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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 13 août 2024

29/63 – Paul à la recherche « Charlotte »

La fabrique d’un cerveau (3/6)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Par exemple, le tabac, malgré ses effets psychotropes modérés, est considéré comme l’un des produits induisant le plus aisément une dépendance : les effets de la nicotine qui provoque l’addiction, qui en soi n’est pas dangereuse pour la santé, mais est hélas délivrée en même temps que les goudrons qui eux vieillissent prématurément la plupart des organes vitaux de l’humain, artères comprises, eux restent dangereux pour la santé…
Or, l’évolution du tabagisme à l’adolescence, telle que la révèlent les études longitudinales, est assez chaotique avec des phases d’arrêt, d’utilisation réduite et de rechutes, distinguant de nombreux sous-groupes d’utilisateurs.
Ainsi, la prévalence de la dépendance à la nicotine est déjà de 16,9 % chez les fumeurs adolescents, entre quinze et dix-huit ans.
Toutefois, l’évolution spontanée de fumeurs vers l’arrêt du tabagisme invite à nuancer la notion même de « dépendance ».
L’hétérogénéité foncière des concepts employés rend difficile, voire impossible de désintriquer l’effet propre de la substance au niveau moléculaire et, par exemple, les bénéfices psychosociaux apportés par la répétition, ritualisée ou non, de l’acte comme l’assomption identitaire groupale, la représentation de genre, ou la lutte contre l’angoisse, etc.
 
D’autant que de nombreux autres comportements à risque peuvent devenir un mode habituel d’action comme les sports dangereux, les rituels de bande, etc.
Bien que l’accoutumance à ces comportements puisse être éclairée en termes psychosociaux, il est plausible que leur soient aussi corrélés des effets biologiques.
Ainsi l’expérimentation de substances toxiques à l’adolescence ne conduit pas, dans la plupart des cas, à une utilisation persistante à l’âge adulte, mais elle en augmente le risque pour tous les types de produits.
 
Florence précisera que « les comportements à risque peuvent être l’expression irrésistible d’un conflit inconscient, comme dans le « passage à l’acte », et sont alors la plupart du temps des événements isolés, ou résultent d’habitudes, qu’y soit ou non associée la notion de dépendance. Ainsi, l’usage simple de drogue durant l’adolescence a donné lieu, à ma connaissance, à assez peu de travaux spécifiques, si ce n’est au sein des comportements initiatiques ou des habitudes groupales.
En fait, à l’adolescence, l’usage simple résulte principalement de la tendance à explorer l’environnement et son propre corps avec ses pairs.
C’est donc sans surprise que la consommation de drogues, au moins aux stades précédant l’addiction, se déroule généralement dans un contexte groupal et implique un certain degré de ritualisation sociale, deux éléments qui jouent un rôle majeur dans la lutte contre l’anxiété et la détresse. »
 
Elle rajoute encore qu’en outre, « les produits toxiques peuvent être recherchés plus directement pour des effets qui interfèrent avec des processus primordiaux dans le cheminement adolescent : la satisfaction libidinale, l’exploration du corps propre, le réaménagement des affects, l’aménagement des processus de mentalisation en dit-on.
Mais dans le cas d’habitudes toxiques, l’incertitude sur le plan social et la quête anxieuse de relations sexuelles et affectives tend à disparaître pour être remplacées par des comportements conventionnels et ritualisés, aboutissant à une satisfaction obligatoire.
Ainsi, il faut savoir qu’il semble que face à la pression d’une pulsion sexuelle en plein essor et à la nécessité de nouer des relations sociales, des personnalités vulnérables se sentant incapables de résister aux possibles aléas de la vie de relation, s’engagent parfois dans la consommation répétée de toxiques. »
 
Les ados en construction évitent ainsi de faire face aux effets de la séparation, de la déception, de la dépendance, de l’indifférence, de la falsification des affects et autres épreuves communes, et généralement surmontées, à cette période de la vie.
Au moins pendant un certain temps, une cohérence du « soi » est entretenue avec le soutien d’un produit et du groupe qui le consomme.
« On relève d’ailleurs de très nombreux écrits qui concernent l’addiction chez l’adulte. Dans une lettre du 22 décembre 1897, Freud affirmait que le prototype de l’addiction est la masturbation ».
« Ah bon ? » questionne Paul un peu surpris.
Florence explique alors, sans hésiter : « D’après lui, elle procure sans aléas une satisfaction débarrassée de toute relation avec autrui, s’associant à une vie fantasmatique appauvrie et répétitive ; alcool, morphine et tabac n’en seraient que des substituts. »
« Ah bon ! » reprend Paul découvrant Freud comme un expert expérimenté de la masturbation…
Ce qui le fait sourire intérieurement : s’il s’agit de masturbation intellectuelle, clairement ce n’est pas totalement absurde, finalement.
Florence, attentive, le voyant sourire, son visage s’éclairant, le questionne sur cette réaction. Paul répond sciemment à côté : « Mais alors quand c’est toi qui es à la manœuvre sur mon pénis, ou moi sur ton clitoris, je me débarrasse de toute relation avec toi ?
Je ne comprends pas… »
« Imbécile ! »
 
Plus tard et sur le même sujet, après cet épisode torride-là, elle évoquera que, dans le même ordre d’idées, les drogues semblent effacer la tension pulsionnelle et la frustration, en coupant les relations avec le monde externe. « On retrouve ainsi la distinction entre autoérotisme générateur de rêverie et de fantasmes et comportement d’autostimulation et processus auto-calmant à visée sédative ».
Même quand c’est à deux.
Ah bé alors, c’est peut-être ce qu’il faudrait que Paul envisage, pour soigner son insomnie prolongée…
« Je te rassure, ça n’a aucun effet sur toi. En revanche, moi, ça me rince épouvantablement… » lui fait-elle avec un clin d’œil engageant !
 
Et elle continuera une autre foi : « La toxicomanie, contrairement à l’usage simple de drogue, suppose l’avidité et la dépendance. Elle seule a été associée à l’existence de carences affectives précoces, à une incapacité préalable et entretenue par le produit à tolérer les affects, à réguler l’estime de soi et les relations avec autrui. »
Ah bon…
« L’usage de drogue favorise en réalité une relation au corps court-circuitant les processus de symbolisation, et nuisant ainsi à la création d’un espace intermédiaire entre agir et pensée, il participe autour de l’adolescence à l’intégration de la poussée libidinale.
On peut dire que l’approche psychanalytique distingue, bien qu’ils entretiennent des liens, l’usage simple de drogue, « récréatif » ou « initiatique », de la dépendance.
Les déterminations de l’usage « simple » n’apparaissent pas univoques, comme d’ailleurs l’usage habituel et la dépendance. »
 
Mais ce n’est pas tout, même si Florence s’éloigne alors totalement de son propos originel. « Il faut savoir que l’approche neuroscientifique des comportements à risque met l’emphase sur le déséquilibre de maturation des structures cérébrales notamment préfrontales impliquées dans le contrôle des comportements et l’hypo ou l’hyperactivité, relative, des systèmes motivationnels plus archaïques. Et plus particulièrement les comportements de dépendance.
Les expérimentations animales et, chez l’homme, les études de neuro-imagerie, sont en faveur d’un déséquilibre fonctionnel entre Cortex Préfrontal, le CPF, et le striatum ventral, dont, en particulier, le noyau accumbens, qui est un ensemble de neurones situés à l'intérieur de la zone corticale pros-encéphalique, qui joue alors un rôle prédominant dans le système de récompense ».
Ah oui ?
Son altération lésionnelle entraîne notamment désinhibition, impulsivité et persévération et favorise les comportements compulsifs.
Une lésion sélective de ce cortex orbitofrontal entraîne ainsi une tendance à privilégier les satisfactions immédiates aux satisfactions différées et une moindre capacité à répondre à un stimulus ayant entraîné une satisfaction antérieure en l’absence de renforcement.
« Bien… et ? »
 
« Bé… quoi qu’il en soit, le modèle présenté ici est simplifié : la prise de décision implique de nombreuses structures et circuits neuronaux, outre ceux déjà cités, le CPF et en particulier l’orbitofrontal, le système limbique et les systèmes de récompense et de punition, l’insula qui interviendrait notamment dans le dégoût, la dépendance ou encore la conscience, et certains cortex somatosensoriels.
Par ailleurs les produits eux-mêmes entraînent des effets spécifiques interférant avec l’activité cérébrale.
Ce modèle théorique est aussi limité par l’incapacité d’expliquer la variabilité interindividuelle : tous les adolescents et les adultes comme toi et moi, n’ont pas nécessairement des comportements à risque fréquents, ne sont pas forcément impulsifs, et peuvent être même passifs, ou ne pas user de produits toxiques, etc.
C’est probablement ce qui t’arrive puisque les potions médicamenteuses semblent n’avoir aucun effet sur ton insomnie perpétuelle alors qu’elles pourraient en avoir sur tes capacités cognitives.
Or, je te rappelle qu’on a besoin de toi et de ton cerveau en état de marche pour poursuivre tes nombreux projets ».
Lesquels ?
« C’est dans les dossiers qui sont sur ton bureau. Et tout ton personnel est disponible pour t’éclairer… »
Son personnel… comme elle y va !
 
Elle persiste encore à étaler les résultats de ses recherches. Manifestement elle y aura passé du temps à combler l’absence de Paul et effacer ses inquiétudes : « De nombreux auteurs recherchent une explication des variations interindividuelles à travers l’étude du génome, sans résultats très probants jusqu’à aujourd’hui.
D’autres étudient l’influence de l’environnement à travers le concept de stress, y compris intra-utérin.
Ces modèles neuroscientifiques présentent, ce qui est souvent considéré comme un avantage, un caractère opératoire et opérant : des molécules cibles peuvent être produites ou des régions cibles activées ou désactivées, par exemple par la stimulation magnétique transcrânienne, pour modifier le comportement d’un individu.
Tu pourrais essayer, si tu ne retrouves pas tous tes neurones… »
Mais si, il les a… « Simplement, ils ne sont pas mis à jour… »
 
La neurophysiologique offre d’autres hypothèses psychanalytiques de guérison. On y trouve notamment la préfiguration des réseaux Hebbiens qui seront confirmés par la découverte de la potentialisation synaptique à long terme.
« Cette découverte théorique de Freud reste ignorée d’une large part des acteurs en neurosciences. »
Car « l’Esquisse » reste un ouvrage que Freud n’a jamais achevé, et qu’il a même songé à détruire à plusieurs reprises. Il n’a d’ailleurs été publié qu’à titre posthume.
« Les motifs du renoncement de Freud à cette forme de théorisation restent d’ailleurs controversés. Plus que les faibles moyens scientifiques de son époque, comme il est souvent avancé, il semble que l’hétérogénéité de la source, des moyens et des objets de connaissance de la psychanalyse et de la biologie, Freud s’est heurté à une contrainte de nature structurelle qu’il a admis à contrecœur.
Il déclarait en effet dans « Les études sur l’hystérie » qu’il manquait à l’exposé des cas cliniques le sceau de la science, non de son gré, mais du fait même de « la nature du sujet » traité ».
 
C’est aussi que les neurosciences, en l’état actuelle des connaissances, ne peuvent en aucune manière démontrer les hypothèses psychanalytiques, comme il est parfois affirmé, mais elles peuvent y porter un éclairage fécond qui prend sens du fait d’une « métacognition commune », d’un savoir partagé sur l’homme.
Freud semble d’ailleurs n’avoir jamais renoncé à ce fil directeur qui sous diverses formes, notamment « métapsychologiques » et réapparaît ici et là, même dans ses écrits cliniques les plus tardifs.
Le recueil des faits objectifs pour le psychologue expérimentaliste qui cherche à comprendre l’esprit humain ne suffit pas : il nécessite une théorie globale capable d’organiser l’amoncellement de données éparses et de démonstrations partielles. La question du sens, c’est-à-dire de la signification pour le sujet agissant, vient aussi opposer neurosciences et psychanalyse, n’ayant finalement que peu ou aucune consistance pour les premières.
 
« Bon et alors, je fais quoi, moi ? »
Florence n’en sait rien. « On peut espérer que ta boule de neurones se remette toute seule à fonctionner comme avant… Seulement si tu la laisses s’autoréparer, sans drogue, ou au contraire avec des aides médicales… » finit-elle par conclure…
Bien avancé, avec ça !
« Tu sais, la médecine et en tout cas tes médecins semblent perdus, alors que l’essentiel est que tu sois parmi nous et que tu puisses profiter de tes enfants qui ont besoin de toi pour grandir correctement… »
Pourtant, les neurosciences s’associent aussi aux études portant sur l’intelligence artificielle, à certains courants de la linguistique, à la modélisation mathématique du fonctionnement cérébral et à la psychologie cognitive pour former le vaste pôle des sciences cognitives : il ne s’agirait pas non plus que Paul devienne un « cobaye », un sujet d’expérimentations diverses.
 
L’approche neuroscientifique du comportement s’appuie en effet sur une perspective qui place la matière cérébrale, le cerveau, le cortex cérébral, les neurones, etc., au centre des investigations des chercheurs, jusqu’à se faire financer par Elon Musk.
Et quelques autres…
Elle étudie le cerveau dans sa concrétude et son fonctionnement.
Dans cette recherche d’objectivité, les neurosciences devraient en passer par l’étude de corrélations entre les caractéristiques de la matière cérébrale et les mesures des comportements et de la « cognition ».
Et Paul pourrait alors devenir un sujet d’expériences, ce dont il compte bien se préserver.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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