Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 17 juillet 2023

Menaces de chaos (24/54)

23 – Le harcèlement de Gustave
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Paul lui répond après avoir levé les yeux au ciel : « Pas vraiment : ils restent capables de fabriquer des charges toutes neuves en déclassant et récupérant les anciennes. Mais ça demande du temps et de l’argent.
Or, de l’argent, ils n’en ont pas assez, les budgets étant aspirés par la guerre en Ukraine et leur rente pétrolière se rétrécit. Par ailleurs, le temps oblige à la formation de nouveaux personnels qualifiés qui sont justement partiellement mobilisés dans le contingent d’appelés enrôlés et mobilisés en Ukraine. »
Ils sont si cons que ça, les russes, questionne Julie ?
« Oh, eh, doucement, Madame la conseillère spéciale ! » lui répond Paul devenu presqu’agressif.
« On a bien été capable de laisser partir à la retraite nos ingénieurs atomistes sans former la relève avec nos politiques d’autistes et de gribouilles sur le nucléaire civil, tel que nous ne sommes même plus foutus de faire des soudures correctement dans les fonds de cuve de notre EPR à Flamanville ! »
Ce qui est vrai… Ce sont des soudeurs américains et canadiens qui viennent suppléer les chaudronniers français en sous-nombre notamment pour ravauder les tuyaux du parc vieillissant au plus mauvais moment de l’hiver et demain changer le couvercle de la chaudière de l’EPR qui serait défaillant après le fond de cuve diagnostiqué « non conforme »…
 
« Ok-ok, Paul, admettons » sort soudainement Gustave en soutien à sa nouvelle collègue. « Mais où et quand ? »
Paul sans se démonter explique : « Où, on sait : la baie de San Francisco, parce que depuis le large on peut tirer une torpille du type Poséidon qui enfile tout le passage d’entrée en se faufilant discrètement sous le Golden Gate Bridge et taper Berkeley en évitant Alcatraz, tout droit sans aucune aide à la navigation, à l’aveugle !
Et pourquoi San Francisco ? Parce que c’est à proximité que se trouve la faille de San Andréas et la plus forte densité d’industries de l’informatique avancée du monde. Un condensé extraordinaire de neurones ! »
Une cible idéale pour une secousse sismique de quelque importance qui pourrait engendrer le fameux « Big one » tant redouté par les autorités américaines… et surtout locales !
« Pensez qu’une charge de seulement 2 mégatonnes qui pète au niveau zéro à la hauteur de Berkeley ça serait l’équivalent d’un tremblement de terre d’une magnitude de l’ordre de 6 à 7 sur l’échelle de Richter.
Assez pour déclencher des effets dévastateurs dans la faille tellurique située à quelques kilomètres de là qui pourrait être déstabilisée et qui ne demande que ça pour se soulager. »
On verra plus tard, l’année suivante, les dégâts que peuvent occasionner un séisme de 7,8 en Syrie et en Turquie… Mais à l’époque, le trio ne savait pas vraiment.
 
Alexis fera, également plus tard quelques recherches : une telle explosion, même sans les conséquences sismiques sur la faille de San Andréas, ce serait de toute façon une catastrophe. Le rayon de la boule de feu serait de 1,66 km couvrant une surface de 8,63 km². Tout ce qui se trouve à l’intérieur de la boule de feu serait effectivement instantanément vaporisé en plasma ! Des millions de personnes transformées en poussières radioactives et en lumière…
Le rayonnement de 500 rems aurait un rayon de 2,72 km soit 23,2 km². 500 rems, c’est la dose de rayonnements ionisants probablement mortels, dans le mois qui suit.
Les 15 % de survivants dans cette zone pas encore totalement brûlés finiraient de toute façon par mourir d’un cancer à la suite d’une telle exposition.
Le rayon de forts dégâts dus au souffle, environ 1,38 bars de surpression horizontale, 1 tonne 380 au mètre carré, serait également de 2,74 km détruisant tout sur 23,6 km².
À titre de comparaison, un bang supersonique c’est seulement 0,5 millibar… et ça développe déjà 128 décibels.
 
Quand on sait qu’une dépression météorologique de quelques 7 millibars seulement provoque des tempêtes gigantesques avec des vents à décorner des bœufs, quand il s’agit de deux fois le centuple, les effets restent inimaginables !…
Déjà, dans l’épicentre d’une petite explosion « classique », une grenade ou un obus, les survivants sont mortellement blessés par le blast, l’onde de choc supersonique, avec des lésions comprennent à la fois des traumatismes physiques et psychologiques, fractures, troubles respiratoires, blessures des tissus mous et des organes internes, une perte de sang interne et externe avec un choc, des brûlures et des déficits sensoriels, en particulier de l’ouïe et de la vue.
Mais de plus, l’onde de choc supersonique comprime les espaces remplis de gaz, qui ensuite se redilatent immédiatement après, induisant des forces de cisaillement et de déchirement qui peuvent léser les tissus et perforer les organes. Le sang est chassé des vaisseaux vers les cavités aériennes et les tissus environnants.
 
Le blast provoque ainsi des contusions pulmonaires, une embolie systémique d’air, en particulier dans le cerveau et la moelle épinière, et des lésions dues aux radicaux libres avec à la clé, thrombose, lipo-oxygénation, et coagulation intravasculaire disséminée. Il s’agit d’une cause fréquente de mortalité différée des champs de bataille et des attentats.
Les blessures primaires dues au souffle comprennent également des barotraumatismes intestinaux, des barotraumatismes acoustiques dont la rupture du tympan, de l’hémotympan, la fracture de la base du crâne et la fracture ou la luxation des osselets de l’oreille moyenne ainsi que des lésions cérébrales traumatiques.
 
Une lésion pulmonaire par blast peut provoquer une dyspnée, une hémoptysie, une toux, des douleurs thoraciques, une tachypnée, une diminution des bruits respiratoires, une apnée, une hypoxie, une cyanose, et de toute façon une instabilité hémodynamique.
Une embolie gazeuse peut aussi se manifester par un accident vasculaire cérébral, un infarctus du myocarde, un abdomen aigu, une cécité, une surdité, des lésions de la moelle épinière ou une claudication !
En cas de lésions abdominales par blast, des douleurs dans le ventre, des nausées, des vomissements, une hématémèse, des douleurs rectales, un ténesme, des douleurs testiculaires, et une hypovolémie inexpliquée sont possibles.
Les lésions cérébrales traumatiques peuvent aussi se manifester immédiatement et disparaître ou laisser des effets neurocognitifs résiduels à des degrés variables.
Les poussières, même non radioactives, sont considérées comme provenant de la matière toxique absorbée par le corps suite à la moindre explosion, et c’est le système immunitaire et peut-être le système nerveux végétatif qui peuvent être affectés ce qui induit un état hyper-inflammatoire immédiat, avec fièvre, transpiration, pression veineuse centrale basse et/ou œdème tissulaire.
D’autant que comme là il s’agirait de « poussières » radioactives, les effets seraient encore plus dramatiques.
 
À cette surpression de 1,38 bars, les bâtiments en béton les plus solides et lourdement construits seront gravement endommagés ou démolis, tombant en ruine et les décès approchent alors les 100 %.
Le rayon des dommages causés par l’explosion à une surpression plus modérée serait de 5,77 km couvrant environ 105 km². À 0,3 bar, la plupart des bâtiments résidentiels s’effondrent, se volatilisent, les blessures sont universelles, les décès sont répandus.
Les risques qu’un incendie se déclare dans des bâtiments commerciaux, industriels et résidentiels sont très élevés, et les constructions ainsi endommagées courent un risque élevé de propagation du feu.
Le rayon du rayonnement thermique causant des brûlures au 3ème degré s’étendrait sur 14,4 km soit une superficie de 652 km².
Il faut savoir que les brûlures au troisième degré s’étendent sur toutes les couches de la peau et sont souvent indolores car elles détruisent les nerfs sensitifs. Au mieux, elles peuvent causer des cicatrices graves ou une invalidité, et peuvent également nécessiter une amputation, au pire c’est le décès assuré.
La probabilité est de 100 % pour les brûlures au 3ème degré à cette distance pour de 11,8 calories au cm².
 
Sur 14,8 km de rayon, soit 690 km², une surpression d’environ 0,068 bar, engendre des bris de vitres. Cela peut causer de nombreuses blessures dans une population environnante qui vit à proximité d’une fenêtre après avoir vu l’éclair d’une explosion nucléaire, qui se déplace plus vite que l’onde de surpression.
Pour une surpression de 0,2 bar et un rayonnement thermique de 14 cal/cm², se déplaçant d’abord avec un vent de 5 m/s, une explosion de surface de 2 mégatonnes et avec un vent de seulement 25 km/h, ce sont les critères correspondant à l’irradiation d’un 1 rad par heure pour la zone sous le vent qui serait contaminée sur 516 km avec une largeur d’environ 123 km, soit une superficie approximative de 50.570 km².
 
Question irradiations, on calcule que pour 10 rads par heure, la zone contaminée sous le vent serait de 388 km pour une largeur de 88,9 km, soit 27.650 km² irradiés.
Les simulations pour 100 rads par heure donnent, sous le vent, 261 km pour une largeur maximale de 54,6 km et une superficie de 11.590 km².
Pour 1.000 rads par heure, il faut compter 133 km pour 20,2 km de large, soit 2.370 km².
Vue la densité de population dans ces zones devenues en une fraction de seconde un désert durablement radioactif, ce serait une catastrophe humanitaire jamais vue.
Car, 100 rads/heure correspondent à 1 sievert, là où on considère qu’il faut, pendant une année entière, avoir un débit de dose de 114 nanosievert par heure (nSv/h) pour atteindre la limite d’exposition du public qui est de 1 millisievert par an (mSv/an) en dehors des expositions médicales et naturelles…
À partir de 10 mSv, on préconise une mise à l’abri des populations. Cette dose représente 3 fois la dose annuelle reçue par la population française. Au-delà de 50 mSv, l’évacuation est recommandée. Cela représente 15 fois la dose reçue par an par la population française.
 
À titre de comparaison, pour les populations, on parle de « fortes doses » au-delà de 100 mSv et pour les travailleurs du nucléaire, la limite réglementaire d’exposition est en France de 20 mSv/an.
Une exposition à une dose de 100 mSv/an peut être autorisée pour des interventions techniques d’urgence et de 300 mSv/an pour une intervention de secours à victimes.
Pour un niveau inférieur à 100 mSv, aucun effet à long terme sur la santé n’a été démontré.
Mais au-delà de 100 mSv, des effets à long terme des rayonnements ionisants sont avérés par des études épidémiologiques sur des populations d’Hiroshima et de Nagasaki.
1 mSv, 100 rads/heure, est par conséquent une dose très élevée qui correspond à 1 Gray.
Pour ce niveau d’exposition à la radioactivité, l’effet direct sur la santé implique un risque pour la vie de la personne exposée dans les semaines et les mois qui suivent.
À partir de ce niveau de dose, les rayonnements ionisants commencent à détruire la moelle osseuse. Ils atteignent les cellules souches et entrainent une diminution des plaquettes sanguines et des globules blancs.
Épisode irradiant qui saturerait de toute façon tous les services de soins qui ne seraient pas détruits ou irradiés.
De quoi sidérer le monde entier !
Et encore, cela n’est rien si le « Big One » est déclenché par l’explosion dans les jours qui suivent : toute la Californie en serait bouleversée jusque dans son relief !
Un attentat monstrueux contre tout un pays armé jusqu’aux dents !
Ce qui, comme pour les attentats du 11 septembre 2001, ne resterait pas « impuni ».
Et alors… le début de la fin commencerait !
 
Mais sur le coup, personne ne connaît ces chiffres, hors, peut-être Gustave et Paul.
Peut-être seulement.
Les deux femmes n’ont alors pas conscience que le fait d’une catastrophe humanitaire bien plus grave que celle d’Hiroshima et de Nagasaki réunis, n’imaginant pas que la Californie pourrait ne jamais s’en relever, que le Nevada voisin, l’Oregon, l’État de Washington et peut-être même la Colombie britannique au Canada, voire le Mexique seraient gravement perturbés… si les répliques d’un « Big One » déclenchent une cascade de tremblements de terre.
Ni qu’un tsunami pourrait vider la baie de San Francisco pour ensuite être remplie en cascade dévastatrice par l’océan.
« Et d’après votre IA, ça aura lieu quand ? » questionne Gustave qui poursuit son idée première.
Si on veut rester vague, « n’importe quand. Plus Poutine perd du terrain, plus il aura à cœur de renverser le cours des armes.
Mais quand on y réfléchit mieux, s’il veut maximiser les conséquences politiques, il lui faut être plus réactif que les occidentaux. Donc, je serai à sa place, même moi je me confinerai dans mon bunker et attendrai que ça se passe au moment où les dirigeants de la planète seront loin de leurs bases et de leurs équipes.
Autrement dit au moment du G20 de Bali à condition de ne pas y participer lui-même. C’est ce que le « 3.0 » guette pour être encore plus précis.
Car, comme il s’est déjà exclu tout seul du G8, ça m’étonnerait bigrement qu’il participe au G20 prochain, sauf à envoyer un ministre se faire tailler en pièce… Alors j’anticipe. »
Bali ?
« Idéalement après le 15 et avant le 16 novembre. Après, ça n’aurait pas le même effet politique… »
 
Il est en effet prévu, à ce moment-là qu’ils seront 31 dirigeants à y participer. Les 20 membres, dont l’Inde et l’Indonésie, puissance invitante, plus 2 dirigeants européens, le Président du Conseil et la Président de la Commission de l’UE, et 10 invités dont le Président Ukrainien, qui ne devrait pas faire le déplacement mais une série de téléconférences.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
 

 
Éditions I3

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire