Comment sauver la planète !
Ce n’est pas du tout en taxant le gasoil des « Gauloisiens-qui-puent-la-clope-et-la-vinasse » ;
Ce n’est pas en provoquant d’infâmes guerres et autres
conflits-majeurs ;
Ce n’est toujours pas en refilant la « chtouille »
à tout le monde, ou encore un autre virus bien dégueulasse ;
Ce n’est pas en s’abstenant de baiser pour éviter de
se reproduire ;
C’est scientifiquement prouvé, c’est en ne faisant
rien !
Bé oui, allez donc au bout du rapport de l’IPBES (ONU)
sur la biodiversité qui vous explique en long, en large, en travers et dans les
grandes profondeurs que plus d’un million d’espèces sont désormais menacées d’extinction.
Constat très alarmant de la semaine dépassée : L’activité
humaine provoque un effondrement sans précédent de la biodiversité !
Et d’en conclure bêtement que seuls des changements
radicaux et en profondeur pourront éventuellement enrayer ce déclin.
Tu parles : Qui est prêt à une telle chose ?
Le terme « extinction de masse » fait généralement
penser à l’astéroïde ayant provoqué la mort des dinosaures. En fait « scientifiquement,
on en compte 5.
1. Extinction de l’Ordovicien, il y a environ 445
millions d’années. Taux de disparitions des espèces : 60 à 70 %.
Cause probable : Période glaciaire courte mais
intense.
À cette époque-là, la vie se trouvait principalement
dans les océans. Les experts estiment que la formation rapide de glaciers a
congelé la plus grande partie de l’eau de la planète, provoquant une chute du
niveau de la mer. Les organismes marins comme les éponges et les algues en ont
payé le prix, tout comme des coquillages et des céphalopodes primitifs et des
poissons sans mâchoires appelés ostracodermes.
2. Extinction du Dévonien il y a environ 360 à 375
millions d’années. Taux de disparitions des espèces : Là encore jusqu’à 75 %
(des 30 % restant).
Cause probable : Épuisement de l'oxygène dans les
océans.
Les organismes marins ont été les plus touchés. La
fluctuation du niveau des océans, le changement du climat ou l’impact d’un
astéroïde sont soupçonnés d’en être responsables. D’après une des théories, la
prolifération de végétaux terrestres a conduit à une anoxie (manque d’oxygène)
dans les eaux de surface. Les trilobites, arthropodes du fond des océans, en
ont notamment fait les frais.
3. Extinction du Permien il y a environ 252 millions d’années.
Taux de disparitions des espèces : 95 % (des 7,5 %
encore présents).
Causes probables : Impacts d’astéroïdes, activité
volcanique.
Parfois qualifiée de « mère de toutes les extinctions
», cette crise biologique de grande ampleur a dévasté les océans et les terres.
Elle est la seule à avoir également pratiquement vu la disparition des
insectes.
Les trilobites qui avaient survécu aux deux premières
extinctions ont finalement disparu, tout comme certains requins et poissons
osseux. Sur terre, les moschops, des reptiles herbivores de plusieurs mètres de
long, ont également fini par mourir.
4. Extinction du Trias il y a environ 200 millions d’années.
Taux de disparitions des espèces : 70 à 80 % des
espèces (des 0,375 % restant).
Les causes probables sont toujours en débat.
La mystérieuse extinction du Trias a éliminé nombre de
grandes espèces terrestres, dont la plupart des archosauriens, les ancêtres des
dinosaures et dont descendent les oiseaux et les crocodiles d’aujourd'hui. La
plupart des gros amphibiens ont également disparu.
Une théorie évoque des éruptions massives de laves au
moment du morcèlement de la Pangée, le dernier supercontinent, éruptions
accompagnées d'énormes volumes de dioxyde de carbone ayant provoqué un
réchauffement climatique galopant (déjà !). D’autres scientifiques
soupçonnent des astéroïdes, mais aucun cratère n’a pour l’instant été
identifié.
5. Enfin l’extinction de Crétacé il y a environ 66
millions d’années.
Taux de disparitions des espèces : 75 % (des 0,075 %
restant).
Cause probable : L’impact d’un astéroïde.
La découverte d’un immense cratère dans ce qui est
aujourd'hui la péninsule mexicaine du Yucatan corrobore l’hypothèse selon
laquelle l’impact d’un astéroïde « géocroiseur et tueur » serait responsable
de cette crise ayant vu la disparition des dinosaures non aviaires comme les
T-Rex et les tricératops.
Mais la plupart des mammifères, des tortues, des
crocodiles, des grenouilles et des oiseaux ont survécu, tout comme la vie
marine, dont les requins, les étoiles de mer et les oursins.
Notez que sans les dinosaures, les mammifères ont
proliféré, conduisant à la naissance de l’homo sapiens, l’espèce responsable de
la probable 6ème extinction.
En bref, vous ne seriez pas là si l’astéroïde était
passé au large…
6. La 6ème extinction est désormais « en
cours » et elle sera absolument dévastatrice. En effet, ce phénomène
touche toute la faune et la flore à une échelle mondiale, et ce sur plusieurs
fronts, à cause (notamment) du réchauffement des océans, de la déforestation et
du changement climatique, qui entraînent une diminution sans précédent des
populations animales.
Un million d’espèces animales et végétales seraient
aujourd’hui menacées d’extinction, selon le rapport de la Plateforme
intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les
services écosystémiques (IPBES) placée sous l’égide de l’ONU (soit environ la
moitié d’un quart du vivant, les « herbes » et microbes inclus).
En d’autres termes, une espèce sur huit restantes des
autres extinctions massives pourrait disparaître à moyen terme si l’humanité ne
réagit pas très rapidement.
Demain.
« Nous sommes en train d’éroder les
fondements mêmes de nos économies, nos
moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans
le monde entier », explique le président
du groupe d’experts de l’Onu sur la biodiversité.
À noter que le document qui se veut alarmiste fait
quelque 1.800 pages et regroupe les recherches de plus de 15.000 articles
universitaires et publications scientifiques : « Du lourd ».
Dans ce rapport, tous les voyants de la biodiversité
sont ainsi dans le rouge : Il s’agit d’un véritable « taux d’extinction sans précédent » au cours de ces cinquante
dernières années qui, de plus, s’accélère. « La réponse mondiale actuelle est insuffisante et des changements
transformateurs sont nécessaires pour protéger la nature (…). Les intérêts particuliers doivent être mis
de côté pour le bien de tous ».
C’est quoi « le bien de tous » ?
75 % de l’environnement terrestre et 66 % de
l’environnement marin ont été « gravement altérés » par l’Homme. Normal,
c’est un « tueur-né ».
Le summum de l’évolution en la matière !
Jusque-là, à part d’hypothétiques extraterrestres, on
ne fait pas mieux…
Depuis 1900, les espèces locales dans la plupart des
grands habitats terrestres ont diminué d’au moins 20 % en moyenne. De plus, 66 %
de l’environnement marin a lui aussi été modifié par l’Homme et son activité.
Il s’agit de 40 % d’espèces d’amphibiens, 33 % de récifs coralliens et, au
total, plus d’un tiers de tous les mammifères marins qui en sont ainsi menacés.
267 espèces marines sont touchées (tortures marines,
oiseaux, mammifères marins, etc.). À noter également que les principaux stocks
de poissons marins disparaissent en raison de la surpêche : Un tiers des stocks
de poissons marins a été exploité à des niveaux non durables (Ils se sont « cachés »
ailleurs…).
C’est qu’il faut bien gagner sa vie en donnant à
becqueter à des personnes « solvables »…
Les cinq principaux coupables sont clairement
identifiés dans le rapport, sur lequel ont travaillé 450 experts durant trois
ans : Dans l’ordre, l’utilisation
des terres (agriculture, déforestation), l’exploitation
directe des ressources (pêche, chasse), le changement climatique, la pollution
et les espèces invasives.
Moâ, je suis pour l’élevage, de préférence en batterie
et la culture « hors-sol » aseptisée…
Première cible, premier problème : Le système
agro-alimentaire mondial.
Selon ce rapport, nourrir 10 milliards de personnes en
2050 de manière durable implique une transformation de la production agricole,
mais aussi des habitudes de consommation. « Nous saluons l’appel à un changement
des régimes alimentaires, vers une nourriture basée davantage
sur les végétaux, afin de réduire la
consommation de viande et de produits laitiers, ce qui a des impacts négatifs bien
connus sur la biodiversité, le changement climatique et la santé humaine », a ajouté Greenpeace.
Ouais, ouais… Me passer de camembert Jort et de mon
steak quotidien pour devenir herbivore, je préfère pour vous que pour moâ…
Car le rapport propose notamment les actions suivantes
: Promouvoir des bonnes pratiques, promouvoir la transparence des pratiques des
entreprises agro-alimentaires, réduire le gaspillage alimentaire (là d’accord :
J’ai été élevé par ma grand-mère qui ramassait même les miettes de pain…).
Mais aussi mieux gérer les écosystèmes d’eau douce est
également un élément d’une importance cruciale : Il faut adopter une gestion
plus collaborative de l’eau, augmenter le stockage général de l’eau et mettre
en place des critères de durabilité plus clairs dans les projets liés à l’eau.
Là également d’accord : L’eau, c’est important
pour faire du vin et quelques « boissons fortes ».
Le rapport aborde également le problème de la
pollution plastique (c’est à la mode) : Cette dernière a été multipliée par 10
depuis les années 1980. De plus, entre 300 et 400 millions de tonnes de métaux
lourds, de solvants, de boues toxiques et autres déchets issus des sites
industriels sont également déversés chaque année dans les eaux du monde.
Quant aux engrais qui arrivent dans les écosystèmes
côtiers, ils ont produit plus de 400 « zones mortes » dans les océans : Soit
une superficie totale de 245.000 kilomètres carrés (égale à celle du
Royaume-Uni) : C’est formidable sur les 510 millions de km² que compte la
planète 0,048 % !
De ce fait, le rapport estime qu’il est primordial de
créer plus de zones marines protégées et réduire globalement la pollution des
océans.
Parfaitement d’accord : Vive les « couche-culotte »
et « tampon-hygiénique » durables à nettoyer après usage ! La
planète va être contente de devoir avaler encore plus de lessive.
Au passage, bravo pour le retour du verre-perdu :
Ce n’est pas du tout énergétivore pour un sou…
Quant au « verre-consigné », le « litron
étoilé » de 98 cl, la chaîne logistique est tellement lourde en signature
carbone que ce sera probablement bienvenu…
Le rapport souligne fortement la nécessité « d’une réforme majeure de l’économie, avec
des contrôles très forts », notamment des « systèmes financiers ».
Quel rapport avec « la vie des bêtes » ?
Bé… nos modes de vie et de consommation doivent
changer le plus rapidement possible, dans l’optique de peut-être réussir à
sauver la nature telle qu’elle est aujourd’hui et par conséquent, la vie telle
que nous la connaissons sur la planète Terre.
Ah oui ?
Et si on ne fait rien ?
Pour mieux vous faire peur, je vous rappelle que ce
rapport est dans un premier temps destiné aux gouvernements du monde entier.
Yunne-Jai Shin, une chercheuse à l’Institut de recherche pour le développement,
et également co-auteure du rapport, espère que ce dernier pourra pousser les
politiques « à être plus créatifs »,
en réalisant l’ampleur de ce problème mondial.
Bé oui, après la peur du nucléaire, après la crise de
la couche d’ozone, il faut bien maintenir la « démocrature » sous
pression des « sachants » pour qu’ils vous imposent leur « potestas », d’une façon ou d’une
autre.
Tant que c’est pour votre bonheur d’être taxé…
Elle souligne ainsi le fait que le grand public doit
également prendre conscience de l’état d’urgence actuel : « Des sacrifices ne pourront être acceptés que
si les citoyens sont conscients que la biodiversité est essentielle, pour le
patrimoine de l’humanité mais aussi pour notre santé et notre subsistance
alimentaire. Alors on ne parlera plus de sacrifices, mais d’action collective
dans la bonne direction ».
Admettons.
Mais si on ne fait rien, qu’est-ce qui se passe ?
« Lors des cinq
précédentes extinctions de masse, on a perdu 75 % des espèces », explique le
patron du groupe d'experts de l'ONU sur la biodiversité (IPBES), même si je ne
fais pas vraiment le même calcul (cf.ci-avant…).
Sur les 500 dernières années, la Terre en a perdu
environ 2 % et est donc encore loin de ce seuil…
Ah oui ?
Mais le rythme de disparition des espèces est jusqu’à
plusieurs centaines de fois plus rapide que la moyenne des 10 millions d’années
qui viennent de s’écouler.
À cette vitesse, la barre des 75 % pourrait être
atteinte en quelques centaines d'années seulement.
Et il faudra jusqu’à 7 millions d’années pour s’en
remettre !
Mais se remettre de quoi au juste ?
Eh bien c’est très simple : Si nous détruisons notre
habitat commun, on fait comme les habitants de l’Île-de-Pâques. On disparaît.
Plus rien à manger, à boire, à chasser, à cultiver, à
élever.
Et avec le réchauffement global, c’est en bonne voie
paraît-il.
Ce n’est pas tant qu’on pollue l’atmosphère en CO2
(qui plonge dans les abysses alors que le plastique flotte et ne fait pas poubelle
dans les fonds marins) mais bien qu’il faille toujours plus de ressource pour
filer à becqueter à toujours plus nombreux.
Alors « ça s’échauffe » par dispersion…
Du coup, ça provoque une accélération de phénomènes
climatiques extrêmes (la chaleur se transforme en énergie cinétique) qu’on
cherche encore à espérer, à redouter à mesurer, ce qui va tuer du monde
et détruire des habitats et autres plaines à culture, faisant ainsi des « émeutes
de la faim » en série comme on en a connu encore récemment en Égypte (et
lors de la Révolution Gauloisienne).
Bref, 4 milliards d’humain restent en sursis de disparition
dans le siècle.
Oui mais alors, soyons sérieux : S’ils
disparaissent, plus besoin de guerres, de virus et autres saloperies pour
sauver la planète.
Ni de taxes ni d’interdits…
La planète fera le ménage toute seule car ce sera
autant de « pollueurs » en moins.
Et c’est seulement là (à l’occasion du siècle
prochain) qu’il faudra se montrer intelligents et ne pas reproduire le schéma
dévastateur par ailleurs dénoncé par tous « les
déclinistes » du monde (avec vos impôts).
Après tout, l’Île-de-Pâques est redevenu une
destination touristique chilienne des plus courues.
Après la vie et ses désastres, il peut y avoir de la
vie et ses bonheurs.
Sans excès.
Chouette : Mes descendants pourront se préoccuper
uniquement d’art et de création, apprendre à s’aimer et à se respecter, vivre
dignement en « cultivant chacun leur jardin » sans aller chercher noise à la pouliche
du voisin.
Sympa, finalement.
Mais je ne suis pas bien sûr que les Cassandre
entendront ce message-là.
Tant pis : Il faut bien que le « monde d’après »
émerge avant la fin « du
plein de l’an mille qui vient après l’an mille ».
Bonne fin de journée à toutes et à tous !
I3
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire