33 – Et aussi Greta Thunberg
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un
roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de
neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des
actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie
lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc
purement, totalement et parfaitement fortuite !
Mais le mouvement rejette les programmes de contrôle
des naissances imposés par les gouvernements en faveur de la réduction
volontaire de la population, et approuve uniquement l’usage de la contraception
et de la volonté pour éviter les grossesses.
Ainsi il soutient lui aussi que les approches
coercitives ont peu de chances de faire diminuer la population humaine de façon
permanente, s’appuyant sur le fait que l’humanité a survécu à des guerres, des
famines et des virus aux effets dévastateurs.
Bien que le titre du bulletin d’information évoque le
manuel de suicide de « Final Exit », l’idée d’un suicide collectif
est exclue alors que certaines sectes y ont recours, et le groupe composé
autour de leur prophète a alors adopté la devise « Puissions-nous vivre
longtemps et disparaître ».
De plus, pour être complet, il faut signaler qu’une
étude de 1995 portant sur les membres du VHEMT indique que la majorité d’entre
eux se sentent investis d’une forte obligation morale de protéger la planète,
ne croient pas en la possibilité de prévenir les dégâts environnementaux par la
voie politique comme notre ex-ministre de l’écologie d’après la consœur
rencontrée précédemment par Alexis, qui en aura fait l’amère expérience ― c’est
aussi là où les uns et les autres se rejoignent et se nourrissent
mutuellement de leurs discours ! ― et sont prêts à renoncer à certains de leurs
droits au bénéfice de leur cause.
Ceux des membres du VHEMT qui sont fermement
convaincus que « la civilisation se dirige tout droit vers son effondrement »
sont les plus susceptibles d’adhérer à cette vision. Toutefois, le VHEMT ne
prend pas ouvertement position sur les questions politiques.
En définitive, le VHEMT fait la promotion d’une
idéologie plus extrême que Population Action International, par exemple, groupe
qui défend l’idée que la population humaine devrait être réduite pour protéger
la planète, mais pas disparaître.
En effet, cette ONG basée à Washington DC prétend
utiliser la recherche et plaide pour améliorer l’accès mondial à la
planification familiale et aux soins de santé reproductive.
Sa mission est de « veiller à ce que chaque personne
ait le droit et l’accès à la santé sexuelle et reproductive, afin que
l’humanité et l’environnement naturel puissent exister en équilibre avec moins
de personnes vivant dans la pauvreté ».
En revanche, la position du VHEMT est plus modérée et
plus sérieuse que celle de « l’Église de l’Euthanasie », qui prône la
réduction de la population par le suicide et le cannibalisme.
Elle prêche en effet, comme VHEMT, la réduction de la
population humaine dans le but de préserver l’environnement. Et son unique
commandement est « Tu ne procréeras point » mais ses quatre « piliers » sont le
suicide, l’avortement, le cannibalisme et la sodomie !
L’étude de 1995 révèle que 36 % des adhérents du
VHEMT se considèrent également membres de l’organisation « Earth
First! » ou ont fait des dons à ce groupe, au cours des cinq années
précédentes, qui édite notamment un manuel d’action directe pour enseigner les
bases d’une résistance efficace et novatrice.
Ce manuel contient près de 300 pages de diagrammes,
des descriptions, de techniques et un panorama complet du rôle que joue
l’action directe dans la résistance : planifier une action, mettre en place un
blocus, occuper un arbre ou paralyser un projet.
Ce livre contient aussi des informations juridiques
essentielles et un aperçu de l’environnement politico-judiciaire dans lequel
les militants doivent naviguer.
Un manuel qui a été compilé et mis à jour par des
militants de première ligne états-uniens.
Leur objectif principal étant de diffuser des
connaissances et compétences clés aux quatre coins du monde.
Naturellement, il n’y a pas que ça : on peut
également faire mention de Greta Thunberg, celle qui acquiert une renommée
internationale pour ses actions militantes et plusieurs interventions et
discours, dont notamment un discours au siège de l’Organisation des Nations
unies, en confrontant les décideurs politiques à la crise existentielle
résultant du changement climatique auquel l’humanité doit faire face.
Elle proteste durant l’été 2018 devant le Parlement
suédois, à l’âge de 15 ans, contre l’inaction face au changement climatique.
En novembre 2018, elle lance la grève scolaire pour
le climat.
Le mouvement se propage dans le monde entier après
son discours à la conférence de Katowice de 2018 sur les changements
climatiques de la COP24, en décembre de la même année.
En 2019, il y a eu plusieurs manifestations
multi-villes coordonnées impliquant plus d’un million d’étudiants chacune.
Pour éviter de voler en avion, Greta Thunberg navigue
en mer jusqu’en Amérique du Nord où elle assiste au sommet des Nations unies
sur l’action climatique de 2019.
Dans son discours, elle prononce le fameux « How dare
you? » ou « comment osez-vous ? » en question aux politiques, une
expression largement reprise par la presse.
Elle reçoit plusieurs prix et distinctions pour son
militantisme : en mai 2019, elle fait la couverture du magazine Time, qui
lui décerne le titre de personnalité de l’année.
Classée dans la liste Forbes des 100 femmes les plus
influentes au monde, elle est, cette même année, titulaire des prix Right
Livelihood et Ambassadeur de la conscience.
Son influence sur la scène mondiale est décrite comme
l’« effet Greta Thunberg » par The Guardian et d’autres médias.
Son discours radical et son ascension à une renommée
mondiale ont fait d’elle un symbole pour de nombreux écologistes, mais aussi la
cible de nombreuses critiques et réactions, parfois violentes.
L’icône, selon une enquête de l’Institut français
d’opinion publique (Ifop), réalisée en octobre 2019 pour la fondation
Jean-Jaurès, ne laisse pas indifférent : 54 % des Français déclarent avoir
une « bonne image » de Greta Thunberg et 46 % en ont une mauvaise image, un
Français sur cinq en ayant une « très mauvaise image ».
78 % des sympathisants de gauche en ont une bonne
image, contre 47 % de la droite, et 39 % des sympathisants du Rassemblement
national.
Selon Libération, les principales critiques de ses
détracteurs portent sur sa jeunesse et la dureté de ses propos même si
l’adolescente ne fait que répéter principalement deux évidences, dérèglement
climatique et inaction des gouvernements, ces critiques sont hélas souvent
véhémentes, à la mesure de sa notoriété mondiale.
Ses critiques jugent ses discours superficiels, car
ils reprennent essentiellement des études de professionnels sans apporter de
solutions concrètes ou d'aspects nouveaux.
D’autres estiment qu’elle devrait « laisser la place
au débat contradictoire » afin de ne pas s’isoler alors que certains préfèrent
s’en prendre à sa personne plus qu’à son discours.
La personne et les discours de Greta Thunberg provoquent
également la controverse dans les milieux intellectuels et politiques,
déclenchant « un déferlement de haine de la part de députés, journalistes et
autres personnalités plus ou moins influentes, comme le philosophe Michel
Onfray ou le fondateur du site Doctissimo Laurent Alexandre ».
Ce dernier affirme que ses idées aggraveraient le
réchauffement climatique et mèneraient à une « dictature verte ». Il dénonce en
outre sa grève de l’école et sa « pensée apocalyptique dépressive et
catastrophique pour la jeunesse », et qualifie sa médiatisation de « réussite
marketing de la décennie ».
Le député Guillaume Larrivé la qualifie de « gourou
apocalyptique » et appelle au boycott de la rencontre. Julien Aubert parle d’un
« prix Nobel de la peur » et d’une « prophétesse en culottes courtes » tandis
que Jean-Louis Thiériot dit « non à l’infantilisation obscurantiste ».
Toujours en France, la députée Emmanuelle Ménard
écrit à son sujet sur Twitter : « Dommage que la fessée soit interdite, elle en
mériterait une bonne », ce qui conduit à la suspension de son compte.
Pascal Bruckner, romancier et essayiste, parle d’une
« dangereuse propagande de l’infantilisme climatique ».
Selon le philosophe Luc Ferry, l’écologisme radical
de Greta Thunberg est en réalité une défense de la doctrine de « l’effondrisme
», c’est-à-dire l’idéal antilibéral du gauchisme et du tiers-mondisme.
Il y voit la suite idéologique du « communisme défunt
».
Mais au-delà de la sphère nationale, elle est
soutenue par la famille royale britannique et considérée comme « incontournable
» au Royaume-Uni. Citée par Angela Merkel et très suivie par les étudiants
allemands, de même que par les étudiants belges, elle est moquée par Matteo
Salvini et plusieurs journaux italiens en parallèle de son invitation par le
pape en Italie.
Enfin, dans son pays natal, les Suédois sont partagés
« entre fierté et agacement » mais elle « fait tout de même le bonheur de la
majorité des Suédois ».
« Ceci dit, Chère Alexis, vous avez oublié de
faire un petit inventaire des « fils de » qui vont financer les
prochaines tentatives de chaos ? »
Non, pas vraiment.
Alexis aura fait le tour des grandes fortunes de ce
monde du début du XXIème siècle.
Une sociologie hétéroclite et un inventaire
épuisant !
D’autant que le calcul est très variable. C’est
l’erreur classique de la comparaison des flux et des stocks, résume un
spécialiste, professeur d’économie à l’université de Lille.
Tout comme une maison qui a une valeur sur un marché,
la fortune de nombre de familles est liée aux actions de leur groupe coté en
Bourse. Dans ce cas, c’est le marché boursier qui décide de ce que vaut leur
fortune.
Ainsi il n’est pas dit que Bernard Arnault pourrait
vendre toutes ses actions LVMH au prix auquel elles sont valorisées à la date
du classement… ne serait-ce que parce que leur prix s’effondrerait s’il tentait
de les vendre toutes en même temps.
« La seule chose que nous dit cette augmentation
de la part patrimoniale de Bernard Arnault dans le PIB, c’est que les
investisseurs en Bourse ont confiance dans le fait que LVMH continue de vendre
du Cognac et du Champagne », illustre l’économiste.
Il est en effet très difficile d’estimer exactement
les fortunes. Si Bernard Arnault le domine sans conteste en France, par
exemple, et ce depuis des années, la suite du classement n’est pas identique
chez Challenges et chez Capital, qui placent respectivement les Wertheimer
(Chanel) en 2ème et en 7ème position, et la famille Mulliez
(Auchan) en 5ème et en 2ème position.
Ces différences s’expliquent par le fait que le
magazine Capital soustrait l’endettement des familles à leur fortune estimée.
Mais elles tiennent aussi à la difficulté intrinsèque
de ce genre d’évaluation : avec toute la bonne volonté du monde, il serait bien
impossible aux journalistes d’examiner exhaustivement tous les comptes
bancaires, propriétés immobilières, tableaux, yachts et jets privés des grandes
fortunes mondiales… sans compter ce que certains dissimulent.
Quant à l’enquête « Paradise Papers »,
publiée en novembre 2017 par Le Monde et une centaine de médias
internationaux, elle a ainsi révélé que Bernard Arnault avait logé dans des
juridictions offshore plusieurs yachts, une résidence somptueuse dans la
banlieue de Londres et des participations dans des fonds d’investissement…
autant d’actifs qui ne sont pas comptabilisés par ces classements.
Mêmes limites pour le classement de référence qu’est
celui du magazine américain Forbes. Classement mondial, exige d’autant plus de
précautions puisqu’il ne prend pas en compte de nombreuses personnalités
publiques comme le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed Ben Salman ou le
président russe, Vladimir Poutine.
Les responsables du classement, Luisa Kroll et Kerry
Dolan, le justifient par le fait que « leur argent est par essence dû à
leur position de dirigeant. En d’autres termes, leurs biens appartiennent en
réalité à leur pays (…). Quand ils mourront, la fortune ira au prochain roi ou
sultan. »
C’est pourquoi Alexis patine un peu pour toujours
retomber sur les mêmes personnages.
Les classements des hommes les plus riches du monde
est pourtant souvent resté figé, où deux entrepreneurs sont désormais côte à
côte. Il s’agit d’Elon Musk et de Jeff Bezos. Le premier est d’ailleurs passé
devant le second sur le podium.
En 2022, les temps semblent être encore difficiles
pour les hommes les plus riches du monde. Beaucoup ont vu leur fortune baisser
et fondre comme neige au soleil durant les 12 derniers mois.
Par exemple, Mark Zuckerberg a quitté le top 20 et
Elon Musk n’est plus l’homme le plus riche du monde.
Il est important de préciser que la fortune des
personnalités qui sont parmi les plus riches du monde est souvent indexée sur
le cours de la bourse. Les membres du top 20 ont tous des parts dans les
sociétés qu’ils ont très souvent fondées ou reprises. Ainsi elles sont
évidemment susceptibles d’évoluer en fonction du temps.
La dernière mise à jour a ainsi permis d’observer des
changements importants dans le classement. En effet, Steve Ballmer, qui était 8ème
personne la plus fortunée du monde a pris la 7ème place. Zhong
Shanshan qui était à la 17ème place est monté à la 13ème
du classement Bloomberg.
De son côté, Warren Buffet qui avait vu sa fortune
grimper en flèche, se retrouve à désormais à la 5ème place avec une
fortune de 106 milliards de dollars, juste dernière Bill Gates.
C’est à l’occasion de la mise à jour d’août 2022 a
encore fait bouger les lignes. Bernard Arnault qui avait devancé Bill Gates, un
retournement de situation incroyable qui avait bousculé le podium, retrouve sa
troisième position.
En décembre 2022, de gros bouleversement marquent le
classement des hommes les plus riches du monde. Elon Musk n’est plus le numéro
1 du palmarès, quand Mark Zuckerberg paie sa stratégie du métavers et sort du
top 20.
En gros, il est important de comprendre que la
fortune des milliardaires est rarement composée d’argent sonnant et trébuchant.
En effet, si leur fortune évolue autant, c’est avant tout parce qu’elle est
indexée sur le cours de la Bourse. La majeure partie des richesses possédées
par les hommes les plus riches du monde provient de la valeur des actions
qu’ils possèdent tout simplement.
Par ailleurs, dans ce classement, une bonne partie
des milliardaires présents sont des fondateurs d’entreprises ou des héritiers,
qui possèdent donc tous des parts dans leur entreprise.
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT
BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR
UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT «
NON RUSSE » !
Éditions I3
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