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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 18 août 2024

34/63 – En voie de guérison

Évaluation de la situation
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Paul continue ce soir-là : « Je n’ai pas très bien compris de quoi il s’agissait sur le moment, mais Gustave devait me demander d’autoriser de répondre positivement à une demande particulière de Moscou : ça semblait très important pour lui.
D’autant que ça devait être le déclencheur de mon retour sur le terrain, sans que cela ne paraisse suspect aux autorités françaises.
Je devais donc faire semblant d’hésiter, puis accepter. Toutefois, à force d’y réfléchir pendant mes « vacations-nocturnes » bélarusses, j’ai opté pour un autre système d’autodéfense et je m’y tiens : prolonger les effets apparents de mon amnésie générale, d’autant que c’était plus confortable pour moi, parce que là, franchement, au moins à ce moment-là, j’avais du mal à mettre de l’ordre dans mes souvenirs qui me sautaient souvent à la gorge à la fois dans le désordre et à l’improviste ! »
Mon pauvre chou, réagira Florence…
« Cela dit, pour être complet, s’il m’incitait surtout à retourner en France et compte tenu des services rendus à la Russie par le passé, si je refusais de poursuivre cette collaboration, il se faisait fort de me trouver un logement et un bon travail peinard à Moscou, puis d’obtenir des visas pour toi, Florence, et pour nos enfants ! »
« Et puis quoi encore !!! », s’insurge alors tout de go Florence.
« Bien fait, vous dis-je… Parce qu’en plus ça s’est passé comme prévu. »
 
C’est-à-dire ?
« Eh bien Alexis s’est pointée avec Gustave à l’hôpital comme dans le bon scénario d’un conte écrit par le GRU. Lui a joué exactement son rôle de maquignon cherchant à me convaincre de rentrer en acceptant mon échange contre une machine dont je ne savais même pas à quoi elle devait servir, et vous, Alexis, à vous forcer de vous occuper de moi et de mon cerveau en bouilli sans que je ne vous demande rien…
Avouez que c’était bien fait. Mais… »
Mais reste la question principale : « Qui suis-je au juste ? »
« Bé toi, mon amour ! » répond sur le vif ce jour-là Florence, un peu abasourdie par ces révélations…
« Ah oui, mais si je vous en parle aujourd’hui, après plusieurs semaines, c’est que je peux encore douter de qui je suis !
Un ingénieur qui conduit ses projets de façon autonome, la tête déjà dans les étoiles et les pieds sur terre, mais loyal envers son pays de naissance, ou un ingénieur qui nourrit aussi la recherche spatiale et sécuritaire de Moscou sans que personne ne le sache et se comporte comme un traitre à son pays de naissance en temps de guerre ? »
La guerre, la guerre…
« Elle est aux portes de l’Europe, d’après ce que j’en ai compris des dossiers de Gustave… » dira-t-il plus tard.
 
Si Florence reste coite, tétanisée, sur le moment, Alexis éclate dans un fou-rire sonore qu’elle a bien du mal à maitriser !
Quand on peut enfin en placer une, Paul questionne : « Pourquoi riez-vous comme une folle, Alexis ? C’est une question sérieuse ! »
« Parce que si vous nous posez la question, c’est que vous prenez le risque d’être pris au sérieux… »
Justement, il est sérieux.
« Je n’ai probablement pas votre QI stratosphérique, mon vénéré boss, mais soit vous êtes un espion russe et alors vous mettez fin ce jour à vos activités sournoises en provoquant une enquête qui finira par vous démasquer, soit vous ne l’êtes définitivement pas et vous tentez manifestement de vous guérir de vos démons de cette façon-là…
De toute façon vous ne risqueriez rien, puisque votre capitaine russe vous a promis qu’en cas de danger, la taupe qui vous surveille de près, est chargée de vous exfiltrer en toute sécurité…
Et après tout, si elle échoue à vous faire retourner en Sibérie, ils vous échangeront bien contre une basketteuse, un pianiste ou quelques prisonniers ukrainiens… »
Sa pointe d’humour ne déride pas pour autant Florence qui, de son côté, ne rigole plus du tout, elle…
 
Elle finit d’ailleurs par lâcher : « En fin de compte, je préfère te savoir en prison que de devoir vivre dans ce pays de moujiks ! »
« Ah bé voilà !!! » s’écrie soudain Alexis. « Je comprends tout maintenant : Paul est en train de vous faire chanter !!!… »
Comment ça ?
« Soit il se fait arrêter de votre fait et il part en exil sans vous, soit vous l’accompagnez en orbite à Noël 2024 pour faire un petit frère ou une petite sœur à Annabelle et Louis ! »
Culottée comme déduction…
C’est au tour de Paul de s’esclaffer.
« Non mais arrêtez, les filles ! C’est plus compliqué que ça et si je vous en parle à vous et à nul autre pour le moment, c’est que j’ai besoin de votre aide pour sortir de cette impasse dans laquelle je me suis laissé piéger par cette situation infernale d’amnésie… »
Et quoi ? Comment faire ? Quelle situation ?
 
« D’abord, Paul, êtes-vous toujours amnésique et jusqu’à quel degré ? » demande Alexis. « Normalement, ça aurait dû passer, se résorber, se dissoudre : vos examens révèlent que vous n’avez plus aucun hématome, pas la moindre séquelle matérielle, et que vous avez un cerveau qui physiologiquement fonctionne manifestement aussi bien qu’avant » poursuit-elle.
« Qu’avant, je ne sais pas, mais à ma satisfaction, oui certainement : je parviens à comprendre ce qu’on me dit et même ce qu’on ne me dit pas ! » lui répond Paul.
Bé alors, que demander de plus ?…
« Mes souvenirs, en revanche c’est plus compliqué : il y en a qui me reviennent tout seuls, comme conduire, faire une règle de trois de tête ou approcher une racine carrée de tête à partir des tables de multiplication, barrer le voilier, voire, mais je n’ai pas encore essayé, de piloter un avion… Je pense que j’y arriverai.
Je parviens à reconnaître les gens même si parfois je ne me rappelle plus les détails de nos échanges lointains dans le passé : il faut que je fournisse des efforts ! »
Donc tout va pour le mieux : « Mais ce n’est pas l’impression que tu donnes, en général. On a parfois l’impression que tu restes dans le vague, que tu es imprécis ou ignorant ! » complète Florence.
« C’est voulu… ! »
Comment ça ?
 
« Eh bien, si je suis espionné par une taupe directement dans mon entourage que je n’ai pas encore réussie à identifier, il faut aussi lui donner l’impression que je reste dans le potage. Et comme je ne sais pas qui au juste, je m’oblige à jouer à l’amnésique diminué avec tout le monde ! »
Oui mais alors : « Pourquoi, manifestement, pas avec nous ? »
« Bonne question Alexis… et je vais vous répondre… »
Il s’arrête pour finir son verre et piquer quelques noix de cajou posées dans leur coupelle, sise sur la table basse du salon.
 
« Florence, c’est manifestement la mère de mes gamins… Et mes gamins sont vraiment les miens : j’ai fait réaliser des comparatifs génétiques, des tests ADN en douce ! »
Florence explose : « Quoi ??? Tu en doutais ? »
Il fallait lever toutes les zones d’ombres et de doutes…
« Là, Florence, ne vous offusquez pas : je le comprends parfaitement ! D’abord des preuves scientifiques, des certitudes sur lesquelles s’appuyer… J’aurai fait pareil, même si, à votre place, je n’aurai probablement pas apprécié non plus[1] »
« Et puis j’ai besoin de Florence, parce que je dois dire qu’elle est vraiment superbe jusque dans une paire de draps, correspondant parfaitement bien à mes attentes même si elle ne veut pas encore « opérer » en orbite…
Donc, votre idée de la faire chanter, comme ci-avant suggérée n’est pas complètement sortie de son contexte…
Mais elle y viendra probablement même sans ce chantage, parce que j’imagine que ce ne sont pas les volontaires qui se feraient rares… »
Furieuse, Florence se lève d’un bond : « Je ne suis pas qu’un trou qu’on enfile à volonté, figure-toi !!! Même si c’est en orbite, je te jure ! »
« Attendez, Florence ! C’est plutôt flatteur : elles sont effectivement déjà nombreuses à espérer que vous libériez votre place dans son cœur ! »
« Son cœur, son cœur, son cœur ! Son cul et son sexe, oui ! » s’enflamme-t-elle.
« Comme si elles ne se gênaient pas jusque-là ! Et ne dites pas le contraire : elles sont capables de prendre le risque de se faire propulser en orbite pour arriver à leur fin ! J’en connais ! »
« Arrête un peu Florence ! C’est cru, peut-être, mais surtout dans ton propos, ma chérie ! D’accord, ce n’est pas non plus très délicat de ma part à ton égard, j’en conviens, mais il faut aussi appeler un chat un chat[2] et ça n’empêche pas de respecter totalement nos accords de vie en commun.
Alors ne t’énerve pas ! »
Tu parles…
 
Alexis va faire diversion, un fois de plus, en espérant que cette fois-ci, ce sera la bonne :
« Mais moi, je ne couche pas avec vous, patron. Nous n’avons pas d’enfant en commun et je ne suis que votre employée. Et je peux désormais vous dénoncer à n’importe quel moment ou bien exiger une augmentation vertigineuse : quel intérêt pour vous de me mettre dans la confidence ? »
« Vous, Alexis, vous êtes un cas à part. Si vous n’étiez pas ma biographe, vous vous comportez comme quelqu’un qui pourrait être ma sœur ! »
Charmant…
Elle progresse dans la hiérarchie des « êtres prioritaires » : elle avait gardé le souvenir qu’il lui avait dit, à Minsk, qu’il se demandait qui elle était : « ni ma femme, ni ma maîtresse, ni mon assistante, ni mon amie, ni ma fille, ni ma sœur, ni mon infirmière ? »
Les hypothèses plausibles se réduisent… un progrès manifeste !
 
« À l’époque, Alexis, je vous prenais encore pour un agent trouble sinon double au service des russes ou des bélarusses, chargé de me faire parler pour mieux me manipuler. Ça aurait pu être logique dans le cadre d’un protocole médical de récupération de ma mémoire !
Mais plus j’y réfléchissais, plus mes souvenirs revenaient, plus il y avait quelque chose, plusieurs choses qui restaient incohérentes : d’une part on ne mobilise pas autant de moyens humains, de comédiens et de personnels « troubles » pour jouer une comédie complexe afin de soigner un amnésique, ou alors… ou alors, on a du temps est des moyens à perdre !
Ensuite, à aucun moment vous n’avez fait allusion à mon nom de code pour les services russes.
Amusant, n’est-ce pas ? »
Quel est-il ?
« Donc, je devais effectivement être une personne d’importance aux yeux des officiers et des médecins que je croisais dans ma chambre.
Mais qui et pourquoi, je n’en avais aucune idée ?
L’agent au nom de code « Sergueï Montsouris » dont on m’avait affublé ou quelqu’un d’autre comme Paul de Bréveuil qui n’avait finalement qu’une seule réalité ?  »
 
Ce qui ne répond pas à l’autre question que venait de poser Alexis juste auparavant…
« Pourquoi ne suis-je pas suspectée d’un double jeu à vos yeux ? »
Paul se resserre d’un verre d’armagnac ce soir-là avant de répondre.
« Vous auriez pu être effectivement ce personnage double, cette personne qui se montre affable à mon égard pour me tirer les vers du nez à Minsk. Ou pour me surveiller, d’autres se chargeant alors de me remettre sur le droit chemin fixé par les officiers du GRU sensés me manipuler en m’inventant une vie que je n’ai pas…
Mais au contraire, par quelques indices, vous avez pris un rôle d’apaisement, en même temps que de rester dans le flou, tant que nous étions à Minsk, au moins sur vos intentions à mon égard.
Bon très bien : je me suis laissé faire en cachant à tout le monde que ma mémoire revenait petit-à-petit. »
L’avait-il reconnu comme sa biographe, à ce moment-là ?
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] C’est assez drôle de dire ça pour une femme qui aura fait des pieds et des mains pour avoir fait réaliser des tests de paternité sur la dépouille de William River, son père biologique et récupérer ainsi une partie du patrimoine en héritage de celui qui aura séduit sa mère, Camille Dubois, au Koweït à l’époque de l’invasion de ce pays par Saddam Hussein : Cf. épisodes « Laudato sì » et « Alex cherche Charlotte »…
[2] Alexis note avec amusement qu’il n’aura heureusement pas parlé de chatte…


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