La séquence des JO de Paris (8/11)

Conséquences diverses (2/3)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Par ailleurs, c’est à ce moment-là que des experts en cybersécurité ont découvert un nouveau logiciel espion ciblant des personnalités en Russie. Elles étaient surveillées depuis trois ans. Ce sont les experts de la société russe Kaspersky qui ont découvert un logiciel espion inédit qui cible les utilisateurs d’Android en Russie. Les chercheurs ont détaillé leur investigation dans un rapport qui sera publié le 5 août. Baptisé LianSpy, ce programme malveillant exploite des vulnérabilités encore inconnues dans des smartphones.
Les chercheurs de l’entreprise spécialisée dans la sécurité informatique ont précisé qu’il ne s’agissait pas d’une campagne d’espionnage de masse, mais que les opérateurs du spyware avaient infecté des cibles spécifiques.
On parle de dix personnalités touchées en Russie.
Même si leur identité n’est pas encore dévoilée, on sait que les premières infiltrations auraient débuté en 2021.
LianSpy se fait passer pour des applications système ou des services financiers comme l’application de paiement Alipay. Une fois installé, le logiciel espion reçoit automatiquement de nombreuses autorisations pour consulter des données : contacts, journaux d’appels, notifications, etc. Il surveille ensuite discrètement l’activité de la victime en enregistrant l’écran du smartphone, principalement lors de l’utilisation des messageries.
Et ces hackers ne semblent pas intéressés par les données bancaires des victimes, ont estimé les chercheurs.
 
En juin 2022, Kaspersky a découvert une autre campagne d’espionnage, nommée Opération Triangulation, qui exploitait deux vulnérabilités dans les terminaux Apple. Le gouvernement russe a attribué cette campagne aux États-Unis, alléguant qu’ils avaient piraté « des milliers de téléphones Apple » pour espionner des diplomates russes. Apple a nié ces affirmations, et Kaspersky n’a pas attribué l’Opération Triangulation à un gouvernement ou à un groupe de hackers connu.
On sait également à ce moment-là que des hackers du renseignement russe ont envoyé des e-mails piégés, contenant de fausses annonces de vente de voitures, à des diplomates en contact avec l’Ukraine.
Un nouveau piège des hackers du Kremlin a ainsi été repéré !
Dans un rapport publié le 2 août 2024 par la société Palo Alto, des experts en cybersécurité dévoilent une campagne d’espionnage dirigée contre des diplomates européens en contact avec l’Ukraine.
 
Un courriel a été envoyé à de nombreuses cibles, contenant une fausse annonce de vente pour une voiture. Les pirates ont usurpé des services diplomatiques pour proposer des Audi Q7 Quattro SUV au personnel des ambassades. Un fichier contient les prétendues photos et les infos du véhicule. Les images sont accompagnées d’un numéro de téléphone roumain et d’un contact du Centre de coopération européen, pour ajouter un peu de crédibilité à l’annonce.
Une fois téléchargé, le document lançait l’installation d’un logiciel malveillant, utilisant une porte dérobée sur Windows pour espionner la victime.
Cette campagne a été attribuée au célèbre groupe russe Fancy Bear. Ce collectif du renseignement militaire russe est spécialisé dans les opérations de grande ampleur. Ils sont à l’origine de la fuite des courriels du parti démocrate en 2016, en pleine campagne présidentielle, ou encore de la cyberattaque faisant cesser la diffusion la chaîne TV5 Monde.
 
Le Kremlin multiplie ainsi les pièges à l’encontre des politiques et diplomates en Europe. Parmi les faux courriels envoyés à des élus ou des ambassadeurs, les experts ont déjà découvert de prétendues invitations à diner, des dégustations de vins et diverses annonces de vente.
Le logiciel malveillant utilisé lors de la campagne « Audi Q7 » a déjà été déployée aussi contre la Pologne. Les hackers cherchent le plus souvent à s’infiltrer dans le réseau et attendent parfois le moment opportun pour frapper et détruire un système.
Depuis, l’Allemagne se méfie après le mystérieux piratage de ses cartes par la Chine : une première depuis 1989 !
Ainsi, l’Allemagne a convoqué l’ambassadeur de Chine après une cyberattaque sur le service de cartographie allemand. Le ministère de l’Intérieur allemand a déclaré dans un communiqué le 31 juillet 2024 qu’un collectif de pirates chinois a mené une cyberattaque contre l’agence fédérale de cartographie du pays. L’ambassadeur de Chine à Berlin a été convoqué pour apporter des éclaircissements sur cette affaire.
 
C’est la première convocation de l’ambassadeur chinois par l’Allemagne depuis la répression de la place Tiananmen en 1989, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Sebastian Fischer, lors d’une conférence de presse.
Selon une enquête des services de sécurité allemands, l’objectif des hackers était d’espionner l’Agence fédérale de cartographie nationale. Cette institution « remplit une fonction importante pour diverses organisations gouvernementales et du secteur privé, y compris dans le domaine des infrastructures critiques », a déclaré le ministère de l’Intérieur.
« Cette grave cyberattaque montre à quel point le danger de l’espionnage chinois est grand. Nous nous opposons fermement à ces menaces », a déclaré la ministre allemande de l’Intérieur, Nancy Faeser sur le réseau social X.
« Nous appelons la Chine à s’abstenir. Ces cyberattaques menacent la souveraineté numérique de l’Allemagne et de l’Europe », a-t-elle ajouté.
Ces accusations d’espionnage contre la Chine se sont multipliées en 2024. Des documents ont révélé que l’Empire du milieu a infiltré les systèmes informatiques du groupe automobile Volkswagen pendant près de cinq ans.
Le Royaume-Uni a aussi détecté une infiltration d’origine chinoise dans un réseau de l’armée. Et la Chine n’a pas réagi à ces accusations.
 
Par ailleurs, la maire de Paris se lâche dans « Le Monde » et fustige ceux qui prédisaient le pire pour les Jeux olympiques, dénonçant « l’orchestration d’une détestation » par la droite réactionnaire.
En réalité, ce sont plutôt mes hackeurs russes qui ont sauvagement appuyé sur le bouton du sabotage…
Car Anne Hidalgo savoure sa revanche !
Alors que les JO sont un vrai succès populaire et sportif, la maire de Paris ne boude pas son plaisir en exprimant sa fierté dans un entretien accordé au journal Le Monde.
« Quand il y a un ressenti partagé de fraternité, de sororité, d’humanisme, qui fait qu’on se sent bien, nous les Parisiens, nous les Français, on est fiers », s’est-elle réjouie dans les colonnes du quotidien. « C’est pas complètement foutu, on peut être ensemble et être heureux ensemble, on peut prendre plaisir à rencontrer des gens tellement différents de soi… »
Sororité, le nouveau mot « à la mode » depuis la cérémonie d’ouverture des jeux…
C’est le sens du mot fraternité, mais entre sœurs, excluant donc totalement la présence du genre masculin… tel un oxymore sorti de nulle part !
Encore un mot discriminant, en quelle que sorte ?
 
Et de tacler sévèrement ses opposants qui n’ont cessé de la critiquer depuis des mois avant la tenue des Jeux, prédisant souvent le pire. Une campagne orchestrée, selon elle, par « la planète réactionnaire et d’extrême droite ».
« Il y a à la fois de l'admiration pour cette ville incroyable, que pas grand monde ne comprend, et en même temps, l’orchestration d’une détestation de Paris.
Pourquoi ?
Parce que Paris, c’est la ville de toutes les libertés, la ville refuge des LGBTQI+, la ville où on vit ensemble, une ville où il y a une femme maire, de gauche, en plus d’origine étrangère et binationale, en plus féministe et écologiste », explique-t-elle, n’hésitant pas à se faire mousser au passage.
« Fuck aux réacs, fuck à cette extrême droite, fuck à tous ceux qui voudraient nous enfermer dans la guerre de tous contre tous ! » poursuit-elle avec une virulence inattendue, qui prouve combien elle a dû prendre sur elle pour encaisser les tombereaux de boue déversés sur elle depuis des mois.
Un langage fleuri qui rappelle sa sortie en mai dernier contre « le bashing des jeux », s’en prenant à « tous ces peine-à-jouir qui n’ont pas du tout envie qu’on puisse célébrer quelque chose ensemble ».
Il faut croire qu’elle gardait encore quelques cartouches en réserve…
 
Anne Hidalgo ne se fait pas d’illusion et prédit déjà que cette trêve olympique et estivale ne durera pas. « Je pense qu’il ne faut pas chercher à prolonger ce moment, on n’y arrivera pas », confie-t-elle dans Le Monde. « Il faut chercher à le comprendre et donc déconstruire ce qui était à l’œuvre avant, c’est-à-dire cette volonté de jeter l’humanité entière dans la guerre des uns contre les autres… »
En pleine guerre en Ukraine et à Gaza, elle n’a pas froid aux yeux…
 
D’ailleurs, interrogée pour l’occasion sur une éventuelle candidature aux municipales de 2026, elle botte en touche. Mais rappelle à sa façon qu’elle est toujours là, en poste, alors que les JO triomphent dans sa capitale, ironisant sur ses adversaires, des « apparatchiks » qui la disaient « morte, finie, terminée ».
Attention : Anne Hidalgo est de retour, et elle a mangé du lion… en conclue les journalistes du reportage…
Pour elle l’heure de la revanche a bien sonné. Oublié, son échec cuisant lors de l’élection présidentielle de 2022 (1,74 % des voix, tout de même… le bel effort !). Effacées, les polémiques incessantes sur sa gestion catastrophique de la capitale !
Les JO sont un franc succès et l’édile compte bien en retirer quelques lauriers.
Qu’importe si elle était, au départ, réticente à l’idée d’accueillir la grande manifestation sportive dans sa ville.
Forte d’un succès qu’elle n’hésite pas à s’attribuer – alors qu’il est avant tout dû aux qualités de nos athlètes, à la bonhomie du public, à la beauté des sites historiques et à une présence policière massive –, elle entend aujourd’hui régler ses comptes : « Tout le discours du "Saccage Paris" d’il y a quelques années, dont on comprend comment il est repris aujourd’hui par l’extrême droite, ce mot-là nous a été jeté à la figure comme s’il y avait une réalité, comme si notre travail […] c’était la destruction de la ville », a-t-elle raillé.
C’est à cette même « extrême droite » qu’elle adresse aujourd’hui un immense doigt d’honneur. « Fuck aux réacs, fuck à cette extrême droite, fuck à tous ceux qui voudraient nous enfermer dans la guerre de tous contre tous ! », aura-t-elle martelé dans le journal du soir, dénonçant un travail de déstabilisation de la « planète réactionnaire et d’extrême droite », entrepris depuis des années.
La vision qu’a l’édile de sa propre ville est en réalité la même que celle défendue lors de la cérémonie d’ouverture des JO : un Paris né en 1793 et réduit, depuis, à son engagement féministe, écologiste, ou à son statut de « ville-refuge » pour les gay, les bi, les trans, les queers (les HPI ?) et autres femmes à barbe maquillées comme des camions volés.
Est-il permis de penser que cette vision est un poil étriquée ?
 
Au risque de se prendre un gros « fuck » en pleine poire, beaucoup ont une tout autre image de la Ville Lumière : il faudrait le demander aux 15 millions de visiteurs attendus à Paris lors de ces JO, mais il y a peu de chances qu’ils aient fait le déplacement pour la beauté des shows drag locaux ou pour la double nationalité de dame Hidalgo en diront ses critiques.
Pour eux comme pour l’immense majorité des Français, l’identité de la capitale française tient davantage à son architecture, à son Histoire étendue sur plus de deux millénaires, à sa gastronomie, à son patrimoine culturel…
Mais cet amour du Paris éternel fait peut-être de tous ces gens des militants « d’extrême droite » ?
On peut se poser la question…
 
Pour autant, les Jeux Olympiques de Paris 2024, globalement, ont bonne presse. Les médias du monde entier semblent conquis, et même les anciens rivaux du comité d’organisation des JO 2028 de Los Angeles admettent que la barre a été placée très haut.
Dans ce concert de louanges, un titre néanmoins détonne : la publication numérique grecque Ethnos.
« Français, honte à vous ! », attaque d’emblée le média hellénique, qui estime assister « aux pires Jeux olympiques depuis des décennies ! »
Et d’argumenter, avec plus ou moins de mauvaise foi, dans la foulée, en dénonçant « des injustices flagrantes dans des sports où le jugement humain prévaut » et « un parti pris des juges, principalement envers les athlètes français est provocateur ! »
Bien sûr, deux duels franco-grecs sont cités, manifestement pas bien digérés. À commencer par la joute entre les sabreuses Manon Apithy-Brunet et Theodora Gkountoura au stade des quarts de finale. « Pour atteindre la médaille d’or, la Française a eu besoin, lors de tous ses combats, de la faveur des juges », peut-on lire dans les pages d’Ethnos. Même verdict pour le combat entre les judokas Maxime-Gaël Ngayap Hambou et Theodoros Tselidis, jugé au golden score.
« Les Français sont scandaleusement favorisés. Notre propre médaillé de bronze olympique s’est senti gravement lésé par un point de victoire accordé à son adversaire français. »
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)