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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 12 mai 2019

Voilà une expérimentation qui a fait « buzz »

Pensez donc…
… Des cerveaux de porc continuent de fonctionner après leur mort !
 
Rassuré(e)s ?
Pas certain : Ça ressemble au début d’un film de science-fiction, voire d’épouvante !
Pensez donc, tous ces « porcs-me-too » dont le nerf honteux survit jusqu’après le décès officiel de tout le reste, il y a de quoi les faire flipper !
Il ne faut pas les tuer, il faut les émasculer !
 
Et pourtant, c’est très sérieux, et ça n’a franchement rien à voir avec « me-too »…
Des chercheurs sont parvenus à rétablir certaines fonctions neuronales dans des cerveaux de porcs morts depuis plusieurs heures.
Une expérience qui pose de nombreuses questions éthiques, même si cette étude est toutefois très loin de prouver qu’il est possible de ressusciter d’une mort cérébrale.
En effet, ils ont insisté sur le fait qu’ils n’ont repéré dans les cerveaux étudiés « aucune activité électrique qui serait le signe de phénomènes de conscience ou de perception ».
Nos dames outragées peuvent respirer tranquillement…
 
« Ce ne sont pas des cerveaux vivants, mais des cerveaux dont les cellules sont actives », assure l’un des auteurs de l’étude, Nenad Sestan.
Selon ce chercheur à l’université de Yale (États-Unis), ces travaux montrent qu’« on a sous-estimé la capacité de restauration cellulaire du cerveau ».
Peut-être, peut-être pas…
Et si ce n’était qu’une question de libido « exacerbée » ?
En outre, ces résultats laissent penser que la détérioration des neurones « après l’arrêt du flux sanguin pourrait être un processus de longue durée et non rapide », selon un communiqué de Nature.
Les cerveaux des mammifères sont pourtant très sensibles à une diminution de l’oxygène qui leur est fourni par le sang. Quand l’afflux sanguin est interrompu, le cerveau cesse d’être oxygéné, ce qui l’endommage de façon irrémédiable, tout le monde sait ça…
Même une apnée prolongée, un début de noyade peut laisser des traces irrémédiables.
 
Pour arriver à leur fins, les chercheurs ont utilisé 32 cerveaux prélevés sur des porcs morts depuis quatre heures.
Le reste ils en ont fait de la rillette ou du boudin noir…
Grâce à un système de pompes baptisé « BrainEx », ils les ont irrigués durant six heures avec une solution spéciale, à une température équivalente à celle du corps (37 degrés).
Cette solution, un substitut au sang, était conçue pour oxygéner les tissus et les protéger de la dégradation liée à l’arrêt du flux sanguin. Les résultats ont été frappants : Diminution de la destruction des cellules cérébrales, préservation des fonctions circulatoires, voire restauration d’une activité synaptique (signaux électriques ou chimiques dans la zone de contact entre les neurones).
Selon les chercheurs, cela pourrait aider à mieux comprendre le cerveau en l’étudiant de façon post-mortem avant qu’il ne se dégrade.
Peut-être, peut-être pas…
Cela pourrait aussi ouvrir la voie à des techniques futures permettant de le préserver après une attaque cardiaque, par exemple. Et de façon encore plus lointaine, cela pourrait, théoriquement, ressusciter un cerveau mort, ce qui reste pour l’instant de la science-fiction.
Mes dames vont râler : Pourquoi ressusciter le cerveau d’un porc-mort ?
 
« Les défis immédiats posés par ces résultats sont avant tout éthiques », souligne un scientifique qui n’a pas participé à l’étude, le Pr David Menon, de l'université de Cambridge (Royaume-Uni). « Cela remet en question notre conception de ce qui fait qu’un animal ou un homme est vivant », assurent d’autres scientifiques dans un commentaire publié par Nature pour accompagner l’étude.
« Cette étude a utilisé des cerveaux de porcs qui n’avaient pas reçu d’oxygène, de glucose ou d’autres nutriments pendant quatre heures. Cela ouvre donc des possibilités qu’on pensait jusqu’alors inenvisageables », ajoutent Nita Farahany, Henry Greely et Charles Giattino, respectivement professeure de philosophie et spécialistes de neurosciences.
Peut-être, peut-être pas…
 
Mais l’étude pourrait toutefois remettre en question deux principes.
« Premièrement, le fait que l’activité neuronale et la conscience subissent un coup d’arrêt définitif après quelques secondes ou quelques minutes d’interruption du flux sanguin dans le cerveau des mammifères » en disent-ils.
« Deuxièmement, le fait que, à moins qu’on ne restaure rapidement la circulation sanguine, un processus irréversible s’enclenche, menant à la mort des cellules puis de l’organe », poursuivent-ils.
Et ils appellent de leurs vœux l’établissement de « directives sur les questions scientifiques et éthiques soulevées par ces travaux ».
Dans un autre commentaire publié par Nature, des spécialistes de bioéthique font valoir qu’un développement de la technique « BrainEx » pourrait à terme nuire aux dons d’organes.
Peut-être, peut-être pas…
 
Car effectivement, pour une greffe, les organes sont essentiellement prélevés sur des donneurs en état de mort cérébrale. Si l’on se met à considérer que cet état peut être réversible, comment se résoudre au prélèvement d’organes ?
Bonne question…
« Il y a une petite différence entre presque mort et raide mort. (...) Presque mort, c’est encore un petit peu en vie. »
Certainement une lapalissade…
Quoique quand tu es « raide », c’est l’occasion d’abuser, mais bon…
 
Ces « avancées scientifiques » sont à rapprocher du projet controversé de l’entreprise Bioquark qui envisage de restaurer une activité neuronale chez des personnes en mort cérébrale : « Ressusciter les morts » !
Avé… Peut-être, peut-être pas…
Projet qui utiliserait plusieurs techniques comme l’injection de cellules souches et la stimulation nerveuse.
Car les chercheurs ont démontré l’existence d’une certaine vie génétique après la mort : Chez le poisson et la souris, des centaines de gènes seraient actifs après la mort, même au bout de plusieurs jours.
Ces travaux montraient que la machinerie cellulaire ne s’arrête pas brutalement après le décès, voire que certains gènes sont activés.
 
On sait depuis longtemps que quand le cœur et le cerveau cessent de fonctionner, que la respiration et le système circulatoire s’arrêtent, l’individu est déclaré comme mort. Mais si le corps ne fonctionne plus, cela ne signifie pas forcément que toute vie s’est arrêtée…
C’est ce que suggéraient deux articles parus récemment en ligne qui apportent les preuves d’une vie biologique après la mort.
Pour cette recherche, l’équipe du microbiologiste Peter Noble, de l’université de Washington, a étudié l’activité des gènes chez la souris et le poisson-zèbre (loin des porcs…).
Ils voulaient savoir si les gènes réduisaient progressivement leur activité après le décès, s’ils s’arrêtaient soudainement ou si certains étaient activés.
Résultat sur une période d’observation de deux jours, ils se sont rendus comptes que les gènes ne s’éteignaient pas tous progressivement après la mort.
À l’inverse, des centaines de gènes voyaient leur activité s’accélérer !
La plupart augmentaient leur activité dans les premières 24 heures mais certains gènes du poisson étaient toujours actifs au bout de quatre jours.
Bref, quand tu le manges, même mort et découpé, il y’a encore de la vie…
Dégueulasse, le poisson…
 
Et en tout, ils ont identifié plus de 1.000 gènes du poisson et de la souris qui fonctionnaient toujours des jours après le décès et qui avaient même une activité augmentée : 515 gènes de la souris fonctionnaient encore 24 heures après le décès et 548 étaient toujours en état de marche quatre jours après le décès chez le poisson-zèbre.
Et beaucoup de ces gènes étaient bénéfiques dans l’urgence de la situation : Ils stimulaient l’inflammation, le système immunitaire ou luttaient contre le stress.
Mais d’autres étaient plus surprenants : Certains gènes qui servent à la construction de l’embryon et ne s’exprimaient plus à la naissance, se réveillent seulement après la mort !
Les cellules de l’organisme, juste après la mort, seraient donc dans une situation proche de celles d’un embryon qui se développe rapidement…
Ces tentatives désespérées pour réanimer un corps mort se rapprochent donc de la construction d’un nouvel organisme, même si le travail effectué par ces gènes ne pouvait pas ramener l’organisme à la vie : Une lutte sans espoir…
 
En revanche tous ces gènes qui se réveillent ne sont pas forcément bénéfiques : Certains favorisaient la croissance de cancers, ce qui peut avoir des implications pour les greffes d’organes issus de cadavres. En effet, des études ont montré que les personnes qui reçoivent un greffon ont plus de risque de développer un cancer.
Alors que beaucoup pensaient que c’était dû aux médicaments immunosuppresseurs administrés aux patients pour éviter le rejet de greffe.
Des gènes actifs post-mortem pourraient ainsi expliquer ce risque cancéreux.
 
Plus intéressant, une des applications possibles de ce travail, développées dans l’un des deux articles parus sur « Biorχiv », concerne la criminologie : L’étude de l’activité des gènes post-mortem pourrait aider à dater un décès.
Peut-être, peut-être pas…
 
En bref, la science avance : On réveille des comateux après 29 ans passés en vie végétative, on débranche Lambert, les « politiques » vont rediscuter de la loi « bio-étique », on réanime le cerveau des porcs, mais on n’a pas encore compris que quand le nerf honteux est naze, il n’y a plus rien à espérer de la vie sauf d’être enquiquiné par des « sachants »…
Lilliputiens, finalement !
 
Bonne fin de journée à toutes et tous !
 
I3

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