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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 23 mai 2019

Vous avez lu les programmes ?

Moi si : Dernière analyse
 
Par thèmes : L’’écologie, la fiscalité, le social, les accords commerciaux et l’immigration.
Toutefois, il faut bien le dire les programmes ne sont pas si différents les uns des autres. Ils relèvent davantage d’agendas nationaux qu’ils n’impulsent un projet communautaire.
La quête d’une Europe devenant une véritable puissance politique dépassant les États aura disparu. Et quand il en reste, ils n’osent pas le crier trop fort.
Le « clivage » n’est probablement pas entre « progressistes » et « nationalistes » mais plutôt autour de plusieurs nuances de « realpolik ».
Même les plus fieffés eurosceptiques (hors chez les britanniques) ne parlent plus de quitter l’Europe ou même la zone euro.
Et si l’on prend un dossier aussi sensible que celui des migrants, entre le programme de la liste « Jupitérienne » de « Nath-Moineau » et celui du « Air-Haine » « Jojo-Barde-Héla », il n’y a plus de fossé abyssal.
Quant à « l’écolologie », le thème à la mode, tout le monde s’accorde pour en faire une priorité… plus ou moins contraignante.
Or, il convient de rappeler que le Parlement de Strasbourg, doté de compétences « d’appui » ou « partagées » avec les États membres et la Commission de Bruxelles, n’a pas vraiment le pouvoir d’opérer de grands changements.
Ce qui explique probablement la désertion des urnes…
 
Le novice « Gluck-Mann », conscient qu’une bonne part de ses propositions ne dépendaient pas du Parlement, il répond bêtement que, « justement, il fallait accroître son pouvoir ».
« Y’a-ka-faux-kon »…
Alors que bien des élus d’une Assemblée qui en comptera 751 (705 après le Brexit), issus de 28 pays et de centaines de partis, ne veulent surtout pas élargir le champ de l’UE…
Lors des débats des « spitzenkandidat » (les candidats désignés par les partis européens au poste clé de président de la Commission) dont on a parlé hier (cf. post récédent), le chef de file des eurosceptiques, le tchèque Jan Zahradil, exigeait au contraire « moins d’Europe ».
À l’autre bout de l’échiquier politique, les mélenchonistes de LFI, en menaçant de faire sécession de certains traités, sont sur la même ligne.
Un peu plus ou un peu moins d’Europe, tel est en réalité le seul vrai clivage.
 
Autre limite aux programmes : Chaque parti doit composer avec ses futurs alliés, avec qui il siégera à Strasbourg (8 groupes dans le Parlement sortant). Là encore, cet impératif ne semble pas toujours avoir été suivi.
Le numéro 2 de la liste « LREM-même-pas-en-rêve » dite « renaissance », n’admettait-il pas dernièrement ne s’être guère concerté avec les autres « libéraux progressistes » européens pour rédiger son programme ?
Résultat, au débat de Bruxelles, la danoise Margrethe Vestager, candidate du futur groupe qui accueillera « LREM-même-pas-en-rêve », n’a pas dit un mot du smic européen vanté par « Miss Moineaux », et s’est opposée au projet d’armée européenne cher à « Jupiter » !
 
Dans le fond, on ne peut pas dire que les candidats aux européennes brillent par leur originalité côté fiscalité. Surtout que la majeure partie d’entre eux réclame, avant tout, une plus grande harmonisation fiscale, même chez les plus eurosceptiques d’entre eux : Du « Air-Haine » qui propose l’instauration d’un serpent fiscal afin de limiter la concurrence fiscale entre États membres, aux Inssoumis qui demande « un impôt universel pour les particuliers au sein de l’Union, afin d’en finir avec l’évasion fiscale », ce n’est pas très brillant…
Que « chaque ressortissant paie des impôts dans son pays d’accueil, mais s’il en paie moins que dans son pays d’origine, il s’acquitte de la différence auprès du Trésor public du pays d’origine » annonce leur leader…
 
Pour lutter contre le dumping fiscal, le « soce » (P.Soce/Place publique) promet pour sa part un « taux minimum effectif de 20 % d’impôts sur les sociétés » pour tous, ainsi qu’un impôt sur la fortune européen.
Il n’a pas vu que la « Gauloisie-fiscale », ce n’est pas l’Europe-fiscale.
Ou au contraire, si ! Et qu’il y a des raisons pour ça et pour qu’il aille manger les pâquerettes quand il sera « aux manettes »…
 
D’ailleurs, côté taxation, à chaque formation politique son dada. Sans surprise, La liste « Renaissance » revient sur l’idée de créer une taxe européenne des géants du numérique (en cours d’examen au Parlement Gauloisien). Avec cette idée générale qu’il faut taxer les entreprises là où elles réalisent leurs profits, ce qui est déjà le cas
Mais comme il y a mille façons de leurrer les administrations fiscales à travers le monde, c’est du « Don-Quichottisme ».
Le type de chez les « Républicains-démocrates » est sur la même ligne, en instaurant une « taxe d’égalisation des géants extra-européens du numérique », mais en précisant qu’elle devra servir à financer la recherche et l’innovation en Europe.
Tandis que « l’écololo » réclame une double taxe aux frontières, dite « socio-environnementale » : une sur l’empreinte écologique, l’autre sur les droits des travailleurs.
Tout ça, c’est du recyclage de ma « Cotisation sociale sur les produits manufacturés » : Ils n’ont toujours pas compris le mécanisme, mais l’idée progresse (voir les deux posts « plus récents » dans la même catégorie).
 
Urgence oblige, le changement climatique est « la » priorité de tous les candidats, avec des propositions… parfois un brin incantatoires. Ainsi plusieurs listes s’engagent-elles à hisser haut l’écologie à grand renfort de gigas plans et chartes fondamentales.
C’est le cas des « écololos » bien sûr, qui entend promouvoir un très ambitieux « traité environnemental européen » qui s’imposerait à tous les autres.
Voire des « Jupitériens » qui multiplient les objectifs à moyen et long terme, comme diviser par deux les pesticides d’ici 2025 ou sortir des hydrocarbures d’ici 2050 (c’est voté par votre Assemblée nationale).
Vœux pieux pour « Nico-Hue-lot » : « On gagne du temps en se fixant des objectifs, en posant des plans, en signant des conventions sans aucune valeur contraignante. »
Le nerf de la guerre ? Le budget. « Renaissance-jupitérienne », veut une banque du climat, frappe donc les esprits avec le chiffre choc de 1.000 milliards en cinq ans. « Mais d’où viennent-ils ? », questionne « l’ex-sinistre de la transition écolologiste ».
Les autres brandissent, eux, le chiffre de 100 à 400 milliards par an et demandent que les dépenses vertes ne soient plus soumises au rabot des 3 % de déficit.
Côté financement, « l’écololo-verdoyant » veut taxer les transactions financières, et le « soce » les bénéfices des sociétés pour rénover les logements avec, à la clé, jusqu’à 1.000 euros d’économie annuelle par ménage.
D’économie sur quoi ? Des dépenses supplémentaires…
 
Côté concret, l’avion est dans le viseur. Certains comptent le taxer et d’autres interdire les vols lorsqu’il existe une alternative propre de moins de cinq heures : Je suis sauvé pour rallier la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » !
Beaucoup entendent booster le bio (30 % en 2025) et réduire son prix (via une TVA réduite).
Très écolo-pratique, la liste des « Insoumis » veut interdire la publicité lumineuse, les perturbateurs endocriniens, l’élevage en batterie et les plastiques à usage unique…
Chez les « Républicains-démocrates » le sujet est quasi absent. Ils veulent, comme nombre de listes, une taxe carbone sur les produits importés, rebaptisée « barrière écologique ».
Encore un recyclage de ma « CSPM » (cf. ci-avant)
Le « Air-Haine » s’est reconverti au « localisme » : Produire au plus près pour polluer moins. Cela donne ce résumé saisissant : « Le meilleur allié de l’écologie, c’est la frontière. »
Il suffisait d’y penser…
 
Il paraît que l’Europe de demain sera protectrice ou ne sera pas !
C’est une petite musique que l’on perçoit à travers les programmes de tous les principaux candidats.
En matière d’échanges, de commerce international : Fini les portes grandes ouvertes et le libre-échangisme débridé : Il n’est pas un parti ou presque qui ne remette pas en cause les traités existants comme le Ceta (traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada) ou le Tafta (traité de libre-échange transatlantique), et chacun ou presque se revendique explicitement ou non du protectionnisme.
Les « écololos » revendiquent un « protectionnisme vert » avec l’instauration d’une taxe carbone aux frontières de l’Europe, comme les « Insoumis », qui parlent eux de leur côté de « protectionnisme solidaire ».
Quasiment exactement la même mesure que la « barrière écologique » que revendiquent les « Républicains-démocrates », instaurant des droits de douane pour les produits qui ne respecteraient pas les normes environnementales européennes.
Ce qui existe déjà à travers les « normes douanières ».
Une manière écololo de protéger sa propre production et son marché intérieur…
 
La taxe carbone est aussi envisagée par les « Jupitériens ». Le « Air-Haine » y va plus fort encore et propose, lui, le rétablissement de protections douanières (taxes, quotas et contingentements) aux frontières de l’Europe comme le font les États-Unis, l’Inde, le Japon.
Et l’UE…
Comme on vient de le dire, ces listes font aussi un sort aux accords de libre-échangisme. Les « Jupitériens » semblent tout de même plus timide sur le sujet, mais n’en passerait en tout cas plus avec des pays qui ne respectent pas les accords de Paris sur le climat.
 
Le « Air-haine » veut aussi des nouveaux traités commerciaux subordonnés à la réciprocité, aux engagements sociaux et environnementaux. Un « juste échange » prôné dans les exacts mêmes termes que… la liste du « P.Soce-Place Publique ! »
« Une Europe qui défend son modèle et ses intérêts », écrivent les « soces », qui veulent aussi défendre une « exception agriculturelle » européenne dans les négociations commerciales.
Alors que la rue de Vaugirard ils veulent aussi refuser d’ouvrir les marchés publics européens aux pays qui, eux, n’ouvrent pas les leurs aux entreprises européennes.
Face à « l’America first » de « McDo-Trompe », toutes les listes gauloisiennes brandissent donc « l’Europe d’abord ! »
 
Le dossier social : La réforme du statut de travailleurs détachés – qui permet à un employé travaillant dans un État membre de l’UE de travailler dans un autre État membre, tout en restant au niveau de cotisations sociales de son pays d’origine – est une promesse renouvelée par chacun des candidats ou presque.
Comme si, toute obédience confondue, ils n’estimaient guère porteur d’apparaître comme souhaitant laisser la « main invisible » de la concurrence entre États faire son œuvre.
Sur les solutions avancées, en revanche, les lignes de fracture resurgissent, chacun renouant avec ses fondamentaux.
Ainsi, le « Air-haine » propose-t-il d’abroger la directive sur le travail détaché, y voyant une véritable « préférence étrangère ». Les « Insoumis » souhaitent aussi abolir, purement et simplement, la directive.
Chez les « Républicains-démocrates » on estime que « les travailleurs détachés doivent payer les cotisations sociales du pays dans lequel ils travaillent ».
Les « Jupitériens » promettent de poursuivre l’action du président de la République « avec un acte II de la réforme du travail détaché ».
À la clé, un alignement des cotisations sociales sur le niveau le plus élevé.
En creux, c’est bien la question de l’harmonisation sociale qui est ici soulevée. Pour ce faire, le parti « Jupitérien » appelle à la mise en œuvre d’un salaire minimum adapté à chaque pays européen.
 
Un smic européen ? Aux yeux du « Air-haine » cela conduirait à « l’effondrement des salaires et donc du pouvoir d’achat dans les pays d’Europe occidentale ».
Il devrait être à 75 % du salaire médian, juge-t-on chez les « Insoumis » se disant également pour s’affranchir des règles budgétaires et contre « l’ouverture à la concurrence et la privatisation des services publics ».
Outre un salaire minimum, la liste « P.Soce » souhaite la mise en place d’un minimum vieillesse dans chaque pays, l’extension du congé parental, la TVA à 0 % sur les produits de première nécessité.
Quand, sans surprise, les « écololos » prônent un accompagnement social des plus précaires et vulnérables sur le plan énergétique.
 
Enfin, sur la question migratoire, les positions des partis sont particulièrement tranchées. À « gôche », les listes proposent des politiques ouvertes aux migrants. Toutes (les trois principales) souhaitent mettre en place une flotte de sauvetage européenne afin de secourir les migrants en Méditerranée. Elles préconisent d’abroger le règlement de Dublin qui consiste à renvoyer les demandeurs d’asile dans le pays européen par lequel ils sont entrés sur le continent ou encore créer un statut de réfugié climatique ou environnemental.
Contrairement à ses concurrents, « l’insoumise » suggère de sortir de Schengen et de Frontex afin de « refonder la politique européenne de contrôle des frontières extérieures » en refusant la militarisation de la politique de contrôle des flux et les « accords honteux » qui maintiennent les migrants dans des pays non démocratiques comme la Turquie.
 
Au « P.soce » on entend au contraire « sauver » Schengen en renforçant la gestion commune des frontières extérieures de l’Union.
À l’inverse, les « doâtes » proposent des politiques fermées. Les deux principales formations proposent de protéger davantage les frontières extérieures de l’Europe.
Concernant les frontières intérieures, si le « Air-haine » veut sortir de Schengen, les « Républicains-démocrates » proposent simplement de « pérenniser le rétablissement de contrôles aux frontières intérieures » tant que celles extérieures ne sont pas suffisamment contrôlées.
« Bling-bliing » doit sauter de joie entre deux interviews chez ses juges…
Ils proposent que les demandes d’asiles soient étudiées à l’extérieur de l’Europe dans des centres internationaux quand le « Air-haine » dit vouloir « refuser le laxisme » dans l’octroi de cet asile et entend bien « expulser systématiquement les clandestins » et même « stopper l’immigration légale ».
 
Entre ces deux pôles, les « Jupitériens » proposent une politique plus ferme en ce qui concerne l’immigration illégale et… en même temps plus humaine dans l’accueil des réfugiés. Pour cela, le parti veut harmoniser les critères de l’asile dans toute l’Europe en demandant notamment à chaque État de participer à l’effort commun.
S’ils veulent atteindre 10.000 garde-frontières et garde-côtes au sein de Frontex et augmenter les financements en faveur des retours volontaires vers les pays d’origine, il propose en parallèle de faire bénéficier les municipalités qui accueillent des réfugiés de fonds européens supplémentaires.
 
Quant aux autres, le « Parti-stalinien » fait douze propositions parmi lesquelles l’instauration d’un salaire minimum européen, établi dans chaque pays, à au moins 60 % du salaire moyen (donc à 1.400 euros nets en Gauloisie-impécunieuse »), le refus de soumettre le budget du pays à la Commission européenne dont le président verrait d’ailleurs son salaire être divisé par trois !
Chez « Âme-mont », on souhaite une Europe libérée des énergies fossiles et nucléaires d’ici 2050 et pour cela, il entend mobiliser 500 milliards d’euros par an, grâce aux banques centrales. Il propose aussi une nouvelle Constitution européenne et un impôt sur la fortune européen. Il remet sur la table sa proposition de revenu universel (« l’hélicoptère monétaire »), étendu à l’ensemble du continent et financé par la BCE et toute entreprise lors de son introduction en Bourse.
À l’UDI on propose de supprimer les contributions nationales au budget européen mais de les financer par une taxe sur les transactions financières, une taxe carbone sur les importations venues de Chine, des États-Unis, ainsi qu’un droit de timbre pour les touristes qui viennent en Europe : De grands « libéraux » dans l’âme…
 
Deux listes se réclament des Gilets jaunes. La première, « Alliance jaune » reprend les principales revendications du mouvement, comme la mise en place d’un référendum d’initiative citoyenne (RIC) ou la baisse de la TVA.
La seconde, « l’Évolution citoyenne », propose en plus d’organiser l’immigration selon nos besoins économiques et de sortir du commandement de l’Otan.
 
« Du-Pont-Gnangnan » propose lui aussi le RIC, en plus de la fin de l’espace Schengen et la baisse de 9 milliards d’euros de la contribution gauloisienne au budget européen.
Quant à l’Union populaire républicaine (UPR) ou « Les Patriotes », leur programme aux européennes se résume au même mot : Frexit.
 
En bref, vous avez le choix, et il va se diluer dans l’abstention, de nombreux minorités et … d’incessants « particularismes nationaux ».
Infernal : Pas un seul pour avoir une vraie « vision européenne ».
Tout de même dommage de ne pas savoir faire de synthèse, non ?
Le handicap intellectuel naturel des « seconds couteaux »…

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