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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 2 mai 2019

Les Russes à la manœuvre

La Russie va influer sur les élections européennes
 
Des puissances étrangères se mêlent-elles de notre vie politique, s’ingèrent-elles dans nos élections ?
Réponse : Bien naturellement !
Depuis l’affaire des « Jupiter-Leaks » lors de la présidentielle de 2017, on connaît la réponse.
Les soupçons visèrent alors un pays : la Russie de « Poux-Tine ».
C’était une première en « Gauloisie-électorale », mais pas en Europe : Le référendum du « Brexit » au Royaume-Uni en 2016, des scrutins dans les pays scandinaves et les ex-pays de l’Est ont été marqués par des manipulations téléguidées par le Kremlin.
Sans oublier, outre-Atlantique, le rôle des fake news venues de l’est dans l’élection de « McDo-Trompe » à la présidence des États-Unis.
On oublie que les américains ne finançaient pas non plus la candidature de « Le-Cas-Nué » pour des prunes (c’était le seule « atlantiste ») contre De Gaulle, ni même que les « Tea-Party » canadien et de la côte-Est US ont pesé sur le référendum Irlandais sur l’avortement…
 
Car la Russie n’est pas le seul état à s’ingérer ainsi, à des fins de manipulation politique, d’espionnage ou de manœuvres commerciales, dans les affaires des autres. La Chine, l’Iran ou… l’Amérique – comme l’ont montré les célèbres « WikiLeaks » – sont coutumiers du fait. Mais le travail de sape de Moscou, qui rêve d’une Europe la plus affaiblie et divisée possible, misant dans ce but sur les partis nationalistes, constitue la menace la plus grave pour l’UE.
« En clair », confie un expert gouvernemental, « les élections européennes de mai prochain promettent de secouer. »
Mais comment cela fonctionne-t-il ?
Un rapport sur « les manipulations de l’information », rédigé par des analystes du Quai d’Orsay et du ministère des Armées, zoome sur un « cas d’école » : Le mercredi 3 mai 2017, deux heures avant le duel télévisé d’entre-deux-tours entre « Jupiter » et « Marinella-tchi-tchi », un internaute poste sur un forum de l’ultradroite américaine – qui converge souvent avec les nationalistes russes – des documents sur un soi-disant compte bancaire secret du candidat « En Marche-même-pas-en-rêve » aux Bahamas.
L’intox est vite relayée par des milliers de comptes Twitter avec le hashtag #MacronGate, et par la candidate frontiste qui fera état de la rumeur pendant le débat.
Je rappelle que je m’en suis fait l’écho ici même, mais après vérification : C’est nettement plus compliqué que ça (vous vous en doutiez bien), puisque d’une part, il ne s’agit pas des Bahamas, mais des Caraïbes voisines, plus au sud, et que je vous en ai fait un roman dont quelques extraits ont rapidement été mis en ligne.
Bref, une « fake-news », mais seulement partiellement, mélangeant le vrai du faux et enterrant le tout dans les poubelles de l’histoire, puisque les questions d’un collectif de juristes demeurent toujours et à jamais magnifiquement sans réponses…
 
L’équipe « Jupiter » a alors réagi au quart de tour et aura planché toute la nuit pour démonter la fake-news auprès des rédactions. Le vendredi suivant, à quelques heures du terme de la campagne officielle et des 48 heures de « black-out » total, des posts #MacronLeaks inondent les réseaux sociaux : De prétendus documents piratés par des hackers dans les boîtes mails des responsables de la campagne, destinés à décrédibiliser le candidat, mais qui finalement feront « flop ».
Trop tard, top nombreux et pas vraiment édifiant.
 
Derrière ces attaques, les experts voient la patte de l’organisme APT28, un groupe de cyber-espionnage lié à l’agence russe de renseignement militaire, le GRU. Il faut dire que pour les héritiers de l’empire soviétique, la désinformation est une solide tradition, un autre moyen de faire la guerre. Dans les décennies 1960 à 1990, le défunt KGB répandit de fausses infos désignant la CIA derrière l’assassinat du président Kennedy, la mort de l’éphémère pape Jean-Paul Ier ou même… l’apparition du virus du sida. « Chez les hommes du Kremlin, désinformer est un concept assumé », témoigne une source au ministère des Armées.
Faut-il d’ailleurs voir la main du Kremlin derrière les Gilets jaunes ?
Ce serait évidemment très exagéré. Néanmoins, interrogé par Le Parisien – Aujourd’hui en France, le patron de la DGSI (contre-espionnage), Nicolas Lerner, admet que certains, « depuis l’étranger, ont indéniablement intérêt à mettre en difficulté le gouvernement et le chef de l’État à l’occasion du mouvement, en amplifiant les fakes news et en propageant des contre-vérités ».
En petit comité, un ministre se demande, lui, « qui finance leurs leaders qui passent leur temps à voyager d’un point à l’autre du pays, ont cessé leur activité et roulent parfois en voiture de luxe » ?
« Attention à ne pas voir les Russes partout », nuance notre source à la Défense. « Il y a des choses qui relèvent du débat, de l’effet réseaux sociaux, du complotisme. C’est la dynamique naturelle de l’espace médiatique, ce n’est pas alimenté par une puissance étrangère. »
D’autant qu’il s’agit là encore une fois d’une « fake-news » : Si le GRU (espionnage militaire) s’est fait une spécialité du renseignement tous azimuts et omnicanal, la « manipulation » est surtout le fait du FSB qui coiffe même les militaires.
J’ai refait l’historique complet de la grande histoire du renseignement russe pour les besoins du prochain roman d’été (« Alex cherche Charlotte »), depuis la Grande Catherine et jusqu’à nos jours en passant par la Tcheka et quelques autres avatars : Le grand spécialiste de la manipulation, ça reste le FSB, ex KGB dont le Président « Poux-tine » reste un lieutenant-colonel assermenté.
Détail : On ne démissionne jamais d’un service d’espionnage…
 
Et quand ce ne sont pas les Russes, ce sont les puissants réseaux « trompistes », alliés objectifs eux aussi aux eurosceptiques – de Salvini à « Marinella-tchi-tchi » en passant par l’anglais « Barrage », les Belges du « Vlaams Blok » et tant d’autres – qui minent le débat.
Pour les contrer, le parti « LREM-même-pas-en-rêve » a mis en place une cellule spéciale pour lutter contre ces attaques pendant la campagne européenne. Avec, peut-être, une « arme secrète » : L’ancien conseiller spécial de « Jupiter », « Israël Aime-le-lien », qui vient de démissionner pour publier un livre de doctrine politique a pris son bâton de pèlerin et va prêcher au sein de l’UE, de capitale en capitale, la bonne parole progressiste.
 
L’ex-porte-la-parole du gouvernement, « Ben-Jasmin-Gris-veaux », mettait encore en garde contre « les officines à fake news » et les tentatives d’ingérences étrangères en Europe et analysait : « Ce que nous avons observé dans la campagne présidentielle de 2017, c’est le rôle influent sur les réseaux sociaux de deux « familles », la patriosphère et la fachosphère. Toutes deux sont très proches des médias Sputnik et RT (NDLR : ex-Russia Today), financés à 100 % par le Kremlin, qui ont émergé en bonne part grâce au soutien de cette fachosphère. »
Il va plus loin dans l’analyse de ce qui s’était passé en 2017 : « RT avait commencé par soutenir François Fillon. Puis, quand ils ont estimé qu’il manquerait vraisemblablement la qualification au second tour, ils ont bifurqué en faveur de Marine Le Pen. Le parti pris pour ces deux candidats était très net. »
 
Et il précisait : « Poutine et Trump sont extrêmement clairs dans leurs intentions : ils ne veulent pas d’une Europe forte. Ils ont soutenu, en France, ceux qui ne voulaient pas que l’Union européenne affirme sa souveraineté économique et politique. Quand on voit un Steve Bannon (NDLR, ex-conseiller de Donald Trump, idéologue d’extrême droite), faire le tour des capitales européennes pour y installer des agences Breitbart (NDLR : média politique ultraconservateur), véritables officines à fake news, nous ne devons pas être naïfs et rester les bras croisés. Il sert l’idéologie trumpiste. Poutine et Trump bénéficient d’un contexte politique incroyable pour eux : le Brexit, l’essor des populismes et nationalismes en Italie, partout en Europe… »
Le contexte, ne sort-il pas également de la cuisse de Jupiter et de ses prédécesseurs ?
Comment contrer ces jeux d’influence ?
« Nous verrons à l’épreuve la nouvelle loi anti-fake news, votée en novembre 2018. Son intérêt est de pouvoir repérer des informations qui bénéficient d’une visibilité anormalement élevée au regard de l’émetteur de cette information. Quand un individu qui vient de créer son compte Twitter ou Facebook arrive à avoir 200.000 vues sur une vidéo conspirationniste, cela signifie que l’on pousse ses contenus. Quelqu’un a fait un chèque à la plate-forme. Grâce à la loi, on pourra retracer cela, identifier celui qui paye, qui se cache vraiment derrière la vidéo. »
 
C’est quand même curieux cette idée de s’abriter derrière une loi, là où tout le monde se permet de la contourner parce qu’elle n’est applicable que dans le contour des frontières politiques du pays…
Or, si je ne m’abuse, l’élection européenne reste de vigueur en Europe, pas seulement en « Gauloisie-électorale » !
La question que je me pose, ce n’est pas tant de savoir si russes, américains, chinois ou persans vont inonder internet de « fake-news », puisqu’ils le feront, mais quel impact cela peut avoir sur le rachis des électeurs.
Que « les autorités » ne mentionnent pas…
 
Et il semble qu’aussi nombreux que peuvent être les trolls, ça n’a finalement pas beaucoup d’influence sur des résultats définitifs : Ce serait prendre les électeurs pour des kons.
La seule chose qui compte, comme toujours et depuis belle-lurette, scrutin après scrutin, c’est le taux de participation.
Et là, entre la « porte-de-prison » de la tête de liste « LREM-même-pas-en-rêve », ex-Gudiste à Sciences-Pô, « Miss-Moineaux » (quand je vous dis qu’elles étaient imbaisables à la Grande-ékole…) et toutes les autres têtes de liste, aucun ne décolle ni même ne mobilise.
C’est dire qu’on va vers quelques surprises, mobilisation du GRU russe ou non…

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