Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 31 juillet 2025

Préparation de mise en orbite (1/3)

Pendant ce temps-là, aux Chagos…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Paul prépare la première mise en orbite de son démonstrateur. Elle aura lieu au mois d’août, après les JO, Paul faisant partie des personæ gratæ dont la présence est requise sous la place du Trocadéro. Alors que Gustave, sur les dents pour contrer avec les autorités nombres d’attentats en préparation – il s’agit pour les personnels de la Cisa de « lever le doute » – est rassuré de savoir « l’actionnaire » directement impliqué à ses côtés.
La mise en orbite prévue, c’est surtout un gros travail de de préparation, de mise au point qui ne porte plus, courant juillet et pour l’essentiel, que sur les programmations informatiques des pilotes de la machine.
En effet, si le matériel est et a été vérifié et revérifié à plusieurs reprises, démonté et remonté par petits-bouts et par organes, vitaux ou non et un à un, ce qui inquiète le plus les ingénieurs qui tournent autour de ce prototype du démonstrateur du Nivelle 3.0, ce sont les automatismes de sécurité qui pilotent les différents organes et fonctions de l’appareil.
 
Non seulement, absolument tout est pilotable directement depuis le cockpit par l’équipage, mais des systèmes de poulies, de câbles, de vis sans fin et de tringles permettent de suppléer depuis la cabine à une panne de sortie du train, des foils, des volets et on peut y actionner les démarreurs des différents moteurs à la main, ouvrir et fermer les buses d’admission des injecteurs desdits moteurs, contrôler la section de sortie des tuyères, une à une, l’angle de flèche des ailes à géométrie variable, contrôler le pilotage des aérofreins, le remplissage des ballasts, l’orientation des foils, le transfert de carburant d’un réservoir à un autre, toutes les vannes des fluides, liquides ou gazeux, les pompes et les échangeurs, jusqu’à la rotation de la cabine sur son axe quand l’appareil rentre dans l’atmosphère sur son extrados, l’allumage de tous les appareils électriques, jusqu’à la cafetière et la bouilloire de la théière, le compresseur du frigo et de la climatisation de la cabine, la luminosité des écrans et de l’espace de vie à l’arrière du poste de pilotage, etc. tout peut être fait « à la main » pour prévenir les cas de pannes électriques générales…
Ce qui veut dire que tout ce qui se commande par interrupteur électrique possède ainsi sa manivelle, son loquet, son clapet manuel, son boutoir-poussoir et le TGE (Tableau Électrique Général) est devenu un « cauchemar de plombier » redondant…
D’autant que l’ensemble peut également être télécommandé depuis la terre !
À la condition d’avoir branché « le bidule » de transmission.
 
L’excellence va donc jusqu’à ce que si tous les organes de la machine peuvent se piloter « à la main » et au pied, via des câbles et des tringleries, ils se commandent également électriquement depuis le poste de pilotage et, summum comme il vient d’être dit, peut également se piloter du sol ou automatiquement par ordinateurs embarqués ou non… ordinateurs au pluriel puisqu’ils agissent de concert et de façon synchronisée, tel que si l’un défaille, l’autre prend immédiatement le relais, le tout à partir d’un même ensemble de sondes et d’appareils de mesure dont les signaux sont rapportés dans le cockpit et synthétisés sur 5 écrans posés devant le pilote, dédoublés devant le siège du copilote qui dispose des mêmes informations.
L’objectif de ces redondances est d’assurer le maximum de sécurité à l’appareil en vol, même sans pilote : il n’y a pas de place pour la moindre erreur !
Un degré de trop ou manquant ici ou là, et c’est le possible échec de la mission, du vol et la mise en danger du matériel, de son équipage et de ses passagers.
 
Et là, les problèmes surviennent du fait qu’en multipliant les capteurs et les mesures, on multiplie les calculs de tolérance admissible pour un profil de vol donné…
Or, comme il y a une quantité invraisemblable de « profils de vol » possibles, ça prend du temps de vérifier que l’ensemble peut, peut seulement, fonctionner de façon correcte.
Le souci reste la panne d’un des organes et la procédure pour la prévenir, la détecter et y remédier.
D’ailleurs, à force de démultiplier la puissance de calcul embarqué, est apparu un second problème inattendu au premier abord, c’est la cohésion, la synchronisation, des paramètres en temps réel… pour éviter les dysfonctionnements résultants d’une décorrélation, d’un décalage même minime, des ordinateurs.
Et pour éviter d’avoir à en rajouter, les « doublons » restés au sol ne sont là que pour contrôler les procédures des ordinateurs en vol : la cohésion se fait « ex-post » notamment parce qu’en très haute altitude, et à haute vélocité le temps ne s’écoule pas tout-à-fait à la même allure en orbite qu’au niveau du sol. Par conséquent les cadences des puces ne sont pas les mêmes. D’où des décalages dans l’analyses en direct des données reçues des sondes.
Car plus on est haut dans le champ gravitationnel terrestre, plus le temps s’écoule vite. À 300 km d’altitude, la gravité est légèrement plus faible qu’au niveau du sol, donc les horloges vont un peu plus vite que sur Terre. Toutefois, un objet en orbite à 300 km d’altitude, comme le réservoir mis à disposition par SpaceX pour Paul ou même l’ISS, les puces des ordinateurs embarqués se déplacent à environ 28.000 km/h soir 7,66 km/s. Or, à cette vitesse, la relativité restreinte ralentit le temps : les horloges vont plus lentement que celles sur Terre !
 
Par conséquent, les deux effets s’opposent : la relativité générale accélère le temps et la relativité restreinte ralentit le temps. Mais à 300 km d’altitude, l’effet de la vitesse domine, donc le temps passe légèrement plus lentement pour les astronautes dans l’ISS que pour les gens sur Terre.
L’écart est imperceptible pour l’homme : on calcule que sur une période de 6 mois passés en orbite, un astronaute vieillira d’environ un deux-centième de seconde de moins qu’une personne restée sur Terre !
En revanche, pour une puce d’ordinateur qui est cadencée ne serait-ce qu’à un seul gigahertz, soit un milliard de fois par seconde, les écarts peuvent apparaître insurmontables sans corrections permanentes pour un facteur d’écart de 1 sur 3 rapportés à toutes les secondes qui passent…
Ce que doivent prévoir de faire les machines restées au sol pour contrôler celles qui pilotent le démonstrateur de Paul… ou aident à pilotage de la machine pour être plus correct.
En gros, le temps en orbite s’écoule à 99,999999975 % de la vitesse du temps sur Terre.
Autrement dit, 1 seconde sur Terre égale 0,99999999975 seconde en orbite.
Mais Paul est confiant dans ses machines, alors que ses ingénieurs multiplient les contrôles, parfois inquiets pour certains.
 
C’est qu’une fois lancé en orbite, le pilote et ses passagers sont un peu comme dans un sous-marin pris au piège des grandes profondeurs abyssales, style le Titan qui emmenait des touristes sur l’épave du Titanic : totalement isolés à plusieurs heures de la moindre assistance, même en cas d’urgence ou seulement pour se procurer un peu de sel pour les œufs durs ou un pansement pour un furoncle !
4.000 mètres de profondeur dans un univers définitivement mortel et dépourvu d’oxygène à des pressions invraisemblables, comparables à celle existant à la surface de la planète Vénus, ou à 300 kilomètres d’altitude et plusieurs heures de descente pour retrouver une atmosphère respirable à des températures compatibles pour des tissus de chair et de sang à pression admissible (qui empêche d’être portés à ébullition), ou un voyage vers l’infini spatial, c’est du pareil au même !
Et ces ingénieurs-là veulent récupérer leur patron : c’est lui qui les a débauchés et c’est lui qui les paye en fin de mois !
Donc ils ne prennent aucun risque de le perdre.
 
Quant à Paul, il reste serein. S’il ne sait pas comment, mais il sait que de toute façon, il reviendra en un seul morceau pour raconter son vol en orbite à tenter de faire un troisième gosse à Florence… la promesse faite jadis, il ne sait même plus dans quelle circonstance !
Aventure qui, elle, ne la tente pas trop, finalement, vu les risques encourus… Elle a déjà deux poussins à élever et à faire grandir, et elle ignore savoir ce qu’ils pourraient devenir si elle disparaît : une perspective qui la rend passablement mal-à-l’aise…
Mais ce sera elle qui racontera à Alexis, la biographe, cette aventure hors normes, d’après ce que Paul sait d’avoir déjà dit à cette dernière qui l’aura rapporté dans un de ses ouvrages pour lesquels elle est payée pour écrire la biographie de « Charlotte ».
Ça paraît aberrant au béotien, mais c’est ça que d’avoir fait un voyage dans le futur[1] !
Et si Paul n’avait pas été victime d’un accident qui l’a rendu amnésique[2], peut-être même qu’il se souviendrait par avance ce qu’il aurait fallu faire pour éviter un éventuel incident dans l’exécution de son premier vol en orbite… et les suivants.
Quoique pour les suivants, il sait déjà en bon ingénieur, comment il va les régler pour être à l’abri des imprévus.
En revanche, il est certain d’en revenir, ce qui lui donne des ailes pour rassurer l’équipe des ingénieurs et techniciens vraiment anxieux et qui redoublent de précautions.
 
Ce premier vol a un double objectif, sinon un triple.
Le premier est d’atteindre le réservoir de combustibles, carburant et comburant, kérosène et oxygène liquide, mis en orbite en mars dernier par la Starship de Musk depuis le Texas.
Pas de ravitaillement orbital du démonstrateur Nivelle 03, pas de retour contrôlé sur terre dans un délai raisonnable assurant la survie de l’équipage embarqué !
C’est la logique, le design, la configuration originelle du Nivelle.
Or, le problème de l’étage de la Starship resté en orbite comme prévu pour assurer un ravitaillement sur place, s’il s’inscrit bien dans la stratégie de Musk alors que cet étage-là de sa super-fusée aurait dû être de revenir sur sa plateforme de tir pour être réutilisé, c’est que pour une raison inconnue et inattendue, il a été laissé sur une orbite assez elliptique, un peu déporté hors de son axe normal Ouest/Est, et qu’avant de devenir opérationnel, il est nécessaire « d’arrondir » et d’en redresser son orbite après s’y être arrimé pour rendre ainsi sa trajectoire plus « circulaire ».
Il faut donc se caler sur cette orbite à rejoindre en usant des fonds de réservoirs de combustible.
De plus, l’arrimage va être nettement plus compliqué que les suivants, parce que l’objet tourne sur lui-même de façon désordonnée et sur ses trois axes.
Et les ingénieurs de SpaceX ne savent pas pourquoi leur ogive se comporte de la sorte…
Mais ils savent comment corriger ce problème, à condition d’être sur place à proximité pour évaluer les actions correctrices.
 
D’autant qu’ils pensent que, compte tenu de la capacité limité des réservoirs de combustible des blocs-moteur d’attitude, il est indispensable de prendre la mesure des manœuvres à réaliser justement sur place, quitte à pomper, à transférer un peu de combustible des bidons principaux pour venir compléter ceux des blocs d’attitude, même si ce n’est pas le même carburant : la simple pression d’une fuite contrôlée des soupapes devrait suffire à maîtriser la bête.
En effet, sur place, la vision de ce qui se passe à quelques mètres est plus mesurable précisément que depuis le sol pour apprécier les corrections apportées par un pilote qui télécommandera les micros-moteurs d’attitude dont est heureusement doté ce second étage de la StarShip pour les vols hors atmosphère, initialement afin de se positionner correctement sur sa trajectoire de retour sur le plancher des vaches et son pas de tir.
Un astronaute, Bill T. Carrigeens, un descendant d’Irlandais, un rouquin à taches de rousseur, désigné volontaire d’office par Musk, se sera formé en urgence au Texas pour accompagner Paul en détachement à l’occasion de ce premier vol pour se faire.
Lui est ravi de voler avec la légende vivante qu’est devenu Paul au fil du temps et au moins depuis son premier tour du monde, rétrograde, en moins de 12 heures[3].
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)


[1] Cf. l’épisode « Ultime récit », des « Enquêtes de Charlotte », à publier aux éditions I3.
[2] Cf. l’épisode « La tête dans les étoiles », des « Enquêtes de Charlotte, à publier aux éditions I3.
[3] Cf. l’épisode « Au nom du Père – Tome II », des « Enquêtes de Charlotte », à publier aux éditions I3.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire