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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 22 août 2024

38/63 – Reprise en main

Voyages dans le temps (2/2)…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Inconcevable, probablement ! « Et pour nous convaincre et réunir les moyens matériels et humains indispensables afin d’empêcher ces tueries de masse, cette catastrophe géologique et géopolitique, vous nous avez alors inventé cette histoire de logiciel prédictif…
Si je dois vous avouer que je crois savoir que ça s’est passé à l’occasion de l’enterrement de la reine d’Angleterre, auquel vous étiez convié en qualité de pair du royaume, et où vous nous aviez annoncé une série de choses invraisemblables, dont l’attentat contre le gazoduc Nord-Stream en mer Baltique qui a eu lieu quelques jours plus tard, un tremblement de terre et même un attentat en Argentine, je crois surtout avoir compris que, c’est en voyant l’incrédulité de votre entourage que vous nous avez inventé cette histoire de logiciel prédictif fonctionnant en « mode bêta »…
Car sur le moment, personne ne vous a cru !
Vous vous êtes fait même engueuler par votre Lady anglaise qui avait organisé chez elle cette réunion avec les services de sa Majesté défunte et, je ne m’en souviens plus, par Gustave également… »
C’est vous où c’est moi, l’amnésique ?
« Vous lui demanderez. Mais après le sabotage du Nord-Stream, ça en aura secoué quelques-uns et heureusement, sans ça la Californie aurait eu droit à son « big-one » en avance sur son époque… »
Il y avait quand même eu une sorte de « G7 » improvisé en urgence à Bali entre membres de l’Otan sur ce sujet, au sein du G20 du jour[1]
Paul aura eu alors quelques soutiens dans les états-majors et une médaille de plus, mais plus tard.
 
« Et alors, il fonctionne, ce logiciel ? » demande Paul, complètement naïf sur le sujet.
« Dans votre tête, peut-être, mais il n’existe probablement pas ailleurs : il n’y a aucune ligne de programme qui en serait le commencement du début dans aucune des sauvegardes que vous avez faites, y compris aux Chagos, la troisième sauvegarde de la data.
Je pense que vous l’avez inventé sur le moment à Londres, pour faire plus sérieux, mais qu’il reste à concevoir et à coder. »
Mais alors, mais alors… comment Paul a-t-il fait, si ses prédictions se sont bien réalisées ?
« Ah ça… mon cher patron, vous êtes un malin et en plus, doué d’intelligence, figurez-vous ! »
Ce qui veut dire… même si ce n’est peut-être pas sarcastique ?
« Il se trouve que nous sommes tous les deux des êtres privilégiés… »
Comment ça ?
« Nous unit un secret que nous sommes les seuls à partager au monde.
Bon d’accord, les lecteurs du blog de votre pseudo-biographe, plus les quelques lecteurs de mes ouvrages édités sur vos ordres, sont également les seuls au courant. Mais y croient-ils ? Rien n’est moins sûr…
Et, finalement, on ne peut pas dire qu’ils soient si nombreux que ça.
Votre « biographe officieux » aura eu l’intelligence de romancer vos « aventures » et moi aussi, je présente ça comme d’un récit quelconque : un lecteur moyen se laissera prendre et croira à une fiction romancée et un peu tirée par les cheveux !
Il aura l’impression de lire un conte pseudo historique, mêlant espionnage, intrigues policières, faits divers et éléments véridiques bien réels. Bref, une distraction… rien de plus ! »
Et ce n’est pas le cas ?
 
« Eh bien là où vous pourriez n’être qu’un personnage d’intrigue, de fiction, d’encre et de papier, une pure « construction intellectuelle » comme ce gars-là avertit son lecteur en entête à chacun de ses chapitres, il se trouve que vous avez en réalité eu l’intuition, mais est-ce bien une intuition, ou, comme vous me l’avez prétendu à plusieurs reprises, une nécessité, qu’il vous fallait un vrai biographe qui se débrouille pour éditer vos tranches de vie en de vrais ouvrages imprimés, déposés, archivés pour être édités.
Et c’est comme ça que je suis entré à votre service… »
Pourquoi vous et pour faire quoi ?
Où voulait-il en venir… Alexis se retrouvait désorientée.
Effectivement, elle n’est pas très claire… quoique justement, ça ne l’était pas beaucoup plus dans son esprit !!!
 
« Pourquoi moi, je n’en sais rien : vous n’avez jamais voulu me le dire. Je crois que c’est parce que vous aviez croisé ma mère à une autre époque.
J’ai d’ailleurs cru à ce moment-là que j’étais votre fille naturelle, mais non… D’une part vous me l’avez assuré, ensuite, quand je suis née vous étiez manifestement trop jeune pour être capable de procréer utilement.
En revanche, je suis journaliste de métier et je travaille exclusivement sur des éléments vérifiés et confirmés par plusieurs sources fiables. C’est sans doute pour ça que je vous accompagne un peu partout, comme pour être le témoin au premier degré, témoin qui rapportera le plus honnêtement possible ce qu’il voit et peut comprendre. »
Pourquoi faire ?
« Mais justement, pour témoigner… »
Mais à la barre de quel tribunal ?
 
Pas un tribunal… « À vous, directement ! »
« Je ne comprends pas… » fait Paul avec un certain agacement…
« Moi non plus, je n’ai pas bien compris, au moins au démarrage. Mais au fil du temps, ça devient de plus en plus clair. »
Qu’elle s’explique… C’est bon, elle avait retrouvé son discours pré-préparé :
« Mais j’y arrive…
Je viens de vous dire que nous sommes les deux seuls sur cette planète à partager un secret qui est d’ailleurs retranscrit dans mes bouquins à votre sujet : « Ultime récit » et « Alex cherche Charlotte »…
Il y en a un troisième, « Laudato sì », mais qui est encore à la réécriture puisque vous n’avez toujours pas validé ce projet. »
Paul voit où Alexis veut en venir : il avait lu ces ouvrages, y compris tous les prototypes du manuscrit en attente d’édition, même celui dont elle parle.
« Vous voulez parler de mes, de nos voyages, sur la flèche du temps.
Deux dans le passé[2] et un dans l’avenir[3] en ce qui me concerne et un seul dans le passé en ce qui vous concerne ? »
Positivement exact !
 
« Dans celui qui vous projette dans le futur, dans notre futur, il n’y a pas de hasard, vous y retrouvez, d’après ce que j’en ai compris et que vous m’avez rapporté, votre propre passé, retranscris dans les bouquins que j’écris au fil du temps… et dans des archives internet accessibles. »
Oui, oui…
« Autrement dit, si moi j’écris au présent, le… présent, d’accord, avec un petit décalage, vous, vous l’avez déjà lu comme étant votre avenir proche…
Vous suivez ! »
Il suit, il suit…
« Enfin non, je vous précède… vous suivez ? »
« Bé justement, mon cher patron, vous me précédez si vous vous souvenez de ce que vous avez lu de ce qui va se passer…
Ce qui vous a permis de faire ses prédictions qui en auront scotché quelques-uns en septembre de l’année dernière à Londres.
Mais voilà la catastrophe… c’est qu’entre-temps vous êtes bêtement devenu amnésique pour avoir trébuché sur un caillou qui dépassait et être tombé sur la tête !
Pas banal pour quelqu’un de frappé du ciboulot : plus aucun souvenir, donc vous avez perdu ce don de prédiction qui vous rendrait si précieux aux yeux de quelques « puissants » de notre époque ! »
Oui, oui… fait-il une nouvelle fois, l’air très soucieux.
 
« Ce qui change tout, finalement… »
On peut dire ça comme ça, effectivement.
« Alexis, vous ne me racontez pas une blague, au moins ? »
Et puis quoi encore…
« Moi, je peux vous raconter ce que j’ai vécu sans vraiment y avoir cru sur le moment[4], je dois vous le concéder. Mais c’est du vécu, je vous le garantis. Et c’est ce que vous m’avez demandé de publier[5] sans avoir pu toujours le vérifier, sauf ce qui était… vérifiable, naturellement… »
Ce qui veut dire que le logiciel « BBR 3.0 », c’est du flan…
« C’est vous qui le dites : je n’en sais rien.
Mais pour l’heure, c’est probable puisque personne n’a retrouvé la moindre ligne de programmation.
Même votre camarade de promotion, Huyck dit « le batave », celui qui vit en Islande et y gère une ferme de minage de bitcoins et autres monnaies virtuelles, plus une de vos sauvegardes de la data du BBR 2.0, prétend n’en avoir jamais entendu parler…
C’est pourtant l’ingénieur qui a codé une bonne partie du BBR originel, celui qu’utilise et occupe les forces de l’ordre de plusieurs pays… avec succès, semble-t-il ! »
« Bon, bon… ce qui veut dire qu’on n’est pas dans la merde… »
On peut aussi dire ça comme ça…
 
« Vous êtes vraiment sûre que je ne vous aurai embauchée que pour me suivre partout et m’expliquer ce que je fais pour que je découvre le moment venu ce que j’ai à faire ? »
C’est un peu ça, elle ne sait pas trop : elle avait imaginé que c’était son talent personnel à elle qui lui avait valu sa sélection… Parce qu’après tout, ça aurait pu être n’importe qui d’autre, mais c’est elle qui a été choisie.
« Oui, n’importe qui d’autre, sauf que je devais avoir lu que c’était la fille de Camille…
Je me rappelle de votre mère, là, sur le moment… Une fille pas mal foutue qui zozotait pour avoir un bec de lièvre mal refermé.
Ça ne pouvait effectivement être que vous… »
Sa mère, défigurée, oui, Alexis savait ça : sa grand-mère le lui avait dit, mais ça ne se voyait pas sur les photos gardées pieusement et elle n’avait jamais connue sa mère.
En tout cas elle ne s’en rappelle pas : elle sait seulement qu’elle lui ressemble, sans son infirmité disgracieuse, avec la même couleur de cheveux… un roux-auburn soutenu, le même regard et les mêmes yeux, en disent ceux qui ont connu sa mère.
« Oh, il n’y a pas que ça. Vous lui ressemblez sur bien d’autres points… »
Lesquels ?
Paul n’a pas voulu répondre : il réfléchissait à sa situation et celle du « 3.0 »…
S’en souvenait-il vraiment d’ailleurs, ou fantasmait-il seulement ?
 
« À quoi pensez-vous ? »
Qu’il va être compliqué d’inventer une suite cohérente…
« Je vous rappelle patron, que vous paraissiez être sûr de vous en prédisant que vous vous envoyiez en l’air avec Florence en orbite pour Noël 2024…
Or, je ne sais pas si votre engin est réellement près pour un tel voyage… »
C’est « un détail » à vérifier sur place, quand ils seront arrivés aux Chagos.
Par bonheur, enfin… si on peut dire ça comme ça, Paul est totalement insomniaque et tant qu’il n’a pas trop l’esprit embrouillé par ses longues veilles, il peut travailler utilement 50 % de plus que n’importe qui !
« J’imagine bien… D’après ce que j’en ai compris, cet avion vole. Plutôt bien, c’est ce que vous avez rapporté du raid du les assaillant de Vladivostok[6]. Mais il me semble qu’il lui manque « une allonge » de carburant, pour se désorbiter dans des délais raisonnables… »
Comment sait-il ça ?
La mémoire lui reviendrait-elle réellement ou a-t-il refait les calculs durant une de ses nuits d’insomniaque ?
« Vous écrivez à un moment donné, je ne sais plus où, qu’il faut que je contacte un des futurs administrateurs de la fondation spatiale, celle qui exploitera la fronde qu’on creuse aux Chagos, à savoir Elon Musk, pour qu’il mette en orbite des réservoirs de secours avec une de ses fusées récupérables…
On peut donc penser que le vol inaugural ne peut pas se faire autrement qu’en refaisant les niveaux en orbite… »
Au moins jusqu’à l’arrivée du réel prototype « 003 », celui qui sera doté d’une microcentrale nucléaire à son bord pour faire l’électrolyse de l’eau de mer, son futur carburant spatial… Ce qui explique également que le démonstrateur soit un hydravion qui déjauge avec un effet de sol important pour prendre la forme d’un catamaran…
« Oui, c’est ça ! » s’exclame Alexis. « Vous y avez fait allusion à plusieurs reprises… »
« 5 mégawatts de puissance, ai-je lu quelle que part… »
Exactement…
« Centrale fournie par une des sociétés Bill Gates. Mais… il me semble que ce n’est encore qu’un projet, chez celle-ci. »
 
Oh, « un projet bien avancé, d’après ce que j’ai cru comprendre de ce que vous m’en avez dit…
Mais ce n’est pas ça qui reste le plus important. »
Ah bon ?
« Ce qu’ils recherchent tous, c’est votre « procédé », à défaut de logiciel, « BBR 3.0 »…
Ils pensent que vous lisez l’avenir, que vous l’avez modélisé avec précision tel qu’il en devient prévisible et il va vous falloir l’inventer pour de vrai ou continuer à donner le change… »
Oui, il en a bien conscience…
« Vous savez quoi, Alexis… vous allez devoir rendre une visite à celui qui m’a foutu dans cette merde-là ! »
Pardon ? Qui ? Quoi ?
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] C’est historique même si officiellement, ces réunions de « crise majeure » ont été provoquées par un missile russe opportunément tombé en Pologne et qui avait tué par inadvertance deux paysans polonais le long de la frontière avec l’Ukraine.
[2] Cf. Laudato sì » et « Dans le sillage de Charlotte ».
[3] Cf. « Ultime récit ».
[4] Cf. « Dans le sillage de Charlotte ».
[5] Cf. « Laudato sì » et « Ultime récit ».
[6] Cf. « Menaces de chaos »

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