La « samar » ayant fermé, il fallait prendre
le relai…
Entre le « royal-baby », Archie, les parties de foot européen déjantées et comme
pour me donner tort, dès mardi soir dernier, ils ont convenu de… ne
convenir de rien à propos de leur Brexit !
Vous savez quoi, le Général De Gaulle avait bien raison :
Ils n’ont rien à faire dans l’UE.
Ce sont les « chinois de l’Europe »,
mais sans péter, ni roter, ni cracher et en mieux éduqués, façon nippone.
Des tordus dans leurs têtes.
Et à leur tête.
C’est simple, tout ce qu’ils ne veulent pas, ils l’obtiennent
avec brio.
À l’origine du référendum de juin 2016, ils voulaient
confirmer leur appartenance « tenace » à l’UE : Et ils ont eu le
« Leave ».
Ils changent de premier ministre, c’est pour mieux
fragiliser dans les urnes « Théière-Mais » à l’occasion d’élections anticipées.
Elle est pressée de sortir de l’UE, c’est pour mieux s’encalminer
dans des négociations stériles en interne dans son propre parti où se succèdent
des démissions en cascades.
Avec Bruxelles, elle veut tout, ne pas payer, un
accord de libre-échange, mais le droit de refuser ce qui ne lui convient pas, c’est
pour mieux se retrouver avec un « deal » qui impose une frontière « en
dur » avec l’Irlande (ce dont personne ne veut) et accepter de régler les
ardoises.
Elle présente « son » accord, c’est pour
mieux se prendre trois fois de suite une gamelle avec en plus, interdiction de
sortir sans accord !
Elle se précipite de nouveau à Bruxelles pour obtenir
un délai supplémentaire d’une quinzaine de jours, elle en prend pour 6 mois « gratos »
!
Panique à bord quand sur 4.900 conseillers municipaux
les Tories en perdent 1.330 et le Labour 80 là où ils espéraient en obtenir
plus de 300…
Personne ne veut participer aux élections des
eurodéputés prévues le 23 mai, eh bien, quoiqu’il arrive désormais, ils
enverront leur quota d’élus…
Personne ne veut qu’ils siègent début juillet, mais
ils sont incapables de se mettre d’accord dans les délais…
Je vais vous dire, si ça continue comme ça, jamais ils
ne s’en iront !
La Première ministre a pourtant fait plusieurs gestes
en acceptant ce qu’elle s’interdisait, à savoir une union douanière avec l’UE
pour minimiser les dégâts collatéraux du Brexit sur l’économie britannique et se
laissant les mains libres pour signer des accords commerciaux avec des pays
tiers, comme le souhaitent leurs hard Brexiters.
Une nouvelle mouture de l’accord qui contiendrait
également un alignement des droits des travailleurs européens et britanniques
(ce dont ils ne voulaient pas à l’origine).
Mais seulement jusqu’aux élections législatives de
2022.
Libre aux travaillistes, s’ils parviennent à remporter
les législatives de 2022, de pérenniser ensuite une union douanière avec l’UE,
suggère-t-elle.
Comme si elle avait déjà perdue ce qu’elle comptait
gagner…
Un schéma inacceptable aux yeux du Labour, qui veut
graver une union douanière dans le marbre, et ce dès à présent…
Un mois après avoir ouvert des discussions, les deux
camps ont avoué qu’ils étaient finalement encore très loin de trouver un
terrain d’entente alors que tout le monde disait que c’était acquis « à
quelques détails près »…
Non seulement le numéro deux du gouvernement a annoncé
qu’il était trop tard pour éviter l’organisation d’élections, mais il a aussi
laissé entendre qu’un accord de sortie de l’UE risque d’intervenir trop tard
pour éviter aux eurodéputés britanniques de siéger à compter du 2 juillet,
comme prévu, ce dont personne ne voulait !
La nouvelle date butoir pour sortir de l’ornière la
pause estivale de la Chambre des Communes démarre le 20 juillet.
Tout nouveau retard renverrait donc le dossier à l’automne
!
Ce qui paraissait inconcevable.
Dans leur propre « autisme-trisomique » (et
oui, il n’y a pas qu’en « Gauloisie-superbe » que ceux-là œuvrent
pompeusement), après la cinglante victoire de Liverpool face au FC Barcelone, la
Première ministre britannique a en effet comparé mercredi dernier sa bataille
avec Bruxelles sur le Brexit à l’incroyable « remontada » du club
anglais en Ligue des champions.
Battu 3-0 au match aller, ils se sont qualifiés 4-0 au
match retour !
Honte aux Barcelonnais pour qui c’était tout juste une
« promenade de santé ».
Ils auraient dû se méfier : Ce n’est pas la
première fois que Liverpool fait des miracles sur son terrain…
Inspirée lors de la séance hebdomadaire de
questions-réponses au Parlement, elle s’est enflammée ! La victoire de
Liverpool « nous montre que lorsque
tout le monde dit que tout est fini, que votre adversaire européen vous a
battu, que le temps presse, qu’il est temps d’admettre la défaite, en fait,
nous pouvons toujours obtenir un succès si tout le monde se rassemble ».
Je ne savais pas que l’UE était devenue un « adversaire »
de Londres…
Applaudissements nourris des membres de son parti.
Qui eux-mêmes se disputent les restes de la charogne…
Car selon The Guardian, les deux tiers des députés du
Labour refuseraient de soutenir cet accord s’ils n’ont pas la garantie qu’il
sera ensuite soumis à un nouveau référendum…
Une hypothèse qui paraît difficilement imaginable
étant donné que « Théière-Mais » y est totalement opposée.
Mais elle pliera peut-être, une nouvelle fois.
Effectivement, ce serait la porte ouverte à la fois à
un « déni de démocratie » (le peuple s’est déjà prononcé) et à un « remain »
qui n’est pas si hypothétique que ça pour cause d’arrivée d’une génération de
britanniques plus jeunes qui n’avaient pas voté en 2016.
Soit l’échec total de plus de trois ans de « psychodrame »
ouverts en juin 2016.
D’autant qu’on ne sait pas encore quel intérêt politique
aurait le Labour à refuser le plan de la locataire du 10 Downing Street pour
mieux laisser les Tories dans l’embarras.
Le seul que je vois, c’est qu’en cas d’accord approuvé
« Théière-Mais » s’en va.
Notez qu’elle s’en va s’il n’y en a pas… et comme il n’y
en a pas, elle est toujours là…
Et les difficultés pour la dirigeante britannique va
désormais venir de son propre parti. Voyant le maintien – même provisoire –
dans l’union douanière comme une trahison de ses promesses réitérées, plus
d'une centaine de députés conservateurs, partisans d’un Brexit « dur »,
pourraient bloquer le texte selon The Times.
Désormais, on attend des votes indicatifs au Parlement
britannique, portant sur les différents scénarios possibles du Brexit qui
pourraient avoir lieu dès cette semaine.
Sauf que deux séries de votes de ce type ont déjà eu
lieu fin mars et début avril. Et à chaque fois, toutes les options ont été
rejetées par les députés (union douanière, second référendum, sortie sans
accord…).
Et pour compliquer le tout, un groupe de militants
conservateurs influent doit par ailleurs organiser un vote de confiance le 15
juin prochain. Même s’il n’est pas contraignant, il risque de fragiliser encore
un peu plus la Cheffe du gouvernement.
Ils adorent se tirer des coups de bazooka dans les
pieds !
Celle-ci n’en a pas besoin, elle qui apparaît de plus
en plus sur la sellette.
Reste à « peser » la conséquence de la
convocation de nouvelles élections générales anticipées.
Clairement, les Tories se feront éliminer sèchement :
Je n’y crois pas.
Le Labour pourrait tout autant ne pas en profiter :
Aucun intérêt, je n’y crois pas.
Dans cette hypothèse, je l’ai déjà dit, le « Brexit
Party » de « Nid-d’Aigle Barrage » (des « hard-brexiters »
qui font feu de tout bois, j’y reviendrai probablement) ressortirait clairement
gagnant, les « dissidents » des « Tories » pour un renouveau
britannique (pro-UE) pesant pour l’heure trois fois moins dans les sondages…
Mais comme « Doris-Gore-Donne » commence à
sortir du bois, ça peut encore changer.
Le « juge de paix », ça sera finalement au
soir du 23 mai.
Les « hard brexiters » vont probablement
gagner ce scrutin pour la raison toute simple que les britanniques en ont
véritablement marre de cette affaire-là, totalement écœurés.
Ils sentent bien à la fois que le scrutin de juin 2016
est globalement une mauvaise décision, gagnée par tricherie et mensonges (sans
même parler des frais de campagne délirant des « Leave ») et tout
autant du spectacle ridicule que leur classe politique donne de leur pays sur
la scène internationale (et pas seulement européenne), incapables de prendre
des décisions cohérentes.
Quelle valeur a la démocratie de l’UK (une des plus
vieilles au monde) quand il s’agira de négocier « librement » des
accords commerciaux dans la durée avec le monde entier ?
Réponse évidente : Aucune !
C’est la fin d’un cycle où les valeurs « occidentales »
se transforment jour après jour en chimères.
Ils en reviendront tôt ou tard à se réfugier derrière
les « technos » et leurs avis de « spécialistes-experts »
qui forment la « démocrature » qui pèse de plus en plus sur le monde
entier.
Une sorte de « main invisible » générale qui
pense « votre bonheur » à votre propre place…
Et vous l’impose.
(Sans jeux de mots, parce qu’en plus d’imposer, elle
vous taxe…)
Que donc, vendredi, changement d’ambiance « chez
mon boss ».
Plus question de fermer le bureau de London, au contraire !
C’était son plan d’origine (et qu’il m’a confié, moâ
qui souhaitait partir pour Barcelone…) et son héritière désignée persiste…
Pari « gagnant-gagnant » : Soit il ne
se passe rien et c’est le « brexit-no-deal » qui s’installe de force le
jour d’halloween (31 octobre prochain) et les clients de « mon boss »
seront ravis d’avoir gardé un pied agile sur le continent dans un
paradis-fiscal.
Soit, le Parlement se met d’accord pour que le « Brexit »
n’ait pas lieu, au moins de façon provisoire, jusqu’aux prochaines élections
générales programmées pour 2022, par exemple. Et le business « as usal »
se poursuit comme si de rien n’était.
Franchement, je n’y crois pas, tellement c’est « tendu »
entre les « milieux d’affaires » londoniens (et la City) et le reste
du pays.
La fracture entre la capitale, les « décideurs »,
et les « périphéries », vous connaissez en « Gauloisie-unitaire »,
je crois…
Mais ça reste juridiquement et politiquement possible.
Ce qui ouvre la perspective d’un prolongement sine die de la présence britannique dans
l’UE.
Un truc de dément à venir notamment si le 23 mai
prochain, dans 10 jours, ils vous envoient une majorité de « brexiter »
siéger à Strasbourg, chargé dès le mois de novembre de désigner les
commissaires européens…
Eux, plus les « Ritaux » (pluriel de « rital »)
qui pourraient bien en faire autant et les « Gauloisiens » (plus
quelques autres en « Reich-de-l’Est » par exemple)… voilà qui va
faire une « grosse minorité » d’eurosceptiques venue « mettre le
boxon » dans les rangs.
Vachement « attractive », comme idée…
Au moment où on parle encore et toujours « d’élargissement » !
Et il y en a trois qui s’en frottent les mains par
avance :
1 – L’asperger
russe qui compte bien ainsi affaiblir politiquement son principal
débouché sur la mer, l’Europe occidentale ;
2 – Le dément de Washington qui pourra appuyer sur les
divisions et imposer le paiement de droits de douanes à qui il veut et pas à d’autres
et en plus faire payer l’Otan (qui explosera probablement à long terme si cette
situation perdure, quitte à perdre le contrôle de la « façade atlantique ») ;
3 – Le chinois qui achète, terres céréalières, ports,
aéroports et bâtiments de prestige (pas encore de club de foot, mais ça
viendra) partout en Europe (en Amérique du sud et en Afrique) : Il a du
dollar en pagaille dont il ne sait pas quoi faire, parce qu’après-demain ça pourrait
ne plus valoir grand-chose.
Et pendant ce temps-là, les Iraniens s’apprêtent à
relancer leurs centrifugeuses…
C’est tellement facile de détruire des années d’effort
de négociations difficiles.
En attendant, ça vous promet de nombreux jours « rock’n
roll ».
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