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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 31 août 2024

47/63 – Mathématiques appliquées

Compte-rendu à « Charlotte »…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Gustave, à qui Alexis parle dès son retour – effectué sur un vol d’A 320 cette fois-ci, un avion plus haut sur pattes que celui de l’aller, et avec 6 sièges de front par rang au lieu de 5 sur l’A 220 – de l’épisode du « tueur » aux trousses de I-Cube, se souvient de « cette idée », mais dénie que les Services aient pu envisager d’éliminer « l’auteur ».
« Et puis ça aurait été dommage : il aura tout de même réussi à nous faire éviter un coup d’État un fameux 14 juillet contre le Président Landau[1] »
Tout au plus, au moment de la mise en ligne « d’Opération Juliette-Siéra », l’accès au blog de « I-Cube » aura été bloqué plusieurs jours, le temps d’évaluer la menace que cet opus représentait.
Et puis, ce n’était pas ni dans la culture ni dans les possibilités juridiques des Services de poursuivre ce blocage et il avait été fait le pari de laisser faire et de voir ce que ça donnerait.
Or, finalement, la « bombe » que cela pouvait représenter aura rapidement fait pschitt.
 
Et même, plus tard, quand « l’auteur » ce sera mis en tête d’en faire un vrai livre, on l’aura précipité vers un « faisan » du monde de l’édition comme il en existe des dizaines, qu’il aura d’ailleurs surnommé « Pourrito », et il était tombé la tête la première dans le piège tendu : l’éditeur retenu avait acheté pour rien le manuscrit et l’avait enterré bien profondément pour n’en avoir jamais fait ni la promotion ni la distribution…
Même, quand « I-Cube » aura récupéré ses droits et trouvé un deuxième éditeur pour la seconde édition de cet opus[2], le législateur, dans son immense sagesse, aura alors opportunément sorti une loi de circonstance qui oblige à rajouter des frais de port dirimants pour une distribution à l’unité, tels que ce volume n’ait jamais aucune chance d’être largement diffusé un jour !
Même plus la peine d’envisager une « neutralisation » du bonhomme.
En revanche, la Cisa ne pourrait même plus mettre en place une « sphère de sécurité » autour de l’auteur, sauf à devoir réidentifier le nouveau portable du gusse… Ou si un robot le fait tout seul, par hasard.
Ridicule.
 
D’autant que finalement « l’actionnaire » n’est pas vraiment satisfait des informations rapportées par Alexis. L’auteur ne lui aura pas donné le choix : il lui faut mettre au point le « BBR 3.0 » pour satisfaire son entourage, notamment Julie et Gustave, de plus en plus pressants sur le fonctionnement et la mise en route du logiciel prédictif « BBR 3.0 » mais en mode opérationnel cette fois-ci, et non plus en mode bêta.
Alors même que les synopsis de l’auteur sont parfois si précis qu’ils en deviennent prédictifs, sans jamais qu’il ait dit à Alexis comment il faisait !
Décrypter les « fils rouges » d’information à « bas-bruit », c’est bien joli, mais même les IA qui tournent actuellement sur ce modèle ont bien du mal à être vraiment prises au sérieux.
Gustave et Julie veulent qu’une équipe, au moins une, travaille sur ce projet : et elle est prête avec de nouvelles embauches d’ingénieurs informaticiens « spécialisés bidouillages-sécuritaires » dans les tuyaux dont quelques-uns « enlevés », pour ne pas dire détachés, aux escouades des recruteurs de la défense nationale qui préparent la cybersécurité des JO.
Il faut dire que le commandement de la cyberdéfense (COMCYBER), dont les effectifs sont principalement situés à Rennes, si c’est un coin avec des locaux bien jolis et pas très loin du ministère par le TGV, beaucoup de « pisseurs de ligne » ont une vie de famille parisienne parfois bien établie… Ce qui ne facilite pas vraiment l’attrait de devenir fonctionnaire de la défense qui en plus n’a pas la réputation de bien payer ses jeunes génies du codage avec des plans de carrière sans perspective de développement.
Mais c’est plus facile d’en assurer la sécurité ainsi que celle des personnels.
Et l’avantage de taper dans les « short listes » du ministère pour Gustave, c’est que les impétrants ont déjà passé les filtres du fameux secret-défense…
 
De plus l’idée de l’auteur de faire deux logiciels n’est pas totalement stupide... même si elle va occuper forcément deux fois plus de monde.
Dans le principe, le premier devra tenter de faire des « inductions » par régressions, linéaires, exponentielles ou surtout logarithmiques, entre trois ou plusieurs « événements » a priori n’ayant rien à voir ensemble. Sans lien de cause à effet, le tout en vue de découvrir des relations que personne n’avait faites jusque-là.
C’est du deep leaning, un classique « arbre de décision » à auto-construire, si ce néologisme peut exister.
C’est le travail de ce qu’on pourrait appeler une « IA », pour intelligence artificielle, sauf que c’est juste une « routine » qui tourne toute seule avec la rapidité des puces informatique disponibles et qui explorent toutes les données de la data de « BBR 2.0 » de la Cisa qui collectionne de son côté plusieurs centaines de pétaoctets de références… en principe d’accès réservé, sauf à Paul et à ses propres programmes…
Et sur ces centaines de millions de milliards de données enregistrées dans la base de données du BBR, ça va prendre des semaines et des semaines, voire plusieurs mois, aussi rapide que peut être la courte routine de Paul, même avec un cœur de machine cadencé à plusieurs dizaines de gigahertz.
 
D’un autre côté, si la machine va très vite à faire ces examens, elle est comme Paul : elle ne s’arrête pas, ne dort pas, ne fait pas grève et en principe ne tombe pas en panne.
Et puis si on ne commence pas tout de suite, on perdra du temps…
Aussi Paul se met rapidement à écrire les quelques routines de base qui devront croiser ces données, les noter, les classer et les archiver pour ne pas avoir à les refaire.
Aux équipes de centraliens de faire les programmes de liaisons qui iront « butiner » la base de données et restituer les résultats.
Ce qui d’ailleurs ne sera pas si facile, tellement les index d’adresse deviennent rapidement complexes…
 
Et puis une autre série de programmes et une autre équipe, avec un autre « arbre décisionnel » qui, à partir des notations des premiers, prolonge les rapprochements dans le temps. D’une part vers le passé et, d’autre part, pour une autre série vers l’avenir en reprenant l’incrémentation la plus courante sur les séries évaluées et notées par ordre de pertinence, sur le passé…
Le même principe de notation est alors appliqué, entre 1 et 10, le zéro voulant dire ensemble vide, c’est-à-dire jamais : les exclusions.
Qui ne sont même pas documentées, pour ne pas perdre de temps.
1 rarissime mais mathématiquement pas impossible, 10, toujours sur le mode si A égal B et que B égal C, eh bien A entrainera toujours C. Une notation effectuée avec des « tests de student » étalonnés à 0,01…
Ça, c’est le principe : le calcul est infiniment plus délicat et fastidieux. Parce que quand on a un taux de corrélation, ou un test, qui n’est pas égal à 1, mais seulement de 0,95, dès qu’on met deux séries de données en rapprochement, toutes les deux notées à 0,95 par exemple, on a forcément une dégradation à 0,925 de l’ensemble. Et avec une troisième série du même niveau, on trouve 0,857. Ce qui n’est finalement pas très significatif… mais seulement possible dans l’échelle des probabilités, notée 8 sur 10.
Avec un filtre à 0,01, au troisième niveau d’étalonnage, on arrive tout de même à 0,97.
Pour atteindre le taux de 0,95 de corrélation, il faut accumuler 5 niveaux successifs à 0,99, ce qui est tout de même plus conséquent…
Et ensuite, il convient de vérifier que ça existe bien et que c’est conforme au calcul statistique, mais c’est juste un « bouclage », sans ça, c’est que le calcul du taux de corrélation n’est pas bon !
De toute façon, même si on ne retient que des taux de corrélation de 0,99, 9 sur 100, ce qui est relativement très rare dans la vie courante, au cinquième niveau de l’arbre, on se retrouve avec un taux de corrélation de 0,95 qui laisse tout de même 5 % d’incertitude et passe le « test de student » basique…
C’est qu’en « Q-nu » (calcul numérique), les erreurs s’additionnent toujours.
 
Toutefois, ce second programme, parfois seulement sur le passé, aboutit à ces taux exceptionnels. Ce qui est reste étonnant et remarquable : là ça mérite qu’on en analyse un peu plus les caractéristiques pour mieux les évaluer. Mais c’est le travail d’un cerveau humain. La machine ne venant qu’en support ou en déclencheur. Un simple calculateur.
Car on peut probablement essayer de projeter cette relation sur l’avenir sans grands risques de se tromper. Une chose à vérifier, soit pour la valider, soit pour seulement dégrader le taux de corrélation.
Et alors, se pose la question de savoir, comment ce fait-ce qu’aucun statisticien n’ait jamais fait ce type de recherche et de rapprochement ?
 
Comment est-il logique que les ventes de sandwichs dans les stations d’essence sur les autoroutes soient ainsi étroitement corrélées au jour de la semaine, au calendrier des vacances scolaires et à la météo prévue ?
Prévue et non pas observée…
Bien sûr que c’est logique et bien sûr que les chaînes logistiques savent s’adapter aux aléas prévisibles – ou non – de la vie courante et notamment de ces quelques si peu nombreuses variables…
« Bison futé » en fait d’autres, ce qui permet aux fabricants de sandwichs d’ajuster et d’anticiper : c’est de la fabrication d’ultra-frais à fortes potentialités d’intoxication alimentaire… Il vaut mieux « être carré » dans ces métiers-là…
Mais les entreprises ont aussi des stocks tampons, intermédiaires, tout au long de la chaîne de distribution, qui troublent la lecture et permettent justement d’anticiper et de faire face.
 
Un bon matheux sait également calculer un coefficient des marées avec une précision sub-décimale, pourtant il se trompe relativement souvent, parce qu’il ne tient pas forcément compte des vents du moment et des températures des masses d’eau en mouvement qui impactent ou non les effets de courants marins.
Ce que sait pourtant faire un météorologue…
On a désormais des modèles de prévision météo à huit jours, réactualisées plusieurs fois par jour, concernant les masses d’air, leurs déplacements, les pressions, les températures, les directions et forces des vents qui permettent aux routeurs employés sur les voiliers de calculer la meilleure route possible, en tout cas la plus rapide, pour un voilier dont on aura introduit au préalable toutes les performances sous toutes les allures et avec tous ses jeux de voiles.
 
C’est tellement précis que ces programmes, indiquent justement la meilleure combinaison de voiles, le meilleur cap et la meilleure amure, l’heure des bascules et des changements de voilures. Ils sont d’ailleurs interdits dans les courses transocéaniques pour remettre tout le monde au même niveau, à savoir entre ceux qui disposent des puissances de calcul nécessaire, à bord ou à terre, et ceux des concurrents qui ne disposent que des cartes météos relevées heure par heure et transmises par télécopie… quand « ça passe ».
Ce qu’on peut faire avec un modèle complexe comme la météo, avec une marge d’erreur minimal « ex-post », on doit pouvoir le faire avec des marges d’erreur peut-être plus larges sur des modèles plus étroits mais plus profonds et acceptant encore plus de d’incertitudes que le simple calendrier des vacances scolaires…
Cela étant, on peut croiser les résultats de tous ces paramètres prédictifs, chacun sur son petit « territoire de compétence » et tenter d’obtenir quelque chose d’assez proche de la réalité à venir…
 
L’auteur aurait donc raison et en tout cas, ça mérite d’être vérifié avec les « routines » « d’arbres décisionnels » que Paul va pondre pendant ses nuits d’insomnie, sans déranger personne.
Et puis ça rassura Gustave et Julie qui peuvent ainsi émettre des rapports optimistes rassurant « l’autorité de tutelle ».
 
Alors que Paul s’inquiète tout de même en parallèle des interprétations des signaux d’alerte du « BBR 2.0 » qui pointent « une montée des périls » autour de Gaza et de la Cisjordanie, du même niveau que sur la côte Pacifique de la Chine, bien inférieurs à ceux qui sont relevés en Ukraine orientale et au Sud de la Russie qui sont pourtant en guerre.
Ça n’inquiète pas les analystes de la Cisa, qui ne s’en préoccupent pas vraiment, tout occupés qu’ils sont à surveiller les foyers de tension en Europe et de toute façon en Ukraine, en Russie ou en République de Bélarus qui reste leur quotidien en Europe orientale.
Il n’empêche.
Mais Paul n’est plus trop focalisé sur le « BBR 2.0 ».
 
Il retrouve seulement, dans ses notes d’étudiant de prépa-scientifique, des travaux d’un « X » qui l’aura précédé dans la grande école, un dénommé Laurent Hyafil, promo 69/72 en disent les réseaux sociaux, qui s’est depuis reconverti dans la chasse à la subvention de l’aide judiciaire…
Il avait travaillé sur le sujet de « l’apprentissage » par arbre de décision à une époque où l’IA n’existait pas et que les ordinateurs d’IBM fonctionnaient en mode « natif » et des disquettes souple de 5,25’’. Pour être juste capables de faire des additions (et donc les 4 opérations arithmétiques de base). Mais c’est avec ça que les Américains avaient réussi à se poser sur la Lune !
Globalement, c’est déjà une méthode basée sur l’utilisation d’un arbre de décision comme modèle prédictif. Depuis, on utilise la méthode notamment en « fouille de données » et en « apprentissage automatique » : exactement ce que Paul va faire avec son modèle « 3.0 »
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. « Mains invisibles ».
[2] Cf. « Seconde édition »


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