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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 21 mai 2019

Coup de chaud sur les comptes publics

Fin de la récréation pour « Jupiter » ?
 
Il ne s’git pas là d’une appréciation personnelle de la campagne électorale européennes de ma part.
Mais d’une « supputation » autour des conclusions du rapport de la Cour des comptes sur l’exercice 2018 où deux points me semblent assez importants pour être signalés : Les déficits et les effectifs.
 
Dans ce rapport, pour ce qui est du second, les magistrats pointent une légère hausse des effectifs de l’État (un peu plus de 200 équivalents temps plein supplémentaires – hors opérateurs – quand le gouvernement s’était engagé fin 2017 à en supprimer environ 300) et la « progression » (+ 2 %) des dépenses de personnel dans la fonction publique d’État entre 2017 et 2018…
Un encouragement subtil lancé au gouvernement à tenir l’objectif présidentiel de suppression de 120.000 postes dans la fonction publique (70.000 dans les collectivités et 50.000 d’État) ?
C’était une promesse de campagne de 2017, où tous les candidats avaient joué de la surenchère (sauf chez les « collectivistes », qui se verraient bien « dictatorier » toutes les feuilles de paye et autres revenus de tout le monde selon une grille unique qui leur serait propre : Une hérésie stalinienne !).
 
On se rappelle que dans sa conférence de presse du mois d’avril, « Jupiter » avait même laissé entendre que cet objectif pouvait être abandonné.
« Je n’ai pas à commenter, » répond « Mi-Gaud ».
« Mais si les pouvoirs publics affichent une volonté de maîtriser les dépenses, il faut bien agir. (…) Ce n’est pas impossible. C’est une question de volonté politique. »
Message transmis ?
Dans la réalité, 206 postes ont été créés sur le périmètre de l’État alors que la loi de finances initiale prévoyait 324 suppressions de postes, explique la Cour des comptes. Conclusion selon les magistrats financiers, la baisse des effectifs « n’est pas encore engagée »…
 
Clairement, des promesses de campagne qui auront disparu des radars dans l’intervalle, même si je ne crois pas que c’est avec 530 postes en trop qu’on peut réduire (ou aggraver) un déficit public abyssal.
Pas plus avec plusieurs milliers : Ce n’est pas ça qui coûte, mais tout ce qu’il y a autour et notamment le « périmètre de compétences et de moyens » à mettre en œuvre pour des « actions » hors du domaine régalien d’un État.
Il s’agirait de le redéfinir cette « sphère de compétences » et c’est seulement ensuite qu’on peut tenter de réformer le fonctionnement général d’une administration et du statut de ses agents.
Que diriez-vous si votre garagiste vous disait que par mesure d’économie, il vous retire une roue à votre véhicule ?
Que c’est un fou et que s’il vous fallait rouler avec seulement trois roues, vous auriez acheté un tricycle et non pas un SUV électrique…
 
Donc le nombre de fonctionnaires employés par l’État a légèrement augmenté l’an dernier, et non pas baissé comme le prévoyait le gouvernement.
C’est ce qu’aura révèlé la Cour des comptes. Selon elle 206 postes en équivalent temps plein (ETP) ont été créés sur le périmètre de l’État, alors que la loi de finances initiale prévoyait la suppression nette de 324 emplois : Un gouvernement de plus dans l’illégalité ?
Et si cela représente « un écart de + 530 emplois » par rapport aux prévisions, souligne la Cour des comptes, qui se fait plus précise : « Cette sur-exécution est concentrée sur les ministères de l’éducation nationale et de la justice (les ministères de l’intérieur et des armées ayant créé moins de postes que prévu) ».
« L’exercice 2018 est marqué par une stabilité des effectifs. Les suppressions de postes étaient en hausse dans les ministères de l’action et des comptes publics ( – 1.450 ETP – forcément, ce sont les entreprises et les particuliers qui font tout le boulot…), de la transition écologique et solidaire (– 828 ETP) et de la santé et des solidarités (– 258 ETP) » puisqu’ils étaient en surnombre pour une qualité de service publique pas forcément meilleur.
Toutefois, les effectifs continuaient à augmenter aux ministères de l’intérieur (+ 1.420 ETP), de la justice (+ 1.000 ETP) et des armées (+ 518 ETP), les « missions régaliennes », justement.
Quant aux « emplois du ministère de l’éducation nationale étaient stables », précise aussi la Cour des comptes.
Bien, finalement : On se recentrerait sur les seules missions régaliennes sans le dire ?
Je m’en réjouis, figurez-vous, sauf que ça ne va pas assez vite…
 
Mais hélas, la tendance n’intègre pas les effectifs des opérateurs de l’État, auxquels sont confiées des missions de service public (à l’image de « Paul-en-ploie »), et pour lesquels la loi de finances prévoyait près de 1.200 suppressions de postes nettes.
Ah bé flûte : On délègue et on embaucherait pour faire face !
Et c’est qui qui paye, alors ?
Bé toujours les mêmes, figurez-vous…
« Ce chiffre, malgré nos demandes réitérées, ne nous a pas encore été transmis », a regretté le président de la première chambre lors d’une présentation à la presse du rapport.
Mystère et boule de gomme : On ne saura pas…
 
Au vu de ces données disponibles sur le périmètre de l’État, les créations de postes ont été finalement « très limitées par rapport aux années précédentes ».
Mais « bien que les créations de postes aient été très limitées par rapport aux trois années précédentes (+ 11.260 en moyenne sur 2015-2017), la baisse nette des effectifs (50.000 en 2018-2022) prévue par la LPFP n’est pas encore engagée », conclue ce rapport.
C’est le moins qu’on puisse constater.
Dans son programme présidentiel, « Jupiter » avait bien promis de supprimer 120.000 postes de fonctionnaires sur l’ensemble du quinquennat, dont 50.000 sur le périmètre de l’État et de ses opérateurs : Loupé pour le moment !
Et comme je viens de le rappeler, à l’issue du grand débat, le chef de l’État s’était finalement dit prêt à « abandonner » cet objectif, dans le cas où il ne serait « pas tenable ».
Le « sinistre de l’Économie », « Pruneau-le-Mère » a toutefois assuré un peu plus tard que l’exécutif n’avait pas « renoncé » à son objectif, encore « possible ». Interrogé lors d’une conférence de presse sur la pertinence de cet objectif, le président de la Cour des comptes n’a pas, quant à lui, souhaité se prononcer.
 
Le problème se déplace alors sur le premier point évoqué : Les déficits.
Dans ce rapport sur « le budget de l’État en 2018 », les magistrats de la rue Cambon invitent le gouvernement à accélérer sur la baisse des dépenses de l’État.
Avec une rhétorique teintée de bon sens : Si le gouvernement veut continuer – comme il en a l’intention – de baisser les impôts de tout le monde, il va devoir « sérieusement » trouver des économies sur le budget de l’État et arrêter, du moins en partie, de « compenser » les suppressions de cotisations sociales (à la Sécu) et la fin programmée de la taxe d’habitation (aux collectivités locales).
C’est son point de vue parfaitement logique et d’expliquer : « Il y a un lien entre les allègements de fiscalité et le niveau du déficit du budget de l’État si vous n’avez pas une action plus soutenue sur la maîtrise de la dépense ».
Une découverte formidable, là dites-donc !
Les meks découvriraient-ils l’eau tiède ?
 
Globalement, ils insistent : « Si les allègements de fiscalité ne s’accompagnent pas d’un effort accru en termes de maîtrise de la dépense, obligatoirement, ça a pour conséquence d’augmenter le déficit ! »
Ah bon ? Tiens donc… !
Et si l’exécutif se vante d’avoir réduit le déficit public (– 2,5 % du PIB l’an dernier après – 2,8 % fin 2017) ces dernières années, celui de l’État (donc hors Sécurité sociale et collectivités locales) s’alourdit de nouveau…
« Pour la première fois depuis 2014, et après trois ans de quasi stabilité, le déficit budgétaire de l’État s’est accru en 2018, passant de 67,7 milliards d’euros en 2017 à 76 milliards. »
Soit, font remarquer les magistrats, « un montant supérieur » aux recettes de l’impôt sur le revenu, ou au budget de l’enseignement scolaire…
Y’a-ka doubler l’IR au lieu de vouloir le réduire « pour tous », ou supprimer « Blanker » et tout son personnel !
Non ?
Petite information pertinente : Finalement l’IR paye la scolarisation des futurs kontribuables…
Magnifique !
 
Et le reste paye le reste ?
Bé non : Pour 2018, « les recettes (n’ont donc couvert) que neuf mois de dépenses », peut-on également lire dans ce rapport.
Sans l’excédent réalisé par la Sécurité sociale (plus de 10 milliards d’euros, soit 0,5 % du PIB), le déficit public se rapprocherait donc dangereusement de la limite européenne des 3 % que Matignon et les « sinistres » de Bercy se sont juré de ne plus dépasser (hormis un « ressaut » en 2019 dû au double versement du crédit d’impôt compétitivité emploi transformé cette année en « baisse durable » de cotisations sociales).
Autrement dit votre santé, le fameux « pognon de dingue », est mise à « kon-tri-but-Sion » pour tenter d’équilibrer les comptes : Elle n’est pas mal celle-là…
 
« Cela interroge sur la situation du budget de l’État par rapport aux autres administrations publiques. L’État définit la politique de prélèvement obligatoire, non seulement pour ses propres impôts mais aussi pour les ressources des collectivités locales et de Sécurité sociale ».
Or, poursuivent-ils « l’État, on le voit bien, a quelques difficultés pour réduire ses propres dépenses. »
Ce n’est pas nouveau. Même si « Tagada-à-la-fraise-des-bois » se violait pendant 5 ans le neurone pour ne pas dépenser plus et vous faire avaler que c’était autant d’économies faites…
 
« Remédier à cette situation à l’avenir implique que les baisses d’impôts soient proportionnées à l’effort de baisse de la dépense (et) que cet effort de maîtrise concerne l’ensemble des administrations publiques. »
Plus facile à dire qu’à faire : Ils se sont tous épuisés à cette tâche-là sans grands résultats.
Mais c’est perfide car il faut entendre que les collectivités locales ne devront plus attendre des compensations totales de la part de l’État et ce n’est pas parce que ses chiffres sont désormais dans le vert que la Sécu doit se dispenser d’efforts.
En langage Cour des comptes ça donne : « L’État n’est pas à même de réduire ses propres dépenses à due concurrence des baisses de prélèvements opérés sur l’ensemble des administrations publiques. Ces baisses doivent donc s’accompagner d’efforts de réduction des dépenses sur l’ensemble du champ des administrations publiques et non du seul État. »
Vous voilà prévenus : Pas de baisses des prélèvements obligatoires tant que les dépenses superfétatoires ne sont pas maîtrisées !
 
Car si le gouvernement « a limité » ses dépenses l’an dernier (+ 0,3 % contre + 3,2 % en 2017) et a pu compter sur de meilleures recettes qu’attendues (près de 9 milliards d’euros « toutefois annulés par les mesures fiscales », soit héritées de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » (qui persiste à vanter son bilan dans les centres commerciaux), soit décidées par « Jupiter », de toute façon cela reste insuffisant.
Largement même…
En bref, la Cour appelle à une « rigueur » budgétaire plus stricte alors que comme d’habitude, l’exécutif parie sur croissance du dénominateur, le PIB…
L’occasion de vous rappeler un des mécanismes sournois de « l’économie dirigée » : Tu prends 1.000 de PIB, tu rajoutes 30 de déficit budgétaire, ça donne in fine 30/1030, soit 2,91 % de déficit et le tour est joué !
Le problème, c’est que les 30 de déficit se retrouvent ensuite dans le stock de dette qu’il faudra bien un jour ou l’autre assumer.
Mais comme dit Keynes, à ce moment-là, on sera tous morts…
 
Et puis entre temps, des « petits génies » auront inventé la TMM (Théorie Monétaire Moderne) : Tant que la planche à billet tourne comme une folle, on peut tout financer (même une base permanente sur la Lune prévue pour 2030)…
Ensuite (quand on sera tous morts) soit ça ne vaut plus rien, parce qu’il n’y a pas de contrepartie (équilibre actifs/passifs), bouffé par l’inflation et la faillite générale. Soit on efface parce que ça ne vaut plus rien non plus…
Que du bonheur entre-temps !

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