Escalades !

« McDo-Trompe » à la manœuvre…

 

Celui-là ne mène pas « la guerre » seulement avec des « twists » : Il dispose de la puissance de feu de l’armée la plus importante du monde.

Deux choses à savoir : Pour se faire réélire en 2020, il a besoin d’être lui-même (ça lui a si bien réussi…), fantasque et menaçant. L’électeur étatsunien aime ça.

Et pour l’heure, l’économie répond positivement à ses initiatives politiques.

Sa politique, c’est du keynésianisme complété par quelques « oukases » : Il achète des armes à ses industriels en faisant exploser les compteurs de la dette publique, généreusement financée par la planche à billet de la FED.

Et, deuxième chose à savoir, une arme, c’est fait pour s’en servir…

 

Ses cibles de choix ?

En priorité toutes ces nations « autoritaires » qui lui font de l’ombre en refusant de « plier » à ses invectives. Russie, Chine, Corée du Nord, Iran, des pays sous embargo et sanctions économiques.

Tous jugés « nuisibles ».

Dans une moindre mesure, l’UE qui pour l’heure « plie » sans rupture destructrice.

Mais déjà, il est interdit aux européens de réexporter les technologies américaines réputées « sensibles » mettant quelques industriels dans l’incapacité d’honorer quelques contrats déjà passés sous l’ère « Haut-Bas-Mât ».

Même les « Teutons » se préservent des « colères-trompistes » tant qu’on les laisse importer du gaz russe pour se chauffer.

Ça ne durera qu’un temps…

 

Chine et Corée, vous connaissez les détails de la bagarre de sommet en sommet épuisants qui n’aboutissent jamais à rien.

Si : Des droits de douanes délirants pour « faire pression » sur la Chine, des manœuvres militaires pour impressionner « Kim-tout-fou ».

L’Iran… Son pétrole doit rester « interne », ça fait monter les cours et ça permet aux schistes-bitumeux de devenir « rentables ».

D’où la sortie de l’accord « anti-nucléaire » des USA au grand désespoir de la diplomatie européenne (et russe).

La Russie s’embourbe dans le « chantier » encore en cours contre le « Califat » car, alors qu’on le croyait « nettoyé », il reste des poches à soumettre dans l’Est du pays et le Venezuela ne parvient toujours pas à vendre son pétrole.

Et puis des Kurdes et Arméniens à finir de « réduire » également : La Turquie va revenir à la manœuvre sur ce sujet.

 

Alors, premier coup de gong : La traversée par le canal de Suez d’un groupe de combat aéronaval de méditerranée (là où ça se passait jusqu’alors) à la mer rouge au même titre que Diego Garcia accueille de nouveau des bombardiers lourds type B52.

Destination, la mer d’Oman en passant au large du Yémen à feu et à sang.

Avec dans les soutes des munitions en quantité pour mener une « campagne » meurtrière, y compris des missiles « Patriot » anti-missiles balistiques.

Alors… second coup de gong : Le « sabotage » de navires au large des EAU, dans la ZEE de Fujaïrah en mer d’Oman. Ils faisaient routes vers les ports de chargement saoudiens vers le terminal saoudien de Ras Tanura en vue d’une livraison à des clients américains, sans encore être entrés dans le détroit d’Ormuz, point de passage « stratégique » vers le Golfe Persique…

Qui donc a un quelconque intérêt à user de ce genre de stratagème imbécile et quasiment indolore pour mettre le feu aux poudres, expliquez-moi ?

 

Les Émirats arabes unis ont annoncé que quatre navires commerciaux auraient été la cible dimanche d’« actes de sabotage » dans la mer d’Oman.

Les autorités iraniennes réclament l’ouverture d’une enquête.

Ni victime ni marée noire, selon le ministre saoudien de l’Énergie mais aurait provoqué des dégâts importants.

Quelques trous qui n’ont même pas « engagé » la survie des navires et équipages…

Classiquement des déclarations alarmistes et mises en garde pleines de sous-entendus se sont multipliées de la part des responsables des différents pays de la région toute la journée de lundi dernier. Et l’enquête sera menée par les EAU et « sera menée de manière professionnelle », aura assuré le ministre d’État émirati aux Affaires étrangères.

« Les faits seront indiqués clairement », a-t-il promis en soulignant toutefois qu’Abou Dhabi avait déjà « sa propre lecture et ses propres conclusions ».

On ne peut guère être plus clair quant à la suite et aux conclusions qui vous seront servies : On va vous affirmer qu’il s’agit de « commandos-marins » subversifs venus du grand voisin iranien.

En réalité, probablement quelques « services spéciaux », de ceux qui sont allés exécuter « Ben-Lada » en leur temps… Ou d’autres encore agissant sous fausse bannière.

« McDo-Trompe » ne s’y est pas trompé en saluant les commandos de marine Gauloisiens allés chercher avec les dents quelques otages au Burkina Faso…

 

À ce moment-là, à Riyad comme à Abou Dhabi, on se retient de désigner un responsable mais les deux alliés arabes des États-Unis font monter la pression au moment où le secrétaire d’État américain « Nike-Pompe-eho » se rend à Bruxelles pour discuter de l’Iran avec les Européens.

Sans attendre d’être accusé directement, l’Iran réagit : « Ces incidents en mer d’Oman sont alarmants et regrettables », a dit le porte-la-parole de leur ministère des Affaires étrangères, mettant en garde contre « l’aventurisme d’acteurs étrangers » pour perturber la navigation dans la région.

Si les déclarations officielles iraniennes restent mesurées, les médias de la République islamique commencent à émettre des doutes et des interrogations sur la réalité des attaques : « En indiquant que les pétroliers devaient aller livrer du pétrole aux Etats-Unis, les Saoudiens veulent montrer que les intérêts américains étaient visés », ajoute un commentateur iranien qui conclue en accusant Israël d’être derrière les attaques…

On a chacun ses propres « démons », ceux qu’on peut…

 

En attendant les précisions que l’enquête des EAU ou d’autres devrait apporter sur ce qui est qualifié par certains de « mystère », l’alerte au danger a eu ses premiers effets : Le prix du pétrole est immédiatement monté portant le baril à plus de 71 dollars (environ 63 euros) tandis que toutes les places boursières du Golfe étaient en baisse lundi, y compris Riyad (– 2,7 %), Dubaï (– 3,7 %) et Abou Dhabi (– 3 %).

Le prix d’une panique réelle ou d’un alarmisme excessif ?

Le prix d’une mise en scène et ce n’est qu’un début…

 

Mise sous pression inédite ou préparation à une guerre totale pour désarmer l’Iran ?

C’est le Ramadan chez tous les musulmans du monde.

Les Russes stationnent massivement sur la côte orientale de la Méditerranée, assez loin de là.

La Libye est un champ de bataille.

Le Sahel est une poudrière.

La corne de l’Afrique tout autant même si elle a mis ses cendres en quarantaine.

Les Européens ont le regard tourné vers leurs élections et… le festival de Cannes.

Sur les Britanniques souffle un vent de panique à voir grimper « Nid-d’aigle-Barrage » dans les sondages : Comme indiqué lundi dernier, il a décidément le vent en poupe et pourrait devenir à lui tout seul le premier parti du pays…

Il est de notoriété publique qu’un Iran nucléarisé est un cauchemar pour Israël qui voudrait ne pas mener une guerre contre l’Iran seul. Le soutien américain est un évident facteur de soutien fondamental pour gagner un tel conflit avec le moins de dégâts possibles pour Israël.

« Nana-t’es-Yahoo » vient de remporter les dernières élections mais n’a pas encore été en mesure de former un nouveau gouvernement et c’est le président israélien qui vient de donner un délai de 15 jours supplémentaires au premier ministre sortant pour former sa nouvelle équipe ce qui devrait être fait d’ici quelques jours. Israël aura alors un gouvernement opérationnel.

Les « horloges coïncident » pour une « phase trois ».

 

Le troisième coup de gong et alors le rideau se lève et la « pièce peut commencer » à être jouée.

Logiquement dans un tel contexte, les bourses baissent, et l’or valeur refuge augmente. Le pétrole, lui, monte, et pourrait vous faire une hausse vertigineuse dans les jours qui viennent : Les « Gilets jaunes » en seront pour leurs frais (de déplacement sur les ronds-points) et « Jupiter » n’y pourra rien.

Ce n’est pas plus mal, lui qui veut taxer les GAFA et s’en prend maintenant à Netflix et Disneyland…

Que du bon… même si les bourses pourraient bien dévisser ruinant les « petits-épargnants » (ils ont l’habitude…) et les fonds de pension américains : Mais eux se referont en achetant « au son du canon » pour revendre plus tard au « son du clairon »…

Que des bonnes affaires en perspective.

 

Et « McDo-Trompe » est « dans les temps » pour engager un conflit régional majeur : Le peuple vote pour son Président sortant en temps de guerre, depuis toujours.

Et il a averti Pékin, ceux qui pensaient peut-être d’avoir un nouveau président à suivre : « Négociez maintenant. Après, ce sera pire… »

« First America » qu’il disait et il n’a pas encore de successeur désigné dans son propre camp.

 

Quand ?

Maintenant, avant la fin du Ramadan et sa sortie probable par une série d’attentats sanglants en Europe et aux USA.

Sous quinzaine.

Peut-être même avant la parution de ce post.

Quoi ?

Un avion civil abattu à tort, un échange de tir entre bâtiments militaires ou entre F15 et chasse iranienne.

Bref des « accrochages » montés en épingle pour s’assurer le soutien de l’opinion publique occidentale et « donner la piqûre » au coréen.

 

Et n’imaginez pas que les Rafale stationnés à Dubaï ou Doha resteront des cibles inertes : Une arme, c’est fait pour s’en servir, rappelez-vous.

D’autant que ça coûte assez cher à fabriquer et à entretenir.

La suite ?

La destruction finale des installations nucléaires de recherche iraniennes qui font peur jusqu’à Riyad : Bêtement, elles sont statiques et facilement repérables depuis une orbite quelconque.

Ce sera probablement une bataille de drones et de missiles.

Sinon courte, au moins violente.

Avec à la clé le renversement du régime iranien « pas assez souple » et compréhensif.

 

Désormais, tout le monde est prévenu : Soit on se plie à la « Pax americana », soit on en paye le tribut.

C’est comme si l’Histoire était déjà écrite.

Sauf que, sauf que…

C’est peut-être le « coup de trop » pour les peuples ainsi asservis.

On verra bien.

Comme je dis toujours, « à suivre ».