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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 29 mai 2019

Leçons d’un scrutin

En « Gauloisie-Jupitérienne »
 
On a pu compter jusqu’à 23.731.252 de votants sur les 47.344.735 personnes inscrites sur les listes électorales, soit finalement une participation de 50,12 %.
Parmi ces votants, 2,32 % ont procédé à un vote blanc (551.235 personnes) et 2,22 % à un vote nul (525.793 personnes).
Les compter ou les décompter ne change pas les résultats, mais c’est quand même un million de citoyen qui se déplacent pour dire crotte : Pas mal, non ?
Et si l’écart entre les deux premières listes d’élus n’est que de moins d’un point (un cinquième des votes nuls ou blancs), ça ne changera rien à la conduite des affaires : L’acte II poursuit sur l’élan du « Grand-débat »…
Est-ce de l’autisme ou seulement du réalisme ?
Parce que « Marinella-tchi-tchi » a eu sa revanche à la faveur d’un scrutin à un seul tour.
Et alors ? Et ensuite ? Comment fait-elle pour l’exploiter, ou est-ce juste pour elle une façon de « mouiller » plus abondamment ?
On en conclut seulement que déjà elle sera au second tour des présidentielles de 2022 après avoir fait le plein de parrainages à l’occasion des municipales à venir et des autres élections intermédiaires inscrites au calendrier qui vont voir ses positions « renforcées » à grands cris victorieux.
Et échouera au second tour, son « plafond de verre » à elle.
Vous reprendrez bien un peu « Au secours ! La démocratie est en danger », non ?
Non : Il se dessine déjà tellement de soubresauts « décoiffants »…
 
Le « Air-Haine » a devancé le parti de la majorité, sans pour autant être un cataclysme (un parti extrémiste eurosceptique arrive en tête des élections européennes en « Gauloisie-des-droits-de-l’homme », et ça n’émeut plus personne…).
J’en rigole quand on sait combien il y en a d’heureux d’aller toucher les indemnités d’une institution qu’ils exècrent et veulent détruire : Ça s’appelle cracher dans la soupe ou encore être schizophrène !
Bref, le fait de « grands-malades » de la tête de mon point de vue.
Ce sont les « écololos-bobos » qui ont créé la surprise.
Grosse désillusion pour les « Républicains-démocrates » et les « Mes-Luchiens », mais ils auraient pu s’en douter.
Le « P.Soce », lui, est soulagé : Il a dépassé les 3 % pour rembourser sa campagne… une dernière fois.
Mais il faut aussi sortir des quatre coins de l’Hexagone…
 
Finalement, en « Teutonnie » les conservateurs (parti d’Acaca) arrivent premier mais avec un score historiquement bas. Les partis conservateurs gagnent également en Croatie, en Finlande, en Grèce, en Lettonie, en Lituanie et en Irlande. Les « socio-démocrates » sont en tête en Espagne, au Danemark, en Suède, aux Pays-Bas, au Portugal, en Slovaquie, en Roumanie ou à Malte, presque un découpage « Nord/Sud » avec quelques exceptions qui confirment la règle.
Pour ma part, je note plutôt un « clivage démographique » : Population en croissance/population affaiblie.
Mais ça n’est pas criant de clarté non plus…
Les libéraux (14,25 %, dont font partie les « marcheurs-même-pas-en-rêve) obtiennent le plus de sièges en Estonie, au Luxembourg, et en « Tchèquie » (les pays en recherche de croissance).
Les partis nationalistes et souverainistes arrivent en tête en « Ritalie », en Hongrie, en Belgique en « Gauloisie » et en Pologne (les pays pris de doutes existentiels).
Ils détiennent ensemble 22 % des sièges, mais forment 3 groupes divisés.
S’ils ne gagnent nulle part, les verts (9,3 %) font plusieurs percées comme en « Gauloisie », en « Teutonnie », en « Wallonie-unifiée » ou encore en Suède.
Résultat, les deux groupes traditionnels, les conservateurs de droâte (23,8 %) et les « soces-démocrates » de gôche (20 %) conservent le plus de sièges au Parlement européen, mais ils ne représentent plus la majorité.
Une défaite qu’ils doivent en grande partie au score des équipes de « Veau-Qui-est » et du « P.Soce » gauloisiens, le vrai changement.
Au final, on se retrouve donc avec une Europe très divisée, sans groupe majoritaire, donc affaiblie.
Et la « Gauloisie-jupitérienne » sera sur la touche, peu représentée dans les deux principaux groupes politiques européens, avec les « Républicains-démocrates » minoritaires chez les conservateurs et le « P.Soce » inexistant chez les « soces-démocrates » : Bravo les meks !
 
Désormais, trois groupes devront trouver des compromis : les chrétiens-démocrates (PPE, 180 sièges), les sociaux-démocrates (S&D, 146 sièges) et les libéraux-centristes (Alde + Renaissance, 109 sièges). Les Verts réalisent une belle progression à un peu plus de 69 sièges (contre 52 sortants), mais, en l'état, cela reste largement insuffisant pour devenir « indispensable » à la majorité tripartite qui se dessinait déjà dans les derniers sondages.
En effet, les plaques tectoniques de la vie politique européenne bougent lentement, car l’élection des 751 eurodéputés a lieu dans le cadre de 28 circonscriptions nationales.
Surtout, elles ont lieu à la proportionnelle et le nombre de députés varie de 6 à 96 en fonction de la taille du pays. Autrement dit, la percée d’un parti démagogique dans un petit pays disposant d’un nombre limité de députés européens (par exemple 13 sièges pour le Danemark) n’aura pas le même effet que celle d’un parti « soce-démocrate » ou de « droâte » dans un grand État (96 sièges pour la « Teutonnie » ou 74 pour la « Gauloisie »).
Et l’analyse du scrutin se complique du fait de la présence inattendue du Royaume-Uni : Lorsque le Brexit aura eu lieu, 73 sièges seront libérés dont 27 redistribués entre différents pays.
Ainsi, la « Gauloisie-Jupitérienne » bénéficiera de 5 sièges de plus à répartir entre les partis disposant d’élus.
La composition des groupes politiques sera donc revue, notamment avec le départ du gros contingent du parti du Brexit de « Nid-d’Aigle-Barrage » qui siège à l’EFDD, ou encore des « lib-dem » qui font partie du groupe centriste ADLE-Renaissance.
Vous avez suivi ?
Il ne se passera donc rien de traumatisant.
Les grandes familles de partis nationaux que sont les PPE, PSE et ALDE sembleront donc encore dominer l’hémicycle européen.
 
Il n’y a pas que ça : C’est la principale surprise de ce scrutin, celle que personne n’avait vu venir, la participation atteint 50,2 % dans l’UE, soit 8 points de plus qu’en 2014.
C’est le plus haut niveau depuis vingt ans et la première augmentation significative depuis la première élection du Parlement européen au suffrage universel en 1979 (60,71 %), à une époque où il n’avait aucun pouvoir.
Paradoxalement, plus le Parlement gagnait en pouvoir, au point, depuis le traité de Lisbonne entré en vigueur en 2009, d’être presque sur le même plan que le Conseil des ministres, l’enceinte où siègent les ministres représentant les États membres (sauf en matière budgétaire et pour les domaines où le vote à l’unanimité est la règle, comme la fiscalité), plus les citoyens se désintéressaient de l’élection.
La participation est passée sous 50 % en 1989 et a atteint son point le plus bas en 2009 avec 40,63 %, 2014 ayant marqué un léger mieux avec 42,5%.
Notez que cette mobilisation des électeurs renforce la légitimité démocratique européenne, montre une européanisation de la vie politique européenne, les enjeux nationaux et européens étant de plus en plus concordant (environnement, migration, économie, sécurité, menaces extérieures), et la prise de conscience, après le Brexit, de la fragilité de la construction européenne.
 
On vient de le voir, les conservateurs du PPE et les socialistes du S&D n’obtiennent pas à eux deux la majorité absolue de 376 sièges. Selon les dernières projections, le PPE n’aurait que 179 sièges contre 218 dans l’assemblée sortante et le S&D 152 contre 189, soit 331 sièges.
Depuis 1989, sauf entre 2002 et 2004, les deux groupes s’alliaient pour se répartir la présidence du Parlement (2,5 ans chacun) et les présidences des plus importantes commissions parlementaires. Désormais, il faudra en passer par un accord entre au moins trois groupes politiques, sans doute le PPE, S&D et le groupe centriste ADLE-Renaissance. Et il n’est pas impossible que les Verts soient aussi de la partie.
Mais les conservateurs et les « soces » demeureront incontournables : Il n’existe aucune majorité alternative de centre gôche ou de droâte !
D’où la solidité des « compromis » appelés à durer… au moins 5 ans.
 
Dans cette nouvelle configuration, le centre, c’est-à-dire le groupe libéral devient le groupe charnière du nouveau Parlement avec 105 élus, bien plus qu’attendu.
Ce groupe de faiseurs de rois sera dominé par les 21 « Gauloisiens-marcheurs-même-pas-en-rêve » qui pourront en revendiquer la présidence.
Attention toutefois : Les groupes ne sont pas encore constitués (la date limite est la mi-juin) et leur périmètre pourra varier. Ainsi, il n’est pas certain que tous les libéraux, notamment les Nordiques ou le FDP allemand, restent dans le groupe ADLE-Renaissance, ne serait-ce que parce que les « jupitériens » sont infiniment plus europhile que d’autres partis. Mais en quittant l’ADLE, ces « petits partis » à l’échelle européenne risquent de se retrouver sur le banc des non-inscrits faute de parvenir à former un groupe politique (au minimum 25 députés provenant de 7 pays).
Les grandes manœuvres ne font que commencer…
 
Ceci dit, le score impressionnant de la Ligue italienne de Matteo Salvini ne change rien à l’affaire : La poussée europhobe et eurosceptique a été contenue, voire stoppée contrairement à ce que beaucoup d’observateurs annonçaient.
Ainsi, le « Air-Haine » a obtenu deux députés de moins qu’en 2014 (22 contre 24 : Une victoire ? J’en rigole, bien sûr…) et l’extrême-droâte a fait moins bien qu’attendu aux Pays-Bas, en « Sol-va-qui » ou encore en « Fin-land ».
En excluant le Fidesz hongrois qui continuera de siéger au PPE, le nombre de députés eurosceptiques et europhobes passe de 151 à 171, essentiellement grâce à la Ligue « Ritale ». Et encore en comptant les 16 députés italiens du Mouvement Cinq Etoiles (M5S) qui ont déjà annoncé qu’ils voulaient quitter l’EFDD du « Brexit-Party » pour rejoindre le groupe centriste ou, à défaut, créer un groupe autonome. S’ils y parviennent, la droâte radicale eurosceptique n’aura pas progressé d’un iota et elle régressera même après le départ des Britanniques.
Inattendu, comme résultat n’est-ce pas !
À contre-courant de ce qu’on en dira encore quelques mois… pour mieux vous faire peur !
 
Certes, le groupe ENF (Europe des nations et des libertés), créé par « Marinella-tchi-tchi » avec son allié « Rital », passe de 35 à 60 eurodéputés, mais reste gtrès loin des 100 sièges que la présidente du « Air-Haine » visait. Elle va sans doute essayer de débaucher des troupes des autres groupes anti-européens, mais la tâche s’annonce ardue, comme l’a montré la campagne, car elle est considérée comme radioactive par de nombreux partis démagogues, comme l’AfD allemande, qui n’ont aucune envie de droitiser davantage leur image.
Et il est donc douteux que, du moins d’ici le « Brexit », il y ait moins de trois groupes démagogues à la droite du PPE, exactement comme aujourd’hui : l’ECR (dont les conservateurs britanniques et les 23 membres du PiS polonais) donné à 60 députés contre 73, l’EFDD de « Barrage » (donné à 51 députés contre 43) et l’ENF.
Une division qui les empêchera finalement tous de peser sur les travaux du Parlement.
 
On donnait le groupe des Verts en recul alors qu’il passe de 52 à 69 députés, soit un niveau équivalent à celui du groupe libéral pendant la législature 2014-2019. Cette poussée est très inégale, puisqu’elle concerne surtout l’Ouest européen. Ce groupe est renforcé par le parti Pirate tchèque et les indépendantistes catalans.
 
Le PPE, arrivé en tête des européennes, comme depuis 1999, a immédiatement revendiqué la présidence de la Commission pour sa tête de liste, le Bavarois de la CSU Manfred Weber. Mais au moins onze États, dont la « Gauloisie-magnifique », s’y opposent déjà, alors que les autres réservant leur position.
Seule la « Teutonnie » le soutient franchement, mais la CDU-CSU enregistre un fort recul, ce qui affaiblit sa position. Le problème est qu’il faut un accord entre le Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement et une majorité du Parlement, ce qui implique de convaincre au moins une partie du PPE… Et les Verts ont exclu de voter pour un autre candidat qu’une tête de liste déclarée (en teuton, Spitzenkandidat).
 
Les présidents de groupes politiques se réunissaient hier matin pour arrêter une position commune, juste avant le dîner des 28 chefs d’État et de gouvernement qui a eu lieu le soir même à Bruxelles pour essayer se mettre d’accord sur les critères que devra remplir le candidat idéal qui sera désigné fin juin : J’imagine la tête de « Théière-Mais » la démissionnaire dans ce cénacle-là…
Comme il n’est pas question que les deux institutions se livrent une guerre de tranchées, il est certain que le poste de président de la Commission fera partie d’un paquet incluant toutes les autres fonctions à pourvoir afin de donner quelque chose à chacun : Vice-présidence de la Commission, présidence du Parlement et de la Banque centrale européenne, ministère des Affaires étrangères de l’Union. Un jeu qui s’annonce à la fois très ouvert et très complexe.
D’autant qu’en « Österreich », ils ont liquidé leur Chancelier alors que le vice-Chancelier aura démissionné.
 
D’ailleurs à ce propos, vous aurez noté également avec une certaine surprise pour ma part, qu’à part l’affaire des chanceliers « d’Österreich », il semble qu’il y ait eu très peu d’invasion de « fakes-news » virales. Pourtant « fesse-book » s’est dit inondé de désinformation malgré ses efforts pour empêcher les « infox » de devenir virales.
Au cours des trois derniers mois, des chercheurs de l’organisation à but non lucratif, Avaaz n’ont découvert que 550 pages et groupes ainsi que 328 profils qui semblaient diffuser de la désinformation en Allemagne, au Royaume-Uni, en France, en Italie, en Pologne et en Espagne.
Selon cette étude, les infox affichées par les groupes, les pages et les comptes supprimés ont été vues environ 533 millions de fois en trois mois.
Personnellement, je n’en ai pas vu.
Mais moâ, comme d’habitude, je ne vois jamais rien sur le net…
Je me demande si les « trolls » moscovites ont perdu la main ou simplement en vacances ?
À moins que les « nocifs » se calment comprenant enfin que l’objectif qu’ils poursuivent de détruire l’UE (qu’on considère comme une menace à Moscou) restera vain au moins jusqu’à la fin du mandat de « Poux-tine ».
Après, ma foi, s’ils pouvaient devenir des « partenaires » jusqu’à Vladivostok, l’UE aurait une autre gueule…

2 commentaires:

  1. On cherche deux poulies fendues pour présider les institutions européennes. La discrimination positive semble être la priorité des priorités .....

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    Réponses
    1. Lesquelles ?

      "Kiki-la-garde-ne-se-rend-pas" et "Mère-Quelle", le couple "sexy" du moment ?
      Je n'ai pas entendu dire que "Michou-barre-niée" se soit fait opérer…

      Bien à vous JP2 !

      I-Cube

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