Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 5 mai 2019

L’idée fabuleuse que voilà !

Des vignobles sur Mars !
 
Et ça nous vient de la Géorgie… vous savez le pays qui a pu être défendu « becs & ongles » par « Bling-bling » quand « Poux-tine » a vu rouge pour une raison qu’il a été le seul à connaître.
Peut-être le pinard, justement…
 
C’est que vous l’ignorez peut-être, mais les Géorgiens sont des types formidables, non seulement ils font des vins qui ne laissent pas indifférent, mais ils ont aussi des chants polyphoniques traditionnels tout-à-fait comparables avec « mes » padjelle corses !
Bref, un peuple de vignerons vigoureux au cœur-tendre propre aux Caucasiens, fier de sa tradition viticole plurimillénaire.
Eh bé, très sérieusement, la Géorgie a décidé de prolonger au-delà de la surface terrestre son savoir-faire : Il se veut le pays qui va devenir le premier à faire pousser des vignes sur le sol aride de Mars !
 
Vous pensez que cette idée relève de la science-fiction ? Pas du tout !
En fait elle vise à étudier la possibilité de cultures sur cette planète où les Américains ont promis d’envoyer des hommes dans les décennies à venir.
Mais aussi, pas fous, à adapter l’agriculture sur terre aux conséquences du réchauffement climatique.
Figurez-vous que si les vignerons « Gauloisiens » prennent des fermages jusqu’en Angleterre, alors que les Chinois achètent chez vous des terres à betterave, même les Hongrois se font du souci pour leur Toquay et les « Ritaliens », très perturbés par la maladie des oliviers et la santé défaillante de leurs orangeraies, ils s’imaginent vendre à Pékin leur pinard, pendant que les Géorgiens s’imaginent des plans pour cultiver des vignes sur Mars !
Quelle époque…
Et moi qui croyais qu’il n’y avait que le sexe pour faire avancer l’humanité et la recherche de la simplicité pour faire avancer la science, eh bien je me rends compte que le vin pourrait être un autre moteur, des plus puissants, du progrès !
 
Il faut dire que plus jeune, à lire les BD des aventures de Valérian, notamment l’une où il est question d’une planète creuse (Le pays sans étoile) et où l’agent et sa Laureline mettent un point final à la colonisation des dernières planètes situées au bout de l’Univers (je sais désormais que ce n’est pas possible : Il y a bien « un bout » et même plusieurs, dans toutes les directions à la fois, mais il n’est pas « colonisable », car il englobe le tout et est formé de « matière-morte », les « sans-âmes » qui bouffent et absorbent toute matière et énergie…), j’étais resté étonné par la dernière « tournée de popotes ».
Chaque colonie avait monté en catimini quelques ateliers clandestins de distillation où Valérian était invité à goûter les premières gouttes de ces breuvages et élixirs !
Devenu adulte et ayant succombé aux charmes velouté d’un Hospice de Beaune, à ceux d’un Petrus, d’un Muscat de Patrimonio ou d’un tord-le-boyau du « cousin Dumé » (celui qu’il faut distiller pour en apprécier toute la richesse aromatique), je me suis rendu compte que l’humanité n’a finalement progressé que par sa façon multiforme à raffiner des alcools éthyliques !
Absolument partout, dès qu’il y a embryon de civilisation – hors chez les mahométans… c’est dire s’ils sont « civilisés » – les hommes (et leurs femmes) auront cultivé des ferments à partir d’à-peu près toutes les céréales et même la plupart des fruits…
De la patate au riz, en passant par le houblon, le blé, l’orge, tout absolument tout y passe – j’en ai même bu façonné à partir de plancton ! –, avec une préférence manifeste pour le raisin, très sensible à son terrain et à ses conditions climatiques et d’ensoleillement.
Constat épuisant depuis la plus haute antiquité…
 
« Les Géorgiens ont été les premiers viticulteurs de l’Histoire et maintenant, nous espérons devenir des pionniers dans la viticulture sur une autre planète », assure Nikoloz Doborjguinidzé, cofondateur de ce projet ambitieux.
Effectivement, les premières traces de production de vin datent d’il y a 8.000 ans dans ce pays coincé entre les montagnes du Caucase et la mer Noire, qui bénéficie d’un climat tempéré idéal pour la culture viticole.
Fort de cette tradition, un groupe de chercheurs et d’entrepreneurs géorgiens se sont alliés pour répondre à un appel de la Nasa à imaginer une « présence humaine durable » sur Mars.
Objectif : Produire sous serre des variétés de vigne et de raisin pouvant être cultivées sur la planète rouge… et donner au passage une dimension interplanétaire à l’industrie viticole géorgienne.
Ce sont les extraterrestres qui vont être surpris…
 
Le projet s’appelle « IX Millenium » et est chapeauté par un consortium comprenant l’agence géorgienne de recherche spatiale, l’Université de commerce et de technologie de Tbilissi, le Musée national et une entreprise baptisée « Space Farms » : C’est du lourd !
La Nasa ambitionne désormais d’envoyer dans les 25 ans à venir une mission habitée sur la quatrième planète en partant du Soleil (2030 aurait affirmé « McDo-Trompe » pour une première approche), tandis que le milliardaire Elon Musk et sa compagnie « SpaceX » comptent l’atteindre avec le futur vaisseau « Starship » plus rapidement.
C’est que le bonhomme, il compte bien récupérer sa Tesla envoyée en direction de ladite planète…
 
J’ai appris comme ça que l’une des scientifiques associées au projet géorgien, la biologiste Marika Tarasachvili, s’occupe de son côté de développer une bactérie qui pourrait transformer le sol aride et poussiéreux de Mars en terres fertiles, et assure avoir déjà obtenu des résultats « concluants » dans ses recherches.
Les scientifiques ont collecté des bactéries de régions de Géorgie disposant d’« écosystèmes extrêmes », dont des sources d’eau chaude, et affirment avoir créé des souches de bactéries capables de résister aux rudes conditions martiennes.
L’idée, à long terme, est de transformer le sol martien sans vie en terrain « sur lequel les futurs colons pourront être à même de faire pousser des plantes », affirme Mme Tarasachvili en recevant la presse dans son laboratoire à Tbilissi.
 
Les chercheurs s’occupent aussi de tester la peau des 525 variétés de raisin présentes en Géorgie pour déterminer laquelle résistera le mieux aux niveaux élevés de rayonnement ultraviolet frappant la surface de Mars.
Selon les résultats préliminaires, il s’agirait du rkatsiteli, l’un des plus anciens cépages connus, utilisé pour faire du vin blanc aux accents de pomme verte.
Comme quoi, c’est encore dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs breuvages…
« Un petit canon de blanc avant de partir bosser » dans les rizières martiennes ?
 
« Dans le futur, les colons sur Mars seront en mesure de faire pousser des plantes directement sur le sol de Mars. Mais nous devons d’abord créer un modèle de serre complètement contrôlable et durable », explique encore Toussia Garibachvili, fondatrice de la firme « Space Farms » qui participe au projet.
« Space Farms » développe ainsi un laboratoire agricole destiné à devenir « la technologie idéale pour l’agriculture martienne du futur ».
Situé dans un hôtel de Tbilissi, la capitale géorgienne, les plantes y poussent à la verticale par couches superposées et dans un environnement à température, lumière et humidité contrôlées.
Au moins aussi bien que dans nos champignonnières…
C’est tout-à-fait « faisable » : J’ai ainsi pu découvrir des champs de tomates gigantesques, hors-sol et sous serre, en Islande…
Pas très goûteuses, mais charnues et bien rouges.
 
La prochaine étape sera de tester les variétés de raisin géorgiennes dans un environnement simulant celui de Mars, à l’intérieur d’un laboratoire en cours de construction à l’Université de commerce et technologie de Tbilissi. « Les plantes seront soumises à des températures négatives, à des hauts niveaux de radiation et de monoxyde de carbone, ainsi qu’à une forte pression atmosphérique », résume la rectrice de l’université, Nino Enoukidzé.
Pour ma part, je ne vois pas l’intérêt de la « forte pression atmosphérique », puisqu’elle est infiniment faible sur Mars.
Pour le reste, c’est un minimum de précautions à prendre…
« Au-delà du rêve martien, nos expériences fournissent des informations vitales alors que l’humanité est confrontée à une multitude de défis environnementaux », poursuit Mme Enoukidzé.
« Nous serons capables d’identifier et de cultiver des cultures alimentaires résistantes aux problèmes causés par le changement climatique ».
De ça, j’en suis absolument certain…
 
Quant à aller picoler un petit-blanc-cassis au comptoir du mess des colons sur la planète Mars, là, j’en suis moins certain.
Peut-être que les gosses de « ma nichée » le verront, peut-être seulement…
Mais quel objectif fabuleux, finalement, si en plus on en passe par pourvoir donner sa ration quotidienne de protéine à l’humanité toute entière, ça serait absolument génial !
 
Bonne fin de journée à toutes et à tous !
 
I3

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire