17 – Les suites des attentats du 26
septembre
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un
roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de
neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des
actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie
lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc
purement, totalement et parfaitement fortuite !
Quelques heures plus tard, après que l’Allemagne eut
signalé une perte de pression dans le Nord Stream 1, une deuxième et une
troisième fuite de gaz ont été découvertes sur ce pipeline par les autorités
suédoises. Bien qu’aucun de ces pipelines n’aient livré des fournitures à
l’Europe, les deux ont toujours été remplis de gaz pour égaliser les pressions
sous l’eau.
Chaque ligne du pipeline se compose d’environ 100.000
tuyaux en acier revêtus de béton, chacun pesant chacun autour de 24 tonnes pour
être posés sur le fond marin. Les pipelines ont un diamètre interne constant de
1,153 m, selon Nord Stream. Les sections se trouvent à une profondeur variant
entre 80 et 110 m.
La défense danoise a ensuite publié une vidéo de la
fuite de gaz sur son site Web qui montrait qu’au 27 septembre, la plus grande
des fuites créait des turbulences à la surface de l’eau d’environ un kilomètre
de diamètre. La plus petite fuite faisait un cercle d’environ 200 m de
diamètre.
Plus tard, lors d’un point de presse tard le 27
septembre, la Première ministre danoise Mette Frederiksen a déclaré que les
fuites avaient été causées par des actions délibérées et non par des accidents,
et elle a précisé que des explosions avaient été enregistrées.
Peu de temps après, la Première ministre suédoise
Magdalena Andersson a déclaré qu’il s’agissait probablement d’un sabotage et a
également mentionné les détonations.
Le Geological Survey of Denmark a déclaré de son côté
que les tremblements qui avaient été détectés étaient différents de ceux
enregistrés lors de tremblements de terre, mais similaires à ceux enregistrés
lors d’explosions. Et le radiodiffuseur de service public suédois SVT a
rapporté que des stations de mesure en Suède et au Danemark ont enregistré de
fortes explosions sous-marines près des pipelines Nord Stream.
Björn Lund, professeur agrégé en sismologie au réseau
sismique national suédois (SNSN) a déclaré : « il ne fait aucun doute qu’il
s’agissait d’explosions. »
Le président du Conseil des ministres polonais,
Mateusz Morawiecki, aura, de son côté, mis en cause le sabotage.
Quant au Kremlin, comme prévu par Paul, il a en dit
qu’il n’excluait pas le sabotage comme raison des dommages aux pipelines Nord
Stream. Ainsi, Dmitri Peskov, un porte-parole du gouvernement russe, a déclaré
: « Nous ne pouvons exclure aucune possibilité pour le moment. De toute
évidence, il y a une sorte de destruction du tuyau. Avant les résultats de
l’enquête, il est impossible d’exclure toute option. »
Le journal allemand Der Tagesspiegel va préciser que
les fuites font l’objet d’une enquête pour déterminer si elles peuvent avoir
été causées par des attaques ciblées par des sous-marins ou des
plongeurs-démineurs.
Le conseiller présidentiel ukrainien Mykhaïlo
Podoliak déclare un peu plus tard qu’il s’agissait « d’une attaque terroriste
planifiée par la Russie et d’un acte d’agression contre l’UE ».
Son patron vise à étendre le conflit en cours afin de
s’assurer ainsi du renfort des troupes de l’OTAN…
Selon Der Tagesspiegel, et d’autres spéculations sur
l’auteur du sabotage, souvent discutées au début, se sont concentrées sur les
forces ukrainiennes ou liées à l’Ukraine, qui bénéficieraient de la limitation
des routes du gaz, ou sur une opération sous fausse bannière russe avec
l’avantage supplémentaire, pour les russes, de faire monter le prix des gaz.
Radio France internationale évoque même, quant à
elle, plusieurs hypothèses : celle de défaillances accidentelles ayant été
écartée, un sabotage provenant de la Russie est envisagé même si ces explosions
sont « des dégâts immenses sur des actifs à valeurs considérables pour le pays
» et si l’État russe pouvait de façon simple et plus efficace couper les canaux
d’approvisionnement existants.
Ce qui est vrai, puisque le pays possède le robinet
de départ.
Une implication des États-Unis, qui a toujours été «
un des adversaires les plus coriaces des gazoducs Nord Stream », est également
envisagée, ses propres producteurs, fournisseurs et exportateurs de gaz naturel
liquéfié étant ceux qui vont le plus profiter de cette situation, ce qui
n’avait pas été évoqué par le rapport de la Rand Corporation[1].
L’Ukraine est également visée même si elle ne détiendrait pas les moyens
logistiques suffisants dans la Baltique pour cette opération.
Pour la chaîne de télévision de l’État français,
France 24, Moscou est le « premier suspect ».
Thèse qui sera combattue par un journaliste
d’investigation du New-York Times en février 2023, pour qui, il ne fait aucun
doute que le sabotage est l’œuvre de la CIA.
« Oh vous savez, Alexis » commentera
plus tard Paul, « personne n’en saura rien, finalement. Même les
autorités allemandes laisseront entendre qu’un trio d’ukrainiens et d’un russe
auront loué un voilier pour aller faire de la plongée en mer Baltique…
Mais ils ne préciseront pas comment on
peut faire un trou de 50 mètres de long, la moitié d’un terrain de foot, ni si
l’équipage était ou non pro-russe ou pro-ukrainien…
Ni encore moins comment on peut
travailler aux yeux de tout le monde par 100 mètres de fond sans matériel
industriel spécialisé parfois volumineux.
Alors, hein… »
Il faut préciser dès maintenant ce qu’on saura par la
suite, à savoir que pour faire de pareils dégâts il faut plusieurs tonnes
d’explosif, deux fois une à deux tonnes de TNT, et que pour les poser le long
du tuyau, il faut aux plongeurs qui auraient opéré une trentaine de bombonnes
d’un mélange spécial d’air comprimé d’azote et d’hélium ainsi qu’un sas de
décompression embarqué.
Ce qui suppose un navire de plusieurs dizaines de
mètre et de plusieurs centaines de tonneaux de jauge.
Pas d’un voilier de plaisance de 15 mètres de long
comme il aura été proposé l’année suivante, après enquête approfondie, par la
police allemande !
Et puis il rajoute : « Vous verrez bien, mais il y en aura
d’autres, histoire de noyer le poisson dans son bocal ». Ce qui peut se traduire par la
volonté de brouiller les pistes de l’enquête, par les enquêteurs eux-mêmes.
Car désormais, le « chantage » exercé à
travers la rétention de gaz sur les dirigeants allemands qui s’inquiètent de ne
pouvoir chauffer la population cet hiver-là et s’angoissent quant à l’allure de
l’économie du pays très dépendante de ses sources d’énergie, n’a plus aucun
sens : il y aura pénurie de gaz russe en Europe occidentale, qu’il y ait
ou non maintien des sanctions de l’UE contre la Russie.
Ça ne se discute même plus… même si ça se passera
différemment.
On se rappelle dès alors que les États-Unis sont l’un
des rares pays à être en mesure de détruire des pipelines adverses et à l’avoir
déjà fait par le passé. En janvier 1982, alors que l’URSS utilisait ses
immenses revenus gaziers pour financer sa guerre en Afghanistan, le président
américain Ronald Reagan ordonnait la destruction d’un gazoduc soviétique
reliant la Sibérie à l’Europe. L’opération de sabotage fut mise en œuvre par la
CIA durant l’été 1982, causant la plus grande explosion non-nucléaire visible
depuis l’espace.
L’année suivante, la CIA conduit une opération
similaire au Nicaragua, où les États-Unis cherchaient à renverser le
gouvernement en place à l’aide des Contras, détruisant l’oléoduc de Puerto
Sandino, vital pour l’économie du pays.
Même, le 7 février 2022, soit deux semaines avant le
début de l’invasion russe de l’Ukraine, le président américain Joe Biden
déclarait, au cours d’une conférence de presse conjointe avec le chancelier
allemand Olaf Scholz, que « si la Russie envahit (...) l’Ukraine (...) alors il
n’y aura plus de (gazoduc) Nord Stream 2. Nous y mettrons fin. (...) Je vous le
promets, nous serons en mesure de le faire ».
Une menace sans effet à cette époque-là sur la partie
russe, qui revient comme un boomerang…
Le 27 septembre 2022, l’ancien ministre polonais des
Affaires étrangères et parlementaire européen Radek Sikorski tweetera une photo
de la fuite de gaz accompagnée du commentaire « Merci, les États-Unis », avant
d’effacer ce tweet le surlendemain.
De plus, le 4 octobre 2022, l’économiste américain
Jeffrey Sachs déclarera que Washington, peut-être avec Varsovie, était « très
probablement » derrière l’attaque.
Le plan à « trois bandes » des services
russes fonctionne à plein régime : la Russie devient victime de
l’oppression des « néonazis » occidentaux et ukrainiens !
Une belle opération d’intoxication à usage interne,
pour mieux se retrapper aux branches.
Pour sa part, l’ONG Environmental Defense Fund estime
que ces fuites relâchent dans l’atmosphère 115.000 tonnes de méthane,
l’équivalent de près de 10 Mt de dioxyde de carbone, avec le même impact sur le
climat que les émissions annuelles de deux millions de voitures à essence.
Le 6 octobre 2022, la première estimation faite à
partir d’observations atmosphériques par des chercheurs du Commissariat à
l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) évalue à environ 70.000
tonnes la quantité de méthane relâchée, l’équivalent de 5,8 Mt de CO2,
soit les émissions de la ville de Paris pendant un an.
Naturellement, dès le 27 septembre 2022, les prix du
gaz en Europe ont bondi de 12 % après la diffusion de la nouvelle des pipelines
endommagés, malgré le fait que Nord Stream 1 n’avait pas livré de gaz depuis
août et que Nord Stream 2 n’avait jamais été mis en service.
Autrement dit, concrètement, ces sabotages ne
changent strictement rien aux livraisons de gaz prévues et déjà anticipées, et,
pourtant les prix flambent au profit des exportateurs !
Peut-être un des effets recherchés par le Kremlin…
Le ministre danois de l’Énergie a déclaré que les
fuites de gaz devraient se poursuivre pendant au moins une semaine. Selon les
autorités suédoises, il faudra probablement une à deux semaines avant que les
fuites soient arrêtées et que les pipelines puissent être inspectés en toute
sécurité. Nord Stream AG, l’opérateur de Nord Stream, a déclaré quant à lui,
dès le 27 septembre, qu’il était impossible d’estimer quand l’infrastructure
serait réparée.
Les navires pourraient perdre leur flottabilité s’ils
pénétraient dans la zone, et il pourrait y avoir un risque que les fuites de
gaz s’enflamment au-dessus de l’eau et dans l’air, même s’il n’y a aucun risque
associé à la fuite en dehors de la zone d’exclusion.
Et de préciser lui aussi que la fuite n’affecterait
l’environnement que dans la zone où se trouve le panache de gaz dans la colonne
d’eau et l’échappement du méthane aurait tout de même un impact néfaste sur le
climat.
La marine danoise et les garde-côtes suédois ont
envoyé des navires pour surveiller le rejet et éloigner les autres navires du
danger en établissant une zone de sécurité de 5 milles marins, 9,26 km, autour
de chaque fuite. Deux des navires sont le danois Absalon et le suédois
Amfitrite, et ils sont spécialement conçus pour fonctionner dans un
environnement contaminé tel que des nuages de gaz.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von
der Leyen, aura écrit sur Twitter que « toute perturbation délibérée des
infrastructures énergétiques européennes actives est inacceptable et conduira à
la réponse la plus forte possible ».
Après ces fuites, les autorités norvégiennes ont
annoncé renforcer la sécurité autour de leurs propres infrastructures gazières
et pétrolières. La Norvège, désormais premier fournisseur de gaz de l’Union
européenne, ainsi que le Danemark, se tiennent désormais sur leurs gardes
autour de leurs installations.
En effet, depuis récemment, des drones ont été
détectés autour des plateformes pétrolières et gazières norvégiennes et des
espions russes en repérage ont été arrêtés à proximité de ses installations.
Le lendemain des fuites, la police suédoise a ouvert
une enquête sur l’incident, le qualifiant de « sabotage majeur ». L’enquête est
alors menée en coopération avec d’autres autorités compétentes ainsi qu’avec
les services de sécurité suédois. Une enquête similaire a été ouverte au
Danemark. Les deux nations sont en contact étroit et ont également été en
contact avec d’autres pays de la région de la Baltique et de l’OTAN.
Parce que cela s’est produit dans les eaux
internationales, ne faisant partie de la mer territoriale d’aucune nation, bien
que dans les zones économiques danoise et suédoise, ni le premier ministre
danois ni la première ministre suédoise ne l’ont considéré comme une attaque
contre leur pays.
Et la Russie ne participe aucunement à ces enquêtes,
pas plus que, et curieusement, elle n’en ouvre une de son propre chef, comme si
c’était inutile de seulement savoir… ce qui est déjà su !
C’est pourtant l’argent du contribuable russe, pour
une large partie, qui a financé l’installation, désormais devenue inutile.
Le 6 octobre, dans le cadre de leur enquête, les
autorités danoises annoncent avoir inspecté le site de l’incident et avoir
collecté des « pièces à conviction ».
Un tronçon d’au moins 50 mètres, donc plusieurs
charges sautant au même instant sur 5 tronçons du gazoduc Nord Stream 1, est
manquant à la suite du sabotage présumé en mer Baltique, selon des images
sous-marines inédites révélées le 18 octobre 2022 par le quotidien suédois
Expressen. Ces images sont filmées par un drone sous-marin : elles
montrent que les charges ont déchiqueté « proprement » le gazoduc,
comme s’il avait explosé de l’intérieur.
« La seule chose qui n’est pas mise en avant »,
précisera Paul à Alexis un peu plus tard, « c’est qu’un navire de la
Home Fleet britannique patrouillait dans le coin encore quelques jours avant
cet attentat ».
Ce qui signifie ?
« Qu’ils ont pris en compte mes
avertissements du 19 septembre mais n’en font pas de publicité pour ne pas être
assimilés avec les vrais saboteurs. »
Qui ont procédé comment alors, si rien n’a pu être
détecté au préalable ?
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT
BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR
UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT «
NON RUSSE » !
Éditions I3
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