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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 17 août 2024

33/63 – En voie de guérison

La question première
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Moi, ce que j’en conclue, c’est qu’à la période adolescente, la prise de risque favorise l’exploration des rôles sociaux, l’accès à un partenaire sexuel, et contribue généralement à améliorer l’estime de soi.
Ce que je veux dire, c’est qu’ainsi, la prise de risque participe également à la formation efficace des régions cérébrales les plus spécifiques de la sagesse et la connaissance qui caractérise notre espèce.
Pour être plus précise, elle me semble d’ailleurs corrélative au développement cérébral qui permet, schématiquement, le passage entre un cerveau adolescent plutôt « multiple localisé » vers un cerveau adulte plutôt « simplifié synergique ».
Je veux dire par là que les actions d’adolescents participent probablement des aléas du processus de déconstruction/construction qui mêle l’élagage synaptique et l’accroissement de la connectivité fonctionnelle et anatomique.
Mais ce n’est pas seulement ce que je veux exprimer, car en outre, le développement du cerveau des adolescents semble offrir les meilleures conditions pour étudier les relations mal comprises entre la cognition et l’émotion. »
 
Et puis un jour, elle continue… « Ceci dit, mon amour, qu’as-tu retenu de l’ensemble de ces petits exposés » aura-t-elle demandé bien après tous ces développements et précisions ?
Que si c’est un test de mémorisation, « je ne suis pas à la hauteur de la démonstration que tu m’auras fait de tes connaissances sur le sujet… Il faudra que tu me laisses plonger dans tes notes, celles que tu consultais de temps à autre.
Mais comment as-tu fait pour savoir tout ça ? »
Elle lui montrera ce qu’on peut faire avec un ordinateur et une liaison internet… « Il suffit de poser les bonnes questions aux réseaux… »
« Chat-J’ai pété » ?
« Même pas… Ce que je veux dire, c’est que je ne sais pas comment ça fonctionne… »
Intéressé ?
« Bé, je ne peux pas vraiment dire si c’était ma priorité… En te voyant si jolie avec tes longs cheveux, ton sourire, tes yeux qui pétillent et ton physique à damner un eunuque, j’avoue que ce soir je pensais plutôt à autre chose de plus terre à terre et propre à satisfaire nos instincts les plus primordiaux : c’est que je manque de tendresse depuis pas mal de temps, moi… »
 
Qu’est-ce qu’il lui fallait ? Depuis son retour, c’était un peu se moquer du monde sur ce plan-là : il compensait et compensait tant et plus !
« Et puis, je ne vois pas en quoi tout cela répondrait à mes questions du moment… »
Qui sont ?
« Qui suis-je ? Comment vais-je retrouver la mémoire ? »
Et ses insomnies ?
« Oh, je supporte bien : ça me permet même de faire des recherches durant la nuit sans gêner personne en vue de répondre à ma première question… »
Qui suis-je ? Paul racontera plus tard, et exclusivement à Florence, mais aussi partiellement à Alexis plus légèrement, et surtout beaucoup plus tard à d’autres personnes, qu’il avait eu à ce moment-là un vaste problème.
 
D’abord, ses premiers souvenirs remontent à son arrivée à l’hôpital militaire de Minsk.
« Je ne sais absolument pas comment j’y suis arrivé. Je ne me souviens de rien de ma vie d’avant : je suis comme un nouveau-né dans un corps d’adulte qui ne maîtrise pas du tout le langage de son environnement, qui est vierge de tout, mais qui a faim, soif et devient tout de même rapidement un érotomane presqu’obnubilé… en manque de sensualité, quoi ! »
Chassez le naturel, il revient au galop…
« Je me balade sans contrainte ni crainte dans les couloirs des bâtiments avec une trique incompréhensible dès qu’un jupon apparaît dans mon horizon visuel, ce qui m’empêche de marcher correctement alors même que je ne fais pas de rêve érotique puisque je ne dors pas…
Et surtout, je m’épuise la cervelle à décoder mon environnement sans parvenir me fatiguer… sauf les yeux ! »
C’est à ce moment-là qu’il est pris en charge par une équipe médicale consciencieuse cornaquée par le professeur Dimitri Vesemtorvich, un Russe détaché d’un l’hôpital moscovite, mais également, ce qu’on saura plus tard, par le capitaine Isaac Navivoski du GRU.
 
Plus tard, car Paul n’en parle pas tout de suite, cet homme, ce « correspondant », très affable et fort aimable en dira-t-il, devient tout naturellement à ce moment-là son « confident » et celui qui lui confie « une mission » dans le plus grand des secrets…
Mais Paul comprend rapidement qu’il ne peut pas se confier à cet homme-là, parce qu’il le contrarie dans la résurgence de quelques souvenirs qui tentent d’émerger au fil des jours.
Dans un premier temps, il raconte à Paul, sur un ton naturel et quasi amical, qu’il est son agent traitant, son correspondant, comme s’il s’agissait d’une évidence, pour les services du contre-espionnage russe, le SVR.
Et d’expliquer l’incohérence évidente quand il se prétend être attaché au GRU, le service de renseignement militaire.
« Pourquoi un officier du GRU détaché au SVR ? »
Paul ne sait pas vraiment : probablement parce que l’opération porte sur des technologies militaires, mais en territoire étranger…
« Et c’était astucieux… Parce que devant mes doutes, il me fait l’exposé d’une vie qui aurait été la mienne et qui est particulièrement compliquée. »
Laquelle, aura demandé son interlocutrice ?
« Eh bien, j’aurai été un ingénieur français, né d’un père magistrat instructeur à Rouen, son dernier poste et d’une mère pharmacienne… à Trouville. »
Ce qui est vrai jusque-là, se fera-t-il confirmer plus tard par son entourage familial et « professionnel »…
 
« D’ailleurs, il me présente des photos provenant manifestement de plusieurs époques, qui sont « natures », même si je ne me reconnais pas toujours.
À la sortie de mon école, l’ENSAM, ce qui est faux mais il me montre des clichés d’anciens élèves dans lesquelles je ne me reconnais pas plus ni même aucune personne de ma promotion, j’aurai ensuite travaillé chez Madame Nivelle comme ingénieur méthode, ce qui est partiellement vrai.
En réalité, j’y ai bien travaillé, mais pour l’épauler et en détachement de mon employeur nominal, à savoir Safran, qui ne s’appelait pas comme ça à l’époque, où j’ai été embauché après avoir collé ma démission de la Marine… Et je sortais de polytechnique qui est d’une autre dimension en matière d’école d’ingénieur, avec des bâtiments situés sur le plateau de Saclay, « à la campagne », pas en centre-ville boulevard de l’hôpital à Paris.
Ce n’est pas le seul mensonge : il a complètement occulté jusqu’à faire l’impasse sur le fait que je suis entré dans la Marine en qualité de pilote de Super Étendard, embarqué sur le Charles-de-Gaulle, après avoir fait mes stages de qualification jusqu’à Nellis Air Force Base aux USA, alors que… »
Or, à chaque fois que Paul voyait passer un avion dans le ciel de Minsk, il révèle qu’il levait les yeux et faisait siennes les équations de sustentation aérodynamique, comme si c’était naturel, telle une seconde personne qui regarde les oiseaux battre des ailes et en ressentir les efforts mécaniques dans les bras… 
 
Florence et Alexis, ses interlocutrices du moment, savaient tout de son parcours réel mais découvre l’étendue de la tentative de manipulation telle qu’elles s’en ouvrent, après un temps, à Gustave qui lui reste méfiant… Il affirme avoir confiance dans « son oiseau » et ne veut pas inquiéter sa propre hiérarchie : attendre que ça se décante et ne pas faire de bruit pour préserver l’essentiel.
Après tout, le dossier de Paul fait bien mention d’une tentative de retournement d’un officier navigant français, mais par le NSA des USA, des alliés, à travers la chanteuse de country Emily Lison[1], pas tout de suite par les Russes.
De même, Gustave avait suivi plus tard et parfois participé aux tentatives passées des services russes de retourner Paul, et à plusieurs reprises : Irina Dichinikov[2], Borozinov[3], le capitaine Igor Valantinovich, et à chaque fois, Paul avait su retourner la situation à son avantage où avait été autorisé par les autorités tutélaires à agir en Chine ou en Corée du Nord.
Il avait été approché et avait collaboré avec le MI6, la CIA, les services secrets du Vatican, et il avait également entretenu des rapports parfois compliqués avec le Mossad, les services israéliens, et toujours il l’aura fait en tirant la couverture à lui, sans qu’il n’ait eu jamais à douter de la loyauté de son ex-officier.
Alors pourquoi s’inquiéter ?
Et elles, elles en retiennent que ses neurones ont dû repérer les incohérences, formulera Florence…
 
« En fait, non, pas du tout justement. C’est là où c’est bien fait : il mélangeait le vrai du faux en spécialiste des missions tordues et des créations de « légendes » ! Et je ne me souvenais de toute façon pas du tout des détails qu’il m’exposait lors de ces premiers contacts.
C’était fait avec brio, parce que comme ça, si je retrouvais la mémoire au fil du temps, ce qui s’est passé par la suite, je pouvais me raccrocher à son narratif d’après les pièces et éléments qu’il voulait bien me montrer, l’air de fournir un effort pour me rendre service et ainsi renforcer ma confiance en lui.
Il m’a ensuite raconté que j’avais été recruté par son service par Shirley McFeejet, une transfuge du MI6 qui bossait pour eux depuis quelques années, qui a ensuite été mutée dans nos équipes pour nous espionner ! »
Celle qu’on connaît du groupe « MSN[4] », questionnera Alexis ?
« Exactement ! Ce qui est complètement faux[5] mais je ne le savais pas encore…
Il m’explique, avec photos à l’appui, qu’ils sacrifient d’ailleurs leur source d’information sur place aux côtés d’Isabelle Nivelle, la patronne de la MAPEA, qui leur fournissait les contenus des appels d’offre du ministère des armées quand il les recevait…
Et ça, c’est cohérent avec ce que je pouvais éventuellement me rappeler.
Il s’agissait du gigolo qu’Isabelle avait épousé[6] »
 
Quel était alors leur objectif, à ce moment-là ?
« Ce capitaine souhaitait que je reparte en France, continuer à les informer des activités industrielles du pays autour de mes contacts dans les sphères politiques, les rumeurs des couloirs des ministères, les papotages, les communications sous secret-défense, les projets, les marchés, etc., comme j’avais toujours fait d’après ses dires.
Mais ce n’était pas très cohérent, puisqu’il avait, d’après ses dires, déjà sur place Miss Shirley pour ces tâches-là, collée dans mes équipes.
Là où il a été tout de même remarquable, c’est qu’il m’a prévenu que je devais rencontrer Alexis puis Gustave Morthe-de-l’Argentière, es-qualités de biographe pour l’une, à qui je devais donner le change mais qui me seraient utiles pour retrouver mes souvenirs. Et Gustave m’a été présenté comme mon supérieur dont il fallait que je me méfie, au moins dans mes affaires de sécurité, mais qu’il saurait m’expliquer le détail de leur fonctionnement que… naturellement, je serai censé rapporté à mes correspondants russes…
Ce qui s’est passé… »
Oh ? Mais alors… « Tu as trahi ? »
 
« Ainsi leurré, aveuglé, je devenais volontairement un agent retourné par les russes… Et au cas où j’avais tout d’un coup un cas de conscience, il m’avait averti que les services de son pays enverraient un agent pour m’épauler, conforter les liaisons ainsi qu’assurer ma sécurité, mais qui ne se ferait pas connaître dans l’immédiat, sauf urgence… »
Et c’est qui ?
« Ah, ah, ça, petites curieuses !… Je ne le sais pas encore figurez-vous : il ne s’est toujours pas révélé ! Mais à mon avis, il est là pour me surveiller, tester ma loyauté envers la « sainte Russie », figurez-vous… En tout cas, c’est ce qu’on m’a fait comprendre à demi-mot. Donc je me méfie de tout le monde. »
À quoi bon alors…
Il n’y avait pas que ça.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

[1] Cf. « Opération Juliette-Siéra ».
[2] Cf. « Au nom du Père – tome II », « Mains invisibles », « Alex cherche Charlotte »
[3] Cf. « Dans le sillage de Charlotte ».
[4] Cf. « Au nom du père », « Parcours olympiques », « Menaces de chaos », etc… Le groupe « MSN » regroupait ainsi et aussi Nathalie, qui n’est plus aux effectifs de la CISA, plus Mathilda, une « transfuge » du SIV, les services de renseignements du Vatican (cf. « Parcours olympiques »)…
[5] Cf. « Au nom du père (tome I) » : En réalité, Shirley aura été recruté par le MI6 ultérieurement à sa rencontre avec Paul de Bréveuil, seulement pour le seconder dans une enquête ouverte à propos des dépenses de Lord McShiant, avec le concours de Lady Joan Thornner, sa future gestionnaire de fortune, membre des Lloyd’s.
[6] Cf. « Ardéchoise, cœur fidèle », « Sur les traces de Charlotte », etc.…

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