36 – Les préparatifs de Gustave et
consorts
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un
roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de
neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Emily était ravie de recroiser Paul : une
occasion rattrapée après celle manquée au moment d’une soirée de charité
organisée à San Francisco où elle faisait le show et où Paul avait été dans la
salle sans réussir à l’intercepter[1].
Il semble que leur rencontre date de seulement quelques semaines, quand Paul fait un aller et retour vers l’Europe pour briefer Shirley et convaincre ses chefs sur l’instigation de Lady Joan qui tente de se rattraper de sa mauvaise humeur du soir du 19 septembre dernier.
Ils dînent tous les cinq dans le quartier de Soho en comptant la présence de Sir Oliver John, devenu directeur qui tente de se faire excuser du « flop » de la réunion du mois de septembre et reste accompagné de Shirley afin de renouer les « fils distendus » dus à une série de quiproquo et de Julie qui reste muette.
À charge pour Shirley de tirer les verts du nez de Paul éventuellement sur l’oreiller en fin de soirée, ne prenant pas Julie pour une concurrente. Tout au plus une simple secrétaire qui remplacerait Alexis qui avait été présente le 19 septembre dernier et figurait dans les notes annexées au dossier du Service.
Or, Lady Joan ne voyait pas ça comme ça, mais comme
Paul semblait sensible aux roucoulades de la « poulette » brune,
autant qu’elle était blonde blanchie, toutes de distinctions britanniques
similaires à celles de Sir Oliver, elle avait laissé faire.
Et Paul avait conclu par un rendez-vous à San Francisco, sans rien en dire plus que les conséquences d’une éventuelle explosion d’une mine, ou d’une torpille nucléaire russe aux abords de Berkeley et des bonnes raisons stratégiques des décisions de Poutine à ce moment-là : ça restait crédible et les SIS ne souhaitait pas commettre une seconde boulette.
De toute façon, c’était le week-end, il était resté sobre et il rentrait en Normandie avec son propre hydravion retrouver Florence, Julie passerait également la nuit seule avant de rentrer en train.
Shirley et Paul n’avaient donc pas pu échanger comme deux vieilles connaissances qui se demandaient ce que l’autre était devenu.
Quoique les « dossiers » des services avaient dû circuler, mais Paul restait ignorant du parcours de Shirley depuis leur croisade contre « Ahmed le diabolique[2] ».
Le rendez-vous avec Emily et son nouveau
« directeur traitant », le colonel Anton Riverside, avait suivi de
peu. Ils s’étaient retrouvés à Los Angeles, au Nobu, ses coquilles
Saint-Jacques Panko à la truffe et sa banane caramel soja toban yaki, arrosé
d’un Sonoma-Hillsides, un vin rouge un peu lourd, fait de Syrah en provenance
et de Sonoma même située au Nord de San Francisco, dans Napa Valley, comme
seuls les vignerons du cru savent en élaborer.
Julie en était de nouveau mais se contentait d’une bouteille de Perrier.
Là, le colonel s’était montré discret pour qu’Emily puisse raconter un peu plus longuement sa vie itinérante d’artiste de variété, ses contrats, ses spectacles, ses projets, ses disques, peut-être même un film…
Elle avait proposé de passer la soirée chez elle, mais Paul avait poliment refusé prétextant le départ de son vol tôt le lendemain pour Paris.
Elle sera au rendez-vous, assurant se tenir prête avec une prometteuse assurance d’être « à son entière disposition »…
Autrement dit en tout lieu et toute époque ?
« Sacré pistolet » se dit pour elle-même Julie l’espionne.
Paul était satisfait : Ses dispositions étaient
prêtes pour la folle journée d’ouverture de la réunion du G2O de Bali…
Restait à confirmer que Gustave avait fait ce qu’on attendait de lui.
Autrement dit, il devait déjà savoir que ce serait le cas…
De Paris, il n’y a pas de vol direct tous les jours
pour San Francisco, alors que depuis Londres c’est le cas.
Plus de 11 heures de vol et, en partant avant 15 heures, Gustave et Alexis arrivent sur place après 17 heures : la terre est ronde et tourne sur elle-même à rebours de leur trajet !
La « nuit » se passe à faire une courte sieste et il faut aligner une nouvelle soirée en débarquant.
Depuis Oakland et son aéroport international, il faut également compter presque 2 heures de taxi pour se rendre au 780 Mission Street à San Francisco, au Marriott Marquis où les chambres d’Alexis, de Julie et de Gustave ont été retenues, pour une distance de seulement 12,1 miles américains, soit environ 20 km : les embouteillages ralentissent vivement la circulation à l’entrée du pont, à l’heure des sorties de bureau, pont qui passe par « Treasure Island ».
C’est pourtant une 2 x 5 voies, mais c’est compliqué pour y accéder et pour sortir des tunnels afin d’entrer dans la ville.
Le Marriott Marquis, un hôtel de plus de 1.500
chambres et suites, de délicieux restaurants, une superbe vue, un spa et un
espace de réunion « XXL » de plus de 12.000 m². Les filles n’en
verront pas tout tellement c’est gigantesque.
Et pour cause, c’est un gratte-ciel de 133 étages de 436 m de haut situé dans le quartier South of Market de San Francisco. Il est posé à l’intersection de la 4ème rue et de Mission street, en face du Metreon et du Moscone Convention Center.
C’est un bâtiment reconnaissable à son aspect « post-néo-moderne » distinctif par sa tour de grande hauteur.
Une construction qui a été achevée en 1989, initié par le cabinet d’architectes Zeidler Partnership Architects qui aura été remplacé par l’architecte DMJM Anthony J Lumsden en cours de chantier, qui lui a donné son style architectural général.
Le San Francisco Marriott est le deuxième hôtel le plus haut de San Francisco, après le Hilton San Francisco Tower I.
L’hôtel est en réalité au cœur du développement des blocs centraux de la ville de San Francisco dans la zone South of Market à la fin des années 1970 et au début des années 1980.
La municipalité avait invité les promoteurs immobiliers à proposer des idées pour la région.
Dix promoteurs ont d’abord répondu et la proposition finalement choisie était un effort conjoint de Marriott et des promoteurs immobiliers canadiens Olympia et York.
Le Marriott Marquis a ouvert ses portes le 17 octobre
1989, le jour du tremblement de terre de Loma Prieta. Avec une meilleure
protection contre les tremblements de terre que plusieurs hôtels voisins, le
bâtiment n’a perdu qu’une seule fenêtre !
C’est l’un des huit hôtels Marriott International de la ville avec Courtyard San Francisco Downtown, Courtyard San Francisco Fisherman’s Wharf, San Francisco Marriott Fisherman’s Wharf, San Francisco Marriott Union Square, JW Marriott San Francisco Union Square, Hotel Adagio et le Ritz-Carlton de San Francisco.
Le luxe !
La chambre de Gustave occupe un angle du bâtiment, équipé d’un petit salon, celle de Julie est au même étage et celle d’Alexis n’est pas au même niveau. Cette dernière regrette d’ailleurs que la sienne ne soit pas aussi grande que sa cabine sur le « PC3[3] », mais elle saura s’en contenter. D’autant qu’elle n’est pas non plus exiguë.
Aux niveaux supérieurs le « M Club Lounge », au 39ème étage, s’il vous plait, avec une vue sur toute la baie et la ville, offre un accès exclusif au petit-déjeuner, aux hors-d’œuvre, aux desserts et aux boissons non alcoolisées gratuits pour les détenteurs du titre de membres Platinum, Titanium et Ambassador Marriott Bonvoy, ainsi qu’à un invité.
Du vin et de la bière sont disponibles à l’achat pour compléter le tout.
Les forfaits doivent être salés, en suppose Alexis…
La vue y est incroyable. Et l’endroit semble être
très fréquenté car pour avoir une table près des baies vitrées et profiter du
coucher du soleil, c’est un peu galère, même pour les clients, membres
Platinium, qu’ils sont. En revanche, les cocktails ne sont pas donnés mais sont
très bons et le service reste impeccable.
Il y a aussi une salle de fitness. Située aux 4ème et 5ème étages, tout en bas, elle est ouverte 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Une grande salle de sport sur deux niveaux. Gratuite pour les clients enregistrés, « Le Cor Health & Fitness Center » est présenté comme une invitation à se glisser dans « un monde de santé et de sérénité pour le corps et l’esprit », qu’ils en disent eux-mêmes !
On y trouve des machines elliptiques, des vélos d’exercice, des poids libres, des rameurs, un monte-escalier, des équipements de musculation, des tapis roulants et des appareils de musculation, etc.
Un vrai bonheur pour se décrasser utilement les « tuyaux » comme en dira Paul.
En l’attendant, Gustave aura pu inviter un de ses
ex-collègues à dîner à l’hôtel, accompagné de son épouse : son
« job » préparé depuis Paris. La table ne parle qu’en anglais, enfin
un langage qui s’y apparente, absolument incompréhensible pour Alexis à cause
de l’accent des « indigènes » locaux, alors qu’elle parvient encore à
suivre un peu les dires de Gustave, et elle se retrouve à faire
« potiche » durant plus d’une heure et demi, laissant Julie
expérimenter son propre anglais universitaire, alors que les américains
dévorent vite leur pitance, semble-t-il, après que les convives invités se
soient faits une idée sur leur statut personnel : la fille, la nièce, la
maîtresse de Gustave, la simple secrétaire, telle était la question ?
Marylin, l’épouse l’aura soulée des visites à faire dans sa ville et la région pendant que Gustave expliquait à son ami, Jack Lesly, ce qu’ils étaient venus faire en Californie.
L’ambiance sera passée de la joyeuse incrédulité à la gravité d’une catastrophe imminente, une sorte de second Pearl Harbour invraisemblable à venir !
Ce qui provoquera une journée libre pour Alexis dès le lendemain : elle n’avait pas accès aux « secrets militaires », même et surtout des américains, mais Gustave, Julie et Jack si !
Et le dernier aura emmené dès le lendemain ses amis français dans un lieu secret pour la journée : une aubaine pour Alexis !
C’était son premier séjour sur le continent
américain, qui plus est sur la côte Ouest et son mythique pacifique. Son
troisième océan. Presqu’un fantasme…
Déjà elle s’était étonnée qu’au bout de l’Atlantique, il y avait vraiment un « nouveau monde » après autant d’eau à survoler.
L’avion était passé au-dessus du Canada avant de découvrir un nouvel océan tout aussi bleu que le précédent, peut-être seulement un peu plus ensoleillé.
Elle avait donc « quartier libre » pour visiter un peu la ville, sans pour autant grimper le long de ses collines abruptes, se promener le long de la marina ou entre les divers centres commerciaux situés sur son parcours.
Et qui sait, se faire draguer par un beau et tendre nageur-sauveteur assez musclé pour la séduire…
Au soir, elle est retournée seule, barrage de la langue obligeant malgré plusieurs tentatives rencontrées au hasard de sa déambulation, dans sa chambre d’hôtel en étant un peu barbouillée d’avoir grignoté des cochonneries locales tout au long de la journée et d’avoir abusé des sodas en libre-service : c’est qu’il fait presque chaud à cette époque, en Californie.
Paul sera arrivé de Londres entre-temps. Lui aussi un
peu déboussolé par sa journée « à rallonge » où il fait encore plein
jour au moment où commence une somnolence due à la fatigue du voyage.
Mais il a l’habitude, enfin, paraît-il.
Sachant, que le plus difficile, ce sera pour le retour, le « jet lag » dans le mauvais sens. Tu pars en soirée, tu fais une journée de 12 heures assis dans un avion à regarder des navets sur ton écran ou à dormir profondément et, quand tu arrives un peu barbouillé mais reposé et les jambes lourdes, il te faut affronter une nuit blanche faute d’avoir une réelle envie de dormir.
L’après-midi suivante, parce que tu te « lèves tôt » au milieu de la journée, se passe façon zombie et tu n’as qu’une envie, c’est de faire un tour de cadran dans ton lit pour « récupérer » seulement le surlendemain.
Alexis et lui font le point devant un café, enfin un
ignoble breuvage qui ressemble vaguement à du café de par sa couleur, mais qui
n’a aucun goût sauf celui de la flotte chaude, et ils sont rejoints par Julie
et Gustave qui arrivent avec des nouvelles fraîches.
« J’ai fait comme nous en avions convenu. »
Parce que c’était convenu ?
Dans son dos ?
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT
BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR
UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT «
NON RUSSE » !
[3] Cf. épisode « La croisière d’Alexis », dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Il semble que leur rencontre date de seulement quelques semaines, quand Paul fait un aller et retour vers l’Europe pour briefer Shirley et convaincre ses chefs sur l’instigation de Lady Joan qui tente de se rattraper de sa mauvaise humeur du soir du 19 septembre dernier.
Ils dînent tous les cinq dans le quartier de Soho en comptant la présence de Sir Oliver John, devenu directeur qui tente de se faire excuser du « flop » de la réunion du mois de septembre et reste accompagné de Shirley afin de renouer les « fils distendus » dus à une série de quiproquo et de Julie qui reste muette.
À charge pour Shirley de tirer les verts du nez de Paul éventuellement sur l’oreiller en fin de soirée, ne prenant pas Julie pour une concurrente. Tout au plus une simple secrétaire qui remplacerait Alexis qui avait été présente le 19 septembre dernier et figurait dans les notes annexées au dossier du Service.
Et Paul avait conclu par un rendez-vous à San Francisco, sans rien en dire plus que les conséquences d’une éventuelle explosion d’une mine, ou d’une torpille nucléaire russe aux abords de Berkeley et des bonnes raisons stratégiques des décisions de Poutine à ce moment-là : ça restait crédible et les SIS ne souhaitait pas commettre une seconde boulette.
De toute façon, c’était le week-end, il était resté sobre et il rentrait en Normandie avec son propre hydravion retrouver Florence, Julie passerait également la nuit seule avant de rentrer en train.
Shirley et Paul n’avaient donc pas pu échanger comme deux vieilles connaissances qui se demandaient ce que l’autre était devenu.
Quoique les « dossiers » des services avaient dû circuler, mais Paul restait ignorant du parcours de Shirley depuis leur croisade contre « Ahmed le diabolique[2] ».
Julie en était de nouveau mais se contentait d’une bouteille de Perrier.
Là, le colonel s’était montré discret pour qu’Emily puisse raconter un peu plus longuement sa vie itinérante d’artiste de variété, ses contrats, ses spectacles, ses projets, ses disques, peut-être même un film…
Elle avait proposé de passer la soirée chez elle, mais Paul avait poliment refusé prétextant le départ de son vol tôt le lendemain pour Paris.
Elle sera au rendez-vous, assurant se tenir prête avec une prometteuse assurance d’être « à son entière disposition »…
Autrement dit en tout lieu et toute époque ?
« Sacré pistolet » se dit pour elle-même Julie l’espionne.
Restait à confirmer que Gustave avait fait ce qu’on attendait de lui.
Autrement dit, il devait déjà savoir que ce serait le cas…
Plus de 11 heures de vol et, en partant avant 15 heures, Gustave et Alexis arrivent sur place après 17 heures : la terre est ronde et tourne sur elle-même à rebours de leur trajet !
La « nuit » se passe à faire une courte sieste et il faut aligner une nouvelle soirée en débarquant.
Depuis Oakland et son aéroport international, il faut également compter presque 2 heures de taxi pour se rendre au 780 Mission Street à San Francisco, au Marriott Marquis où les chambres d’Alexis, de Julie et de Gustave ont été retenues, pour une distance de seulement 12,1 miles américains, soit environ 20 km : les embouteillages ralentissent vivement la circulation à l’entrée du pont, à l’heure des sorties de bureau, pont qui passe par « Treasure Island ».
C’est pourtant une 2 x 5 voies, mais c’est compliqué pour y accéder et pour sortir des tunnels afin d’entrer dans la ville.
Et pour cause, c’est un gratte-ciel de 133 étages de 436 m de haut situé dans le quartier South of Market de San Francisco. Il est posé à l’intersection de la 4ème rue et de Mission street, en face du Metreon et du Moscone Convention Center.
C’est un bâtiment reconnaissable à son aspect « post-néo-moderne » distinctif par sa tour de grande hauteur.
Une construction qui a été achevée en 1989, initié par le cabinet d’architectes Zeidler Partnership Architects qui aura été remplacé par l’architecte DMJM Anthony J Lumsden en cours de chantier, qui lui a donné son style architectural général.
Le San Francisco Marriott est le deuxième hôtel le plus haut de San Francisco, après le Hilton San Francisco Tower I.
L’hôtel est en réalité au cœur du développement des blocs centraux de la ville de San Francisco dans la zone South of Market à la fin des années 1970 et au début des années 1980.
La municipalité avait invité les promoteurs immobiliers à proposer des idées pour la région.
Dix promoteurs ont d’abord répondu et la proposition finalement choisie était un effort conjoint de Marriott et des promoteurs immobiliers canadiens Olympia et York.
C’est l’un des huit hôtels Marriott International de la ville avec Courtyard San Francisco Downtown, Courtyard San Francisco Fisherman’s Wharf, San Francisco Marriott Fisherman’s Wharf, San Francisco Marriott Union Square, JW Marriott San Francisco Union Square, Hotel Adagio et le Ritz-Carlton de San Francisco.
Le luxe !
La chambre de Gustave occupe un angle du bâtiment, équipé d’un petit salon, celle de Julie est au même étage et celle d’Alexis n’est pas au même niveau. Cette dernière regrette d’ailleurs que la sienne ne soit pas aussi grande que sa cabine sur le « PC3[3] », mais elle saura s’en contenter. D’autant qu’elle n’est pas non plus exiguë.
Aux niveaux supérieurs le « M Club Lounge », au 39ème étage, s’il vous plait, avec une vue sur toute la baie et la ville, offre un accès exclusif au petit-déjeuner, aux hors-d’œuvre, aux desserts et aux boissons non alcoolisées gratuits pour les détenteurs du titre de membres Platinum, Titanium et Ambassador Marriott Bonvoy, ainsi qu’à un invité.
Du vin et de la bière sont disponibles à l’achat pour compléter le tout.
Les forfaits doivent être salés, en suppose Alexis…
Il y a aussi une salle de fitness. Située aux 4ème et 5ème étages, tout en bas, elle est ouverte 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Une grande salle de sport sur deux niveaux. Gratuite pour les clients enregistrés, « Le Cor Health & Fitness Center » est présenté comme une invitation à se glisser dans « un monde de santé et de sérénité pour le corps et l’esprit », qu’ils en disent eux-mêmes !
On y trouve des machines elliptiques, des vélos d’exercice, des poids libres, des rameurs, un monte-escalier, des équipements de musculation, des tapis roulants et des appareils de musculation, etc.
Un vrai bonheur pour se décrasser utilement les « tuyaux » comme en dira Paul.
Marylin, l’épouse l’aura soulée des visites à faire dans sa ville et la région pendant que Gustave expliquait à son ami, Jack Lesly, ce qu’ils étaient venus faire en Californie.
L’ambiance sera passée de la joyeuse incrédulité à la gravité d’une catastrophe imminente, une sorte de second Pearl Harbour invraisemblable à venir !
Ce qui provoquera une journée libre pour Alexis dès le lendemain : elle n’avait pas accès aux « secrets militaires », même et surtout des américains, mais Gustave, Julie et Jack si !
Et le dernier aura emmené dès le lendemain ses amis français dans un lieu secret pour la journée : une aubaine pour Alexis !
Déjà elle s’était étonnée qu’au bout de l’Atlantique, il y avait vraiment un « nouveau monde » après autant d’eau à survoler.
L’avion était passé au-dessus du Canada avant de découvrir un nouvel océan tout aussi bleu que le précédent, peut-être seulement un peu plus ensoleillé.
Elle avait donc « quartier libre » pour visiter un peu la ville, sans pour autant grimper le long de ses collines abruptes, se promener le long de la marina ou entre les divers centres commerciaux situés sur son parcours.
Et qui sait, se faire draguer par un beau et tendre nageur-sauveteur assez musclé pour la séduire…
Au soir, elle est retournée seule, barrage de la langue obligeant malgré plusieurs tentatives rencontrées au hasard de sa déambulation, dans sa chambre d’hôtel en étant un peu barbouillée d’avoir grignoté des cochonneries locales tout au long de la journée et d’avoir abusé des sodas en libre-service : c’est qu’il fait presque chaud à cette époque, en Californie.
Mais il a l’habitude, enfin, paraît-il.
Sachant, que le plus difficile, ce sera pour le retour, le « jet lag » dans le mauvais sens. Tu pars en soirée, tu fais une journée de 12 heures assis dans un avion à regarder des navets sur ton écran ou à dormir profondément et, quand tu arrives un peu barbouillé mais reposé et les jambes lourdes, il te faut affronter une nuit blanche faute d’avoir une réelle envie de dormir.
L’après-midi suivante, parce que tu te « lèves tôt » au milieu de la journée, se passe façon zombie et tu n’as qu’une envie, c’est de faire un tour de cadran dans ton lit pour « récupérer » seulement le surlendemain.
« J’ai fait comme nous en avions convenu. »
Parce que c’était convenu ?
Dans son dos ?
Éditions I3
[1] Cf. épisode
« Laudato sì… », dans la série des « Enquêtes de
Charlotte », aux éditions I3
[2] Cf. épisode
« Parcours olympiques », dans la série des « Enquêtes de
Charlotte », aux éditions I3[3] Cf. épisode « La croisière d’Alexis », dans la série des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3
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