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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 20 juillet 2023

Menaces de chaos (27/54)

26 – Poursuite de la visite
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Une centrale comme celle de Blénod, près de Pont-à-Mousson en Moselle, par exemple produit déjà 430 MW, à comparer à un parc nucléaire installé de près de 63 GW… »
Une référence mondiale de l’excellence d’exploitation, Blénod. 2 TW/h d’énergie en 5.652 heures de fonctionnement, un peu plus que la moitié d’une année qui en compte 8.760.
« Combien de sous ? » questionne Gustave.
« Cette centrale ? À peu près 200 millions d’euros. Avec la seconde, forcément il faudra compter le double. »
Et l’ensemble du site ?
« J’ai un budget de 10 milliards sur 10 ans », répond Florence sûre d’elle-même, pour une fois. « Mais avec ça, il faut aussi financer le creusement de 60 km des tunnels pour quelques 3 milliards qu’il faut soustraire. »
Impressionnant.
 
« Et rien que sur fonds propres ? » questionne Julie qui ne retient pas sa perfidie.
« Et quoi d’autre ? » lui répond Florence sur un ton pas vraiment aimable en reprenant la voiture pour poursuivre leur visite, avant de rajouter en radoucissant son ton « ce n’est pas ce que je voulais dire. Nous n’avons pas d’autres ressources. On s’en contentera. »
« Vous ne pouviez pas installer des éoliennes ou une centrale solaire ? » questionne innocemment Alexis.
Julie lui répond : « Une éolienne offshore, c’est 6 MW heure au maximum et seulement quand il y a du vent. Il en faudrait 250 et ça coûterait 4,5 milliards. Il n’y a pas photo… ! »
Oui, mais le « combustible » est gratuit.
« Mais pas pilotable. Quand ça tombe en panne faute de vent, on fait quoi sinon de redémarrer une centrale classique pour y suppléer ? »
 
C’est General Electric qui aura fourni les turbines à gaz et à vapeur, et la CGP les câbles électriques de fort calibre, gros comme un bras, de trois couleurs, bleu, vert et rouge pour les trois phases du courant produit sous 400 volts, qui est transformé en 400 KV pour son acheminement avec des câbles plus fins, plus les câbles blancs ou noirs des commandes et des instruments de mesure, sondes, manomètres et autres.
C’est du courant électrique distribué sous 50 hertz jusque dans les chaumières après avoir ou non été redressé en 220 volts, ou 360 sur les chantiers.
« Il est prévu d’alimenter certaines demeures en 110 volts et 60 hertz avec des prises carrées aux normes anglosaxonnes pour plus tard » précise alors Florence qui reprend la « route du Sud ».
« Je ne vous fais pas visiter notre première centrale de cogénération de récupération des ordures ménagères qui fonctionne par intermittence sur le même principe de la chaudière à vapeur. Ni l’usine de désalinisation de l’océan qui fonctionne avec l’éolienne que vous pouvez apercevoir plus loin : elle ne fonctionne que quand il y a du vent ! »
Pour revenir à sa centrale à gaz combiné en affirmant à l’occasion qu’ainsi conçue elle permet de réduire de 50 % les émissions de CO2, de diviser par trois les oxydes d’azote (NOx) et de supprimer les rejets d’oxydes de soufre (SO2) par rapport aux moyens de production thermique à flamme « classiques », dans cette configuration « combinée ».
En outre, et ce n’est pas tout-à-fait ce qu’elle a voulu dire, mais lorsque la combustion utilise du gaz naturel, cela ne produit ni particules de poussières, ni odeurs.
L’utilisation du gaz de méthane naturel comme combustible présente donc des avantages notables en matière de pollution atmosphérique.
 
« Paradise-City » n’est encore qu’un immense chantier.
« Mais il avance grandement ! », intervient Gustave qui se souvient encore de son dernier passage[1]. Florence reprend ses commentaires tout en conduisant : « La ville dont nous traversons le chantier est destinée à accueillir jusqu’à 3.000 habitants permanents, femmes et enfants compris, dans 1.300 maisons de plain-pied ou avec mezzanine. Elle sera dotée d’écoles et d’un lycée, d’une crèche de 60 berceaux, d’un amphithéâtre, d’un centre commercial, d’une salle de cinéma, d’une agora, d’un auditorium, d’une salle polyvalente, d’un lieu de culte, multi-cultuel, d’un gymnase et d’un petit hôpital tout équipé de 30 lits dont 10 de soins intensifs et 5 de réanimation.
Pour l’heure, les personnels européens sont logés sur le « Paradise Cruise two » qui mouille au Sud du lagon, à proximité du chantier des tunnels : on y soigne les « petits-bobos » et les cas plus graves sont évacués sur Diégo Garcia.
Il s’agit des ingénieurs et des techniciens qui disposent tous de vastes cabines, parfois des suites complètes s’ils sont accompagnés de leurs épouses et de leurs mômes. Mais on évite dans les détachements provisoires… Enfin… ce n’est pas ce que j’ai voulu dire : il ne faut pas non plus que, dans cette phase, il y ait trop de permanents qui s’attacheraient au lieu pour des questions de sécurité. Une exigence des « tutelles »… »
Alexis note que le navire, vu de loin, est nettement plus gros que celui qu’elle avait emprunté à l’occasion de sa propre croisière sur le « PC 3 », présentant jusqu’à 9 ponts à balustrade, alors que le « PC 3 » n’avait que 2 ponts de cabines[2].
Peut-être y a-t-il également des « poupées » pour les célibataires ?
Il y en avait bien dans la maison de maître où ils ont posé leurs bagages en arrivant…
 
« Les ouvriers sont logés provisoirement dans des baraquements situés à l’extrémité Sud de l’atoll, justement à proximité du chantier de Paul où nous allons.
Ultérieurement, on va agrandir la maison principale pour recevoir des hôtes de marque, enfin… ce n’est pas ce que je voulais dire… nos VIP plutôt, mais il est prévu que l’essentiel des installations des visiteurs et chercheurs qui viendront plus tard seront installés sur le côté Ouest de l’atoll.
Sous le vent.
Ça a l’inconvénient de se trouver assez loin de l’aéroport, mais c’est moins bruyant, les couchers de soleil y restent sublimes et des équipements sportifs y seront installés à côté des laboratoires de recherches : courts et country-club, un manège et ses écuries, piscine olympique avec un stade à proximité, quelques salles de gymnastiques multisports, un practice et un yacht-club accolé au futur ponton donnant sur le lagon, justement à hauteur de là où Paul avait débarqué une première fois sur cet atoll[3].
Ce que je voulais dire, c’est que sur la partie Sud de ce côté de l’atoll, j’aimerai bien installer un vaste potager, sauf si le patron préfère autre chose : je suis sûre qu’il trouvera ça splendide. Ce n’est pas tout-à-fait de que je voulais dire : indispensable à terme est le mot juste… car on manquera un peu d’espace tel qu’à la fin il faudra probablement gagner sur le lagon.
Pour y aller, on s’équipera de vedettes de transbordement et créer une route qui fera un quasi-tour complet de l’atoll par son ouverture Nord, non navigable à cet endroit, grâce à un pont. Ça évitera de le fermer l’ouverture au Sud, par où arrive notre ferry, enfin… ce n’est pas tout-à-fait ce que je voulais dire, puisqu’il s’agit plus d’un roulier qui livre les matériels et les denrées alimentaires, plus de l’eau de source.
Quoiqu’ici, pour être précis (ça ce n’est pas ce qu’elle voulait dire, son perpétuel tic de langage !), les aliments frais arrivent souvent par avion et directement de France. »
Et encore plus précisément, des ateliers et cuisines de Mylène[4] installés au Nord de Roissy-en-France…
 
Avant de retraverser l’aéroport, ils s’arrêtent sur la zone d’activité contiguë qui fait face au port. « Ici, les embarcadères du port… »
« Et ça ? », demande Julie à l’approche d’un bâtiment aveugle qui dépasse les baraquements.
« Ah « ça »… ça abrite normalement le sous-marin acheté après avoir été volé aux russes et notre « vedette de Cherbourg » achetée à Israël, pour notre autodéfense rapprochée ainsi que le prototype du Nivelle 002 rapatrié de Chine.
On y trouve également les ateliers de montage du prototype du Nivelle « 003.1 ».
C’est quoi ?
Florence s’arrête pour faire faire la visite du chantier.
« C’est couvert pour éviter que les satellites-espions hostiles n’y regardent de trop près, et c’est à proximité de la mer, parce qu’il s’agit d’un hydravion… »
Paul et ses lubies…
D’ailleurs, il s’y trouve et dirige d’emblée la visite alors qu’il allait repartir.
 
Le quintet entre dans le hangar qui couvre trois embarcadères flottants alors qu’un autre, fixé sur les fonds marins, coexiste à côté où le ferry, le roulier plutôt, se prépare à reprendre le large et que, sur l’un, est arrimée une vedette militaire apparemment désertée que reconnaissent Alexis et Gustave[5].
Il en est un autre amarré plus loin, une sorte de grande barque avec des gouvernes sur le sommet arrière, très « tulipée » sur l’étrave et très évasé à l’arrière que reconnaît également Alexis pour avoir volé sur le « 002 »[6]. Au-dessus de l’autre, suspendu sous un immense portique et à fleur d’eau, un vaste catamaran à l’étrave fine et inclinée, sans mât autour duquel s’affairent quelques équipes d’ouvriers, prolongé par un museau effilé sur l’avant duquel s’évasent ce qui semble être les poutres qui relient les deux flotteurs.
Il fait environ 22/23 mètres de long pour 5 de large et ses flotteurs latéraux, qui font les trois-quarts de la longueur, ont une hauteur de plus de 3 mètres avec un écartement d’environ 3 mètres, à vue de nez : un « U » inversé !
Moche, même s’il est tout de blanc immaculé !
« Je vous présente le démonstrateur « 003.1 »… »
 
« Mais… mais c’est un navire ! Pas un avion ! » s’exclame Julie, qui en reste la bouche ouverte, une fois de plus.
« Bé oui, je vous ai dit que c’était un hydravion… Il est à l’échelle un demi par rapport au modèle définitif. Autrement dit le « 003 » sera deux plus grands et 8 fois plus volumineux. »
« Où sont les ailes ? » questionne Gustave.
« Repliées sous chaque bord… L’envergure totale dépasse les 25 mètres.
Le dessus est un extrados d’aile et il totalise ainsi quelques 91,5 mètres carrés de surface portante avec les ailes déployées. On est en train d’assembler les protections en céramique par soudure cryogénique. »
Ce qui pour plus de 30 tonnes au décollage lui permet de déjauger et de voler à moins de 150 km/h calcule d’emblée Julie.
Il amerrira, allégé, à moins de 50 nœuds…
La soudure cryogénique est un procédé, qui évite les colles, de celles malmenées qui n’auront pas empêché la destruction d’une navette américaine par perte de quelques tuiles de protection et, consiste à refroidir les prises « mâles » pour qu’elles se rétractent avant de les enfiler dans les prises « femelles » taillées strictement à la même dimension. Les « femelles » sont fixées sur la carcasse en acier par des tirefonds vissés sur la structure de l’appareil. 
Une fois l’ensemble revenu à la même température, les deux blocs sont soudés ad vitam æternam. Et ils évolueront ensemble quelles que soient les conditions thermiques extérieures.
Mais pourquoi cette configuration ?
 
« Tout simplement parce qu’en vol normal, il n’y a rien sur l’extrados, et qu’on retourne l’appareil pour assurer sa rentrée dans les couches denses de l’atmosphère à vitesse hypersonique : l’extrados sert alors de bouclier thermique.
Puis on le remet à plat et on déploie les ailes une fois la vitesse descendue sous les Mach 5, arrivé dans la stratosphère, et ça redevient un avion normal.
D’autant qu’il peut descendre au niveau zéro et amerrir en douceur grâce à ses deux coques… »
Mais le déjaugeage, s’inquiète Julie…
« L’engin à des foils sous les flotteurs qui se replient sous la coque principale en vol et l’empennage sert de gouvernail et de porte-foils de stabilité longitudinale, tout-à-fait normalement. »
Oui, mais où sont donc les moteurs avec ce design ?
« Il y en a 5, en queue. Plus un sixième sur le foil de queue. Un réacteur classique, un M53 de la Snecma recyclé mais sans sa post-combustion, deux moteurs-fusées et deux statoréacteurs. Les entrées d’air sont sous la coque entre les flotteurs équipées d’écopes et de vides-vites de chaque côté du corps du poste de pilotage situé à l’avant et au milieu, pour éviter que le réacteur n’entre en contact avec l’eau de mer.
Pour les statoréacteurs, on s’en fout, il n’y a pas de pièces mobiles sauf les buses des brûleurs, pas plus pour les deux moteurs-fusées qui n’ont qu’une trappe de fermeture de la tuyère, comme toutes les autres sorties des gaz éjectés, en forme d’obturateur, doublé d’une trappe étanche pour éviter les fuites une fois à la mer.
Car les flotteurs sont des réservoirs de carburant et de comburant, mais peuvent également devenir des ballasts en cas de plongée où, à ce moment-là on utilise un petit hydrojet fixé sur l’empennage, comme sur des jet-skis, pour se déplacer.
D’accord, sous l’eau, ce n’est pas très performant, et il faut disposer d’une batterie assez puissante pour quelques trajets de plusieurs milles, mais ça permet de manœuvrer en surface avant de démarrer le réacteur… »
Paul a l’air enthousiaste !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
 

 
Éditions I3

[1] Cf. épisode « L’année Covid de Charlotte » dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions
[2] Cf. épisode « La croisière d’Alexis » dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3
[3] Cf. épisode « Ultime récit » dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3
[4] Cf. différents épisodes des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3 ou à paraître.
[5] Cf. épisode « L’année Covid de Charlotte » dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3
[6] Ibidem

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