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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 13 mai 2019

Ils se passe toujours quelque chose à… Londres !

La « samar » ayant fermé, il fallait prendre le relai…
 
Entre le « royal-baby », Archie, les parties de foot européen déjantées et  comme pour me donner tort, dès mardi soir dernier, ils ont convenu de… ne convenir de rien à propos de leur Brexit !
Vous savez quoi, le Général De Gaulle avait bien raison : Ils n’ont rien à faire dans l’UE.
Ce sont les « chinois de l’Europe », mais sans péter, ni roter, ni cracher et en mieux éduqués, façon nippone.
Des tordus dans leurs têtes.
Et à leur tête.
 
C’est simple, tout ce qu’ils ne veulent pas, ils l’obtiennent avec brio.
À l’origine du référendum de juin 2016, ils voulaient confirmer leur appartenance « tenace » à l’UE : Et ils ont eu le « Leave ».
Ils changent de premier ministre, c’est pour mieux fragiliser dans les urnes « Théière-Mais » à l’occasion d’élections anticipées.
Elle est pressée de sortir de l’UE, c’est pour mieux s’encalminer dans des négociations stériles en interne dans son propre parti où se succèdent des démissions en cascades.
Avec Bruxelles, elle veut tout, ne pas payer, un accord de libre-échange, mais le droit de refuser ce qui ne lui convient pas, c’est pour mieux se retrouver avec un « deal » qui impose une frontière « en dur » avec l’Irlande (ce dont personne ne veut) et accepter de régler les ardoises.
Elle présente « son » accord, c’est pour mieux se prendre trois fois de suite une gamelle avec en plus, interdiction de sortir sans accord !
Elle se précipite de nouveau à Bruxelles pour obtenir un délai supplémentaire d’une quinzaine de jours, elle en prend pour 6 mois « gratos » !
 
Panique à bord quand sur 4.900 conseillers municipaux les Tories en perdent 1.330 et le Labour 80 là où ils espéraient en obtenir plus de 300…
Personne ne veut participer aux élections des eurodéputés prévues le 23 mai, eh bien, quoiqu’il arrive désormais, ils enverront leur quota d’élus…
Personne ne veut qu’ils siègent début juillet, mais ils sont incapables de se mettre d’accord dans les délais…
Je vais vous dire, si ça continue comme ça, jamais ils ne s’en iront !
 
La Première ministre a pourtant fait plusieurs gestes en acceptant ce qu’elle s’interdisait, à savoir une union douanière avec l’UE pour minimiser les dégâts collatéraux du Brexit sur l’économie britannique et se laissant les mains libres pour signer des accords commerciaux avec des pays tiers, comme le souhaitent leurs hard Brexiters.
Une nouvelle mouture de l’accord qui contiendrait également un alignement des droits des travailleurs européens et britanniques (ce dont ils ne voulaient pas à l’origine).
Mais seulement jusqu’aux élections législatives de 2022.
Libre aux travaillistes, s’ils parviennent à remporter les législatives de 2022, de pérenniser ensuite une union douanière avec l’UE, suggère-t-elle.
Comme si elle avait déjà perdue ce qu’elle comptait gagner…
Un schéma inacceptable aux yeux du Labour, qui veut graver une union douanière dans le marbre, et ce dès à présent…
 
Un mois après avoir ouvert des discussions, les deux camps ont avoué qu’ils étaient finalement encore très loin de trouver un terrain d’entente alors que tout le monde disait que c’était acquis « à quelques détails près »…
Non seulement le numéro deux du gouvernement a annoncé qu’il était trop tard pour éviter l’organisation d’élections, mais il a aussi laissé entendre qu’un accord de sortie de l’UE risque d’intervenir trop tard pour éviter aux eurodéputés britanniques de siéger à compter du 2 juillet, comme prévu, ce dont personne ne voulait !
La nouvelle date butoir pour sortir de l’ornière la pause estivale de la Chambre des Communes démarre le 20 juillet.
Tout nouveau retard renverrait donc le dossier à l’automne !
Ce qui paraissait inconcevable.
 
Dans leur propre « autisme-trisomique » (et oui, il n’y a pas qu’en « Gauloisie-superbe » que ceux-là œuvrent pompeusement), après la cinglante victoire de Liverpool face au FC Barcelone, la Première ministre britannique a en effet comparé mercredi dernier sa bataille avec Bruxelles sur le Brexit à l’incroyable « remontada » du club anglais en Ligue des champions.
Battu 3-0 au match aller, ils se sont qualifiés 4-0 au match retour !
Honte aux Barcelonnais pour qui c’était tout juste une « promenade de santé ».
Ils auraient dû se méfier : Ce n’est pas la première fois que Liverpool fait des miracles sur son terrain…
Inspirée lors de la séance hebdomadaire de questions-réponses au Parlement, elle s’est enflammée ! La victoire de Liverpool « nous montre que lorsque tout le monde dit que tout est fini, que votre adversaire européen vous a battu, que le temps presse, qu’il est temps d’admettre la défaite, en fait, nous pouvons toujours obtenir un succès si tout le monde se rassemble ».
Je ne savais pas que l’UE était devenue un « adversaire » de Londres…
Applaudissements nourris des membres de son parti.
Qui eux-mêmes se disputent les restes de la charogne…
 
Car selon The Guardian, les deux tiers des députés du Labour refuseraient de soutenir cet accord s’ils n’ont pas la garantie qu’il sera ensuite soumis à un nouveau référendum…
Une hypothèse qui paraît difficilement imaginable étant donné que « Théière-Mais » y est totalement opposée.
Mais elle pliera peut-être, une nouvelle fois.
Effectivement, ce serait la porte ouverte à la fois à un « déni de démocratie » (le peuple s’est déjà prononcé) et à un « remain » qui n’est pas si hypothétique que ça pour cause d’arrivée d’une génération de britanniques plus jeunes qui n’avaient pas voté en 2016.
Soit l’échec total de plus de trois ans de « psychodrame » ouverts en juin 2016.
D’autant qu’on ne sait pas encore quel intérêt politique aurait le Labour à refuser le plan de la locataire du 10 Downing Street pour mieux laisser les Tories dans l’embarras.
Le seul que je vois, c’est qu’en cas d’accord approuvé « Théière-Mais » s’en va.
Notez qu’elle s’en va s’il n’y en a pas… et comme il n’y en a pas, elle est toujours là…
 
Et les difficultés pour la dirigeante britannique va désormais venir de son propre parti. Voyant le maintien – même provisoire – dans l’union douanière comme une trahison de ses promesses réitérées, plus d'une centaine de députés conservateurs, partisans d’un Brexit « dur », pourraient bloquer le texte selon The Times.
Désormais, on attend des votes indicatifs au Parlement britannique, portant sur les différents scénarios possibles du Brexit qui pourraient avoir lieu dès cette semaine.
Sauf que deux séries de votes de ce type ont déjà eu lieu fin mars et début avril. Et à chaque fois, toutes les options ont été rejetées par les députés (union douanière, second référendum, sortie sans accord…).
 
Et pour compliquer le tout, un groupe de militants conservateurs influent doit par ailleurs organiser un vote de confiance le 15 juin prochain. Même s’il n’est pas contraignant, il risque de fragiliser encore un peu plus la Cheffe du gouvernement.
Ils adorent se tirer des coups de bazooka dans les pieds !
Celle-ci n’en a pas besoin, elle qui apparaît de plus en plus sur la sellette.
Reste à « peser » la conséquence de la convocation de nouvelles élections générales anticipées.
Clairement, les Tories se feront éliminer sèchement : Je n’y crois pas.
Le Labour pourrait tout autant ne pas en profiter : Aucun intérêt, je n’y crois pas.
Dans cette hypothèse, je l’ai déjà dit, le « Brexit Party » de « Nid-d’Aigle Barrage » (des « hard-brexiters » qui font feu de tout bois, j’y reviendrai probablement) ressortirait clairement gagnant, les « dissidents » des « Tories » pour un renouveau britannique (pro-UE) pesant pour l’heure trois fois moins dans les sondages…
Mais comme « Doris-Gore-Donne » commence à sortir du bois, ça peut encore changer.
 
Le « juge de paix », ça sera finalement au soir du 23 mai.
Les « hard brexiters » vont probablement gagner ce scrutin pour la raison toute simple que les britanniques en ont véritablement marre de cette affaire-là, totalement écœurés.
Ils sentent bien à la fois que le scrutin de juin 2016 est globalement une mauvaise décision, gagnée par tricherie et mensonges (sans même parler des frais de campagne délirant des « Leave ») et tout autant du spectacle ridicule que leur classe politique donne de leur pays sur la scène internationale (et pas seulement européenne), incapables de prendre des décisions cohérentes.
Quelle valeur a la démocratie de l’UK (une des plus vieilles au monde) quand il s’agira de négocier « librement » des accords commerciaux dans la durée avec le monde entier ?
Réponse évidente : Aucune !
C’est la fin d’un cycle où les valeurs « occidentales » se transforment jour après jour en chimères.
 
Ils en reviendront tôt ou tard à se réfugier derrière les « technos » et leurs avis de « spécialistes-experts » qui forment la « démocrature » qui pèse de plus en plus sur le monde entier.
Une sorte de « main invisible » générale qui pense « votre bonheur » à votre propre place…
Et vous l’impose.
(Sans jeux de mots, parce qu’en plus d’imposer, elle vous taxe…)
 
Que donc, vendredi, changement d’ambiance « chez mon boss ».
Plus question de fermer le bureau de London, au contraire !
C’était son plan d’origine (et qu’il m’a confié, moâ qui souhaitait partir pour Barcelone…) et son héritière désignée persiste…
Pari « gagnant-gagnant » : Soit il ne se passe rien et c’est le « brexit-no-deal » qui s’installe de force le jour d’halloween (31 octobre prochain) et les clients de « mon boss » seront ravis d’avoir gardé un pied agile sur le continent dans un paradis-fiscal.
Soit, le Parlement se met d’accord pour que le « Brexit » n’ait pas lieu, au moins de façon provisoire, jusqu’aux prochaines élections générales programmées pour 2022, par exemple. Et le business « as usal » se poursuit comme si de rien n’était.
Franchement, je n’y crois pas, tellement c’est « tendu » entre les « milieux d’affaires » londoniens (et la City) et le reste du pays.
La fracture entre la capitale, les « décideurs », et les « périphéries », vous connaissez en « Gauloisie-unitaire », je crois…
Mais ça reste juridiquement et politiquement possible.
Ce qui ouvre la perspective d’un prolongement sine die de la présence britannique dans l’UE.
 
Un truc de dément à venir notamment si le 23 mai prochain, dans 10 jours, ils vous envoient une majorité de « brexiter » siéger à Strasbourg, chargé dès le mois de novembre de désigner les commissaires européens…
Eux, plus les « Ritaux » (pluriel de « rital ») qui pourraient bien en faire autant et les « Gauloisiens » (plus quelques autres en « Reich-de-l’Est » par exemple)… voilà qui va faire une « grosse minorité » d’eurosceptiques venue « mettre le boxon » dans les rangs.
Vachement « attractive », comme idée…
Au moment où on parle encore et toujours « d’élargissement » !
 
Et il y en a trois qui s’en frottent les mains par avance :
1 – L’asperger russe qui compte bien ainsi affaiblir politiquement son principal débouché sur la mer, l’Europe occidentale ;
2 – Le dément de Washington qui pourra appuyer sur les divisions et imposer le paiement de droits de douanes à qui il veut et pas à d’autres et en plus faire payer l’Otan (qui explosera probablement à long terme si cette situation perdure, quitte à perdre le contrôle de la « façade atlantique ») ;
3 – Le chinois qui achète, terres céréalières, ports, aéroports et bâtiments de prestige (pas encore de club de foot, mais ça viendra) partout en Europe (en Amérique du sud et en Afrique) : Il a du dollar en pagaille dont il ne sait pas quoi faire, parce qu’après-demain ça pourrait ne plus valoir grand-chose.
Et pendant ce temps-là, les Iraniens s’apprêtent à relancer leurs centrifugeuses…
C’est tellement facile de détruire des années d’effort de négociations difficiles.
En attendant, ça vous promet de nombreux jours « rock’n roll ».

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