De
Jean-Marc
C’est l’histoire de Jean-Charles, un SDF qui se promène sur les Champs
Élysée et voit une limousine s’arrêter à sa hauteur.
Il regarde à l’intérieur et reconnaît un ami d’enfance, c’est Bernard
Tapie !
Mais oui, notre « Nanar-national » encore bien alerte.
Et celui-ci le reconnaît également.
Du cou, il sort de la limousine et demande à son chauffeur de l’attendre.
Il prend son ami Jean-Charles par le bras et lui propose de faire quelques
pas ensemble.
Jean-Charles lui dit :
« – Je vois que tu as bien
réussi dans la vie.
– Oui ça va pas mal, et
toi ?
– Moi je dois dire que ça
ne va pas très fort en ce moment. »
Il lui explique sa dernière déconfiture qui l’aura ruiné durablement.
Pendant qu’ils marchent, Tapie est intrigué par un « clic-clac » qui se
fait entendre à chaque pas que fait l’autre.
« C’est quoi ce « clic-clac » ? »
lui demande-t-il.
« – C’est la semelle d’une de
mes chaussures qui s’est décollée et aujourd’hui je n’ai pas les moyens de m’en
payer une autre paire.
– Attends je vais te
dépanner » lui dit Nanar.
Et il sort de sa poche une grosse liasse de billets de 500 euros entourée
d’un élastique.
Il retire l’élastique, le donne à son ami et lui dit :
« Tiens ! Mets l’élastique
autour de ta chaussure, comme ça, ça ne fera plus « clic clac ». »
Dans l’originale, c’était « Bernie » (l’épouse du « Chi »)
au fait de sa gloire qui descend de sa limousine et se fait interpeler par un
SDF, tout autant ruiné, qui lui dis : « Madame, s’il vous plaît… Ça fait trois jours que je n’ai pas mangé. »
Et l’autre de répondre sur un ton impérieux : « Mais ce n’est pas bien ! Il faut vous
forcer ! »
Un chameau et un éléphant se rencontrent pour la première fois.
L’éléphant, étonné devant pareil animal, demande :
« – Pourquoi t’as les nichons
sur le dos ?
– Culotté comme question
pour quelqu’un qui a la bite sur le visage… »
Une très jolie femme vient réclamer un délai pour le paiement de ses
impôts.
Le percepteur, qui louche abondamment sur ses jambes, lui dit :
« Avant tout, chère madame,
sachez bien que, contrairement à ce que l’on croit, dans mon administration, il
n’y a pas que des incorruptibles. »
Un fou frappe férocement sur le sol avec un morceau de pain.
« – Eh ! tu fais quoi ?
– Je casse la croûte. »
« – Maman, Maman, aujourd’hui
j’ai été le seul à répondre à une question du professeur !
– Bravo ! Et quelle était
cette question ?
– Qui a brisé la vitre
pendant la récréation ? »
Dans un supermarché du sexe à Pigalle, Jean-Marc dépose ses emplettes sur le tapis de caisse.
La caissière du sex-shop fait le décompte de tous les accessoires, puis,
prenant à la main la boîte contenant un vagin artificiel, elle demande au gars :
« Comment allez-vous l’utiliser
? »
Offusqué et rougissant, Jean-Marc répond :
« – Mais, ce ne sont pas vos oignons
!
– Allons monsieur, il n’y
a rien de pernicieux dans ma question. Si je vous demande ça, c’est que si
c’est pour manger, la TVA est à 5,5 % au lieu de 20 % ! »
C’est la nuit. Le fils de Jean-Marc
et de Germaine vient de se réveiller à la suite d’un méchant cauchemar.
Encore sous le coup de l’émotion, il ne parvient pas à retrouver le
sommeil et décide d’aller retrouver ses parents dans leur chambre.
À peine a-t-il ouvert la porte qu’il tombe sur papa et maman dans la
célèbre position dite de « la levrette ».
« – Papa, maman… Qu’est-ce que
vous faites ?
– Heu… On est en train de
te faire une petite sœur »
bredouille Jean-Marc embarrassé. « Et
maintenant retourne dormir.
– D’accord papa », répond le gamin l’esprit
embrumé.
Le lendemain, en rentrant du travail, Jean-Marc retrouve son fils sur le
porche de la maison en pleurs.
« Qu’est-ce qui se passe ?
Pourquoi pleures-tu ainsi, mon fils ? »
Entre deux sanglots, le gamin répond :
« – Tu sais papa, la petite sœur
que toi et maman vous m’avez faite hier soir…
– Euh oui…
– Eh bien, ce matin, le
facteur est venu et il l’a mangée ! »
Amoché, une bosse dans le front et les babines enflées, Jean-Paul rencontre
Jean-Marc.
« – Qu’est-ce qui t’est arrivé,
t’es drôlement amoché ?
– Ouais ! J’ai pris
un coup de patte de cochon congelée dans la gueule.
– Ouach… ! Comment est-ce
arrivé ?
– C’est hier. Il faisait
chaud. Une de nos belles journées de printemps. Elle portait une robe courte,
sexy. Elle était penchée dans le congélateur pour prendre quelque chose et,
alors, je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai pas pu résister et je l’ai prise
par derrière.
– Hé ! Hé ! Et alors ?
– Ouais, elle gueulait et
j’ai continué de plus belle.
– Puis ?
– Ben, plus elle se
débattait, plus ça m’excitait.
– Tu m’étonnes… avec ta
femme !
– Puis à un moment elle a
attrapé une patte de cochon congelée puis elle m’a foutu un coup sur la gueule…
– Elle aime plus le sexe
ta femme ?
– SI ! Mais pas chez
Picard. »
Quelques « collectors » relevés dans la presse d’époque par Jean-Marc à l’occasion de la guerre
du Golfe :
« Après le départ des
Américains, l’Irak sera libéré de Saddam, du gaz et du pétrole. »
D’un reporter de Fox News :
« Comme des bêtes sauvages, ils
abattent nos hélicoptères, pendant que nous effectuons des bombardements
pacifiques sur leurs villes. »
Message urgent sur CNN :
« Le président Bush annonce la
fin de la guerre en Irak.
En effet, CNN a appris
qu’on vient de trouver des réserves immenses à Madagascar et, immédiatement, la
7ème flotte s’est mise en branle pour libérer… »
Petite annonce :
« Construisons la démocratie
dans n’importe quel pays du monde, de préférence riche en pétrole. Pays sans
pétrole, tels Haïti, prière de s’abstenir. Gaz, or et diamants acceptés… »
Les cinq minutes qui ont ébranlé le monde :
Un jour, Condolezza Rice convoqua l’état-major américain dans ses bureaux,
ferme la porte, lance la musique et se lance dans un strip-tease d’enfer :
« Alors, on fait l’amour ou la
guerre ? »
Quelques minutes plus tard, la toute puissance américaine s’abattait sur
l’Irak.
« – Pourquoi les bombes
intelligentes se trompent-elles si souvent ?
– Elles ne peuvent pas
être meilleures que leurs maîtres… »
Un metteur en scène s’extasie :
« – Mais vous êtes une
tragédienne née ! Comment avez-vous appris à pleurer ainsi, en bouleversant les
spectateurs par vos cris ?
– Eh bien, j’ai été
longtemps mariée à un petit commerçant. Et j’ai appris en l’écoutant parler
avec les fonctionnaires du ministère des finances… »
Dans le même genre :
Jean-Marc téléphone à la police.
« – Je viens déposer plainte
parce que je reçois des coups de téléphone et des lettres de menace.
– Depuis combien de temps
?
– Quelques mois.
– Soupçonnez-vous
quelqu’un ?
– Oui, bien sûr… C’est bêtement
signé de fonctionnaires des impôts ! »
Quelques saillies scolaires (pour vous inspirer en vue de l’époque des
bulletins) ?
« Très attentif en classe… au vol
des mouches. »
« A touché le fond mais creuse
encore avec courage… »
« En nette progression vers le zéro
absolu ! »
« A les prétentions d’un cheval de
course et les résultats d’un âne ».
« Participe beaucoup… à la bonne ambiance
de la classe. Se retourne parfois… pour regarder le tableau. »
« Ensemble bien terne, élève peu
lumineux ».
Juste en dessous, par un autre prof :
« Élève brillant… par son absence
».
« Dors en cours, sur le clavier ou
le tapis de souris, selon l’urgence. »
Un peu plus loin :
« Ne se réveille que pour boire son
café à l’intercours ».
« Des progrès mais toujours nul.
»
« L’apathie a désormais un visage.
»
« Sèche parfois le café pour venir
en cours ! »
« Un vrai touriste aurait au moins pris
des photos. »
« En forme pour les vacances. »
« Tout comme son acolyte Jean-Marc, plonge inexorablement dans
les profondeurs de la nullité. »
« Fait preuve d’un absentéisme zélé.
»
« Fait des efforts désespérés… pour
se rapprocher de la fenêtre. »
« Hiberne probablement. »
« Printemps arrivé, toujours pas
réveillé. »
« Elle mâche… Elle parle… Elle
mâche… Elle parle… »
Bon week-end à toutes et à tous !
I3
PS : N’oubliez pas « mon Gardien »
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