Union des démocrates musulmans français
C’est la nouveauté de la campagne des européennes :
Une liste pour « Une Europe au service des peuples » qui aura chipé
la place dévolue habituellement à des « Cheminable » ou des « La-Salle »
(on l’évoquait encore la semaine dernière… http://flibustier20260.blogspot.com/2019/05/34-listes-en-lice-pour-les-europeennes.html), sauf qu’elle est ouvertement mahométane-revendiquée. C’est
l’émanation du jeune parti créé en 2012 qui prône la lutte contre l’islamophobie.
Tout un programme…
En se lançant dans la campagne des européennes, l’Union
des démocrates musulmans Gauloisiens (UDMG) espère tout simplement augmenter sa
visibilité.
Un parti créé en 2012 et qui avait jusqu’alors qu’un
ancrage très local : « Nous avons
toujours eu pour ambition d’être présent à chaque élection, c’est une
continuité, nous souhaitons que les Français s’habituent à voir un parti comme
le nôtre dans le paysage politique », nous explique « Nagib Azer-guigui »,
son fondateur.
La vocation dudit parti ?
« Que l’on
intègre que les Français de confession musulmane sont des Français à part
entière et non pas des Français à part ».
Ah bon, ils auraient été « à part »,
jusque-là ?
Je ne savais pas…
(Normal, je suis né kon-des-pluies-d’antan… après
avoir été kon-de-la-dernière-pluie : On évolue comme on peut au fil du
temps…)
« J’ai
fondé le parti parce que j’en avais marre de voir que l’on parle matin, midi et
soir du ‘‘musulman’’. Sur le terrain politique, c’est devenu l’argument
électoral numéro 1. Au début, c’était limité à l’extrême droite mais cela s’est
généralisé.
L’islamophobie,
la détestation du musulman, est devenu quelque chose d’acceptable dans la
société »,
en dit ce marocain de Nanterre pure-souche.
Détester les musulmans… il n’a pas vu comment les
Corsi sont traités par les autorités jusque chez eux, celui-là…
« En
l’espace de 10 ans, on observe une radicalisation des esprits. C’est cela qui
m’a poussé à tirer la sonnette d’alarme. »
On ne va pas refaire la guerre de cent ans, mais c’est
qui qui a commencé, au juste ?
D’accord, pas les maghrébins, mais les fils sémites du
« peuple élu », avec leur kippa sur la tête, je veux bien l’admettre.
Ceux-là mêmes qui persistent à nous faire caguer en
assimilant antisémitisme et antisionisme, que forcément, ça retombe « en
pluie fine » sur le neurone des « esprits faibles ».
Dont (mais il y en a plein d’autres), mes potes musulmans…
Pas tous heureusement : Mes potes « feujs »
arrivent encore à vivre correctement en Tunisie, au Maroc, en Égypte et encore
ailleurs autour de la péninsule arabique…
Clairement, ce parti-là entend donc lutter contre la
montée de l’islamophobie en au pays des vaches normandes (et quelques autres
contrées gauloisiennes…) mais réfute pour autant les accusations de
communautarisme.
Ah oui ?
Il faudrait voir à savoir, parce que quand on
stigmatise à outrance, forcément, ça retombe là encore en pluie fine sur le
neurone de quelques-uns…
Le parti se revendique « laïc et profondément républicain », peut-on lire sur la page
de présentation de leur site internet : Très bien !
On ne peut pas en dire autant des royalistes qui font
campagne…
Et il se compare volontiers au Parti
chrétien-démocrate en Gauloisie ou encore à l’Union Chrétienne Démocrate en
Allemagne.
Paf, dans les dents des imbéciles…
Et pas à la CFCT (un syndicat papiste de Gauloisie ?
Que je ne sais même pas si ça existe encore… Probablement que oui…)
Une comparaison qu’apprécie peu le président du PCD :
« La ‘‘soumission’’ s’installe à
tous les étages de la France, des quartiers islamisés aux plus hautes
institutions républicaines. »
Déjà en 2015, il affirmait haut et fort son opposition
: « Nous ne sommes pas du tout dans
le même état d’esprit, car l’inspiration de l’UDMF semble tout droit issue d’une
application stricte d’un certain nombre de principes du Coran dans l’espace
public », estimait-il en 2015 dans les colonnes du « Figue-à-rot ».
Flûte, déjà en 2015, on voulait faire disparaître mes « rillettes
du mans » et autres cochonnailles de mon assiette sans m’avertir ?
J’en aurai monté une usine de contrebande au lieu de
faire le clown chez les rosbeefs !
Des accusations que balaye Nagib : « À aucun moment,
nous ne sommes là pour faire le grand remplacement de la République par
la Charia, ça c’est un fantasme. Notre parti n’a jamais été
confessionnel, le problème n’est pas limité aux musulmans mais doit toucher l’ensemble
des Français ».
Il se dit aussi « fier de voir des citoyens qui ne sont pas de confession musulmane mais
qui ont compris l’urgence de la situation et nous rejoignent ».
C’est un peu une injure à mon pays, mais hélas, il n’a
pas vraiment tort.
La faillite des partis traditionnels à juguler la « stigmatisation »
délétère et honteuse de minorités religieuses est une honte pour la « Gauloisie-des-Lumières ».
Dès lors, on peut partager son analyse, mais doit-on l’encourager
au risque de démultiplier les effets antimusulmans ?
Rappelons que jusqu’alors, ce parti n’avait qu’une
petite expérience des élections.
En 2015, le parti tente de s’implanter dans huit
cantons lors des départementales, avant de renoncer dénonçant « un climat malsain » et des menaces.
Aux élections régionales de la même année, 225
candidats tentent leur chance, sans succès.
En 2017, le candidat du parti à la présidentielle ne
parvient pas à réunir les parrainages suffisants.
Le meilleur score est atteint lors des législatives avec
5,08 % à Mayotte (723 votes…).
Dans certains bureaux de vote des Hauts-de-Seine, le
parti enregistre des scores au-delà de 10 %, sans parvenir pour autant à
percer.
Au final, seul Hocine Hebbali occupera un poste au nom
du parti, en 2015, à Bobigny comme conseiller municipal : Une alliance
avait été établie avec le candidat UDI, « Stéf-deux-Pas-holi ».
Quel raz-de-marée que voilà !
Faut-il les encourager (plutôt que les bonapartistes) ?
Je me suis tâté le neurone, mais j’y ai renoncé car
au-delà de la lutte contre l’islamophobie, le parti se revendique « de gôche ».
Pas de chance…
Le programme de cette liste, disponible sur le site de
campagne, présente « sept défis
capitaux » dont « l’écolologie » (lutte contre la pollution
plastique, les perturbateurs endocriniens et l’obsolescence programmé, des
classiques…), la solidarité (lutte contre l’évasion fiscale ou la mise en place
d’un SMIC Européen, encore très « classique »), le vivre ensemble
(lutte contre les discriminations et droit de vote des étrangers aux élections,
les discriminations professionnelles, au niveau du logement, du handicap, mais
oui bien sûr…) et la défense du pays (« sortir de l’OTAN avec la mise en place d’une puissance militaire
européenne »), naturellement.
« Les
institutions européennes doivent être beaucoup plus fortes pour éviter que des
pays basculent dans des dérives autoritaires. »
Sauf que c’est déjà fait depuis les lois de « Tagada-à-la-fraise-des-bois »
sur l’état d’urgence (renouvelé et inséré depuis dans le code pénal par « Jupiter »…)
Que des idées avancées par d’autres courants, mais
dans lesquels ils n’ont plus confiance. À leurs yeux, aucun parti de gôche n’est
aujourd’hui intègre.
Ah, ça, c’est bien vrai, ça…
Qu’il essaye à « droâte » : « Marinella-tchi-tchi »
en serait ravie, elle qui garde « bien au chaud » ses « minorités
visibles » (et autres) comme alibi de « respectabilité »…
Ils leur reprochent notamment d’afficher un discours
toujours plus clivant sur la laïcité : « La laïcité est un outil de liberté mais on en a fait un outil de
répression, c’est devenu un barrage contre l’Islam qu’un outil pour lutter
contre les discriminations. »
C’est son point de vue, pas le mien : Il s’agirait
d’évoluer un peu !
On n’est plus au temps des croisés, mais au troisième
millénaire, tout de même…
Il en dit qu’aujourd’hui, « il y a une banalisation de l’islamophobie. Oui, on fait partie de la
nation, et on doit contribuer à bâtir ce pays et à participer à sa vie
artistique, culturelle, économique, etc. Ce qui m’affole, c’est que dans un
pays comme le nôtre, on s’attaque à une nouvelle communauté avec des théories
dangereuses. J’en appelle à la résistance de tous les Français, et pas
uniquement de ceux de confession musulmane, mais de tous les citoyens et de
tous les responsables politiques. »
Merci à « Houle-bec »…
Une liste communautariste ?
« Oui, on
est de confession musulmane, mais on est des citoyens à part entière, et pas
des citoyens à part. Ce n’est pas antinomique de se dire musulman, citoyen, et
démocrate. C’est pour ça qu’on a baptisé notre parti Union des Démocrates
Musulmans Français, pour ne pas que le mot musulman soit perçu comme un danger. »
Sauf que… il faudrait qu’il aille voir la vie élective
à Doha, par exemple…
Sauf qu’il y a deux listes qui se revendiquent
anti-islam à l’occasion de ces européennes.
« C’est
très inquiétant, d’autant plus que la rhétorique identitaire a contaminé tous
les partis traditionnels. Le Rassemblement national est devenu beaucoup plus
acceptable depuis qu’il est passé de l’antisémitisme à l’islamophobie. Le
discours autour de la menace musulmane, de la montée de l’islamisme et de ses
dérives, est porté par des élus comme Laurent Wauquiez ou Christian Estrosi,
par exemple. Je suis affolé car les partis de gouvernement sont devenus des
pyromanes de la République. »
Il faut dire que depuis qu’ils ont tout perdu, même l’honneur,
ils ne savent même plus qu’ils sont les héritiers du Gaullisme, celui qui s’est
appuyé sur « les populations des colonies » pour participer à la
libération du pays alors sous le joug nazi…
Sauf qu’il faut 5 % des voix pour avoir des élus au
Parlement européen…
« Depuis la
création de l’UDMF, on a participé aux départementales, aux régionales en
Ile-de-France, et aux législatives. On veut être présent à chaque rendez-vous
pour que les Français s’habituent à nous. Mais notre objectif clairement
assumé, ce sont les municipales (en 2020). On aura des listes dans plusieurs communes de France. Ces européennes
sont à la fois un tremplin et un moyen d’alerter l’opinion publique. »
Sœur-Âne n’a qu’à bien se tenir… d’autant qu’elle sort
« non-voilée ».
Ils sont tellement nombreux à vouloir son fauteuil que
même « Vil-anis » se pare de sa plus belle cravate…
Une liste qui « préoccupe » le vice-président des Républicains invité du Grand
Jury dimanche dernier : « Je
combattrai toujours ceux qui font de la religion une politique. Je demande au
ministre de l’Intérieur d’être suffisamment vigilant. Je n’ai pas suffisamment
d’éléments pour juger par moi-même mais je considère qu’il y a une ligne rouge
qui ne peut pas être franchie : Toute liste qui ne reconnaîtrait pas la
primauté des lois de la République sur une loi religieuse n’a pas vocation à se
présenter au suffrage de nos compatriotes », expliquait-il.
Bon d’accord, mais puisqu’il n’a pas « suffisamment d’éléments pour juger »,
pourquoi la ramène-t-il ?
Et d’ajouter : « Si c’est le cas, je souhaite que le ministre de l’Intérieur interdise à
cette liste la possibilité de se présenter. Si ce n’est pas le cas, elle pourra
se présenter ».
Elle se présente, donc il cause pour ne rien dire…
Je me demande si entre lui, « Veaux-qui-est »
et « Bel-Ami » ils méritent mon bulletin ces pantins qui s’agitent
pour des prunes…
De toute façon, on s’oriente vers un duel/duo, d’ennemis-jurés
qui te refont la dernière haie du second tour des dernières présidentielles de
2017.
L’Europe dans tout ça, on n’entend pas vraiment
parler.
Quelle Europe pour demain : Fédéraliste/confédéraliste,
politique/technocratique, unie ou désunie, éparpillées en de multiples
micros-régions qui se cherche des points communs ?
Bé non, chacun a le nez dans les sondages, tout le
monde s’envoie des âneries à travers la tronche : Ils sont vraiment
lamentables.
Personne ne voit qu’avec 40 % de votants-utiles,
probablement moins, le 26 au soir il n’y aura que des cocus…
J’enrage : C’est de l’avenir dont il s’agit, tout
de même…
Bandes d’inconséquents.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire