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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 1 août 2024

17/63 – Lente mise en place

Opération « Volga noire »
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Si j’ai bien compris, il y a ensuite tout un travail de modélisation des comportements, de la marche, de la gestuelle et du langage de « la cible » reproduite qu’il faut pouvoir programmer, sans ça la machine ne sert à rien…
C’est, je crois savoir, ce qui a demandé le plus de temps pour Makarond, même si ça se fait via l’IA mise au point pour parfaire l’imitation du cyborg.
Et là, pour l’heure, ce sont uniquement les équipes de Paul qui en sont capables : elles l’ont également fait depuis Pyongyang. Mais là, qui pourra prendre la responsabilité d’envoyer une équipe à Moscou ou à Minsk ? »
Et puis, après un bref silence il reprend : « Mieux encore, je me suis laissé confirmer qu’on peut arrêter le programme à n’importe quel moment… voire saboter le travail déjà réalisé à distance et ultérieurement, à n’importe quel moment, rendre les cyborgs définitivement inertes !
Alors, à quoi bon ? Quel danger au juste ? »
 
Alexis voit poindre le deal qui va être mis en place : Paul contre un scan avec promesse d’effigies et de la programmation ultérieure. Pas de Paul libéré et en bonne santé, une « poupée », mais restant inerte.
Paul revenu en France, la poupée plus le logiciel qui va avec.
Et si on l’ennuie encore, on télé-sabote l’ensemble : il est certain que ça ne va pas plaire du tout d’avoir un jouet qui ne fonctionne pas faute de pile si le deal tourne mal !
 
« Très bien, mais c’est quoi ce plan « plus compliqué » ?
Les Russes peuvent tout simplement passer commande sur Internet ou Uber et la MAPEA livrera. Paiement en nature, comme d’une vulgaire rançon à des kidnappeurs mafieux.
Alors, pourquoi chercher plus loin ? »
« Justement… pourquoi ne pas passer commande via internet ? » réagit Gustave.
« Pourquoi le garder autant et depuis plusieurs semaines maintenant ?
Pourquoi lui faire rencontrer des agents russes ? Qui font quoi avec lui ? »
Pas pour le torturer à lui faire cracher des secrets défense : il en garderait des traces, tant qu’on peut le visiter…
« Justement, pourquoi nous faire savoir qu’il est vivant, soigné aux petits oignons et pas envoyé dans un goulag clandestin au fin fond de la Sibérie arctique dont les russes ont le secret ? »
Pour le cyborg ?
« Probablement pas la bonne réponse, Alexis. Puisque c’est celle qu’ils veulent nous faire avaler.
Et ça n’expliquerait pas qu’il ne nous le rende pas rapidement… »
Un raisonnement trop compliqué pour Alexis qui ne comprend pas où veut en venir Gustave…
Pas seulement résiste Alexis : « Ils ont peut-être tenté de le soigner pour justement lui tirer les vers du nez, tout simplement !
Et n’y parvenant pas, ils nous le rendent contre leur joujou… »
Peut-être…
 
« Mais peut-être seulement.
Les connaissant un peu, ça me paraît un peu trop facile pour eux de laisser tomber leur prise contre un sosie électronique ou deux de Poutine. Ils ont probablement inventé une suite qu’il va nous falloir découvrir… »
Vraiment un peu trop tiré par les cheveux, comme théorie, non ?
« Imaginez que Paul retrouve tous ses esprits une fois rentré en France, comment vont-ils accepter de l’avoir laissé partir sans l’avoir plus exploité que ça ? »
C’est comme une fortune de mer : ça passe ou ça ne passe pas…
Justement, à un moment ou à un autre, « il faudra bien qu’ils fassent bon cœur contre mauvaise fortune… Forcément ! »
« Je ne suis pas sûr que ce soit aussi simple que ça… » laissera tomber Gustave comme pour conclure.
Demain matin, elle passera par la bibliothèque nationale pour tenter de récupérer quelques revues ou livres en français à destination de son patron, peut-être des BD.
Des Tintin ou des Spirou…
Tant qu’il ne lui demande pas des revues pornos, parce que manifestement ça lui vrille le neurone, elle peut faire l’effort !
 
C’est alors qu’il lui vient une idée : et si Paul jouait sciemment l’amnésique, justement pour éviter d’avoir à répondre à ses interrogatoires poussés ?
Gustave l’écoute sans rien dire : le silence est d’or pour cet homme-là.
Et Paul se mettrait ainsi facilement à l’abri d’enquêteurs opiniâtres et à moindre effort.
Parce que peut-être était-il vraiment amnésique après son choc en Normandie, mais depuis, l’hématome crânien aura disparu durant les premières semaines de son voyage et, s’il avait été victime d’un œdème cérébral, il se sera résorbé au fil du temps…
La vascularisation de son cerveau serait actuellement « normale », en tout cas d’après les examens réguliers pratiqués par les toubibs de l’hôpital, mais officiellement sans impact sur la mémoire de Paul… ce qui n’est pas ce qui était espéré par la faculté des sciences locale !
Un Paul qui essaye toujours d’apprendre le biélorusse pour donner le change : il y avait encore un livre d’histoire du pays sur la table de chevet de Paul, dans sa chambre.
« Gardez ça pour vous, s’il vous plaît Alexis : nous n’en savons rien. Que ce soit vrai ou non, de toute façon, ça n’aidera pas Paul à recouvrer sa liberté, parce que vous pensez bien que si vous y songez, vous n’êtes probablement pas la seule ni la première… »
Elle le regarde, interloquée…
 
Alexis change alors de sujet sur le champ : « En revanche, il parle de mieux en mieux le français, mais mélange encore ses mots avec des expressions britanniques.
Peut-être qu’il en fait autant en anglais, pour être bilingue depuis des années… »
Et peut-être le fait-il exprès pour ne pas éveiller les soupçons…
« Taisez-vous, s’il vous plait ! »
« Ok, ok ! »
Si ce raisonnement se tient, ça voudrait aussi dire que les facultés intellectuelles de Paul sont intactes, ce que semblent vouloir confirmer les tests de logique et de QI qu’il passait il y a encore peu.
Mais elle n’en dit rien.
Car ça aurait aussi pour conséquence que Paul a parfaitement conscience de sa situation, piégé qu’il est à devoir jouer au con, au débile léger, au demeuré, pour n’avoir pas à parler et tout accepter pour sortir le plus vite possible…
Où n’est-ce pas un piège encore plus inquiétant des Russes, comme l’imagine Gustave, qui se refermerait sur Paul ?
 
Mais lequel ?
À quoi tout cela rime-t-il ?
Alexis se fendra d’un verre de vodka russe au soir pour se décrasser l’esprit de ses questions en guise d’apéritif, au restaurant de l’hôtel, et ne plus rien en dire.
Mais avant elle aura accompagné Gustave jusqu’au pied de l’ambassade de France, 11 place de la Liberté, dans le prolongement de la rue de Lénine, pour son débriefing à « ses autorités » à lui, tant que c’est encore « chaud » dans ses souvenirs.
Un bâtiment en brique rouge, lui aussi…
Située à côté de la très belle église de la vierge Marie, toute blanche accueillant le pèlerin avec une grande croix sobre, posée le long du mur sur le côté de l’ambassade, le tout étant situé en face de l’Hôtel de Ville.
Alexis en profite pour aller visiter l’intérieur de ce lieu de culte car Gustave met quelque temps à ressortir de là où il était rentré par le plan incliné.
Elle le hèle quand il sort et ils cheminent ensemble vers la gare qui est à environ un quart d’heure de marche : elle reviendra à son hôtel en taxi, du moment que la Cisa lui rembourse encore ses frais sans difficulté.
 
« Les choses vont se mettre en route… Paul va rentrer, le ministère me l’a affirmé avant que je vienne.
Dès qu’on aura transféré le scanner à Minsk qui se charge de l’envoyer à Moscou.
C’est d’ailleurs ce qui va demander le plus de temps : les livraisons de matériels sensibles sont interdites.
Il va nous falloir passer par la Turquie et prévoir de saboter les puces avec de l’acide après usage, une fois que Paul aura été transféré ou s’ils s’avisent de démonter notre engin avant…
Parce que bon, ils ne vont pas être contents non plus… »
Ces militaires, toujours de devoir penser à protéger leurs secrets industriels, s’indigne Alexis !
« Mais c’est indispensable, surtout en temps de conflit, ma chère Alexis.
Même en temps de paix, quand on a à faire à des voyous, des malhonnêtes, des voleurs et des escrocs qui ne respectent pas les brevets et la propriété intellectuelle… »
Or, sans ses brevets, il n’y aurait pas de recherche appliquée…
« Sauf pour les armées ! » réplique-t-elle, perfide.
 
Ils se séparent enfin : l’un prend son train pour la Pologne, après la séance de débrief de son entretient avec Paul… tant qu’il était toujours en vie.
Alexis rentre à son hôtel pour préparer ses notes et sa visio avec Florence et ses enfants avant de se rincer le gosier à la vodka qu’elle s’était promise pour oublier un peu ses cheminements alambiqués et complotistes.
Mais elle aura pu lui affirmer qu’il est prévu que Gustave se démoule pour réaliser l’envoi des machines après avoir obtenu les autorisations ministérielles et le blanc-seing de Paul qu’il était venu chercher, ce qui ne devrait pas poser de grosses difficultés pour Julie qui navigue de ministère en ministère avec le mandat de Matignon au bout du fil, mieux que Gustave ne saurait le faire.
Et Gustave attendra Paul à la frontière, car il ne compte pas revenir à Minsk.
Il avoue même que ça lui procure des frissons le long de l’échine !!!
Quant à Alexis, elle reste un peu, tient compagnie à Paul à lui procurer de la lecture francophone et elle rentre ensuite dans ses meubles juste après le retour de Paul dans les siens…
 
Les choses se bousculent entre-temps du côté de Moscou.
L’opération « Volga noire » prend de l’épaisseur.
Mais l’équipe française n’en saura rien pendant plusieurs mois.
Ce n’est que plus tard qu’on pourra comprendre, plutôt « approcher » ce qui s’est réellement passé autour de Paul, bien après qu’il soit revenu dans en France, d’ailleurs.
 
Tout d’abord, les officiels russes s’inquiètent : « l’opération militaire spéciale » en Ukraine s’enlise. L’armée aura été incapable de soumettre le pays comme il avait été prévu au début de l’année 2022.
On aura même frôlé le désastre en se repliant dans le désordre et un cimetière de fiers blindés russes venus du Nord pour se faire irrémédiablement détruire.
Un carnage !
Et pour finalement concentrer les efforts de l’offensive sur les rives de la Mer d’Azov et jusqu’au Dniepr afin d’assurer un ravitaillement pérenne en eau douce de la Crimée.
Mission partiellement réussie seulement : la troupe tient la rive gauche du fleuve, mais la retenue du barrage de Kherson aura été détruite par incompétence et aura vidé une grande partie du réservoir d’eau en amont…
Plus vraiment les moyens de venir arroser les vertes prairies de Crimée.
En revanche, la contre-offensive ukrainienne de l’été 2023 aura été ralentie, puis stoppée et on compte bien à Rostov-sur-le-Don, quartier général russe des opérations en Ukraine, reprendre l’avantage avec le temps qui joue en faveur de la Russie : question d’intendance et de l’arrivée du « général hiver ».
 
La stratégie du Kremlin est simple : la Russie remet en marche son industrie de guerre qui peut consacrer jusqu’à 10 %, voire plus, de ses ressources en hommes, matériels et financements du pays dans cet effort, comme du temps de la grande guerre patriotique gagnée un 9 mai 1945…
C’est juste une question de temps.
Temps qui va permettre d’épuiser les renforts en matériels et financements consentis par l’Occident. À un moment, l’Otan va finir par renoncer, c’est une évidence.
Et à ce moment-là, l’Ukraine va s’effondrer : le plus tôt sera bien sûr le mieux pour éviter des morts, des blessés, des destructions et des souffrances parfaitement inutiles infligés aux ukrainiens, mais peu importe … à ce jeu-là, les russes ont plus de résilience que n’importe qui d’autre au monde : même Napoléon s’y est cassé les dents et les nazis n’avaient pas la respiration assez soutenue lors de la guerre « patriotique ».
C’est le discours constant – et de bon sens –, comme d’une évidence, tenu par le Kremlin depuis le début de « l’opération spéciale ».
L’essence même de la communication du Kremlin pour lequel il n’y a aucun doute à avoir.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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