Christine aux Chagos (1/2)…
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci
n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du
pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son
auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Le second objectif, après avoir rendu l’approche du « bidon »
plus « normalisée » pour les vols de ravitaillement ultérieur du
démonstrateur – et de ses successeurs – est de numériser les séquences de
retour au sol de façon à ce que les vols futurs soient sécurisés et automatisés
à l’extrême.
Un procédé supplémentaire pour garantir la sécurité des retours qu’il conviendra d’affiner en laboratoire : de la sorte, plus aucun pilote qualifié ne sera alors nécessaire à bord pour revenir sur terre. On pourra ainsi alléger les équipages, augmenter les charges utiles et il restera ensuite à en faire autant pour la trajectoire de mise en orbite jusqu’à la « station-service » restée à voler au-dessus de l’équateur, si elle est bien « replacée » lors du premier vol.
Naturellement, il est prévu qu’il y ait toujours au moins un pilote à bord et d’ailleurs plusieurs s’entrainent sur des simulateurs au Texas en vue de se « qualifier » à l’occasion d’un tir ultérieur depuis les Chagos.
Car Musk n’envisage pas de tir habité avec la StarShip avant 2026 ou 2027 au moins depuis les USA, tant que la NASA n’accorde pas son autorisation. Alors que Paul ne demande d’autorisation à personne depuis les Chagos et qu’il est décidément techniquement très en avance sur les programmes de récupération pour réutilisation telle quelle d’une cellule habitable.
D’autant que le 5 juin, à l’occasion d’un premier vol avec équipage, des
doutes concernant la fiabilité du Starliner de Boeing, le concurrent, conduit
la NASA à différer le retour de l’équipage, puis à le programmer sur un autre
vaisseau, le Crew-9 de SpaceX.
Le vaisseau se désamarrera de la station spatiale internationale sans son équipage et atterrira avec succès au White Sands Test Facility le 7 septembre 2024[1].
Du coup, les conditions de qualifications deviennent de plus en plus restrictives au fil du temps.
Et en attendant que les automatismes prévus par Paul pour sécuriser les vols du Nivelle permettent donc à un équipage totalement HS pour être dans le cirage de rentrer avec une simple combinaison étanche et une grosse bouteille d’oxygène dans le dos sans avoir à attendre un vaisseau de secours, ce procédé permettra de contourner la difficulté, sans le recours au Crew ou au Starliner.
Ou quand Paul se fait mousser tout seul à affirmer qu’il reste techniquement « en avance »…
Enfin, un troisième objectif, peut-être plus aléatoire, reste de rassurer
tout le monde sur le concept et de vérifier les nouveautés incorporées dans ce
démonstrateur en les validant.
L’engin sait voler sur de longues distances en mode subsonique.
Il sait aussi voler à vitesse hypersonique, à Mach 5 et même au-delà si on le pousse un peu, mais à très haute altitude et sur les mêmes distances avec des durées nettement plus courtes[2] et avec quatre personnes à bord.
Il sait même flotter, amerrir et déjauger sur ses foils sans difficulté, mais seulement par mer calme et au pire avec une petite houle.
En revanche, ses moteurs fusées savent fonctionner à basse et haute altitude, mais on ne sait rien du comportement de l’ensemble dans le vide extra-atmosphérique, même si l’appareil aura déjà dépassé l’altitude de 100 km, limite théorique entre l’atmosphère et l’espace, lors de deux vols d’essai successifs réalisés en juin 2024.
Là, à l’occasion du vol d’essai du mois de juillet, il est question d’atteindre l’altitude de 300 km et de dépasser les Mach 25 sans que les protections thermiques ne se dégradent à compromettre la sécurité de la cellule.
Qui doit en plus être réutilisable juste après une inspection sommaire et avoir refait les pleins comme d’un avion commercial…
En juin, il emmène ainsi son copilote habituel réaliser ces vols en limite
d’atmosphère : c’est à la fois pour tester le pilote automatique qui doit
ramener l’appareil dans la lagune de l’atoll et numériser les trajectoires qui
serviront ensuite en retour d’orbite en mode complètement automatique, la difficulté
étant de ralentir assez l’engin en le faisant virer de droite et de gauche dans
de larges « S » en approche des basses couches de l’atmosphère, si le
calculateur du bord le juge utile, mais sans soulever l’estomac des passagers…
si ça reste possible.
Et c’est à l’occasion de ces vols de préparation qu’on familiarise les pilotes avec les procédures, notamment les deux pilotes délégués par SpaceX qui doivent, l’un ou l’autre – ce sera le rouquin Carrigeens – stabiliser définitivement le second étage de la StarShip qui danse actuellement dans tous les sens en orbite…
C’est ainsi que sans être vraiment étonné, alors qu’il ne se fait pas
accompagner par les personnes de son entourage habituel en provenance de la
CISA ou de la MAPEA, ce qui inclurait Gustave, occupé à la sécurité des VIP
attendus pour les JO, Julie que les décalages horaires indisposent alors qu’elle
vit de « vives émotions » avec son napolitain, Florence qui veut
rester à Paris pour les Conseil des classes et l’ouverture des JO, et même
Alexis occupée à mettre de l’ordre dans ses manuscrits, sa nièce Christine
insistera pour venir faire un tour et le tour du propriétaire aux Chagos !
Accrocheuse, la gamine.
Elle, elle poursuit toujours son idée de pouvoir embarquer quelques expériences biologiques en apesanteur avec le Nivelle, donc sans passer par l’ISS, le CERN, la Nasa et l’ESA.
Et puis Paul lui doit une explication depuis leur voyage de mars dernier au Texas et ce n’était pas tombée dans l’oreille d’une sourde.
C’est ainsi que la nièce de Paul découvre effarée le chantier qu’est devenu le petit atoll planté à proximité de l’équateur qui héberge les installations de son oncle.
« Mais c’est quoi tout ça ? »
Une vraie fourmilière…
Alors qu’elle pensait atterrir au milieu du paradis avec soleil, mer et cocotiers…
C’est la première question qui lui vient à l’esprit alors qu’elle descend de la passerelle pour se laisser griser par l’air du large poussé par l’alizé qui souffle mollement depuis le Sud-Est ce jour-là, et le odeurs océaniques, métissées des quelques senteurs florales du lieu.
Il faut dire qu’au-delà de la piste et du tarmac surélevé qui enjambe une partie des terres émergées pour se prolonger dans le lagon, c’est une vaste étendue de cocotiers parsemée de grues de chantier, au Nord et au Sud… parce qu’on ne distingue pas vraiment la partie occidentale de l’atoll depuis sa berge orientale.
Et elle va aller de surprises en surprises à l’occasion de son premier contact avec les Chagos tel qu’elle s’en souviendra longtemps.
Paul arrive alors avec sa jeep découverte et électrique, telle une
grosse voiturette de golf : « Bienvenue
chez moi ! »
Chez lui ?
« Tu as besoin d’un rafraichissement, de te reposer dans ta chambre ou je te fais faire un petit tour du propriétaire avant de déjeuner ? »
Elle avait grignoté dans l’avion à moitié vide qui ramenait surtout des marchandises et quelques techniciens étrangers.
« Explique-moi, tonton ! Je te suis ! » fait-elle en lui sautant au cou.
Tonton, de la part d’une minette d’un peu plus de 20 ans, ça fait tout drôle à Paul.
« Ok, alors monte et on y va.
Et pour commencer, il faut que tu me promettes de ne pas
faire de photo, de ne rien dire de ce que tu vas voir ici à qui que ce soit hormis
Alexis ma biographe et Florence, la mère de tes cousins germains, ni de ce que
je vais te dire, mais là, vraiment à personne, même à celles que je viens de
citer, sans mon autorisation… Ok ? »
Pourquoi tant de secrets ?
« Oh tu sais, les secrets, ici il n’y en a pas pour les autorités : on est espionné depuis le ciel, on est écouté depuis les orbites qui croisent ce lieu, on est surveillé par les militaires des USA et les marins de la Home fleet et je suppose que parmi les ouvriers qui travaillent ici, il y a bien quelques espions qui travaillent aussi pour Pékin, Moscou et même Paris ou encore ailleurs… »
Eh bien pourquoi toutes ces précautions la concernant ?
« Parce qu’il y a des choses que je vais te dire ou te montrer que d’autres ignores… »
Les fameux « secrets » qui le protègent et qui la mettraient en danger ?
« Exactement…
Alors oui, pour commencer, ce que tout le monde sait sauf toi,
c’est que tu es ici chez moi. Je suis titulaire d’un bail emphytéotique
consenti par la couronne britannique pour 99 ans, à la fois pour services
rendus[3] et
j’en ai rendu plusieurs, et pour occuper un terrain qui était concédé à une
fondation qui faisait de la recherche virale en catimini dans un laboratoire P4
enfouis sous nos pieds.
Un truc bien dégueulasse qui devait procurer des profits extraordinaires à une poignée de voyous en rendant les femmes stériles et qui aura probablement dégénéré ensuite dans la création du Sras-Covid 19 dont tu as probablement entendu parler… »
Pour sûr, puisqu’une partie de sa vocation de biologiste aura été initiée
par cette pandémie mondiale…
« C’est parti d’ici ? »
« Non. De chine. Mais le manipulateur-chef et ses éprouvettes étaient ici avant de rejoindre le labo P4 de Wuhan !
Bref, c’est du passé. Ici, je garde les sous-sols et
j’installe une gigantesque fronde, là tout autour du lagon, à quelques mètres
sous la surface qui aura pour tâche de propulser des charges lourdes en orbite
depuis le milieu du lagon… »
Elle se rappelle les bribes de conversation qu’elle a pu avoir sur le
sujet avec son oncle.
« Je vais te montrer… »
Mais ça lui appartient ?
« Non, je t’ai dit que je suis seulement locataire des fonds et tréfonds, même si je vais changer de propriétaires probablement en fin d’année, pour devenir Mauricien, mais tout ce que tu vois qui est posé dessus ou en dessous, c’est moi qui finance en exclusivité. »
Mais avec quel argent ?
« Le mien, qu’est-ce que tu crois ? »
Tonton est si riche que ça ?
« Plus que tu ne le crois encore… L’avion sur lequel tu es venue m’appartient ainsi que tous ceux de la compagnie aérienne sous les couleurs desquelles ils volent.
J’ai aussi une compagnie de croisière et une usine de
cyborg, mais en Ardèche, sur un terrain appartenant à mon ancienne patronne,
Madame Nivelle !
Et je suis également l’actionnaire de référence et ultra majoritaire de la Cisa qui s’occupe de sécurité privée et publique… dont le siège est en banlieue parisienne et qui est en ce moment sur les dents pour deux raisons : les jeux olympiques sont en approche et mes logiciels détectent et pistent tous les comportements suspects en binôme avec la DGSI.
La seconde raison, c’est que je suis censé travailler sur un logiciel prédictif des attentats.
Ça, encore, c’est assez facile avec notre logiciel BBR 2.0, mais j’ai fait mieux en essayant bêtement de mobiliser les alliés contre un attentat nucléaire russe à San Francisco[4]…
Et finalement, parce que ce n’était pas crédible, j’ai dû payer de ma personne pour intercepter une torpille Poséidon prétendument indestructible tirée depuis les abysses. Que je t’assure que même les russes n’en sont toujours pas revenus pour ne pas savoir le qui, le quoi, et le comment on aura fait foirer la création prévue d’un tsunami aux abords de la faille de San Andréas ! »
« Tonton d’Amérique alors… » fait-elle étonnée. « Mais
drôlement impliqué… Parce que personne n’a entendu parler de cette
histoire-là ! »
Il sait : Pas crédible ! « Évidemment que personne n’en
a entendu parler, puisque ça n’a pas eu lieu… tout autant que l’attaque par des
frappés de survivalistes du port de Vladivostok en vue de créer un conflit
mondial…
Il y a comme ça plein de choses « qui n’existent
pas » parce qu’on a su les empêcher. Comme la demi-douzaine de tentatives
d’attentat durant les prochaines jeux olympiques et para-olympiques : ils
auront été déjoués avant leur phase d’exécution grâce à nos logiciels…
Dans la vie, tu vois, le public n’est au courant que de ce qu’on ne peut pas lui cacher. Et encore, il est des informations qui en cachent d’autres pour mieux les dissimuler… »
Comme quoi ?
Pendant ce temps-là Paul conduit sa jeep vers la centrale électrique à demi enterrée au Nord de l’atoll en traversant la « ville » des logements pour les « permanents », avec leur petit jardin aéré.
« Par exemple l’affaire des UFO inventée par la CIA pour cacher la base secrète « Aera 51 » où on testait les armes nouvelles et des prototypes ultra-secret…
Bon, ça ne marche plus avec les satellites espions, mais ça
a si bien pris que plein de gens prennent encore pour argent comptant ces
histoires-là, et continuent d’ailleurs à croire aux extra-terrestres jusqu’à en
faire des séries télévisées, alors qu’il s’agissait seulement de maquiller
quelques accidents… »
Mais les Ovnis existent, assure-t-elle ingénument !
« Bien sûr, mais pas comme on nous les montre. Je t’expliquerai ce soir comment j’ai pu voyager à deux reprises dans le passé et une fois dans l’avenir lointain. Et ce n’est sûrement pas avec nos technologies actuelles… »
Voyager dans le temps ?
« Mais oui… Avec une technologie qui suspend l’écoulement du temps, ce qui permet justement de franchir des distances incommensurables en marchant à l’allure d’un piéton. »
Et comment il sait ça ?
« Parce que je viens de te le dire, ton tonton est un peu spécial : il en aura fait l’expérience… Comment crois-tu que je sois devenu assez riche pour financer un spatioport tel que celui-ci ? »
Là, Christine semble un peu perdue.
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Les astronautes Butch Wilmore et Suni Williams restés en orbite dans l’ISS, initialement pour quelques jours, seront rapatriés au sol après un séjour de 9 mois (et ses problèmes d’intendance) : De véritables naufragés !
[2] Cf. épisodes « Menaces de chaos » des « Enquêtes de Charlotte » à publier aux éditions I3.
[3] Cf. épisodes « Parcours olympiques » et notamment « Alex cherche Charlotte » ou « Menaces de chaos », etc. des « Enquêtes de Charlotte » aux éditions I3.
[4] Cf. épisode « Menaces de chaos », des « Enquêtes de Charlotte » aux éditions I3.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Un procédé supplémentaire pour garantir la sécurité des retours qu’il conviendra d’affiner en laboratoire : de la sorte, plus aucun pilote qualifié ne sera alors nécessaire à bord pour revenir sur terre. On pourra ainsi alléger les équipages, augmenter les charges utiles et il restera ensuite à en faire autant pour la trajectoire de mise en orbite jusqu’à la « station-service » restée à voler au-dessus de l’équateur, si elle est bien « replacée » lors du premier vol.
Naturellement, il est prévu qu’il y ait toujours au moins un pilote à bord et d’ailleurs plusieurs s’entrainent sur des simulateurs au Texas en vue de se « qualifier » à l’occasion d’un tir ultérieur depuis les Chagos.
Car Musk n’envisage pas de tir habité avec la StarShip avant 2026 ou 2027 au moins depuis les USA, tant que la NASA n’accorde pas son autorisation. Alors que Paul ne demande d’autorisation à personne depuis les Chagos et qu’il est décidément techniquement très en avance sur les programmes de récupération pour réutilisation telle quelle d’une cellule habitable.
Le vaisseau se désamarrera de la station spatiale internationale sans son équipage et atterrira avec succès au White Sands Test Facility le 7 septembre 2024[1].
Du coup, les conditions de qualifications deviennent de plus en plus restrictives au fil du temps.
Et en attendant que les automatismes prévus par Paul pour sécuriser les vols du Nivelle permettent donc à un équipage totalement HS pour être dans le cirage de rentrer avec une simple combinaison étanche et une grosse bouteille d’oxygène dans le dos sans avoir à attendre un vaisseau de secours, ce procédé permettra de contourner la difficulté, sans le recours au Crew ou au Starliner.
Ou quand Paul se fait mousser tout seul à affirmer qu’il reste techniquement « en avance »…
L’engin sait voler sur de longues distances en mode subsonique.
Il sait aussi voler à vitesse hypersonique, à Mach 5 et même au-delà si on le pousse un peu, mais à très haute altitude et sur les mêmes distances avec des durées nettement plus courtes[2] et avec quatre personnes à bord.
Il sait même flotter, amerrir et déjauger sur ses foils sans difficulté, mais seulement par mer calme et au pire avec une petite houle.
En revanche, ses moteurs fusées savent fonctionner à basse et haute altitude, mais on ne sait rien du comportement de l’ensemble dans le vide extra-atmosphérique, même si l’appareil aura déjà dépassé l’altitude de 100 km, limite théorique entre l’atmosphère et l’espace, lors de deux vols d’essai successifs réalisés en juin 2024.
Là, à l’occasion du vol d’essai du mois de juillet, il est question d’atteindre l’altitude de 300 km et de dépasser les Mach 25 sans que les protections thermiques ne se dégradent à compromettre la sécurité de la cellule.
Qui doit en plus être réutilisable juste après une inspection sommaire et avoir refait les pleins comme d’un avion commercial…
Et c’est à l’occasion de ces vols de préparation qu’on familiarise les pilotes avec les procédures, notamment les deux pilotes délégués par SpaceX qui doivent, l’un ou l’autre – ce sera le rouquin Carrigeens – stabiliser définitivement le second étage de la StarShip qui danse actuellement dans tous les sens en orbite…
Accrocheuse, la gamine.
Elle, elle poursuit toujours son idée de pouvoir embarquer quelques expériences biologiques en apesanteur avec le Nivelle, donc sans passer par l’ISS, le CERN, la Nasa et l’ESA.
Et puis Paul lui doit une explication depuis leur voyage de mars dernier au Texas et ce n’était pas tombée dans l’oreille d’une sourde.
C’est ainsi que la nièce de Paul découvre effarée le chantier qu’est devenu le petit atoll planté à proximité de l’équateur qui héberge les installations de son oncle.
« Mais c’est quoi tout ça ? »
Une vraie fourmilière…
Alors qu’elle pensait atterrir au milieu du paradis avec soleil, mer et cocotiers…
C’est la première question qui lui vient à l’esprit alors qu’elle descend de la passerelle pour se laisser griser par l’air du large poussé par l’alizé qui souffle mollement depuis le Sud-Est ce jour-là, et le odeurs océaniques, métissées des quelques senteurs florales du lieu.
Il faut dire qu’au-delà de la piste et du tarmac surélevé qui enjambe une partie des terres émergées pour se prolonger dans le lagon, c’est une vaste étendue de cocotiers parsemée de grues de chantier, au Nord et au Sud… parce qu’on ne distingue pas vraiment la partie occidentale de l’atoll depuis sa berge orientale.
Et elle va aller de surprises en surprises à l’occasion de son premier contact avec les Chagos tel qu’elle s’en souviendra longtemps.
Chez lui ?
« Tu as besoin d’un rafraichissement, de te reposer dans ta chambre ou je te fais faire un petit tour du propriétaire avant de déjeuner ? »
Elle avait grignoté dans l’avion à moitié vide qui ramenait surtout des marchandises et quelques techniciens étrangers.
« Explique-moi, tonton ! Je te suis ! » fait-elle en lui sautant au cou.
Tonton, de la part d’une minette d’un peu plus de 20 ans, ça fait tout drôle à Paul.
« Ok, alors monte et on y va.
« Oh tu sais, les secrets, ici il n’y en a pas pour les autorités : on est espionné depuis le ciel, on est écouté depuis les orbites qui croisent ce lieu, on est surveillé par les militaires des USA et les marins de la Home fleet et je suppose que parmi les ouvriers qui travaillent ici, il y a bien quelques espions qui travaillent aussi pour Pékin, Moscou et même Paris ou encore ailleurs… »
Eh bien pourquoi toutes ces précautions la concernant ?
« Parce qu’il y a des choses que je vais te dire ou te montrer que d’autres ignores… »
Les fameux « secrets » qui le protègent et qui la mettraient en danger ?
Un truc bien dégueulasse qui devait procurer des profits extraordinaires à une poignée de voyous en rendant les femmes stériles et qui aura probablement dégénéré ensuite dans la création du Sras-Covid 19 dont tu as probablement entendu parler… »
« C’est parti d’ici ? »
« Non. De chine. Mais le manipulateur-chef et ses éprouvettes étaient ici avant de rejoindre le labo P4 de Wuhan !
« Je vais te montrer… »
Mais ça lui appartient ?
« Non, je t’ai dit que je suis seulement locataire des fonds et tréfonds, même si je vais changer de propriétaires probablement en fin d’année, pour devenir Mauricien, mais tout ce que tu vois qui est posé dessus ou en dessous, c’est moi qui finance en exclusivité. »
Mais avec quel argent ?
« Le mien, qu’est-ce que tu crois ? »
Tonton est si riche que ça ?
« Plus que tu ne le crois encore… L’avion sur lequel tu es venue m’appartient ainsi que tous ceux de la compagnie aérienne sous les couleurs desquelles ils volent.
Et je suis également l’actionnaire de référence et ultra majoritaire de la Cisa qui s’occupe de sécurité privée et publique… dont le siège est en banlieue parisienne et qui est en ce moment sur les dents pour deux raisons : les jeux olympiques sont en approche et mes logiciels détectent et pistent tous les comportements suspects en binôme avec la DGSI.
La seconde raison, c’est que je suis censé travailler sur un logiciel prédictif des attentats.
Ça, encore, c’est assez facile avec notre logiciel BBR 2.0, mais j’ai fait mieux en essayant bêtement de mobiliser les alliés contre un attentat nucléaire russe à San Francisco[4]…
Et finalement, parce que ce n’était pas crédible, j’ai dû payer de ma personne pour intercepter une torpille Poséidon prétendument indestructible tirée depuis les abysses. Que je t’assure que même les russes n’en sont toujours pas revenus pour ne pas savoir le qui, le quoi, et le comment on aura fait foirer la création prévue d’un tsunami aux abords de la faille de San Andréas ! »
Dans la vie, tu vois, le public n’est au courant que de ce qu’on ne peut pas lui cacher. Et encore, il est des informations qui en cachent d’autres pour mieux les dissimuler… »
Pendant ce temps-là Paul conduit sa jeep vers la centrale électrique à demi enterrée au Nord de l’atoll en traversant la « ville » des logements pour les « permanents », avec leur petit jardin aéré.
« Par exemple l’affaire des UFO inventée par la CIA pour cacher la base secrète « Aera 51 » où on testait les armes nouvelles et des prototypes ultra-secret…
« Bien sûr, mais pas comme on nous les montre. Je t’expliquerai ce soir comment j’ai pu voyager à deux reprises dans le passé et une fois dans l’avenir lointain. Et ce n’est sûrement pas avec nos technologies actuelles… »
Voyager dans le temps ?
« Mais oui… Avec une technologie qui suspend l’écoulement du temps, ce qui permet justement de franchir des distances incommensurables en marchant à l’allure d’un piéton. »
Et comment il sait ça ?
« Parce que je viens de te le dire, ton tonton est un peu spécial : il en aura fait l’expérience… Comment crois-tu que je sois devenu assez riche pour financer un spatioport tel que celui-ci ? »
Là, Christine semble un peu perdue.
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Les astronautes Butch Wilmore et Suni Williams restés en orbite dans l’ISS, initialement pour quelques jours, seront rapatriés au sol après un séjour de 9 mois (et ses problèmes d’intendance) : De véritables naufragés !
[2] Cf. épisodes « Menaces de chaos » des « Enquêtes de Charlotte » à publier aux éditions I3.
[3] Cf. épisodes « Parcours olympiques » et notamment « Alex cherche Charlotte » ou « Menaces de chaos », etc. des « Enquêtes de Charlotte » aux éditions I3.
[4] Cf. épisode « Menaces de chaos », des « Enquêtes de Charlotte » aux éditions I3.
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