18 – Conséquences et retombées
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un
roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de
neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
« Alexis, pour crever un tuyau en béton et en
acier, soit vous le grenadez, soit vous envoyez une équipe de plongeurs ou des
robots poser des charges autour. Dans un cas comme dans l’autre, ça se voit et
ça se sait parce qu’il faut être drôlement bien équipé. »
Ça peut être exécuté en différé : on pose les charges discrètement une première fois et on les actionne plus tard, de façon coordonnée…
« Parce que vous pensez que localiser un gazoduc sous une colonne d’eau de 80 mètres, ça peut se faire par satellite ? Et qu’il est encore plus simple de télécommander des charges par le même procédé et à la même profondeur tellement c’est si facile que ça sans matériel spécialisé ?
« C’est ce que certains prétendront. Notamment un journaliste prix Pulitzer. Car effectivement, il y a eu des manœuvres lors de la seconde semaine de juin 2022, la Baltic Operations 2022 dans la zone de Gotland, au large de Riga, bien plus au Nord. Elle a réuni de 45 bâtiments, plus de 75 aéronefs et 7.500 personnels de 16 pays : Belgique, Bulgarie, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Lettonie, Lituanie, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Suède, Turquie, Royaume-Uni et États-Unis si mes souvenirs sont bons et personne n’aurait rien vu !
C’est n’importe quoi…
C’est quand même plus simple, plus facile et plus discret de glisser en douce un chariot chargé d’explosif le long d’un tuyau d’un mètre quinze rempli de gaz sous 100 bars de pression depuis la station de Saint Pétersbourg jusqu’aux abords du Danemark et sans faire de bruit en plus. »
« Qui vous dit que c’est Poutine qui en a décidé ? »
Mais alors…
« En Russie comme ailleurs, il y a les
« va-t-en-guerre », les faucons qui veulent aller vers un conflit
nucléaire jusqu’en Ukraine, vous ai-je déjà dit, et les « colombes ».
Avec ce sabotage, les premiers coupent l’herbe sous les pieds aux seconds qui
oseraient évoquer un « retour en arrière », celui d’avant l’invasion
de l’Ukraine.
Avec cet attentat, Poutine, voire son successeur ou son sosie, ne peut plus revenir en arrière et eux poussent les feux pour qu’ils se décident à déclencher le feu nucléaire… »
« Il ne dispose pas de mes avatars mais de plusieurs sosies. Vous aurez noté qu’un jour on le donne comme mourant et un autre jour il apparaît frais comme la rosée matinale. Ce n’est pas le plus important : je vais vous dire, ils vont même aller plus loin. »
Comment ?
« Vous allez devoir en témoigner : on part pour le pacifique pour cela ! »
En réalité, le départ pour la pacifique n’est pas
pour tout de suite. En effet, immédiatement après la série d’attentats annoncée
par Paul dont auront été victimes les gazoducs russes de la mer Baltique, les
chancelleries auront beaucoup réagi dans l’ombre des médias.
Il y a certes les réactions officielles et les déclarations des uns et des autres, mais très vite la communauté du renseignement aura pris connaissance des prédictions, pour ne pas dire des « prophéties », de Paul de Bréveuil, alias « Charlotte ».
De celles qui se réalisent de façon si précise, et les autres, qui ne sont pas encore entrées dans la réalité quotidienne, mais qui restent tout autant inquiétantes, sinon plus : une attaque nucléaire sur San Francisco et une autre à Vladivostok, il y a tout de même de quoi inquiéter, d’autant que ce n’est dans aucun des plans offensifs des occidentaux et tout juste comme étant dans les cartons de plans défensifs pris comme des hypothèses de travail par quelques hurluberlus chargés d’établir des plans sur la comète, au moins depuis les attentats du 11 septembre 2001 que personne n’avait jamais anticipés…
Or, les plus « anciens » se souviennent
encore de « Charlotte » comme d’un « agent exceptionnel » à
plus d’un titre, un « intouchable », au-dessus de toutes les mêlées,
et ne comprennent pas pour quelles raisons personne ne tient compte de ses
avis, même ceux non sollicités.
« Un coup de chance ! »
« N’importe qui peut faire ce genre de prophétie… »
« Et alors combien de temps continuera-t-on à faire l’impasse sur ses informations ? »
C’est finalement très polémique et chacun demande soudainement des précisions sur la méthodologie, les sources, les références, les détails, les dates, les lieux, les moyens, le fonds de ressources, etc.…
Après tout, quand on fait le tour des archives, ce
gars-là qui a le démérite d’être né français, c’est-à-dire pas « au bon
endroit » pour des anglo-saxons, d’autant qu’il reste fidèle et loyal à
son pays d’origine, de mémoire collective unanime, pour en être devenu un
officier supérieur de réserve relativement bien capé, et cumuler les deux
distinctions honorifiques les plus brillantes des USA, la médaille du Congrès
attribuée pour ses actions autour du crash d’un Boeing civil[1]
en perdition au-dessus de l’Atlantique tropical. Il aura même été fait à cette
occasion citoyen d’honneur de plusieurs villes des USA et quelques-uns se
souviennent encore de son entrée triomphale, c’est-à-dire accueilli par les
bateaux-pompes, dans le port de New-York à bord de son voilier du moment.
Mais c’est lointain…
Plus récemment, le Président Obama lui aura remis la
Médaille du Président à l’occasion de l’extraction d’un pilote et d’un équipage
entier d’air-Rescue perdus sous les tirs de Talibans, dans les montagnes
afghanes tenues par la rébellion[2].
Deux décorations réservées aux étrangers particulièrement méritants… qui donnent quelques poids à ces révélations londoniennes.
On se souvient encore à Langley, le siège de la CIA, mais tout autant au ministère de la Justice et encore ailleurs, des « collaborations » de « Charlotte » encore plus récentes en plus des extractions plus anciennes d’agents amis en « territoire hostile », sa spécialité de ses débuts de carrière d’agent-spécial.
La mort du juge Jenkins, son rôle dans l’attentat à Londres contre un éminent citoyen californien, Harrison Junior n° 4, ses liens avec quelques milliardaires en vue de la Silicon Valley, et on en passe.[3]
Ce qui se respecte d’ailleurs encore un peu plus aux yeux de certains…
On sait aussi son rôle dans le démantèlement de la
« cellule Meggido » qui vérolait la CIA de l’intérieur en 2012 et sa
poursuite insensée d’« Ahmed le diabolique » à travers l’Europe qui
aura été à deux doigts de réussir un attentat à la munition nucléaire sur
l’ouverture des JO de Londres[4]
pour le compte d’Al-Qaïda.
Paul en aura reçu le titre de Chevalier de l’Ordre de notre Seigneur Jésus-Christ des mains du Pape Benoît XVI pour cette épopée, épaulé qu’il a été par Interpol et le SIV, le service de sécurité du Vatican, l’un des mieux renseigné et des plus respecté dans le monde, un des derniers actes du pape désormais « émérite » avant sa démission.
Il aura aussi été honoré par l’obtention de la pairie britannique avec la GCVO et la Grande Croix de l’Ordre de Victoria, des mains de la souveraine récemment décédée : on ne peut guère mieux pour un « mangeur de cuisses de grenouille » d’outre-manche dont les ancêtres auront combattu les troupes de la perfide Albion, jusque dans le corps expéditionnaire de Lafayette sur le sol américain.
Le CV de Paul, c’est souvent l’équivalent d’un
annuaire téléphonique, y compris en Israël où on attend l’occasion d’afficher
de la reconnaissance, même si Paul ne semble pas être très pressé pour ça, tels
que certains suggèrent qu’il pourrait être antisioniste. Sans pour autant être
devenu antisémite… Mais, ne sait-on jamais ?
« De pures spéculations ! » en réagira Paul bien plus tard : « J’ai bien des collaborateurs de confiance qui sont feujs, et d’autres musulmans plus quelques sahéliens et je fais bosser des « pak-paks » aux Chagos, alors quoi, hein ? »
Après tout, il aura réussi à subtiliser un sous-marin du pendant maritime du groupe Wagner, les mercenaires russes, le groupe Mozart[5], pas celui simili caritatif des américains, mais la filiale navale du groupe Wagner des paramilitaires russes, qui faisait dans le trafic d’armes et autres substances illicites entre le continent africain et les Amériques, aux Canaries.
Les russes, le FSB mais tout autant le GRU, gardent d’ailleurs une dent contre « Charlotte », tout le monde sait cela dans la communauté du renseignement, même si les dossiers ne circulent pas forcément de façon rapide et dans la transparence, pour avoir saboté en douce l’opération « Skripal » alors qu’il avait été un temps approché par le FSB pour en devenir un agent dormant de leur Service[6].
Mais même eux s’étaient trompés de « Charlotte ».
Quant au Mossad, ses responsables auront finalement été déçus d’une collaboration qui aura été limitée à la conception d’automatismes robotiques alors qu’on pouvait espérer le développement d’une intelligence artificielle de pointe dans la droite ligne du logiciel BBR qui aurai permis de renforcer la sécurité d’Israël[7].
Mais ce n’est peut-être que partie remise….
Seule ombre au tableau de ce parcours exceptionnel et
des traces qu’il aura laissé dans les mémoires, c’est le passage, avec
toutefois un avis favorable des autorités françaises qui en a référé au
commandement de l’OTAN, jusqu’en Chine pour un prototype « Nivelle 002 »
et son « gel Birgit », qui aura été récupéré depuis[8].
Car le fameux gel aura probablement servi à repousser le « mur de la
chaleur » des missiles et ogives hypersoniques dont usent depuis quelques
pays pour leurs « armes indestructibles » alors que les industriels
et chercheurs de l’USAF et la NASA restent un peu à la traîne dans ce domaine
des hautes températures, même si le physicien Jean-Pierre Petit en aura fait
une approche théorique depuis des décennies.
Tout comme les industriels européens, d’une façon générale, qui n’ont pas encore compris tout l’intérêt de ce dispositif expérimental…
Et encore, les autorités ne savent pas forcément tout des turpitudes de Paul de Bréveuil, notamment de la création de ses « avatars » et autres cyborgs, et des livraisons qu’il en aura faites jusqu’en Corée du Nord[9].
Il n’y a vraiment que le Président Makarond qui aura bénéficié d’un « double » en Occident.
Et encore, si le président vieillit, son avatar ne faiblit pas…
Aussi, quand « le renseignement » comprend
que la réunion de Londres n’aura pas été prise au sérieux par les premiers et
seconds couteaux, au moins à un niveau convenable « à traiter » les
révélations faites pas « Charlotte », c’est une série d’engueulades
en forme de tornades orageuses, descendant directement des hautes altitudes
célestes des gouvernements et hauts-galonnés des états-majors, jusque sur le
crâne, non protégé, des acteurs de terrain !
Où est passé « Charlotte » et quelles sont ses prédictions complètes dans ce conflit absurde d’Ukraine ?
Si on a des renseignements de première-main, qui se permet de décider de ne pas les exploiter ?
Et tout ce remue-ménage retombe en « pluie fine », enfin… plutôt sous forme d’une grosse averse de hallebardes serrées sur les épaules de Gustave qui n’arrête plus de se faire engueuler au téléphone quand ce n’est pas quelques outrecuidants qui forcent sa porte, et tout autant sur la silhouette grassouillette de Julie, pourtant en prise directe avec Matignon, ainsi que sur les prunelles bleues des îles des mers du Sud de Lady Joan, qui avait organisé cette réunion dans ses locaux, un peu à l’improviste le jour des funérailles de la Reine : elle profitait seulement de ce que Paul était invité à ses obsèques, avec Florence, en qualité de Lord de la couronne, pour arbitrer in vivo quelques détails et lui faire plaisir en réunissant quelques huiles des renseignements britanniques.
La lady aura changé de ton vis-à-vis de celui qui
reste client de son cabinet et le fait bien vivre avec ses tuyaux, à la limite
du délit d’initié, qu’elle prend dorénavant au sérieux. Désormais assaillie par
les services de sa Majesté, elle répond à des convocations du ministère et des
SIS, reçoit des visites de courtoisie des cousins d’Outre-Atlantique et fait la
conversation à divers « honorables correspondants » plus qu’à son
tour.
Son problème, c’est qu’elle n’en sait pas beaucoup plus et répète inlassablement son récit sur cet aparté du mois de septembre dans ses locaux.
Guère plus que les membres de cabinets ministériels qui avaient fait le déplacement, presque contraints et forcés, ce jour-là.
Et malgré son « canal habituel », celui réservé aux « arbitrages » à effectuer dans l’urgence quant à la gestion des avoirs de Paul, elle ne parvient pas à le joindre au téléphone, sur Internet ou à travers les réseaux sociaux : « Charlotte » est abonnés absents !
Alors qu’elle n’a qu’une envie, c’est de passer un long moment à ses côtés, ou face à face, au moins pour lui tirer les vers du nez.
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT
BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR
UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT «
NON RUSSE » !
[1] Cf. épisode « Opération Juliette-Siéra » dans la série des « Enquêtes de Charlotte », prochainement aux éditions I3
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Ça peut être exécuté en différé : on pose les charges discrètement une première fois et on les actionne plus tard, de façon coordonnée…
« Parce que vous pensez que localiser un gazoduc sous une colonne d’eau de 80 mètres, ça peut se faire par satellite ? Et qu’il est encore plus simple de télécommander des charges par le même procédé et à la même profondeur tellement c’est si facile que ça sans matériel spécialisé ?
« C’est ce que certains prétendront. Notamment un journaliste prix Pulitzer. Car effectivement, il y a eu des manœuvres lors de la seconde semaine de juin 2022, la Baltic Operations 2022 dans la zone de Gotland, au large de Riga, bien plus au Nord. Elle a réuni de 45 bâtiments, plus de 75 aéronefs et 7.500 personnels de 16 pays : Belgique, Bulgarie, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Lettonie, Lituanie, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Suède, Turquie, Royaume-Uni et États-Unis si mes souvenirs sont bons et personne n’aurait rien vu !
C’est n’importe quoi…
C’est quand même plus simple, plus facile et plus discret de glisser en douce un chariot chargé d’explosif le long d’un tuyau d’un mètre quinze rempli de gaz sous 100 bars de pression depuis la station de Saint Pétersbourg jusqu’aux abords du Danemark et sans faire de bruit en plus. »
« Qui vous dit que c’est Poutine qui en a décidé ? »
Mais alors…
Avec cet attentat, Poutine, voire son successeur ou son sosie, ne peut plus revenir en arrière et eux poussent les feux pour qu’ils se décident à déclencher le feu nucléaire… »
« Il ne dispose pas de mes avatars mais de plusieurs sosies. Vous aurez noté qu’un jour on le donne comme mourant et un autre jour il apparaît frais comme la rosée matinale. Ce n’est pas le plus important : je vais vous dire, ils vont même aller plus loin. »
Comment ?
« Vous allez devoir en témoigner : on part pour le pacifique pour cela ! »
Il y a certes les réactions officielles et les déclarations des uns et des autres, mais très vite la communauté du renseignement aura pris connaissance des prédictions, pour ne pas dire des « prophéties », de Paul de Bréveuil, alias « Charlotte ».
De celles qui se réalisent de façon si précise, et les autres, qui ne sont pas encore entrées dans la réalité quotidienne, mais qui restent tout autant inquiétantes, sinon plus : une attaque nucléaire sur San Francisco et une autre à Vladivostok, il y a tout de même de quoi inquiéter, d’autant que ce n’est dans aucun des plans offensifs des occidentaux et tout juste comme étant dans les cartons de plans défensifs pris comme des hypothèses de travail par quelques hurluberlus chargés d’établir des plans sur la comète, au moins depuis les attentats du 11 septembre 2001 que personne n’avait jamais anticipés…
« Un coup de chance ! »
« N’importe qui peut faire ce genre de prophétie… »
« Et alors combien de temps continuera-t-on à faire l’impasse sur ses informations ? »
C’est finalement très polémique et chacun demande soudainement des précisions sur la méthodologie, les sources, les références, les détails, les dates, les lieux, les moyens, le fonds de ressources, etc.…
Mais c’est lointain…
Deux décorations réservées aux étrangers particulièrement méritants… qui donnent quelques poids à ces révélations londoniennes.
On se souvient encore à Langley, le siège de la CIA, mais tout autant au ministère de la Justice et encore ailleurs, des « collaborations » de « Charlotte » encore plus récentes en plus des extractions plus anciennes d’agents amis en « territoire hostile », sa spécialité de ses débuts de carrière d’agent-spécial.
La mort du juge Jenkins, son rôle dans l’attentat à Londres contre un éminent citoyen californien, Harrison Junior n° 4, ses liens avec quelques milliardaires en vue de la Silicon Valley, et on en passe.[3]
Ce qui se respecte d’ailleurs encore un peu plus aux yeux de certains…
Paul en aura reçu le titre de Chevalier de l’Ordre de notre Seigneur Jésus-Christ des mains du Pape Benoît XVI pour cette épopée, épaulé qu’il a été par Interpol et le SIV, le service de sécurité du Vatican, l’un des mieux renseigné et des plus respecté dans le monde, un des derniers actes du pape désormais « émérite » avant sa démission.
Il aura aussi été honoré par l’obtention de la pairie britannique avec la GCVO et la Grande Croix de l’Ordre de Victoria, des mains de la souveraine récemment décédée : on ne peut guère mieux pour un « mangeur de cuisses de grenouille » d’outre-manche dont les ancêtres auront combattu les troupes de la perfide Albion, jusque dans le corps expéditionnaire de Lafayette sur le sol américain.
« De pures spéculations ! » en réagira Paul bien plus tard : « J’ai bien des collaborateurs de confiance qui sont feujs, et d’autres musulmans plus quelques sahéliens et je fais bosser des « pak-paks » aux Chagos, alors quoi, hein ? »
Après tout, il aura réussi à subtiliser un sous-marin du pendant maritime du groupe Wagner, les mercenaires russes, le groupe Mozart[5], pas celui simili caritatif des américains, mais la filiale navale du groupe Wagner des paramilitaires russes, qui faisait dans le trafic d’armes et autres substances illicites entre le continent africain et les Amériques, aux Canaries.
Les russes, le FSB mais tout autant le GRU, gardent d’ailleurs une dent contre « Charlotte », tout le monde sait cela dans la communauté du renseignement, même si les dossiers ne circulent pas forcément de façon rapide et dans la transparence, pour avoir saboté en douce l’opération « Skripal » alors qu’il avait été un temps approché par le FSB pour en devenir un agent dormant de leur Service[6].
Mais même eux s’étaient trompés de « Charlotte ».
Quant au Mossad, ses responsables auront finalement été déçus d’une collaboration qui aura été limitée à la conception d’automatismes robotiques alors qu’on pouvait espérer le développement d’une intelligence artificielle de pointe dans la droite ligne du logiciel BBR qui aurai permis de renforcer la sécurité d’Israël[7].
Mais ce n’est peut-être que partie remise….
Tout comme les industriels européens, d’une façon générale, qui n’ont pas encore compris tout l’intérêt de ce dispositif expérimental…
Et encore, les autorités ne savent pas forcément tout des turpitudes de Paul de Bréveuil, notamment de la création de ses « avatars » et autres cyborgs, et des livraisons qu’il en aura faites jusqu’en Corée du Nord[9].
Il n’y a vraiment que le Président Makarond qui aura bénéficié d’un « double » en Occident.
Et encore, si le président vieillit, son avatar ne faiblit pas…
Où est passé « Charlotte » et quelles sont ses prédictions complètes dans ce conflit absurde d’Ukraine ?
Si on a des renseignements de première-main, qui se permet de décider de ne pas les exploiter ?
Et tout ce remue-ménage retombe en « pluie fine », enfin… plutôt sous forme d’une grosse averse de hallebardes serrées sur les épaules de Gustave qui n’arrête plus de se faire engueuler au téléphone quand ce n’est pas quelques outrecuidants qui forcent sa porte, et tout autant sur la silhouette grassouillette de Julie, pourtant en prise directe avec Matignon, ainsi que sur les prunelles bleues des îles des mers du Sud de Lady Joan, qui avait organisé cette réunion dans ses locaux, un peu à l’improviste le jour des funérailles de la Reine : elle profitait seulement de ce que Paul était invité à ses obsèques, avec Florence, en qualité de Lord de la couronne, pour arbitrer in vivo quelques détails et lui faire plaisir en réunissant quelques huiles des renseignements britanniques.
Son problème, c’est qu’elle n’en sait pas beaucoup plus et répète inlassablement son récit sur cet aparté du mois de septembre dans ses locaux.
Guère plus que les membres de cabinets ministériels qui avaient fait le déplacement, presque contraints et forcés, ce jour-là.
Et malgré son « canal habituel », celui réservé aux « arbitrages » à effectuer dans l’urgence quant à la gestion des avoirs de Paul, elle ne parvient pas à le joindre au téléphone, sur Internet ou à travers les réseaux sociaux : « Charlotte » est abonnés absents !
Alors qu’elle n’a qu’une envie, c’est de passer un long moment à ses côtés, ou face à face, au moins pour lui tirer les vers du nez.
Éditions I3
[1] Cf. épisode « Opération Juliette-Siéra » dans la série des « Enquêtes de Charlotte », prochainement aux éditions I3
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