Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 27 mai 2019

Je n’ai pas encore les résultats définitifs

Je les commente donc demain…
 
Mais en attendant, je vous fais part de ma « sidération-rampante » que j’ai pu retenir pour moi jusque-là, ne voulant pas « intervenir » dans les débats des deux semaines passées : Vous avez remarqué, j’imagine.
Vous laissant seul(e)s face à vos choix devant les urnes, tout juste vous ai-je encouragé(e)s à aller voter hier, pour que d’autres ne choisissent pas à votre place.
 
Manifestement, depuis plusieurs mois, la démocratie est malmenée, partout à travers le monde. Particulièrement sceptiques : Les jeunes.
Alors qu’ils devraient se construire des projets de vie…
D’ailleurs certains n’hésitant pas à plébisciter des régimes plus autoritaires.
Ça et la montée en puissance d’une « internationale-populiste », paradoxalement transnationale, a de quoi inquiéter.
Notamment chez les cerveaux de demain, peut-être aujourd’hui « les plus faibles », quand il s’agit d’adouber une forme de soumission qu’ils considèrent comme bienvenue sinon souhaitable.
 
Où est donc passé « l’esprit critique » que nous enseignait ma prof’ de français de seconde (j’étais excellent à ce jeu-là, notamment quand il a s’agit de faire des devoirs en deux parties : Les « pours » et les « contres »… montrant toute la fatuité des « experts ») ?
Où est passé l’esprit des lumières qui conduisait (ou était issu) aux plus grands élans philosophiques et métaphysiques de l’espèce humaine ?
La soumission gagne du terrain.
La démocratie – ce pire des régimes, à l’exception de tous les autres – recule.
Il est temps d’ouvrir les yeux, non ?
 
Ce système inventé par les Grecs il y a plus de 2.500 ans est désormais contesté de toutes parts.
De mon temps, mes potes anarchistes serinaient « élections, pièges à kons » et ils n’avaient pas totalement tort : Bien des études l’ont montré (et jusqu’à l’élection de 2017 qui a en bien apporté la preuve irréfutable + les quatre post « plus récents » suivants)…
Il nous faut collectivement reconnaître qu’après une période faste dans la décennie 1990, qui vit naître ou renaître à travers toute la planète de plus en plus d’États démocratiques, à la suite de l’effondrement du bloc soviétique et à la fin de l’affrontement Est-Ouest, c’est l’ère du repli qui s’installe désormais.
Une histoire remarquable que la chute du « mur de la honte », conduite par de brillants cerveaux soviétiques-communistes-staliniens, conscients d’être arrivée « au bout de l’impasse » dogmatique…
En Europe, en Amérique, de la Hongrie d’Orban au Brésil de Bolsonaro, en passant par l’Amérique de « Trompe », fleurissent les « démocratures » et autres démocraties « illibérales » jusqu’au Venezuela issue des urnes.
Pourtant, là n’est peut-être pas le pire…
 
Le plus grave, c’est un affaissement généralisé, chez les citoyens, de l’attachement à la démocratie. Deux « think-tanks » d’obédience libérale, l’un « Gauloisien », la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), l’autre étatsunien, l’International Republican Institute (IRI), associés au sondeur Ipsos, ont mené une enquête dans 42 pays, interviewant 36.395 personnes en 33 langues !
Leur constat est alarmant.
En Europe, « l’opinion selon laquelle la démocratie ne fonctionne pas bien domine », relève le directeur de Fondapol.
Qu’est-ce qui ne va pas, au juste ?
Tout, ou presque : L’État, jugé incapable de répondre aux défis multiformes qui nous menacent ; le gouvernement, les élus, inaptes à mettre en œuvre les programmes pour lesquels ils ont été choisis par les électeurs ; les institutions dans leur ensemble, perçues comme des fétus de paille balayés par les vents de la mondialisation, le souffle incontrôlé des marchés financiers, des multinationales, etc.
La défiance, surtout chez les jeunes générations, gagne jusqu’aux élections elles-mêmes, de plus en plus de citoyens doutant de leur réelle transparence.
 
Quel recours ?
La réponse, exprimée dans 42 pays (les 28 pays membres de l’Union européenne, plus Norvège, Suisse, Ukraine, Albanie, Bosnie-Herzégovine, Macédoine du Nord, Serbie, Australie, Brésil, Canada, États-Unis, Israël, Japon, Nouvelle-Zélande), fait irrésistiblement songer au mot d’ordre qui fit florès, l’hiver dernier, parmi nombre de Gilets jaunes : « le général de Villiers à Matignon ! ».
Maréchal, les voilà !
Là, ce qu’on voit s’exprimer dans l’étude, c’est « la tentation radicale d’un recours à la force et au leadership autoritaire », indique le Cevipof (Centre d’étude de la vie politique gauloisienne), spécialiste de la jeunesse.
Laquelle jeunesse (votre avenir) est particulièrement concernée par le phénomène.
« Les jeunes sont plus nombreux que leurs aînés à considérer que les menaces contre la démocratie doivent justifier une ingérence militaire (53 % des moins de 35 ans contre 39 % des 60 ans et plus). Et ils sont aussi plus nombreux à envisager la possibilité d’un pouvoir militaire pour gouverner le pays (31 % contre 11 %). »
On est en Europe plus quelques démocratie « type occidental »…
Et ils n’ont pas fait leur service militaire à se frotter aux « petits-chefs » qui se frottent eux-mêmes aux « grands-chefs » à obéir contre toutes raisons à des ordres kons.
Pourtant, quelques-uns savent qu’on les retrouve aussi dans les entreprises…
 
S’ils sont déçus par le fonctionnement des institutions démocratiques, les gens restent tout de même, et pour la plupart, attachés au principe même de la démocratie.
Bien heureusement.
De même, ils estiment, sur bien des sujets – politique envers les migrants, défense de l’euro, etc. – que l’Union européenne, forte de ses 500 millions d’habitants et de ses richesses, est mieux armée que les États pris un à un pour affronter la globalisation.
En clair, il reste un ultime espoir pour nos démocraties, à condition qu’elles réussissent enfin à se montrer efficaces.
Reste à savoir comment, car ce n’est pas un bataillon d’eurodéputés sans réels pouvoirs qui vont initier la « refondation » de l’UE, version « Jupiter » ou non…
 
Car attaquée par les mouvements populistes, qui ont tenté d'afficher leur unité à Milan il y a huit jours, l’UE est néanmoins vue de plus en plus comme un rempart, et le niveau de soutien aurait augmenté dans l’opinion publique face aux « puissances » de dislocation.
Je me rappelle encore ces « nuisibles » qui durant 10 ans ont jeté du pognon par montage et par les fenêtres (jusque dans la Tamise) pour « tuer » l’Euro.
Défaits, ils se cassent avec ou sans « deal ».
 
Plus récemment, certains pays, comme la Hongrie, se vantent même d'être une « démocratie illibérale ».
Presque partout, les mouvements populistes aux accents parfois xénophobes, comme en « Ritalie », ont gagné en influence. La « Teutonnie » a même connu une montée inquiétante de l’extrême droite, rejetant les valeurs de la démocratie chrétienne et de la social-démocratie qui ont dominé la vie politique outre-Rhin depuis l’après-guerre, celle qui aura martyrisé leur pays.
Le « Reich-de-l’Est » a eu jusqu’à ces derniers temps un « vice-chancelier » issu de ces courants ouvertement « nuisibles » sinon destructeurs…
 
Il me semble également que la démocratie est confrontée à un autre danger : Celui de devenir une « démocratie directe », comme le souhaiterait, en « Gauloisie-des-utopies » le mouvement des « gilets jaunes » avec le référendum d'initiative citoyenne (RIC).
Si ce n’est pas un signe de défiance à l’égard de la démocratie représentative, qu’est-ce donc ?
Le couple « gauloiso-teuton » que l’on a si souvent cru être le moteur de l’Union européenne s’est distendu et les désaccords se sont multipliés.
« Les deux pays n’ont pas le même logiciel », soupire-t-on à « Paris-sur-la-Seine ».
Et la maladie n’est pas qu’interne. « Jupiter » l’a redit : « L’Europe est secouée dans le monde ».
Les coups viennent de l’Ouest, de l’Est et même d’Orient jusqu’à son extrême.
Les tensions viennent du Sud : Pour l’heure, rien à craindre des esquimaux et autres Inuits au Nord…
Et pourtant, elle tourne !
 
Avec 400 millions d’électeurs Européens appelés aux urnes, l’Union est l’une des plus grandes démocraties électives au monde avec l’Inde.
Sinon la plus vaste jusqu’au jour où les Chinois s’y mettront pour de bon.
Et le nombre d’électeurs pour ce nouveau Parlement, dont les pouvoirs seront probablement renforcés par rapport à l’assemblée sortante, n’est pas la seule jauge.
Tous les courants politiques, même ceux qui font « fonds de commerce » de se vanter d’être ouvertement eurosceptiques, voire euro-hostiles, « exiter », se présentent et auront des élus.
Même le Royaume-Uni, en dépit de la tragédie du Brexit qui aurait déjà dû sortir de l’Union, a envoyé des députés.
Et lesquels !
La démocratie, c’est aussi de laisser la voie d’accès à ses institutions à ses pires ennemis.
C’est même pour cette raison que je suis pour l’intégration de la Russie dans l’UE.
Les Russes y ont tout à gagner…
 
Un autre signe aussi : Après avoir été accusée de quasiment tous les maux, l’Europe apparaît aujourd’hui aux yeux de nombre d’Européens comme un rempart.
D’après un autre sondage, celui-là de l’institut britannique YouGov pour le Conseil européen des relations internationales (ECFR), le niveau de soutien à l’Union européenne est élevé dans l’opinion publique.
Et presque aucun mouvement politique important dans les dix-neuf pays qui ont adopté l’euro n’a proposé une sortie de la monnaie unique.
Depuis bien longtemps, même « Marinella-tchi-tchi » a fait marche arrière, assumant une énième scission dans son propre parti !
 
Il y a pourtant de nombreux écueils, dont le premier est de voir se constituer un groupe influent de partis européens d’extrême-droâte hostiles à l’Union.
Ce qui ressort de ce sondage de l’ECFR est la crainte d’une grande majorité d’Européens de voir leur Union imploser.
Je dirai plus « exploser ».
Les récents défis budgétaires à relever par les « Ritaliens » en sont le témoignage.
La « Ritalie », c’est l’Europe des six, le traité de Rome, l’acte fondateur après les échecs de l’Europe de la défense et l’accord sur l’acier et le charbon devenant obsolète tous les jours un peu plus.
L’Hispanie, la Lusitanie, les Hellènes, confrontés aux mêmes difficultés ont su éviter cette « explosion ».
Je ne suis pas bien sûr que les « Gauloisiens » trouvent les mêmes ressources dans leur « bon sens » le plus disparate, « éparpillé », morcelé du monde.
Et pourtant que serait notre paysage agricole sans la PAC ?
Dépendant du blé russe ou américain pour votre baguette & brioche…
 
Ce sont toutes ces réalités qui construisent l’Europe malgré vous et malgré tout, jour après jour.
Il y a deux défis à relever : Celui, dans l’immédiat, des ressources énergétiques (et sa « transition décarbonée ») et son déclin démographique amorcé.
Pas de client, pas de bras, c’est moins de PIB : L’empire du soleil levant nous le confirme depuis des années… en silence.
Or, les bras (et clients) de nos économies locales du futur sont en Afrique qui déborde d’une jeunesse mal assumée.
Retour aux problèmes de la migration à assimiler et des solutions pérennes à imaginer dans le quinquennat qui s’ouvre.
C’est peut-être ce qui sauvera le « modèle démocratique » jusqu’au-delà des frontières de l’UE.
À suivre…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire