes, les commissaires arrivés en Corse le 5 avril, hésitent à exécuter l’ordre : les partisans de Paoli s’imposent déjà à Ajaccio. Avec l’appui des Bonaparte, les commissaires tentent même d’attaquer la cité par la mer, ce qui se solde par un échec cuisant. »
 
En juillet 1793, la Convention met Paoli et Pozzo di Borgo hors la loi, alors que la milice paolienne tient les troupes républicaines enfermées à Calvi, Saint-Florent et Bastia.
C’est alors que Paoli cherche plus franchement appui auprès des Britanniques en janvier 1794. Après l’évacuation de Toulon en décembre 1793, la force britannique, sous le commandement du vice-amiral Samuel Hood, se rassemble dans la baie d’Hyères.
Hood cherche une base navale avancée permettant de bloquer Toulon, tout en protégeant le commerce britannique avec les États italiens par des ports comme Livourne et Naples.
Gibraltar est trop éloigné et les Baléares sont espagnoles…
« Hood est très satisfait de l’aide demandée par Paoli, ce qui correspond aux plans « B » de la couronne, et vous imaginez bien, il décide alors de faire de la Corse la base avancée de sa flottille.
Sir Gilbert Elliot, accompagné de conseillers militaires, débarque donc en Corse.
La garnison de l’île, composée de 6.000 soldats français et miliciens corses, est à ce moment-là sous les ordres de Raphaël de Casabianca.
Le corps expéditionnaire britannique dirigé par Hood secondé par Charles Stuart, lieutenant général des armées britanniques assiège d’abord et conquiert Saint-Florent, en février 1794, puis Bastia entre fin avril et début mai 1794. »
 
Les patriotes Corses et les députés, réunis en consulte à Corte le 10 juin 1794, proclament alors le Royaume Anglo-Corse, promulguent sa Constitution et élèvent Paoli au rang de « Babbu di a Patria » (« Père de la Patrie »).
« Calvi est alors la dernière place tenue par les Conventionnels et elle est investie en juin.
Voilà pour le résumé, d’un siège qui commence le 19 juin et se termine le 10 août de la même année par la reddition de la citadelle. »
Son public n’en veut pas plus, épuisé par cette dense soirée qui n’en finit pas.
 
Pour être plus précis, à cette époque-là, l’agglomération de Calvi n’occupe que la citadelle dont l’enceinte, sans sa « ville basse », mais le port et quelques bastions « hors les murs », c’est une citadelle dont la construction a débutée au XIIIème siècle qui a ensuite été améliorée par des bastions au XVème.
Ses hauts murs la protègent d’une attaque par la mer, d’autant qu’elle est plantée sur un rocher qui se projette en mer, couvert de figuiers de barbarie et de cactus, un peu comme actuellement.
Mais elle est dominée par une hauteur proche constituant un point faible si l’ennemi s’en empare.
Le fort Mozzello, l’actuelle caserne Maillebois avant de devenir un musée, au pied de laquelle se tient le cimetière-marin, doté de 10 positions d’artillerie, occupe cet emplacement stratégique depuis 1756.
Il dispose d’une batterie annexe dite de la Fontaine ou des « sans-culottes » équipée de 6 canons.
À 1.200 m au Sud sur une butte à 85 m d’altitude se trouve le fort du Gesco, « Mulinu Agescu » écrit Monteciesco sur les cartes d’époque, disposant également de 5 pièces d’artillerie, là où se tient actuellement la chapelle de Notre Dame de la Serra.
La batterie Marat avec 3 canons est positionnée sur la pointe Saint-François face à la mer et verrouille l’accès depuis la péninsule de la Revellata qui n’avait pas encore son phare, et à la vieille tour, place Bel Ombra, un petit retranchement qui est armé d’un obusier, tous les deux situés au pied de la citadelle.
 
Cinq vaisseaux conventionnels, dont deux de 40 et 28 canons, la Melpomène et La Mignonne, sont au mouillage dans la baie mais leur armement a été transféré en grande partie dans la citadelle et sur les batteries.
La garnison de Calvi est composée de 300 soldats français renforcés par les partisans de Jacques Pierre Abatucci originaires du village de Zicavo. Une centaine d’hommes de la cité sont enrôlés et les femmes sont mises à contribution pour transporter des sacs de terre sur les bastions afin d’amortir l’impact des boulets.
Le gouverneur de la Place et le commissaire Barthélemy Arena sont présents.
Astucieux, comme à Bastia, les Britanniques décident d’attaquer la place par voie terrestre.
 
Le 19 juin, le débarquement de l’armement débute dans une crique peu profonde appelée Port Agro crique surnommée également « l’argentière ».
Les britanniques démontent leurs canons marins, grimpent les fûts et les chariots en pièces détachées à dos d’homme le long des rochers et du maquis jusqu’au sommet car il s’agit d’installer le camp de base à 210 m d’altitude près du sommet de la Serra del Cappucini et d’aménager plusieurs batteries dominant les forts du Gesco et de Mozzello.
Compte tenu du terrain pentu couvert de rochers et d’arbres, plus un arrêt du débarquement durant cinq jours à la suite d’un mauvais coup de vent, il faut 15 jours aux Anglais, du 19 juin au 3 juillet, pour monter armes et munitions vers 4 positions de batteries, soit 17 pièces d’artillerie au début du siège.
Parmi les officiers se trouve le capitaine de vaisseau Horacio Nelson, le futur amiral.
 
Les premières attaques débutent le 4 juillet par le bombardement du fort du Gesco qui subit un important pilonnage, puis est assailli, le 6 juillet, par l’infanterie britannique.
Les assiégés, conscients de l’inutilité de résister évacuent alors l’ouvrage.
Marie Duchemin, alias « la veuve Brulon », épouse d’un soldat français blessé mortellement à Ajaccio en 1791 se distingue durant cet épisode avec l’aide de Calvaises.
Le 12 juillet, un boulet atteint des sacs de terre près de Nelson qui est blessé au visage et perd l’usage de son œil droit.
Les assaillants bombardent le fort Mozzello qui est écrasé sous une pluie de projectiles.
Le 14 juillet avant l’aube, une brèche étant devenue praticable sur son côté Ouest, l’Infanterie Légère et les Royal Scots attaquent le fort lui-même, tandis que le lieutenant-colonel Wemyss, à la tête du Royal Irish Regiment, avec deux pièces d’artillerie neutralise la batterie de la Fontaine et pénètre dans le fort à la baïonnette.
Le capitaine Vedel, le futur général, est d’ailleurs blessé lors de cette opération.
La batterie Marat est ensuite conquise.
 
Depuis Mozzelo et la batterie Marat, les Anglais bombardent alors directement la citadelle.
À une proposition de trêve, le 19 juillet, le gouverneur répond laconiquement : « Civitas Calvi semper fidelis », la devise de la Ville.
Fin juillet, presque toutes les maisons de Calvi sont endommagées. Le manque de nourriture commence à se faire sentir, les chevaux, ânes et mules sont sacrifiés.
Les bâtiments s’effondrent les uns après les autres sous le feu des 37 pièces ennemies de gros calibre.
Des brèches sont percées dans les fortifications de la citadelle et les assiégés s’attendent à l’assaut final alors que la dysenterie affaiblit la garnison.
Le 28 juillet Casabianca informe Stuart que, si des approvisionnements n’étaient pas arrivés dans les 25 jours, il capitulerait.
Dès lors, Hood et Stuart n’accordent une trêve que jusqu’au 10 août, mais le soir même quatre petits navires de ravitaillement parviennent à franchir le blocus britannique.
L’offre de reddition est retirée et les tirs reprennent des deux côtés.
Toutefois les navires n’ont apporté aucune des munitions dont la ville a besoin.
 
Le 10 août, après 52 jours de siège, Calvi capitule alors que les Britanniques ne disposent plus que de 400 hommes valides, 1.500 étant atteints de maladie, principalement du paludisme.
La garnison survivante (260 français et 247 patriotes Corses) reçoit les honneurs de la guerre et s’embarque pour Toulon accompagnée des blessés au nombre de 313 et d’une partie des Calvais qui craignent les représailles des patriotes corses.
Il y a 700 victimes parmi les défenseurs et habitants, essentiellement des civils alors que les Britanniques ne recensent que 30 tués et 58 blessés.
Les navires « Melpomène » et « Mignonne » font partie des prises de guerre avec les bricks « Auguste » et « Providence » et la canonnière « Ça ira ».
 
De la ville, touchée par 8.400 projectiles, 2.400 boulets, 4.500 bombes et 1.500 obus, il ne reste que des ruines.
Il lui faudra plus d’un siècle pour retrouver la prospérité et des fortifications quelques peu améliorées.
Avec la chute de Calvi, la Corse tout entière est « libérée » de la présence française comme l’avaient voulu les partisans de Pascal Paoli, qui avaient créé le port d’Île-Rousse (Lisula) et la ville (un village) de Calenzana adossées à la montagne en contrepoint au cœur de la Balagne : le port nouveau permettait des échanges avec le continent et de Calenzana, on ne voit pas la citadelle calvaise, mais des guetteurs pouvaient observer tous les environs.
Le 21 juin 1794, l’Assemblée Générale corse adopte une nouvelle constitution selon laquelle George III, roi d’Angleterre, devient roi de Corse.
« Et, cocu comme pas un, alors que Paoli croyait s’être servi des Anglais pour se libérer des français, il se rendait compte que les Anglais s’étaient servi de lui pour annexer l'île à leur empire…
Sir Gilbert est désigné vice-roi de Corse par le roi d’Angleterre George III, alors que Paoli attendait ce titre. »
Depuis Monticello où il s’est retiré, il lancera en vain, en 1795, une émeute dirigée contre Sir Gilbert et Pozzo di Borgo, son complice ajaccien.
Et il est contraint de rejoindre la Grande-Bretagne le 13 octobre 1795.
 
Plus tard, en avril 1796, des émeutes provoquées par le Parti républicain éclatent, Sir Gilbert reçoit l’ordre d’évacuer l’île.
Les troupes françaises de l’armée d’Italie, commandées par un certain Napoléon Bonaparte, débarquent sans rencontrer d’opposition : la Corse est alors définitivement annexée à la France.
« Le génie de l’amiral Hood aura été de considérer qu’une attaque par la mer était forcément vouée à l’échec. Il suffisait d’établir un blocus en mer et de faire le siège de la citadelle depuis la terre avec des troupes à pied, car ne craignant pas des charges de cavalerie, la topographie ne s’y prête pas, quitte à la soumettre à un intense bombardement.
Dans ces conditions, les assiégés finissent toujours par s’épuiser, faute de munition et de vivre !
Parfois même d’eau douce. Mais chacun savait que pour l’eau, les calvais disposaient d’une immense citerne située au-dessous que palais du gouverneur : ils ne seraient pas morts de soif !
D’autant que les français n’auraient pas pu forcer le blocus marin, car la perfide Albion maîtrisait totalement la mer ! »
Ce n’est toutefois pas terminé pour Julie et Alexis, qui pourtant tombent de sommeil…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
 

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