Campagne de Trump (3/5)
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci
n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du
pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son
auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
La campagne de Trump, largement concentrée sur la Caroline du Nord, le
Michigan et la Pennsylvanie, a « surtout souligné » que les Démocrates étaient
le « mal incarné, qu’il fallait battre à tout prix », au moment où Kamala
Harris avait au contraire « choisi de ne pas nommer son adversaire Républicain
» dans ses discours. Il a aussi répété « ses thèmes favoris », l’élection «
volée de 2020 » et l’immigration, faisant « de l’expulsion de millions
d’immigrés illégaux une promesse phare de sa campagne », dans un pays où « une
écrasante majorité (80 %) de personnes interrogées a jugé « mauvaise » la
gestion de l’immigration » et où une part croissante de l’électorat Latino
adhère aux propositions Républicaines sur l’immigration.
Trump rappelle que « sous la présidence Biden, le nombre d’entrées illégales à la frontière avec le Mexique a atteint 8 millions, soit trois fois plus que pendant son premier mandat ».
Peu avant le scrutin, le Mexique subit la décapitation juste après son investiture du maire de Chilpancingo, capitale du Guerrero, une des six régions concentrant la moitié des 30.000 meurtres liés chaque année au narcotrafic alors que la crise du fentanyl, drogue de synthèse, a tué plus de 100.000 Américains en 2023.
Le 7 octobre, date de cette décapitation dramatique, Trump est à 45 % en moyenne dans les sondages contre 49 % à Harris puis entame une progression de deux points et demi en 3 semaines.
Il avait aussi bénéficié, un peu avant, du retrait le 22 septembre d’un petit candidat en sa faveur. Plus nette dans le Sud du pays qu’ailleurs, la progression de Trump est particulièrement forte dans les comtés frontaliers du Mexique, où il gagne dans certains jusqu’à 15 points en quatre ans !
Trump évoque alors des droits de douane de « plus de 10 % » sur toutes les
importations, afin de financer une « large baisse d'impôts » pour tous les
Américains et dit souhaiter faire des États-Unis « la capitale mondiale du
bitcoin et des cryptomonnaies » ce qui ravi la « Tech » et ses
espoirs de « rêve américain » de fortune facile.
En politique étrangère, il ne cesse de dire qu’il réglerait la guerre en Ukraine « en 24 heures » s’il était élu, mais refuse « de s’épancher sur les détails » de ses projets.
Ses soutiens ont mis en avant que « les suppressions de taxes et les mesures de dérégulation pour les entreprises » vont « stimuler la croissance et les investissements ». Ils estiment que sa promesse d’accroître la production d’énergie permettra de faire baisser les prix.
Parmi ses autres piliers, le milliardaire Elon Musk, un des hommes les plus riches du monde, aura apporté plus de 100 millions de dollars aux Républicains, comme Richard et Elizabeth Uihlein, ou Miriam Adelson, pour les élections au congrès.
Fort d’avoir « l’oreille du grand public » et de « la presse généraliste », Musk a surtout posté bénévolement « plus de 3.000 tweets au cours du mois précédant » la victoire de Trump.
Leur analyse révèle « une propagande politique de grande ampleur » : entre le 5 octobre et le 5 novembre 2024, Musk a diffusé en moyenne 101 messages par jour à ses 203,4 millions d’abonnés. En 2020, il « s’était montré bien plus discret ».
Elon Musk a au cours de cette campagne aura « surpassé les services de renseignement russes », pour un résultat bien plus efficace que celui de 2020.
Depuis le début de 2024, il a martelé en permanence des fake news, en particulier sur l’idée que les élections sont truquées, ou que les Démocrates complotent pour « importer » des immigrés illégaux pour les transformer en électeurs.
Il s’est aussi assuré que des influenceurs proches de Trump, comme le
présentateur Tucker Carlson, celui qui se fait enfler par Poutine quand il va
l’interviewer, « conservent sur sa plateforme une audience gigantesque ». Il a
lancé en Pennsylvanie, l’État-charnière le plus incertain, une loterie d’un
million de dollars chaque jour, récompensant un des signataires d’une pétition
reprenant les thèmes de campagne de Trump. En Pennsylvanie et dans le Michigan,
des États-clés, où ses structures ont « acheté pour plusieurs centaines de
milliers de dollars d’encarts » sur Snapchat, Google, Instagram et Facebook, il
a fait diffuser deux vidéos différentes, important toutes les deux le conflit
du Moyen-Orient aux USA.
La première, dans les quartiers et villes où réside une importante population musulmane, présente Kamala Harris « comme un soutien indéfectible d’Israël » alors que Trump se révélera un afficionado du gouvernement israélien.
La seconde, dans les autres villes, parfois voisines, la dépeint comme « dans la poche des Palestiniens ».
La campagne de Harris aura été courte pour n’avoir duré que seulement cent
jours seulement. Elle s’est conclue par un rassemblement vitrine de 75.000
personnes à Washington, selon son équipe. Elle aura été critiquée, notamment en
raison de l’appui ostensible de chanteurs et acteurs richissimes.
De son côté, la candidate n’a pas réussi à « imprimer sa marque et projeter une autre image que celle d’une vice-présidente longtemps invisible et impopulaire », considérée dans son propre parti comme « trop modérée par les progressistes, ou trop radicale par les modérés ».
Résultat, elle est systématiquement dépeinte en « communiste-socialiste-fasciste radicale » par le candidat Trump, qui se moque d’une « femme à chats sans enfant » et dénonce plusieurs positionnements d’avant 2020 : « dépénalisation de toute immigration, mise en place d’une couverture santé publique universelle, interdiction de la fracturation hydraulique », autant de sujets sensibles dans les États à l’industrie déclinante des Grands Lacs.
Les électeurs qui y ont préféré Donald Trump disent qu’ils « ne veulent plus de promesses, mais des actes », alors qu’elle leur promettait « une offensive, encore mal définie, contre les pratiques abusives des entreprises sur les prix » et de taxer à 28 % les plus-values à long terme pour les ménages gagnant plus d’un million de dollars par an, un taux que le président Biden prévoyait lui de fixer à 39,6 %.
Elle promet plus généralement de se concentrer sur le « coût de la vie », par des aides en matière d’accès à la santé, notamment, un crédit d’impôt à la naissance, une aide à l’accession à la propriété immobilière et un coup de pouce à la création d’entreprise.
La proposition d’annuler une partie de la dette étudiante lui aliène à la fois les conservateurs modérés et les non-diplômés « au sentiment de relégation prononcé ».
Trump, qui courtise cet électorat, progresse de 6 points chez les électeurs gagnant moins de 50.000 dollars par an, contre 4 sans l’ensemble de l’électorat, par rapport à 2020, obtenant alors un score d’intention de vote de 50 % comme dans l’ensemble de la population devant les 47 % de Kamala Harris.
La Démocrate aurait pu espérer surtout réaliser chez les femmes un score encore plus élevé qu’en 2020, mais une fois de plus c’est un échec, car avec 10 points d’avance seulement chez les femmes, son score « est équivalent à celui obtenu par Biden en 2020 ou Clinton en 2016 », alors qu’elle avait mis « l’accent sur les droits à l’avortement » « dans le sillage de l’annulation de la protection fédérale de l’avortement en 2022 », résultant des nominations à la Cour suprême par Trump pendant son mandat.
En politique étrangère, elle déclare que « beaucoup trop de Palestiniens
innocents » sont tués mais refuse de suspendre les livraisons américaines d’armes
à Israël, le vote juif restant important pour les deux candidats, et dit souhaiter
maintenir le soutien à l’Ukraine face à la Russie.
Les gaffes de Joe Biden la desservent, y compris au sein de l’électorat Démocrate, notamment lorsqu’il réagit à la polémique sur Porto Rico, en déclarant que les « seules ordures » sont les « partisans » de Donald Trump, avant de tenter de rectifier maladroitement sur X, dans une élection où trois quarts des électeurs disent avoir « voté principalement pour soutenir leur candidat, et non pas pour s’opposer » à l’autre.
Sa campagne apparaît ainsi, notamment sur la côte Est et dans les États du Sud, comme bloquée sur les problématiques datant de 2020 et même 2016, quand le hashtag Calexit inondait Twitter, désormais contrôlé par un proche de Trump, aux côtés de trois autres : protection de l’environnement, contrôle des armes à feu et droits des minorités.
Inspirée par des initiatives similaires en Écosse, l’organisation YesCalifornia réclame depuis 2019 un référendum sur l’indépendance de la Californie, État qui a voté Clinton à 61 % en 2016, et à 63 % Biden en 2020. Trois jours après le scrutin de 2024, Kamala Harris n’y totalisait que 58 %, mais avec seulement 63 % des bulletins dépouillés et toujours un grand nombre de votes par correspondance.
Dans les Grand Lacs, à la démographie vieillissante mais forts à eux seuls de trois États-charnières, le parti Démocrate a financé des « spots publicitaires virulents » contre la candidate Jill Stein, accusée de diviser.
Plus de deux millions d’électeurs américains ont quand même choisi les « petits » candidats, soit 1,3 % des suffrages, mais nettement moins que l’« avance notable » de 4,9 millions de voix de Trump sur Harris au 6 novembre.
Le soir du scrutin, Trump revendiquera « une victoire écrasante » et « la
plus incroyable que les États-Unis aient connue », après avoir promis « un
raz-de-marée monumental » lors de la convention Républicaine puis lors de son
premier meeting.
Les New York Times, Washington Post et l’Associated Press préfèrent parler de victoire « retentissante », et la porte-parole de Trump les accuse de déni de vérité. L’idée de « raz-de-marée » Trump et de déroute ou débâcle de Harris est pourtant largement reprise, parce que c’est bien le ressenti de « sortie des urnes ».
Plusieurs services de fact checking tempèrent cependant cet enthousiasme : celui de TF1 rappelle que Trump « est derrière la majorité des anciens présidents », qui avaient obtenu des scores plus importants dans le vote populaire, celui de Ouest-France reconnaissant une victoire « nette » et « annoncée rapidement », mais « sans être écrasante », et l’AFP notant qu’il « ne s’agit pas d’un raz-de-marée », le président élu ne réunissant « guère plus de voix qu’en 2020 », malgré son « grand chelem » dans les États-charnières.
Europe 1 salue « un écart assez notable » de 301 grands électeurs contre 226 pour Kamala Harris mais là encore, le service fact checking de France Info rappelle que plusieurs présidents avaient remporté tous les États, sauf deux, parmi lesquels Franklin Delano Roosevelt, Richard Nixon, ou Ronald Reagan, Trump n’obtenant que 49,9 % des voix et un écart de seulement 1,47 point, un écart qui n’a plus été vu depuis 1968 et le quatrième plus faible depuis 1900, faisant ainsi nettement « moins bien que Barack Obama en 2008 et 2012 » ou que « Bill Clinton en 1992 et 1996 » ou encore « beaucoup moins bien » que Ronald Reagan en 1980 et 1984.
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A
ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA
DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE »
!
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Trump rappelle que « sous la présidence Biden, le nombre d’entrées illégales à la frontière avec le Mexique a atteint 8 millions, soit trois fois plus que pendant son premier mandat ».
Peu avant le scrutin, le Mexique subit la décapitation juste après son investiture du maire de Chilpancingo, capitale du Guerrero, une des six régions concentrant la moitié des 30.000 meurtres liés chaque année au narcotrafic alors que la crise du fentanyl, drogue de synthèse, a tué plus de 100.000 Américains en 2023.
Le 7 octobre, date de cette décapitation dramatique, Trump est à 45 % en moyenne dans les sondages contre 49 % à Harris puis entame une progression de deux points et demi en 3 semaines.
Il avait aussi bénéficié, un peu avant, du retrait le 22 septembre d’un petit candidat en sa faveur. Plus nette dans le Sud du pays qu’ailleurs, la progression de Trump est particulièrement forte dans les comtés frontaliers du Mexique, où il gagne dans certains jusqu’à 15 points en quatre ans !
En politique étrangère, il ne cesse de dire qu’il réglerait la guerre en Ukraine « en 24 heures » s’il était élu, mais refuse « de s’épancher sur les détails » de ses projets.
Ses soutiens ont mis en avant que « les suppressions de taxes et les mesures de dérégulation pour les entreprises » vont « stimuler la croissance et les investissements ». Ils estiment que sa promesse d’accroître la production d’énergie permettra de faire baisser les prix.
Parmi ses autres piliers, le milliardaire Elon Musk, un des hommes les plus riches du monde, aura apporté plus de 100 millions de dollars aux Républicains, comme Richard et Elizabeth Uihlein, ou Miriam Adelson, pour les élections au congrès.
Fort d’avoir « l’oreille du grand public » et de « la presse généraliste », Musk a surtout posté bénévolement « plus de 3.000 tweets au cours du mois précédant » la victoire de Trump.
Leur analyse révèle « une propagande politique de grande ampleur » : entre le 5 octobre et le 5 novembre 2024, Musk a diffusé en moyenne 101 messages par jour à ses 203,4 millions d’abonnés. En 2020, il « s’était montré bien plus discret ».
Elon Musk a au cours de cette campagne aura « surpassé les services de renseignement russes », pour un résultat bien plus efficace que celui de 2020.
Depuis le début de 2024, il a martelé en permanence des fake news, en particulier sur l’idée que les élections sont truquées, ou que les Démocrates complotent pour « importer » des immigrés illégaux pour les transformer en électeurs.
La première, dans les quartiers et villes où réside une importante population musulmane, présente Kamala Harris « comme un soutien indéfectible d’Israël » alors que Trump se révélera un afficionado du gouvernement israélien.
La seconde, dans les autres villes, parfois voisines, la dépeint comme « dans la poche des Palestiniens ».
De son côté, la candidate n’a pas réussi à « imprimer sa marque et projeter une autre image que celle d’une vice-présidente longtemps invisible et impopulaire », considérée dans son propre parti comme « trop modérée par les progressistes, ou trop radicale par les modérés ».
Résultat, elle est systématiquement dépeinte en « communiste-socialiste-fasciste radicale » par le candidat Trump, qui se moque d’une « femme à chats sans enfant » et dénonce plusieurs positionnements d’avant 2020 : « dépénalisation de toute immigration, mise en place d’une couverture santé publique universelle, interdiction de la fracturation hydraulique », autant de sujets sensibles dans les États à l’industrie déclinante des Grands Lacs.
Les électeurs qui y ont préféré Donald Trump disent qu’ils « ne veulent plus de promesses, mais des actes », alors qu’elle leur promettait « une offensive, encore mal définie, contre les pratiques abusives des entreprises sur les prix » et de taxer à 28 % les plus-values à long terme pour les ménages gagnant plus d’un million de dollars par an, un taux que le président Biden prévoyait lui de fixer à 39,6 %.
Elle promet plus généralement de se concentrer sur le « coût de la vie », par des aides en matière d’accès à la santé, notamment, un crédit d’impôt à la naissance, une aide à l’accession à la propriété immobilière et un coup de pouce à la création d’entreprise.
La proposition d’annuler une partie de la dette étudiante lui aliène à la fois les conservateurs modérés et les non-diplômés « au sentiment de relégation prononcé ».
Trump, qui courtise cet électorat, progresse de 6 points chez les électeurs gagnant moins de 50.000 dollars par an, contre 4 sans l’ensemble de l’électorat, par rapport à 2020, obtenant alors un score d’intention de vote de 50 % comme dans l’ensemble de la population devant les 47 % de Kamala Harris.
La Démocrate aurait pu espérer surtout réaliser chez les femmes un score encore plus élevé qu’en 2020, mais une fois de plus c’est un échec, car avec 10 points d’avance seulement chez les femmes, son score « est équivalent à celui obtenu par Biden en 2020 ou Clinton en 2016 », alors qu’elle avait mis « l’accent sur les droits à l’avortement » « dans le sillage de l’annulation de la protection fédérale de l’avortement en 2022 », résultant des nominations à la Cour suprême par Trump pendant son mandat.
Les gaffes de Joe Biden la desservent, y compris au sein de l’électorat Démocrate, notamment lorsqu’il réagit à la polémique sur Porto Rico, en déclarant que les « seules ordures » sont les « partisans » de Donald Trump, avant de tenter de rectifier maladroitement sur X, dans une élection où trois quarts des électeurs disent avoir « voté principalement pour soutenir leur candidat, et non pas pour s’opposer » à l’autre.
Sa campagne apparaît ainsi, notamment sur la côte Est et dans les États du Sud, comme bloquée sur les problématiques datant de 2020 et même 2016, quand le hashtag Calexit inondait Twitter, désormais contrôlé par un proche de Trump, aux côtés de trois autres : protection de l’environnement, contrôle des armes à feu et droits des minorités.
Inspirée par des initiatives similaires en Écosse, l’organisation YesCalifornia réclame depuis 2019 un référendum sur l’indépendance de la Californie, État qui a voté Clinton à 61 % en 2016, et à 63 % Biden en 2020. Trois jours après le scrutin de 2024, Kamala Harris n’y totalisait que 58 %, mais avec seulement 63 % des bulletins dépouillés et toujours un grand nombre de votes par correspondance.
Dans les Grand Lacs, à la démographie vieillissante mais forts à eux seuls de trois États-charnières, le parti Démocrate a financé des « spots publicitaires virulents » contre la candidate Jill Stein, accusée de diviser.
Plus de deux millions d’électeurs américains ont quand même choisi les « petits » candidats, soit 1,3 % des suffrages, mais nettement moins que l’« avance notable » de 4,9 millions de voix de Trump sur Harris au 6 novembre.
Les New York Times, Washington Post et l’Associated Press préfèrent parler de victoire « retentissante », et la porte-parole de Trump les accuse de déni de vérité. L’idée de « raz-de-marée » Trump et de déroute ou débâcle de Harris est pourtant largement reprise, parce que c’est bien le ressenti de « sortie des urnes ».
Plusieurs services de fact checking tempèrent cependant cet enthousiasme : celui de TF1 rappelle que Trump « est derrière la majorité des anciens présidents », qui avaient obtenu des scores plus importants dans le vote populaire, celui de Ouest-France reconnaissant une victoire « nette » et « annoncée rapidement », mais « sans être écrasante », et l’AFP notant qu’il « ne s’agit pas d’un raz-de-marée », le président élu ne réunissant « guère plus de voix qu’en 2020 », malgré son « grand chelem » dans les États-charnières.
Europe 1 salue « un écart assez notable » de 301 grands électeurs contre 226 pour Kamala Harris mais là encore, le service fact checking de France Info rappelle que plusieurs présidents avaient remporté tous les États, sauf deux, parmi lesquels Franklin Delano Roosevelt, Richard Nixon, ou Ronald Reagan, Trump n’obtenant que 49,9 % des voix et un écart de seulement 1,47 point, un écart qui n’a plus été vu depuis 1968 et le quatrième plus faible depuis 1900, faisant ainsi nettement « moins bien que Barack Obama en 2008 et 2012 » ou que « Bill Clinton en 1992 et 1996 » ou encore « beaucoup moins bien » que Ronald Reagan en 1980 et 1984.
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire