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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 8 juillet 2023

Menaces de chaos (15/54)

14 – Suite de conversations vespérales.
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« À part ça », finit par demander Gustave, non sans avoir épuisé son auditoire, « qu’est-ce que vous avez pensé du numéro que nous a fait notre patron ce soir ? »
Julie se répète : « Je crois que dès demain matin, je fais un premier rapport en insistant sur l’attentat en Argentine. Le quai d’Orsay peut tirer profit d’une telle information. »
Si elle se révèle authentique…
« On peut très bien passer pour des clowns… »
Aux intéressés de « gérer » le problème à tous les niveaux de responsabilité…
« Et nous leur dirons quoi pour justifier du bien-fondé de l’information ? Et quoi donc s’il se révèle qu’elle est infondée et que c’est un « fake » ? »
Peu importe pour « Julie » : « Je suis fonctionnaire assermentée et les codes pénal et de la fonction publique m’obligent à avertir mes autorités en cas de suspicion d’un délit ou d’un crime.
Je ne peux pas faire autrement… en conscience ! »
Au risque de paraître ridicule ?
 
« Et alors ! Je vous ai déjà dit que des signalements infondés, il y en a tous les jours. Les élus utilisent cette méthode pour intimider leurs opposants en déclenchant ainsi des enquêtes pénales, des instructions judiciaires et j’en passe, notamment des fuites dans la presse.
Là, c’est plus grave : il s’agit d’une tentative de crime ! Et je me répète mais je reste un agent assermenté de la DGSI, tout de même…
Je risque les tribunaux correctionnels, si je n’avertis pas ma hiérarchie. »
Ce n’est pas qu’elle soit attachée au développement de sa carrière déjà pour partie derrière elle, mais elle ne tient pas à la voir stopper abruptement par un manquement à ses devoirs. « Aux politiques de prendre leurs responsabilités. Moi, ça me dépasse ! »
Gustave se moque d’elle : « Si vous ne dites rien, personne ne saura rien. Et avec notre Charlotte, vous n’avez pas fini ! Il est loin d’être de tout repos… »
Elle réplique : « Mais vous-même, vous rendez bien compte au ministère de vos agissements en mer Noire, je suppose. »
Il émarge au titre de la seconde section : « À la retraite mais encore disponible pour le pays ! »
Il ne risque plus rien que sa pension s’il se tait… et encore…
 
Heureusement et probablement parce qu’averti, cette tentative d’attentat n’aura pas eu de conséquence pour la santé de de la vice-présidente. Le 1er septembre 2022 dans le quartier de Recoleta, à Buenos Aires, un homme la vise avec une arme de poing chargée de munitions, mais ne parvient pas à faire feu.
L’agresseur est immédiatement arrêté par le personnel de sécurité de la victime et des membres de la police fédérale, justement prévenus par avance par les services de l’ambassade française, même si c’est plus compliqué que ça.
En effet, la semaine avant les faits, les environs du domicile de la vice-présidente sont occupés par de nombreux sympathisants en réponse à la présence préalable d’opposants rassemblés pour protester contre une affaire de corruption liée à Lázaro Báez du 22 août.
La veille de l’attentat, la police arrête même un homme menaçant brandissant une clef anglaise.
Deux jours avant l’attentat, un juge, sur la requête d’on ne sait quelle autorité, ordonne que la police de Buenos Aires cesse les opérations de protection au domicile de la vice-présidente, décision que le chef de gouvernement de la ville, Horace Rodriguez Larreta, ne suit pas. Car le juge ordonne que ce soit les forces fédérales qui se chargent de la protection de la vice-présidente, c’est-à-dire la police fédérale, la gendarmerie ou les forces armées, mobilisées par les « avertissements » de la diplomatie française.
 
On saura dès le lendemain de cet attentats les détails qui renforceront les convictions du trio d’invités à bord d’Eurydice à ce moment-là éparpillé à travers le pays, que ce 1er septembre 2022 à 20 h 50 heure locale, Cristina Fernández de Kirchner arrive à son domicile après avoir présidé une séance du Sénat.
Alors qu’elle dédicace des exemplaires de son livre « Sincèrement » devant son domicile, un homme se place à moins d’un mètre d’elle et approche de sa tête le canon d’un pistolet Bersa dont le numéro de série s’avèrera illisible, chargé de cinq munitions. Il actionne par deux fois la queue de détente, mais aucun coup de feu ne part. La candidate esquisse un mouvement de défense de la main, puis est aussitôt mise à l’abri.
Des sympathisants de la vice-présidente se rassemblent immédiatement après sur le lieu des faits pour chanter en son hommage.
Le tireur s’enfuit mais il est arrêté très rapidement par le personnel de sécurité et des policiers, puis emmené à un poste de police où il est interrogé. La compagne de l’attaquant présumé est interpelée et placée en garde à vue, selon des sources judiciaires citées par plusieurs médias argentins, dont l’agence officielle Telam.
Une juge d’instruction, María Eugenia Capuchetti, est désignée, ainsi qu’un procureur, Carlos Rívolo.
 
L’avocat de Cristina annonce alors qu’une plainte sera déposée le lendemain au nom de Madame Kirchner. Et il déclare également que l’assaillant « n’a pas agi seul ».
On saura plus tard que l’auteur présumé de l’attaque est Fernando Andrés Sabag Montiel, surnommé « Tedi », âgé de 35 ans. Il est né au Brésil, de père chilien et de mère argentine, habite en Argentine depuis 1993 dans le quartier de Villa del Parque et a des antécédents judiciaires pour le port illicite d’arme blanche en 2021.
Sur les photographies du suspect diffusées par la presse, on peut voir sur son bras un tatouage de soleil noir, symbole néofasciste du pays.
Sur des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, l’agresseur apparaît sur la chaîne Chronique TV, en direct, proférant des insultes à l’égard de personnalités politiques du kirchnérisme.
Amateur de « death metal », il attend régulièrement des musiciens connus à la sortie de leurs hôtels. Il aurait notamment approché Taylor Hawkins, du groupe Foo Fighters, une semaine avant sa mort et déclaré plus tard : « Je me sens comme la Faucheuse pour rencontrer quelqu’un avant sa mort ».
Un cinglé, une fois de plus…
 
Mais pour l’heure, le doute est permis en cette fin du mois d’août à bord d’Eurydice. Seule Alexis parvient à joindre « le gardien » par téléphone à partir de son bord le lendemain. Celui-ci serait en partance pour Nice sur le vol de la matinée. Là où Alexis prendra le vol de l’après-midi pour Paris, depuis l’aéroport de Sainte-Catherine. Elle n’aura plus de nouvelle pour finalement être assez mal accueillie, même si « le gardien » affirme envoyer un texto à I-Cube avant son décollage.
L’accord de principe n’arrivera qu’avant Noël. Et entre-temps la situation aura bien évolué.
« Et pour le reste ? » questionne alors Gustave qui en reste à attendre le tsunami annoncé et faisant allusion à son aparté avec Paul dans le carré.
 
« Pour le reste rien d’important. Juste de l’intendance avec sa biographe.  Je me suis fait remonter les bretelles du soutien-gorge pour être en retard dans mon travail » assure-t-elle pour couper court à un interrogatoire en règle. « Et j’ai plaidé le surbooking avec tout ce qu’il me fait faire dans votre sillage. C’est bon pour cette fois-ci… »
Pauvre chérie à l’air de dire le regard de Gustave : qu’est-ce qu’il devrait dire, lui ? Et en plus il n’est payé qu’en dividendes de la CISA qui s’annoncent, pour l’heure, assez maigrichons…
« Personnellement j’irai à Londres. Et je pense que vous aussi » reprend-elle.
« Moi, j’attends l’attentat et le tremblement de terre pour en décider : il y a assez à faire au Kremlin-Bicêtre pour booster un peu nos activités de « sphère de sécurité » avec la levée des confinements… »
S’il veut, ça ne mange pas de pain.
De toute façon le tremblement de terre aura bien lieu et c’était parfaitement imprévisible.
 
Entre-temps, comme prévu, la Reine Elisabeth II décède. Elle aura accompli ses devoirs en acceptant la démission de son premier ministre d’alors, puis en accueillant sa successeuse désignée rapidement par le parti majoritaire au Parlement, les conservateurs, pour éviter des élections générales anticipées qui seraient désastreuses.
Pour un court séjour au 10 Downing Street, le plus court de l’Histoire, tellement elle aura affolé tout le monde avec son programme économique et fiscal à contre-courant des attentes de la population et de la City : elle n’aura pas tenu plus de 45 jours mais c’est le roi Charles III qui accueille son successeur. Une personne issue de la migration indienne, tout-à-fait britannique dans l’âme et les manières d’être et de vivre.
Les derniers bulletins de santé de la reine n’étaient pas très optimistes et les tabloïds étaient en alerte dès que la famille royale s’est précipitée à Balmoral pour recueillir le dernier souffle de la souveraine : « ça sentait le sapin ».
Comme prévu, l’annonce de son décès n’aura pas tardé : l’opération « London bridge », préparée de longue date, peut enfin démarrer en bon ordre…
 
Quelques jours plus tard, au moins cinq personnes seront mortes à l’occasion d’un séisme de magnitude 7,6 dans l’Est du pays en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Une autre des prédictions faites par Paul ce soir-là de la fin août qui finit de convaincre Gustave et même Julie ainsi que sa hiérarchie, qui lui paye le billet.
Un député témoignera des dégâts considérables, ajoutant qu’un glissement de terrain a enseveli des maisons et « scindé » en deux un village dans lequel les habitants ont perdu leurs habitations.
Et on redoutait alors que le bilan humain ne soit beaucoup plus lourd dans les villages situés dans le massif des monts Finisterre et certaines régions du littoral.
Dans la ville voisine de Wau, le site minier de Koranga a annoncé que trois mineurs sont morts après avoir été ensevelis. Dans cette région, les moyens de communication sont limités et les routes goudronnées peu nombreuses, ce qui complique les opérations de secours et l’évaluation des dégâts.
Les habitants des villes du Nord du pays, situées près de l’épicentre, ont fait état de fortes secousses en milieu de matinée. Dans la ville de Goroka, située dans la région montagneuse de l’Est du pays, des images envoyées par des habitants à l’AFP ou publiées sur les réseaux sociaux ont montré des stores et des fenêtres se détachant des murs de l’université fissurés par la secousse.
Des habitants de Madang et de Lae ont affirmé que la secousse avait été particulièrement puissante. « Très forte » : c’était comme si « tout était comme à la surface de la mer, flottant ».
 
Le tremblement de terre a été ressenti jusqu’à la capitale, Port Moresby, située à environ 480 kilomètres. L’Institut américain d’études géologiques (USGS), qui avait initialement émis une alerte au tsunami, l’a rapidement levée.
Et le premier ministre, James Marape, a exhorté la population à demeurer prudente et à se réfugier sur les hauteurs. Il a fait part de son inquiétude après cet « important » tremblement de terre, affirmant que l’ampleur des dégâts humains ou matériels n’avait pas encore été établie dans les régions les plus touchées car le tremblement de terre s’est produit à une profondeur de 61 kilomètres, à environ 67 kilomètres de la ville de Kainantu, rapportera l’USGS.
 
La Papouasie-Nouvelle-Guinée se trouve être située sur la « ceinture de feu » du Pacifique, point chaud pour l’activité sismique en raison de la friction entre les plaques tectoniques.
En 2018 déjà, un séisme de magnitude 7,5 avait frappé la région accidentée des hauts plateaux du pays, déclenchant des glissements de terrain ayant enseveli des maisons et tué au moins 125 personnes.
La veille, une série de secousses sismiques avait frappé la province indonésienne de Papouasie, située sur la partie occidentale de l’île de Nouvelle-Guinée, sans faire de victimes ou de dégâts.
 
En 2004, le séisme de magnitude 9,1, en Indonésie, avait déclenché un tsunami qui avait fait 220.000 morts dans la région, dont environ 170.000 en Indonésie.
C’est finalement assez courant dans la région : autrement dit un phénomène prévisible dans cette région-là.
Mais pas de façon aussi précise qu’aura pu le faire Paul de Bréveuil à la fin de l’été.
D’autant que par ailleurs, la contre-offensive ukrainienne, d’abord dans le Sud aux alentours de Kherson aura bien été déclenchée.
Mais c’était une « ruse » : elle aura permis de soulager en urgence le front autour de Kharkiv et c’est là que les ukrainiens auront avancé le plus vite et le plus loin contre les russes qui ne s’y attendaient visiblement pas.
 
Tous ces éléments mis bout-à-bout finissent par convaincre Gustave de conforter le rapport de Julie de la fin août à destination de Matignon, en rendant le sien à son propre ministère. Ce qui aura pour conséquence de multiplier les interventions dans deux directions : tout d’abord pour savoir à partir de quelle source émanent ses renseignements « prédictifs », ce à quoi il sera répondu officiellement qu’il s’agit d’une version expérimentale du logiciel « BBR 3.0 » ; or, comme la première version aura déjà impressionné les autorités[1] à son époque, y compris jusqu’à Washington où la société Pamentir, apparentée à la CIA, aura été conviée de faire des pieds et des mains pour pouvoir financer la campagne du ministre français de l’économie de l’époque, Makarond, afin de mettre la main sur ce logiciel, ce qui crédibilise le dire sans poser trop de question.
Et officieusement, ce qui pèse autant sinon plus à l’international, c’est que ça vienne de « Charlotte ». Or, « Charlotte » est une sorte de totem intouchable, une « légende vivante » pour les services de renseignement de sa majesté finissante et à plus d’un titre[2] & [3], et d’une façon générale dans le monde anglo-saxon de « l’intelligence »[4]
 
Ils prennent ses avertissements très au sérieux, tels qu’ils acceptent le principe de l’organisation rapide une réunion urgente que Lady Joan avait proposé, dans ses locaux à Londres, ce qui décide Gustave à en faire partie et à se présenter dans la capitale britannique au moment des obsèques de la souveraine.
Même si ça n’aura pas été simple en matière d’intendance pour se procurer un visa et une chambre d’hôtel.
Ni finalement pour les anglo-saxons dont les responsables de premier rang sont occupés à d’autres priorités sécuritaires.
Paul avait donné ses instructions à Oriane, sa secrétaire générale qui s’est parfaitement débrouillée quant à l’intendance des membres de la CISA…
Même si elle avait pour elle de s’y être prévenue très en avance.
« Avant de partir en vacances » confiera-t-elle à Alexis.
Elle a juste eu un peu de mal avec les visas…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
 

 
Éditions I3

[1] Cf. épisode « Ultime récit – suite » dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3
[2] Cf. épisodes « Parcours olympiques » dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3
[3] Cf. épisode « Alexis cherche Charlotte » dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3
[4] Cf. épisode « Opération Juliette-Siéra » dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3

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