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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 26 août 2024

42/63 – Rencontre surréaliste

Alexis rencontre « l’auteur »…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
C’est en 1767 que Charles III autorise la construction de maisons autour du monastère royal, ce qui entraîne le développement d’une petite ville, mais de manière anarchique jusqu’à s’étendre sur les pentes des montagnes environnantes. Pour y remédier, le souverain confie à l’architecte Juan de Villanueva le soin de donner un nouvel ordonnancement à l’ensemble urbain.
Celui-ci reconfigure alors le centre historique en projetant des rues et des places afin d’atténuer le fort dénivelé existant entre l’esplanade située devant le monastère et les pentes raides du mont Abantos.
De cette époque datent la rue Floridablanca, une des plus importantes du bourg, et les places de la Croix et de la Constitution.
Le tout est finalement complété par la construction de divers bâtiments comme les maisons des infants.
Le 26 septembre 1836, San Lorenzo est détaché de El Escorial pour former une municipalité distincte.
 
Pendant la guerre civile (1936-1939), la ville demeure sous l’autorité du gouvernement républicain et son nom est changé en El Escorial de la Sierra.
À partir de la seconde moitié du XXème siècle, la ville connaît une forte expansion urbaine notamment sur le versant Sud-est du mont Abantos. Elle s’accompagne d’un développement économique en lien avec la vocation touristique du site.
La visite du monastère est un incontournable pour être classé au patrimoine de l’humanité par l’Unesco et dont l’intérieur recèle des secrets de l’histoire de l’Espagne.
Le monastère de San Lorenzo de El Escorial est un des monuments les plus célèbres d’Espagne, ainsi que la Casita del Infante et le centre historique de la ville.
C’est une construction majestueuse en granit qui se dresse devant Alexis, entourée de deux vastes cours de large dallage et de jardins devant et sur le côté occidental. Ils devaient avoir prévu de larges extensions, ce n’est pas possible autrement se commente-elle pour elle-même.
Ce devait être également, au moins à son époque, le centre politique d’un empire.
Cet endroit n’est pas seulement un monastère avec sa splendide basilique. C’est aussi un grand musée qui accueille un panthéon, un palais et une vaste basilique, une école primaire et une immense bibliothèque, qui fait tout l’étage d’une des façades, où les livres ont toutes leurs pages dorées à l’or fin. On ne voit d’ailleurs ni leur couverture ni leur dos arrondi. Et il y en a jusqu’au plafond…
Ce sont aussi les appartements royaux, salons, chambres, cabinets, de l’époque des Habsbourg et de celle des Bourbons et en plus, dans les sous-sols accessibles aux visiteurs, on y retrouve la nécropole des souverains et des infantes dans des cénotaphes de marbres à la fois sobres et spectaculaires.
 
En face, de l’autre côté de l’esplanade, se trouve les Casas de Oficios (chambres de métiers) et la Casa de Infantes y de la Reina (pavillon des Infants et de la Reine).
Au bout de la façade Ouest, à droite de l’accès au monastère, se situe la petite entrée du jardin des moines où sont taillées au carré des haies de buisson qui entourent des escaliers droits qui s’enfoncent vers les vergers en contre-bas.
En continuant tout droit sur la Promenade de Charles III, le long d’un chemin ascendant de 15 minutes environ, un itinéraire balisé en direction de la route d’Ávila, on peut arriver devant la Casita del Infante et ses jardins. Un lieu qui mérite le détour pour avoir une vue panoramique sur le paysage de la Herrería.
Et au loin se dresse Madrid, dont on aperçoit les fameuses 4 tours du quartier des affaires. Mais entre, on aperçoit également l’étendue d’eau de l’Embalse de Valmayor qui sert de réserve d’eau douce aux madrilènes avec d’autres retenues dans les vallées avoisinantes.
 
Le centre historique de San Lorenzo de El Escorial est finalement assez petit, mais les places hautes en couleur méritent le détour pour y découvrir le caractère chaleureux des habitants.
En Espagne, les touristes sont les bienvenus et les Espagnoles qui vivent du tourisme parlent tous anglais, mais aucun le français, sauf dans les offices du tourisme…
En suivant la rue Floridablanca dans le centre-ville, Alexis va pouvoir admirer des constructions historiques, toutes arborant une plaque informative, comme les trois chambres des métiers à gauche et les quartiers royaux et le Real Coliseo de Charles III à droite.
Elle ira ensuite flâner dans les trois rues parallèles, Reina Victoria, Rey et Juan de Leyva, pour y respirer l’ambiance en attendant l’heure de son rendez-vous avec I-Cube. Elle y découvre ainsi des magasins de vente de produits artisanaux, de céramiques et de livres anciens, et les fameuses violettas. Le parfum de violette de ces bonbons est protégé par le secret industriel depuis le XIXème siècle.
La recette pour les faire a été perfectionnée jusqu’à ce qu’elle trouve l’équilibre et l’élégance de saveur que seuls les bonbons à la violette de « La Pajarita » peuvent avoir.
Ce qui rend ces violettes uniques, ce n’est pas seulement leur forme mais aussi leur goût. Les machines qui façonnent ces bonbons combinent à la fois la forme de la violette et de la rose, car les bonbons à la violette et à la rose ont été lancés en même temps alors qu’ils sont deux essences florales typiques de Madrid.
Par la suite, les madrilènes ont montré leur préférence pour la violette, avec de plus en plus de bonbons à la violette émergeant avec la forme classique de fleur vendue par les fabricants traditionnels de violettes de Madrid.
En cheminant, son portable à la main après s’être assurée d’avoir du réseau, elle découvre des monuments datant du XVIIIème siècle, comme la Casa de las Columnas (la maison aux colonnes) qui abritent des cafés, restaurants et boutiques de souvenirs ou les Cocheras del Rey (le dépôt de voitures du Roi).
 
Et son téléphone finit par sonner… Un inconnu l’attend place San Lorenzo, attablé au restaurant « Alaska », à deux pas de la place de la constitution.
Il vient de dire : « Moustache-lunette, vous ne pouvez pas me rater ! »
Effectivement, le seul français a des moustaches soue le nez et une paire de lunettes sur le nez. Il se lève en la voyant arriver.
« Ravi de faire votre connaissance ! » fait-il l’œil un tantinet lubrique.
Elle se présente…
« Parfait » finit-il par conclure. « Vous prendrez bien un verre de sangria ? » fait-il affable, rasseyant son (sub)quintal sur le fauteuil qui fait face à Alexis, là en terrasse à l’ombre d’un platane majestueux plutôt déplumé à cette saison de l’année…
Elle ne dit pas non : il fait encore chaud en ce début d’automne…
« Excusez-moi, mais j’ai encore du mal à me déplacer : je me suis ramassé la honte de ma vie en glissant sur un grain de raisin il y a une quinzaine de ça… Le pied est parti devant et je suis tombé de tout mon long et à plat sur la fesse, ce qui me coince le nerf sciatique de façon imprévisible… Alors ne vous étonnez pas si je sursaute de façon ridicule et inappropriée : j’aurai fait un faux-mouvement… »
Et c’est arrivé où ?
« À Paris, dans un supermarché mal tenu… »
Alors pourquoi ce rendez-vous si lointain, si en plus il a du mal à se déplacer ?
« Mais attendez, je croyais que vous étiez pressé. C’est ce que m’a fait comprendre mon gardien… »
Ce n’est pas elle qui est pressée, mais « Charlotte », son patron…
 
« Ah oui, celui-là… »
Quoi ?
« Oh, c’est une longue histoire, et je suis ravi qu’il vous ait embauchée, parce que moi, je ne peux pas tout assumer et je commence à avoir du mal à le supporter… »
C’est-à-dire ?
« Écoutez, c’est simple… Je complète ma retraite en faisant des études de marché pour des implantations de magasins alimentaires… »
Elle croyait qu’il était archiviste ou documentaliste…
« Oui, mais ça, c’était avant. Juriste, fiscaliste et expert-comptable pour commencer, j’ai passé une partie de ma vie à enseigner à des petits-jeunes, à fournir des documentations à jour à diverses publications juridiques et faire quelques consultations pour des avocats qui les revendaient à leurs clients, le tout payé « à la pige ».
Vous connaissez, j’imagine…
Puis j’ai enchainé des missions opérationnelles de redressement d’entreprise et mon gardien m’aura entrainé dans des activités bénévoles, une ânerie grotesque, dans les petites-crèches : un monde de requins égoïstes et de nanas ébranlées du neurone qui ne savent pas compter.
Du coup, si j’ai d’abord redressé quelques entreprises de droit privé dans divers métiers, j’ai ensuite mis bêtement ce talent-là à des moins que rien dans le monde associatif qui ne savent faire qu’une chose : sucer des subventions à des élus !
J’y ai surtout perdu mon temps, et ça, ça ne se rattrape jamais !
Depuis, je tiens un blog, mais ça ne rapporte rien et c’est également très chronophage, et comme je sais lire un bilan pour en avoir fait et même défait tant et plus, j’en suis venu à faire des études de marché dans l’alimentaire…
Et c’est le cas de le dire : si le blog est chronophage, si la pension de retraite est insuffisante, alors je complète avec la manipulation de statistiques diverses pour des raisons alimentaires. Facile pour un non-matheux, n’est-ce pas ! »
Tout est logique, effectivement…
 
Ils passent commande au moment où les sangrias arrivent.
« Pourquoi ce rejet – apparent j’espère – de votre création, Paul de Bréveuil ? »
Parce qu’elle croit qu’il a un temps complet à y consacrer ?
« Non mais vous rigolez j’espère… Même vous qui êtes payée pour ça, vous avez du mal à faire face à temps complet.
Alors, moi qui ne suis pas payé et qui ne peux y consacrer que quelques heures par semaine, et encore, pas toutes les semaines, vous pensez bien que ce n’est pas avec les droits d’auteur que ça peut procurer que je peux survivre : j’aurai juste de quoi vous payer un seul café en fin de repas avec mes droits d’auteur de toute l’année ! »
Oui, c’est vrai que le succès littéraire n’est pas au rendez-vous, loin de là : elle sait pour rendre compte au gardien de l’auteur qu’il est et qu’elle a en face d’elle, qui se rémunère aussi au passage pour ses loyaux services d’intermédiaire, ou d’agent littéraire, comme on veut…
Au bout, il ne doit pas rester grand-chose !
 
« Mais alors, pourquoi accepter ce rendez-vous ? Vous pourriez laisser faire Paul de Bréveuil et me laisser la main pour raconter sa vie… sans avoir à intervenir ! »
Il pourrait…
« Ça arrivera bien assez tôt avec toutes les ALD que je me traine sur le dos. En plus, je suis capable de choir de tout mon long avec un seul grain de raisin, ce qui me bloque la fesse qui en devient toute bleue et dur comme de l’acier.
Un coup de bol que je ne me sois rien cassé, sur ce coup-là… »
Ils accueillent leurs assiettes de paëlla et s’emparent de leurs couverts.
« Bon appétit, Madame ! »
Merci, à lui aussi…
« J’ai cru comprendre qu’actuellement, « Charlotte » aurait comme un problème… »
C’est exact…
Alexis vide sa bouche et reprend…
« Oui effectivement… Il a perdu la mémoire et le sommeil. Le sommeil, ce n’est pas grave : il en profite pour réviser ses bouquins d’études passées. La mémoire, c’est plus déplaisant…
Vous savez que vos ouvrages, en fait je devrais dire les miens parce que c’est moi qui traite avec l’éditeur, ont été lus par lui-même dans un épisode passé de sa vie[1]. Depuis, il nous a fait la démonstration qu’il se souvenait de beaucoup de détails, sa vie, les nôtres, le déroulement de l’Histoire, celle avec un grand « H », en tout cas les faits les plus marquants, et qu’il avait toujours une longueur d’avance par anticipation, juste en rassemblant ses souvenirs.
Mais ce temps-là, avec sa perte de mémoire, semble révolu.
Or, par un affreux hasard, mais probablement plus une nécessité, pour éviter ce qu’il savait devoir éviter l’année dernière, à savoir l’attaque par le sous-marin russe Belgorod de la baie de San Francisco avec une munition nucléaire, ainsi qu’une tentative de destruction du port de Vladivostok avec une arme hyperthermique… »
Thermo-barique !
« … thermo-barique, comme personne ne l’a cru, il a inventé l’existence d’un logiciel prédictif, style « BBR 3.0 ». »
Bien. I-Cube est au courant…
« Sauf que ce dernier n’existe toujours pas ! »
Oui et alors ?
« On fait comment, maintenant ? »
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. « Ultime récit »


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