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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 19 août 2024

35/63 – En voie de guérison.

Retour sur les précédentes semaines
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Non… J’avais le sentiment de vous connaître, mais sans savoir qui vous étiez vraiment. Je crois que je vous l’ai dit : un membre de ma famille, ma sœur, une cousine, une personne de mon entourage professionnel, ma secrétaire peut-être, mon adjointe, ma biographe comme vous le prétendiez, je n’en savais strictement rien ! »
Il avoue à ce moment-là, qu’il avait parfois eu des visions, qui se superposaient au fade décor de sa chambre de convalescence, épisodes finalement assez étonnants pour quelqu’un qui ne rêve pas. Des scènes de combats dans une ville antique, à l’épée lourde et à double tranchant, au coutelas, où il évite des lances et des flèches, sous une lumière crue qui n’avait rien à voir avec son environnement du moment, mais où confusément Alexis était présente…
Probablement des réminiscences de son passage au moyen-âge dans la ville Sainte, à la recherche de Jean de Jérusalem, épisode qu’il n’aura pourtant pas détaillé à Alexis qui d’ailleurs n’était présente qu’à Pétra, un mois après la conquête de la ville par la première croisade, celle des « barons & des gueux », mais elle fait tout de même le rapprochement[1] sur le moment.
Elle le lui dira que plus tard…
« D’autant que je me méfiais plus des gens qui se prétendaient être mes amis ou mes proches.
Au moins autant que tous les autres dont je ne comprenais pas trop la langue, les personnels soignants, les officiers et autres « manipulateurs ». »
Mais alors… comment Paul a-t-il pu faire le tri, avec son « cerveau détraqué, troué » ?
 
« Eh bien, Alexis, d’abord, vous avez été la seule, à Minsk à avoir eu un discours un peu différent de bien des autres et à me montrer ma vie en France. Or, pour moi, la France, c’était à ce moment-là un pays aussi inconnu que la Biélorussie ou que la Chine, ou que tout autre…
Une abstraction, rien de plus !
Par ailleurs, le capitaine du GRU m’assurait pourtant que j’étais français, « retourné » pour travailler pour leur FSB à eux peut-être, mais français d’abord où j’avais probablement grandi ! Ce qui était cohérent avec ce qu’il m’en avait dit et avec ce que vous me montriez ! Un point commun de vos exposés à tous les deux…
Ensuite, vous étiez une mine de renseignements sans la moindre contradiction et d’une fluidité remarquable quand mes questions partaient dans tous les sens et à l’improviste, à propos de « ma vie d’avant » !
Mieux que l’officier traitant qui restait flou sur de nombreux détails…
Donc, soit vous aviez appris votre leçon sur le bout des ongles mieux qu’un officier russe dont c’est le métier, soit vous respiriez l’honnêteté… brute de décoffrage ! »
Admettons…
 
« Ça, c’est la première raison : votre cohérence dans la durée… Même si j’ai mis un peu de temps à comprendre votre importance pour ma guérison… »
C’est-à-dire ?
« Eh bien, comme vous aviez réponse à toutes mes questions mieux que quiconque, globalement, si je voulais récupérer très vite les éléments de ma mémoire chancelante et les mettre dans le bon ordre, il me fallait compter sur vous.
D’abord, vous avez écrit et publié pas mal de chose sur moi, au moins dans ce que vous avez vécu depuis que vous êtes à mon service, mais également tout autant avant…
J’ai compris, en vous lisant, qui je pouvais être, notamment avec vos deux premiers volumes… »
« Opération Juliette-Siéra » et « Parcours olympiques »…
« C’est conçu comme des romans, mais en les lisant, j’ai redécouvert des souvenirs enfouis et j’ai un peu mieux compris le foisonnement de gens, d’intérêts et de projets qui m’entourent. »
 
Il y avait également des manuscrits non encore validés…
« Je les ai lus aussi… après que vous m’ayez fourni vos manuscrits… Je suppose que si ces textes n’ont pas été validés, c’est qu’avant ma perte de mémoire… je devais considérer qu’ils n’étaient pas acceptables en l’état. Mais jusqu’à quel degré ? »
Si c’est une question, Alexis n’a pas la réponse : « Il y a deux facteurs… D’abord, j’ai peut-être mis trop de temps à réunir, vérifier et compléter tous les éléments rapportés. Ensuite je pense que vous n’avez-vous-même pas eu le temps de les valider en l’état : pour une même période, il y a ainsi plusieurs versions plus ou moins longues et vous n’avez pas fait votre choix… »
Ah…
 
« Par exemple, pour « Parcours olympiques », il y a une version longue de vos discussions « philosophiques » avec Matilda qui auront été coupés par la suite… »
Matilda, l’agent du SIV qui traine encore à la Cisa ?
« Oui, celle-là ! Il faut dire que ces échanges n’ont probablement aucun intérêt. »
Comment sait-elle ça ?
« Parce que vous avez un biographe officieux qui fait son beurre avec vos aventures sur son petit blog anonyme, je vous l’ai déjà dit. Il apparaît d’ailleurs dans un des bouquins que j’ai publié[2]. Et par ailleurs, je me suis entretenue à plusieurs reprises avec Matilda.
Il y a plein de gens, comme ça, que j’ai pu croiser, comme le directeur Scorff, la juge Trois-dom, Jacques, votre frère, Isabelle Nivelle, Lady Joan et même Charlotte, la vraie, celle dont le nez bougeait de haut en bas quand elle parlait, avant qu’elle ne soit foudroyée par la maladie…
En revanche, il y en a plein d’autres que je n’ai pas pu interviewer, comme la Reine d’Angleterre, le pape Benoît XVI, Charles Almont le directeur de la CIA, etc… »
Ils sont morts avant que ce ne soit possible…
 
« C’est justement la seconde raison qui me fait dire que vous êtes indispensable au bon rétablissement de ma mémoire, mieux que Gustave et les ingénieurs qui travaillent autour de moi… »
Comment ça ?
« Ça tombe sous le sens : vous savez qui est qui mieux que moi quand ils se présentent en face de moi ! »
Les deux femmes en restent coites…
« Florence semble tout savoir de moi depuis que nous vivons ensemble, au moins pour ce qui est de mon environnement familial, des travaux aux Chagos et de l’activité du Kremlin-Bicêtre…
Et vous Alexis, pour tout le reste… »
Et Gustave alors ? « Il en sait probablement plus que nous deux sur votre carrière, vos réalisations, vos projets et vos relations avec les autorités ! » précise Alexis.
« Oui, vraisemblablement, mais il ne sait pas avec qui j’ai déjà couché ou non ! »
Là, les yeux des deux femmes valent le détour pour faire des tours et des tours dans leurs orbites : Paul n’est décidément qu’un obsédé sexuel invraisemblable !!!
 
« Mais moi non plus ! » proteste Alexis.
« C’est moins sûr ! Vous en savez plus que Florence… »
Celle-ci proteste vertement : « Il faut déjà te supporter tel que tu es, espèce de sale queutard ! » finit-elle par lâcher alors, le neurone presqu’en feu, la colère faisant monter la salive au bord des lèvres…
« … et sûrement plus que Gustave qui me paraît un peu naïf sur le sujet ! »
Alexis se régale : elle ne participe pas aux débauches de Paul qu’elle trouve un peu nauséeuses à force de répétition et d’insipience, finalement, même si parfois ça peut donner envie quand elle se les imagine. En revanche, elle peut en dire plus qu’elle n’a pu en écrire jusque-là, sans la moindre once de jugement : après tout, tant que c’est entre adultes consentants et qu’il la respecte elle et son corps, ça ne la regarde pas vraiment…
« J’avoue que c’est à Florence que je dois cette « guérison » si rapide et je t’en remercie vivement, ma chérie ! »
Comment ça, fait-elle encore « colère » à l’évocation des turpitudes présumées de Paul ?
« Tu te souviens du premier soir de mon retour où j’ai dîné à la maison avec vous deux ? »
Oui…
« Il y avait aussi Mylène et Aurélie… Deux ex ! »
Effectivement : elles se souvenaient toutes les deux de cette soirée pour le moins ambigüe… qui avait failli tourner au règlement de comptes.
« Tu as eu l’idée géniale de réunir les trois femmes plus toi qui pouvaient m’en apprendre le plus sur mon passé !
Et ça a fonctionné… »
Comment ça ? Elles en auraient profité pour faire revivre un passé voluptueux d’où Florence était exclue par la force des choses pour être « née » plus tard dans la vie de Paul, alors que justement elle venait d’avoir posé ses conditions personnelles aux deux autres ?
« Non pas du tout… »
 
« Durant les semaines qui ont suivi, j’ai pu faire le tour de mes réalisations passées, grâce à vous deux qui m’avaient accompagné sur tous les sites où j’ai pu œuvrer, aidées en cela par Gustave et les ingénieurs de la Cisa et des bureaux d’étude.
C’était parfait…
J’ai rapidement compris ce qui était en cours de réalisation, les projets qu’il fallait animer et le pourquoi de ces questions des membres du gouvernement, de celles posées lors de mon arrivée à Paris depuis Minsk, après leur conseil des ministres… »
Il avoue que sur le moment, il n’avait pas bien compris ce qu’il faisait là à être présenté à des personnages aussi importants, au moins dans la vie de la République et des institutions officielles du pays, en se disant que décidément son métier d’espion à la solde des Russes ou des Bélarusses était drôlement aisé !
« D’un autre côté, ce n’était pas très cohérent : accéder ainsi au cœur du pouvoir en France, sans aucune contrainte ni retenue, avec autant de facilité, accueilli comme une sorte de héros, alors que… ça ne pouvait pas être une chose apparemment aussi commode que ça pour le premier couillon venu, qui plus est à moitié écervelé, il devait forcément y avoir une autre explication… ou alors un gros bug ! »
« Insomniaque, peut-être, amnésique, probablement à ce moment-là, mais on peut dire que tu n’avais pas vraiment perdu tout de ton intelligence… »
Merci Florence.
 
« On fait quoi, maintenant ? » questionne Alexis.
« Là, vous allez vous coucher et moi je vais m’allonger et finir de bouquiner les rapports de la journée plus ceux que je n’ai pas encore lus.
Mais demain, on fait le tri de ce que j’ai pu retenir du tour du propriétaire que vous m’avez fait faire, afin de détecter si j’ai pu oublier ou ne pas comprendre telle ou telle chose… »
 
Sur le moment, elles en sont toutes les deux d’accord. Florence aura eu une longue journée et un peu de repos n’est pas de refus avant d’éventuellement subir les nocturnes assauts du père de ses enfants.
En revanche, après s’être brossée les dents, Alexis, pourtant tout autant fatiguée, qui avait pris la chambre d’invité, la seconde à l’étage, les deux autres étant celles des enfants, redescend en pyjama s’enquérir d’une bouteille d’eau de source fraîche pour sa nuit…
Elle est fatiguée mais n’a pas encore sommeil. Paul non plus… forcément pour rester insomniaque, même s’il s’est déjà étendu de tout son long sur le canapé, une pile de documents à consulter à portée de main.
Il est drôle d’ailleurs : un petit lampadaire éclaire l’endroit de sa lumière tamisée en faisant un rond sous son abat-jour et un plus vaste et partiellement masqué par un linge dessiné au plafond, mais il a aussi une lampe frontale sur le crâne et aux deux mains une paire de petits-diode électroluminescentes, des LED, au bout de gants à deux doigts, le pouce et l’index, qui dirigent leurs faisceaux lumineux d’un simple mouvement de phalange…
Tout ça pour ne pas allumer le grand lustre et garantir une certaine pénombre nocturne aux dormeurs enfermés dans les pièces adjacentes : les raies de lumière qui passent sous les portes sont quasiment insignifiants.
Et s’il est déjà avec sa lampe frontale en place, il ne l’a pas encore allumée.
« Bé puisque vous êtes là, Alexis, j’ai une question à vous poser… un peu délicate ! »
Et laquelle donc ?
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. « Alex cherche Charlotte ».
[2] Cf. « Mains invisibles »

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