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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 18 mai 2019

Un pandore sanctionné

Les officiers de gendarmerie se croient tout permis…
 
Celui-là est tellement kon sous son képi, que parfois on se demande comment il a pu incarner « l’ordre républicain »…
 
Conseil d’État, 7ème ch., décision du 24 avril 2019
 
REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
 
Le conseil : A. Firoud, maître des requêtes en service extraordinaire, D. Le Corre, rapporteur public.
Avocat : Me Sorriaux
 
1. Il ressort des pièces du dossier que par une décision du 6 avril 2016, le ministre de la défense a prononcé à l’encontre de M.C…, capitaine de gendarmerie affecté au centre opérationnel de la gendarmerie de Rouen, une sanction de quinze jours d’arrêts, au motif que l’intéressé avait consulté à des fins personnelles des fichiers opérationnels de la gendarmerie relatifs à l’employeur de sa fille et consulté sans justification plus de 300 fiches individuelles de renseignements entre le 1er août 2014 et le 22 avril 2015.
 
2. En premier lieu, il ressort des pièces du dossier que le capitaine C…a reconnu lors d’une audition le 10 février 2015 avoir consulté à plusieurs reprises, à des fins personnelles, les fichiers de gendarmerie portant sur l’employeur de sa fille ainsi que sur des membres de sa famille. Par ailleurs, lors d’un entretien avec l’autorité militaire de premier niveau le 16 juin 2015, M. C… a reconnu avoir consulté sans justification plus de 300 fiches individuelles de renseignements entre le 1er août 2014 et le 22 avril 2015. Le moyen tiré de ce que les faits qui lui sont reprochés ne sont pas établis ne peut par suite qu’être écarté.
 
3. En deuxième lieu, aux termes de l’article L. 4111-1 du code de la défense : « L’armée de la République est au service de la Nation. Sa mission est de préparer et d’assurer par la force des armes la défense de la patrie et des intérêts supérieurs de la Nation. / L’état militaire exige en toute circonstance esprit de sacrifice, pouvant aller jusqu’au sacrifice suprême, discipline, disponibilité, loyalisme et neutralité (…) ». Aux termes de l’article D. 4122-1 du même code : « Tout militaire peut être appelé soit à donner des ordres en tant que chef, soit à en recevoir en tant que subordonné. L’une ou l’autre de ces situations comporte les obligations générales suivantes : / 1° Membre des armées et des formations rattachées, le militaire doit : / a) Obéir aux ordres reçus conformément à la loi ; / b) Se comporter avec honneur et dignité ; / c) Observer les règlements militaires et en accepter les contraintes ; / d) Respecter les règles de protection du secret (…) ». Aux termes du premier alinéa de l’article 230-10 du code de procédure pénale dans sa rédaction applicable au litige : « Les personnels spécialement habilités des services de la police et de la gendarmerie nationales désignés à cet effet ainsi que les personnels spécialement habilités de l’État investis par la loi d’attributions de police judiciaire, notamment les agents des douanes, peuvent accéder aux informations, y compris nominatives, figurant dans les traitements de données personnelles prévus par la présente section et détenus par chacun de ces services. L’habilitation précise la nature des données auxquelles elle autorise l’accès (…) ». Aux termes de l’article 226-21 du code pénal : « Le fait, par toute personne détentrice de données à caractère personnel à l’occasion de leur enregistrement, de leur classement, de leur transmission ou de toute autre forme de traitement, de détourner ces informations de leur finalité telle que définie par la disposition législative, l’acte réglementaire ou la décision de la Commission nationale de l’informatique et des libertés autorisant le traitement automatisé, ou par les déclarations préalables à la mise en œuvre de ce traitement, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 300.000 euros d’amende ». Il résulte de ces dispositions que commet un manquement à ses obligations un gendarme qui consulte à des fins personnelles des traitements automatisés comportant des données à caractère personnel.
 
4. Il ressort des pièces du dossier que la consultation par le capitaine C…, à des fins personnelles, des fichiers de gendarmerie ainsi que de nombreuses fiches individuelles de renseignements pour rechercher des informations concernant l’employeur de sa fille ainsi que plusieurs autres personnes constitue un détournement de la finalité d’un traitement de données à caractère personnel. Un tel manquement est constitutif d’une faute de nature à justifier une sanction disciplinaire, indépendamment des suites réservées aux procédures judiciaires éventuellement engagées. Par suite, le moyen tiré de ce que les faits reprochés à l’intéressé ne présentent pas de caractère fautif doit être écarté.
 
5. En troisième lieu, aux termes de l’article L. 4137-2 du code de la défense : « Les sanctions disciplinaires applicables aux militaires sont réparties en trois groupes : / 1° Les sanctions du premier groupe sont : / a) L’avertissement ; / b) La consigne ; / c) La réprimande ; / d) Le blâme ; / e) Les arrêts ; / f) Le blâme du ministre (…) » . Aux termes du premier alinéa de l’article R. 4137-28 du même code : « Les arrêts sont comptés en jours. Le nombre de jours d’arrêts susceptibles d’être infligés pour une même faute ou un même manquement ne peut être supérieur à quarante ». Eu égard aux responsabilités de M.C…, à la nature des faits reprochés et au caractère répété et persistant des manquements constatés, le ministre de la défense n’a pas, dans les circonstances de l’espèce, pris une sanction disciplinaire disproportionnée en lui infligeant une sanction du premier groupe de quinze jours d’arrêts.
 
6. Il résulte de tout ce qui précède que M. C… n’est pas fondé à demander l’annulation de la décision qu’il attaque. Par suite, ses conclusions tendant à ce qu’il soit enjoint au ministre des armées de retirer cette décision, ainsi que celles présentées au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative, ne peuvent qu’être rejetées.
 
D E C I D E :
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Article 1er : La requête de M. C… est rejetée.
Article 2 : La présente décision sera notifiée à M. B… C… et à la ministre des armées.
 
Alors qu’on vient de perdre deux « troupes d’élite de marine » allées jusqu’au bout de « leurs devoirs » pour libérer des franchouillards partis faire un safari jusqu’aux abords du Sahel, un autre gendarme qui aura consulté à des fins personnelles des fichiers opérationnels de la gendarmerie, détournant la finalité des traitements en cause, aura vu sa sanction confirmée : Quinze jours d’arrêt prononcée par le ministre de la Défense, considérant qu’il s’agit d’une faute grave justifiant une sanction disciplinaire, indépendamment des suites réservées à une procédure judiciaire éventuellement engagée.
Peut-être qu’il reprendra du service autour des « ronds-points » ou fera la circulation en « tenue de robocop » sur les Champs-Élysées.
 
Le Conseil en conclut qu’« eu égard aux responsabilités de M.C…, à la nature des faits reprochés et au caractère répété et persistant des manquements constatés, le ministre de la défense n’a pas, dans les circonstances de l’espèce, pris une sanction disciplinaire disproportionnée en lui infligeant une sanction du premier groupe de quinze jours d’arrêt. »
Dont acte : 15 jours sans solde, ce ne sont pas des arrêts de rigueur…
Il faut dire qu’il a beau être « officier », ce capitaine de gendarmerie est tellement kon qu’il avait reconnu avoir consulté à des fins personnelles des fichiers opérationnels de la gendarmerie relatifs à l’employeur de sa fille et des membres de sa famille et consulté sans justification plus de 300 fiches individuelles de renseignements.
300 en même pas huit mois… ils en auront mis du temps à réagir, les pandores du ministère…
Globalement, c’est pour vous faire savoir qu’ils le font tous, mais « avec modération » et mesure.
Tout comme mon cousin « Parcimoni » et son copain arménien « Bon escient »…
 
Je vais vous dire, dès que vous croisez un flic à qui votre gueule ne revient pas, sur la route au volant de votre chignole ou dans la rue avec un appareil photo filmant une « bousculade », parce que vous êtes fiché, vous êtes identifié et « vérifié » jusque depuis leur bagnole de patrouille : C’est comme ça qu’on protège vos libertés.
Et d’autres services peuvent aller plus loin avec votre carte vitale, par exemple… Ou votre carte de transport.
Je me rappellerai toujours de cet ex-directeur des impôts qui était capable de sortir mon dossier fiscal personnel à chaque fois que je le rencontrais pour le compte d’un client…
Ou de cet autre, qui était aussi mon voisin et avec lequel j’avais sympathisé, qui me racontais que celle-là – une mère-de-famille croisée à la sortie de l’ékole maternelle de « ma nichée », tout ce qu’il y a de plus respectable – il savait qu’elle faisait des passes : « Je ne vois pas comment elle finance autrement son train de vie… »
« Mon pôvre ami, il y a tant de revenus exonérés que vous ne voyez jamais… »
 
Bref, tous fliqués, tracés, repérés, rien ne leur échappe : Et le Capitaine C… a été assez kon pour être le seul à le reconnaître.
Du coup, il paye pour tous les autres, histoire de faire un exemple… d’exemplarité !
Ça méritait de vous être rapporté.
 
Bonne fin de week-end à toutes et à tous !
 
I3

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