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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 19 mai 2019

Ça y est : On sait…

Comment sauver la planète !
 
Ce n’est pas du tout en taxant le gasoil des « Gauloisiens-qui-puent-la-clope-et-la-vinasse » ;
Ce n’est pas en provoquant d’infâmes guerres et autres conflits-majeurs ;
Ce n’est toujours pas en refilant la « chtouille » à tout le monde, ou encore un autre virus bien dégueulasse ;
Ce n’est pas en s’abstenant de baiser pour éviter de se reproduire ;
C’est scientifiquement prouvé, c’est en ne faisant rien !
 
Bé oui, allez donc au bout du rapport de l’IPBES (ONU) sur la biodiversité qui vous explique en long, en large, en travers et dans les grandes profondeurs que plus d’un million d’espèces sont désormais menacées d’extinction.
Constat très alarmant de la semaine dépassée : L’activité humaine provoque un effondrement sans précédent de la biodiversité !
Et d’en conclure bêtement que seuls des changements radicaux et en profondeur pourront éventuellement enrayer ce déclin.
Tu parles : Qui est prêt à une telle chose ?
 
Le terme « extinction de masse » fait généralement penser à l’astéroïde ayant provoqué la mort des dinosaures. En fait « scientifiquement, on en compte 5.
 
1. Extinction de l’Ordovicien, il y a environ 445 millions d’années. Taux de disparitions des espèces : 60 à 70 %.
Cause probable : Période glaciaire courte mais intense.
À cette époque-là, la vie se trouvait principalement dans les océans. Les experts estiment que la formation rapide de glaciers a congelé la plus grande partie de l’eau de la planète, provoquant une chute du niveau de la mer. Les organismes marins comme les éponges et les algues en ont payé le prix, tout comme des coquillages et des céphalopodes primitifs et des poissons sans mâchoires appelés ostracodermes.
 
2. Extinction du Dévonien il y a environ 360 à 375 millions d’années. Taux de disparitions des espèces : Là encore jusqu’à 75 % (des 30 % restant).
Cause probable : Épuisement de l'oxygène dans les océans.
Les organismes marins ont été les plus touchés. La fluctuation du niveau des océans, le changement du climat ou l’impact d’un astéroïde sont soupçonnés d’en être responsables. D’après une des théories, la prolifération de végétaux terrestres a conduit à une anoxie (manque d’oxygène) dans les eaux de surface. Les trilobites, arthropodes du fond des océans, en ont notamment fait les frais.
 
3. Extinction du Permien il y a environ 252 millions d’années.
Taux de disparitions des espèces : 95 % (des 7,5 % encore présents).
Causes probables : Impacts d’astéroïdes, activité volcanique.
Parfois qualifiée de « mère de toutes les extinctions », cette crise biologique de grande ampleur a dévasté les océans et les terres. Elle est la seule à avoir également pratiquement vu la disparition des insectes.
Les trilobites qui avaient survécu aux deux premières extinctions ont finalement disparu, tout comme certains requins et poissons osseux. Sur terre, les moschops, des reptiles herbivores de plusieurs mètres de long, ont également fini par mourir.
 
4. Extinction du Trias il y a environ 200 millions d’années.
Taux de disparitions des espèces : 70 à 80 % des espèces (des 0,375 % restant).
Les causes probables sont toujours en débat.
La mystérieuse extinction du Trias a éliminé nombre de grandes espèces terrestres, dont la plupart des archosauriens, les ancêtres des dinosaures et dont descendent les oiseaux et les crocodiles d’aujourd'hui. La plupart des gros amphibiens ont également disparu.
Une théorie évoque des éruptions massives de laves au moment du morcèlement de la Pangée, le dernier supercontinent, éruptions accompagnées d'énormes volumes de dioxyde de carbone ayant provoqué un réchauffement climatique galopant (déjà !). D’autres scientifiques soupçonnent des astéroïdes, mais aucun cratère n’a pour l’instant été identifié.
 
5. Enfin l’extinction de Crétacé il y a environ 66 millions d’années.
Taux de disparitions des espèces : 75 % (des 0,075 % restant).
Cause probable : L’impact d’un astéroïde.
La découverte d’un immense cratère dans ce qui est aujourd'hui la péninsule mexicaine du Yucatan corrobore l’hypothèse selon laquelle l’impact d’un astéroïde « géocroiseur et tueur » serait responsable de cette crise ayant vu la disparition des dinosaures non aviaires comme les T-Rex et les tricératops.
Mais la plupart des mammifères, des tortues, des crocodiles, des grenouilles et des oiseaux ont survécu, tout comme la vie marine, dont les requins, les étoiles de mer et les oursins.
Notez que sans les dinosaures, les mammifères ont proliféré, conduisant à la naissance de l’homo sapiens, l’espèce responsable de la probable 6ème extinction.
En bref, vous ne seriez pas là si l’astéroïde était passé au large…
 
6. La 6ème extinction est désormais « en cours » et elle sera absolument dévastatrice. En effet, ce phénomène touche toute la faune et la flore à une échelle mondiale, et ce sur plusieurs fronts, à cause (notamment) du réchauffement des océans, de la déforestation et du changement climatique, qui entraînent une diminution sans précédent des populations animales.
Un million d’espèces animales et végétales seraient aujourd’hui menacées d’extinction, selon le rapport de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) placée sous l’égide de l’ONU (soit environ la moitié d’un quart du vivant, les « herbes » et microbes inclus).
En d’autres termes, une espèce sur huit restantes des autres extinctions massives pourrait disparaître à moyen terme si l’humanité ne réagit pas très rapidement.
Demain.
«Nous sommes en train d’éroder les fondements mêmes de nos économies, nos moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans le monde entier», explique le président du groupe d’experts de l’Onu sur la biodiversité.
 
À noter que le document qui se veut alarmiste fait quelque 1.800 pages et regroupe les recherches de plus de 15.000 articles universitaires et publications scientifiques : « Du lourd ».
 
Dans ce rapport, tous les voyants de la biodiversité sont ainsi dans le rouge : Il s’agit d’un véritable « taux d’extinction sans précédent » au cours de ces cinquante dernières années qui, de plus, s’accélère. « La réponse mondiale actuelle est insuffisante et des changements transformateurs sont nécessaires pour protéger la nature (…). Les intérêts particuliers doivent être mis de côté pour le bien de tous ».
C’est quoi « le bien de tous » ?
 
75 % de l’environnement terrestre et 66 % de l’environnement marin ont été «gravement altérés» par lHomme. Normal, c’est un « tueur-né ».
Le summum de l’évolution en la matière !
Jusque-là, à part d’hypothétiques extraterrestres, on ne fait pas mieux…
Depuis 1900, les espèces locales dans la plupart des grands habitats terrestres ont diminué d’au moins 20 % en moyenne. De plus, 66 % de l’environnement marin a lui aussi été modifié par l’Homme et son activité. Il s’agit de 40 % d’espèces d’amphibiens, 33 % de récifs coralliens et, au total, plus d’un tiers de tous les mammifères marins qui en sont ainsi menacés.
267 espèces marines sont touchées (tortures marines, oiseaux, mammifères marins, etc.). À noter également que les principaux stocks de poissons marins disparaissent en raison de la surpêche : Un tiers des stocks de poissons marins a été exploité à des niveaux non durables (Ils se sont « cachés » ailleurs…).
C’est qu’il faut bien gagner sa vie en donnant à becqueter à des personnes « solvables »…
 
Les cinq principaux coupables sont clairement identifiés dans le rapport, sur lequel ont travaillé 450 experts durant trois ans: Dans lordre, lutilisation des terres (agriculture, déforestation), lexploitation directe des ressources (pêche, chasse), le changement climatique, la pollution et les espèces invasives.
Moâ, je suis pour l’élevage, de préférence en batterie et la culture « hors-sol » aseptisée…
 
Première cible, premier problème : Le système agro-alimentaire mondial.
Selon ce rapport, nourrir 10 milliards de personnes en 2050 de manière durable implique une transformation de la production agricole, mais aussi des habitudes de consommation. «Nous saluons lappel à un changement des régimes alimentaires, vers une nourriture basée davantage sur les végétaux, afin de réduire la consommation de viande et de produits laitiers, ce qui a des impacts négatifs bien connus sur la biodiversité, le changement climatique et la santé humaine», a ajouté Greenpeace.
Ouais, ouais… Me passer de camembert Jort et de mon steak quotidien pour devenir herbivore, je préfère pour vous que pour moâ…
 
Car le rapport propose notamment les actions suivantes : Promouvoir des bonnes pratiques, promouvoir la transparence des pratiques des entreprises agro-alimentaires, réduire le gaspillage alimentaire (là d’accord : J’ai été élevé par ma grand-mère qui ramassait même les miettes de pain…).
Mais aussi mieux gérer les écosystèmes d’eau douce est également un élément d’une importance cruciale : Il faut adopter une gestion plus collaborative de l’eau, augmenter le stockage général de l’eau et mettre en place des critères de durabilité plus clairs dans les projets liés à l’eau.
Là également d’accord : L’eau, c’est important pour faire du vin et quelques « boissons fortes ».
 
Le rapport aborde également le problème de la pollution plastique (c’est à la mode) : Cette dernière a été multipliée par 10 depuis les années 1980. De plus, entre 300 et 400 millions de tonnes de métaux lourds, de solvants, de boues toxiques et autres déchets issus des sites industriels sont également déversés chaque année dans les eaux du monde.
Quant aux engrais qui arrivent dans les écosystèmes côtiers, ils ont produit plus de 400 « zones mortes » dans les océans : Soit une superficie totale de 245.000 kilomètres carrés (égale à celle du Royaume-Uni) : C’est formidable sur les 510 millions de km² que compte la planète 0,048 % !
De ce fait, le rapport estime qu’il est primordial de créer plus de zones marines protégées et réduire globalement la pollution des océans.
Parfaitement d’accord : Vive les « couche-culotte » et « tampon-hygiénique » durables à nettoyer après usage ! La planète va être contente de devoir avaler encore plus de lessive.
Au passage, bravo pour le retour du verre-perdu : Ce n’est pas du tout énergétivore pour un sou…
Quant au « verre-consigné », le « litron étoilé » de 98 cl, la chaîne logistique est tellement lourde en signature carbone que ce sera probablement bienvenu…
 
Le rapport souligne fortement la nécessité « d’une réforme majeure de l’économie, avec des contrôles très forts », notamment des « systèmes financiers ».
Quel rapport avec « la vie des bêtes » ?
Bé… nos modes de vie et de consommation doivent changer le plus rapidement possible, dans l’optique de peut-être réussir à sauver la nature telle qu’elle est aujourd’hui et par conséquent, la vie telle que nous la connaissons sur la planète Terre.
Ah oui ?
Et si on ne fait rien ?
 
Pour mieux vous faire peur, je vous rappelle que ce rapport est dans un premier temps destiné aux gouvernements du monde entier. Yunne-Jai Shin, une chercheuse à l’Institut de recherche pour le développement, et également co-auteure du rapport, espère que ce dernier pourra pousser les politiques « à être plus créatifs », en réalisant l’ampleur de ce problème mondial.
Bé oui, après la peur du nucléaire, après la crise de la couche d’ozone, il faut bien maintenir la « démocrature » sous pression des « sachants » pour qu’ils vous imposent leur « potestas », d’une façon ou d’une autre.
Tant que c’est pour votre bonheur d’être taxé…
Elle souligne ainsi le fait que le grand public doit également prendre conscience de l’état d’urgence actuel : « Des sacrifices ne pourront être acceptés que si les citoyens sont conscients que la biodiversité est essentielle, pour le patrimoine de l’humanité mais aussi pour notre santé et notre subsistance alimentaire. Alors on ne parlera plus de sacrifices, mais d’action collective dans la bonne direction ».
Admettons.
Mais si on ne fait rien, qu’est-ce qui se passe ?
 
« Lors des cinq précédentes extinctions de masse, on a perdu 75 % des espèces », explique le patron du groupe d'experts de l'ONU sur la biodiversité (IPBES), même si je ne fais pas vraiment le même calcul (cf.ci-avant…).
Sur les 500 dernières années, la Terre en a perdu environ 2 % et est donc encore loin de ce seuil…
Ah oui ?
Mais le rythme de disparition des espèces est jusqu’à plusieurs centaines de fois plus rapide que la moyenne des 10 millions d’années qui viennent de s’écouler.
À cette vitesse, la barre des 75 % pourrait être atteinte en quelques centaines d'années seulement.
Et il faudra jusqu’à 7 millions d’années pour s’en remettre !
Mais se remettre de quoi au juste ?
 
Eh bien c’est très simple : Si nous détruisons notre habitat commun, on fait comme les habitants de l’Île-de-Pâques. On disparaît.
Plus rien à manger, à boire, à chasser, à cultiver, à élever.
Et avec le réchauffement global, c’est en bonne voie paraît-il.
Ce n’est pas tant qu’on pollue l’atmosphère en CO2 (qui plonge dans les abysses alors que le plastique flotte et ne fait pas poubelle dans les fonds marins) mais bien qu’il faille toujours plus de ressource pour filer à becqueter à toujours plus nombreux.
Alors « ça s’échauffe » par dispersion…
 
Du coup, ça provoque une accélération de phénomènes climatiques extrêmes (la chaleur se transforme en énergie cinétique) qu’on cherche encore à espérer, à redouter à mesurer, ce qui va tuer du monde et détruire des habitats et autres plaines à culture, faisant ainsi des « émeutes de la faim » en série comme on en a connu encore récemment en Égypte (et lors de la Révolution Gauloisienne).
Bref, 4 milliards d’humain restent en sursis de disparition dans le siècle.
Oui mais alors, soyons sérieux : S’ils disparaissent, plus besoin de guerres, de virus et autres saloperies pour sauver la planète.
Ni de taxes ni d’interdits…
La planète fera le ménage toute seule car ce sera autant de « pollueurs » en moins.
 
Et c’est seulement là (à l’occasion du siècle prochain) qu’il faudra se montrer intelligents et ne pas reproduire le schéma dévastateur par ailleurs dénoncé par tous « les déclinistes » du monde (avec vos impôts).
Après tout, l’Île-de-Pâques est redevenu une destination touristique chilienne des plus courues.
Après la vie et ses désastres, il peut y avoir de la vie et ses bonheurs.
Sans excès.
Chouette : Mes descendants pourront se préoccuper uniquement d’art et de création, apprendre à s’aimer et à se respecter, vivre dignement en « cultivant chacun leur jardin » sans aller chercher noise à la pouliche du voisin.
Sympa, finalement.
Mais je ne suis pas bien sûr que les Cassandre entendront ce message-là.
Tant pis : Il faut bien que le « monde d’après » émerge avant la fin « du plein de l’an mille qui vient après l’an mille ».
 
Bonne fin de journée à toutes et à tous !
 
I3

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