Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 15 août 2024

31/63 – Paul à la recherche « Charlotte »

La fabrique d’un cerveau (5/6)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Tout d’abord, le volume total du cerveau est d’environ 10 % plus grand chez les hommes, avec un maximum à dix ans et demi chez les filles et à quatorze ans et demi chez les garçons », c’est ce qu’elle voulait préciser.
Toujours eu une longueur d’avance, les filles, sur ce plan-là…
« Plus précisément, la trajectoire développementale de la substance grise a un pic d’un à deux ans plus précoces chez les filles, mais ce que je voulais dire c’est que les garçons peuvent avoir une vitesse de développement de la substance blanche plus rapide pendant l’adolescence avec un écart plus important en fin d’adolescence. »
Ah, tout de même…
 
Des études utilisant des valeurs de « ratio de transfert magnétique », MTR pour magnetization transfer ratio, soulignent également un dimorphisme sexuel possible pendant l’adolescence, avec une augmentation du diamètre des axones chez les garçons par opposition à un phénomène de myélinisation accentué chez les filles.
Le dimorphisme sexuel peut également être observé au niveau régional.
Les régions les plus fréquemment rapportées comme témoignant de l’existence de différences sexuelles morphologiques, incluent les noyaux gris centraux, plus importants chez les femmes, et les structures limbiques, hippocampe de plus grand volume, mais au contraire d’amygdale de plus petite taille chez les femmes.
 
En ce qui concerne la substance blanche, une étude d’un grand groupe composé d’enfants et d’adolescents trouvent des valeurs de FA (fraction d’anisotropie) plus importantes chez les garçons, dans les régions associatives de la SB, y compris les lobes frontaux, et inversement chez les filles, dans le splénium du corps calleux.
L’augmentation des valeurs de FA pourrait refléter une augmentation de la myélinisation, du diamètre des axones ou de l’organisation des fibres résultant en une diminution de tortuosité.
 
Et cette variabilité entraînerait des conséquences notables sur le comportement des sujets.
Par exemple, une étude menée auprès de vingt et un adolescents sur le contrôle de l’impulsivité, rapporte un effet du genre : le contrôle de l’impulsivité était corrélé avec les mesures d’imagerie par tenseur de diffusion (DTI-FA) relevées dans la partie antérieure droite du corps calleux chez les garçons et le splenium chez les filles : le cerveau a donc bien un sexe !
 
Pourtant les conditions régulant l’élagage synaptique restent très mal connues. De nombreuses hypothèses sont proposées dans l’attente de confirmations expérimentales.
« Certains auteurs ont émis l’hypothèse que l’élagage synaptique procède du hasard mais il demeure plus probable que les modifications aient une valeur adaptative, à partir d’un programme génétique de base. 
Ce que je veux dire, c’est qu’à partir de cette constatation de nombreux mécanismes peuvent être évoqués : persistance des réseaux neuronaux ou des réseaux les plus souvent sollicités, persistance des réseaux les plus interconnectés, persistance des réseaux ayant été activés le plus intensément, des phénomènes de résonance pourraient aussi contribuer à la stabilisation synaptique. »
Mais dans toutes ces hypothèses, la persistance synaptique n’est pas directement associée à la qualité de plaisir ou de déplaisir suscité par l’activation des neurones en question.
 
« En revanche, il a été avancé que le cerveau limbique pourrait, spécifiquement à cette période de l’existence, être moins contrôlé par le CPF et donc engager l’adolescent dans des choix motivés par une régulation émotionnelle peu élaborée » qui vont conditionner sa vie d’adulte.
Le plissement cérébral débute dès la vie fœtale et se poursuit ensuite jusqu’à l’âge adulte.
« Une des causes possibles de la gyrification tardive notamment pendant l’adolescence serait donc le développement d’interconnexions par le biais des fibres blanches qui relieraient entre elles des régions cérébrales plus ou moins éloignées. En fait, ce que je veux dire, c’est que ce développement, le plus tardif, de la gyrification (le plissement cérébral) survenant jusqu’à l’adolescence serait contrairement à la gyrification précoce (sillons principaux) largement influencé par l’environnement et donc par les expériences vécues par le sujet. »
Des études sur les jumeaux homozygotes sembleraient confirmer cette approche.
 
Mais l’interprétation des résultats d’imagerie s’appuie sur les études comportementales qui les ont précédés.
Ainsi, Florence précisera qu’en psychologie cognitive, la prise de risque a été associée à une tendance accrue à la recherche de sensations et de récompense immédiate, ainsi qu’à un défaut d’inhibition.
Certains auteurs, en se concentrant sur les capacités cognitives, ont suggéré que les adolescents sont moins susceptibles de considérer les répercussions négatives d’un comportement source de satisfaction dans des scénarios virtuels.
Cependant, « il faut tempérer que ce que je viens de dire, parce que cette opinion reste controversée ».
Plusieurs auteurs ont ainsi montré que les adolescents sont bien conscients des risques qu’ils encourent par leur comportement, avec seulement quelques différences constatées avec les adultes dans la mention spontanée des coûts et des bénéfices.
En outre, il y a peu d’arguments en faveur d’une amélioration généralisée des capacités logiques relatives à la prise de décision après seize ans.
Toutefois, les descriptions empiriques montrent que la connaissance qu’ont les adolescents des risques encourus semble avoir moins d’impact sur leurs décisions dans la « vie réelle » que chez les adultes : les différences entre les adolescents et les adultes semblent plutôt dépendre du moindre engagement spontané des premiers dans des comportements socialement régulés.
Isolés, les adolescents ont le même niveau de prise de risques que les adultes. Mais quand ils sont en présence de leurs pairs (deux amis), ils augmentent considérablement leurs risques (virtuels).
Cela a incité certains à soutenir que les différences dans le fonctionnement psychosocial, bien plus que des aspects cognitifs, expliquent l’orientation particulière des adolescents vis-à-vis de comportements à risque.
Alors que d’autres études comportementales confirment que les adolescents, comparativement aux adultes, ont aussi tendance à être plus motivés par l’obtention de résultats immédiats que différés et, dans certains contextes, par le renforcement positif que par le renforcement négatif.
 
Des études de neuro-imagerie fonctionnelle mettent aussi en évidence le rôle important dans la prise de risques des régions présentant un développement structural majeur durant l’adolescence, notamment les régions dorsolatérales et ventro-médianes du CPF. La partie dorsolatérale du CPF est préférentiellement impliquée dans les processus exécutifs et la mémoire de travail, et la partie ventro-médiane du CPF dans la régulation émotionnelle.
Quant aux tâches mobilisant des processus d’inhibition, elles ont été utilisées pour améliorer la compréhension des comportements impulsifs.
L’inhibition peut être définie comme une fonction qui, lorsque l’organisme est confronté à de nombreuses réponses possibles, favorise une réponse particulière, sans activer ou en désactivant simultanément les autres.
 
De nombreuses études comportementales se seraient ainsi intéressées au contrôle cognitif ou à l’inhibition à l’aide d’épreuves très épurées qui renvoient toutes à un mécanisme commun, à savoir l’inhibition d’une réponse prédominante ou automatique, telles que les tâches de flanker (qui est l’identification de l’orientation d’une flèche en ignorant les signes latéraux qui peuvent altérer le jugement), de Stroop (qui est la dénomination de la couleur de l’encre de noms de couleurs congruents ou non congruents) ou de go/no-go (l’inhibition de réponses pour des stimuli rares mélangés à d’autres stimuli fréquents pour lesquels une réponse est demandée).
Paul se remémore qu’il aura fait un test qui ressemble à ça à Minsk : les résultats doivent être dans son dossier médical.
Il est suffisamment épais pour ça !
 
Dans l’ensemble, les enfants et les adolescents activent un réseau cérébral plus vaste, moins connecté, pour accomplir les tâches d’inhibition. Par la suite, le nombre de régions recrutées diminue avec l’âge, de sorte que seules les régions essentielles liées à la tâche sont activées. On a montré que, lors d’une tâche d’inhibition, les adolescents activaient davantage le CPF dorsolatéral pendant la tâche, comparés aux adultes plus âgés mais aussi aux enfants plus jeunes.
Ces résultats suggèrent une plus grande mobilisation « on line » du réseau exécutif frontal.
 
La moindre connectivité du CPF notamment dans sa partie dorsolatérale ne lui permettrait pas d’assurer la coordination indispensable pour rendre optimal le fonctionnement exécutif. En revanche, la myélinisation, qui se poursuit à l’âge adulte, permettra aux régions éloignées du CPF dorso-latéral, comme le cervelet latéral, de contribuer à un contrôle plus cohérent et plus automatique du comportement.
La moindre connexion durant l’adolescence pourrait jouer un rôle crucial dans le développement, permettant au CPF dorsolatéral d’affiner les automatismes « internes » tout en renforçant progressivement la connectivité autour des réseaux persistants après élagage.
Ce stade pourrait peut-être même permettre un renforcement progressif et optimal des circuits et réseaux intervenant dans les prises de décision qui viendraient pour la plupart à maturité vers vingt-trois/vingt-cinq ans.
Mais d’après Florence, qui poursuit ce jour-là son exposé encyclopédique sur le sujet, d’autres régions doivent être également prises en compte.
Par exemple, l’implication du cortex insulaire antérieur droit qui est spécifique aux adolescents et ne se retrouve pas chez les enfants ou les adultes…
Ce qui est aussi un résultat remarquable, compte tenu de l’implication de cette région en particulier dans l’addiction : l’insula qui reçoit des afférences reçues par le thalamus, envoie aussi des efférences (des signaux) à plusieurs structures reliées au système limbique, système sous-tendant le traitement des émotions.
L’insula jouerait donc aussi un rôle dans le contrôle de soi et les fonctions exécutives.
 
Quant au cortex limbique, appelé aussi parfois cerveau émotionnel, il regroupe plusieurs structures situées à la face inférieure et interne du cerveau, dont l’amygdale, l’hippocampe et le gyrus cingulaire.
Cette région est chez l’adulte massivement interconnectée avec le CPF notamment dans sa partie ventrolatérale (CPFvl). Florence rappelle que l’amygdale est une structure cérébrale impliquée notamment dans les comportements automatiques de peur et l’hippocampe joue un rôle majeur dans la mémoire d’événements contextualisés.
« On a ainsi constaté que tes adolescents présentent une activité de l’amygdale exagérée par rapport aux enfants et aux adultes au cours d’une tâche de go/no-go émotionnel. Ce que je veux préciser, c’est que cette plus grande activité pourrait résulter d’une diminution de l’efficacité du contrôle frontal, du fait de connexions anatomiques encore relativement peu développées. Alors que le CPFvl, chez l’adulte, est en effet connu pour moduler l’engagement de l’amygdale. »
 
Mais pourquoi me raconte-t-elle tout ça, se demande Paul ?
« Pour que tu comprennes d’où vient ton problème d’amnésie. Je t’explique comment ton cerveau fonctionne pour qu’un jour il s’autorépare ! »
Mais il croyait que c’était d’abord son insomnie perpétuelle qui l’inquiétait…
« Au début et durant des semaines, oui, je t’assure. Mais toi ce n’est plus vraiment ce que je veux dire parce que ça n’a pas l’air de te handicaper… »
Alors elle est passée à autre chose « c’est ça ? »
 
Sans répondre vraiment, elle persiste à poursuivre son explication du moment, comme si c’était naturel et qu’elle faisait ça tous les jours. Ainsi que, l’interconnexion fonctionnelle serait très importante entre ces deux structures, notamment au cours des tâches d’inhibition tel le go/no-go.
Car le CPFvl est impliqué dans le niveau de vigilance et permet d’adapter le comportement pour répondre aux menaces de l’environnement. « Et on a montré que le CPFvl gauche sous-tendait les représentations positives, d’un concept ou d’un objet, et leur évaluation émotionnelle, alors que le CPFvl droit était préférentiellement impliqué dans les représentations négatives ».
« Ah bé oui, c’est évident ! » laisse tomber Paul… comme si la gauche était plus généreuse que la droite…
« Ah bé voilà, tu retrouves tes réflexes d’ingénieur-pilote de chasse un peu fachiste… ».
Non, ce n’est pas ce qu’elle voulait dire, pensant avoir blessé l’homme de sa vie : « Mais je t’ennuie… ? »
Mais non, mais non : « Continue, j’apprends plein de choses avec toi. Et j’en ai encore plein à apprendre sur ce qui je suis et surtout ce que je fais sur cette planète… »
On en est toutes et tous là : « Sauf que, ce que je veux dire, c’est que toi peut-être plus que d’autres en ce moment… »
Et elle continue…
 
Elle rapporte qu’il a été aussi suggéré que les comportements à risque excessifs à l’adolescence résulteraient d’un développement discordant entre les régions limbiques et les régions préfrontales.
Selon ce modèle, le comportement des adolescents est régi principalement par les régions limbiques, fonctionnellement plus matures relativement au contrôle préfrontal.
Dans des situations induisant une forte réactivité émotionnelle, le système limbique va prendre le dessus sur les systèmes de contrôle chez les adolescents.
Mais le rôle du système limbique et ses relations avec le CPF durant l’adolescence ne sont pas clairement élucidés.
Compte tenu de la nécessité d’adopter des comportements exploratoires et, a fortiori, des comportements nouveaux plus à risque que des routines, un système limbique mature peut aussi avantageusement moduler des processus décisionnels activés par un CPF encore immature.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire