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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 6 août 2024

22/63 – Tour d’horizon de la situation

Données géostratégiques du moment (3/4)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
L’Azerbaïdjan, auréolé de sa victoire au Karabakh qu’il doit largement à l’assistance turque (et peut-être à la neutralité russe et l’impuissance occidentale), le régime de Bakou est sous la coupe d’Ankara et n’adopte pas une attitude hostile à la Russie.
Il est possible que Bakou attaque de nouveau l’Arménie, qui refuse d’ouvrir un couloir pour relier l’Azerbaïdjan a son enclave.
Des accords d’exploitation gazière et pétrolière vont être conclus entre Bakou et Moscou. Il est probable que les tractations entre Vladimir Vladimirovitch Poutine et Recep Tayyip Erdogan ne sont pas circonscrites à la mer Noire et à l’Ukraine, mais englobent l’Afrique et l’Asie centrale, sur la base d’une politique réaliste.
Les liens tissés entre Moscou et Téhéran joueront aussi un rôle localement, encore que, autant pour Ankara que l’Iran, la situation au Proche-Orient risque de focaliser les attentions.
 
Au Kazakhstan, le régime Tokaïev est courtisé par les USA, l’Allemagne et la France, avec le voyage du président Makaron à Astana prévu le 1er novembre, probablement suivie de celle d’Erdogan, puis de celle de Orban.
Le premier producteur mondial d’uranium, également riche en terres rares, ce vaste pays tente de s’éloigner de la Russie et bénéficie de l’intérêt de la Chine qui s’est posée en garant de ses frontières.
Cependant la Russie reste toujours le partenaire économique principal et un voisin qui ne peut être négligé.
C’est toutefois un équilibre bien difficile à maintenir. Ainsi, après avoir déclaré son soutien au régime de sanctions antirusses lors de sa visite en Allemagne et avoir mis fin à la fourniture de 106 produits, le président Tokaïev a demandé le soutien russe pour résoudre une pénurie de carburant dans son pays.
Autre signe de bonne volonté, le contrat de location du site de Baïkonour, conclu jusqu’en 2050, n’a pas été augmenté.
On peut penser qu’une évolution radicale demeure improbable, d’autant que comme plusieurs de ses voisins, le pays, à 70 % musulman mais laïc, doit faire face à une menace islamiste.
Enfin, les relations avec les citoyens du pays immigrés en Russie sont généralement bonnes, à la différence d’autres nationalités voisines.
De plus, en janvier 2022 un fort mouvement social a dégénéré et rendu nécessaire l’intervention de l’OTSC, donc de l’armée russe, qui a sauvé le régime.
La population locale est très favorable à Poutine, et elle est plutôt sinophobe.
Le président Poutine devrait être reçu à Astana le 9 novembre.
 
Le Tadjikistan est membre de l’organisation de coopération de Shanghai ainsi que du traité de sécurité collective (OTSC) et dépend très fortement de la Russie, qui accueille de très nombreux immigrés Tadjiks (33 % des travailleurs sont émigrés, dont 90 % en Russie).
La population est affiliée à la Perse et le pays a subi le voisinage de l’Afghanistan où les Tadjiks s’opposent aux Pachtouns.
Outre le voisinage russe, la Chine est limitrophe et l’Iran a noué de bonnes relations avec le Tadjikistan qui l’a parrainé pour entrer dans l’Organisation de Shanghai.
Le pays avait concédé des bases à l’OTAN (la France avait une base à Douchanbé) pendant la guerre en Afghanistan.
 
Actuellement, la Russie maintient la base militaire 201 sur place. Les relations sont complexes, forte rémanence du passé russe et soviétique mais politique de dé-russification en 2007.
Douchanbé applique l’accord sur la TPI.
Le régime craint fortement l’islamisme radical. Il est donc peu probable que les relations se détériorent brutalement avec Moscou, mais il existe des germes de dissensions, que la politique anglosaxonne de gestion « par le chaos » pourrait tenter de raviver.
Par ailleurs, l’enclave tadjike de Vorough est l’objet d’affrontements avec le Kirghizstan qui a dû évacuer 60.000 personnes.
Les tensions semblent se réveiller dans la zone, ce qui conduirait probablement à une intervention de stabilisation de puissances étrangères, dont la Fédération de Russie (mais une action collective de l’OTSC serait évidemment plus diplomatique).
Enfin, début 2022, après le retrait de Kaboul, le Pentagone a saisi les autorités tadjike et ouzbèkes pour implanter des bases dans ces deux pays. Si la Russie apparaissait comme la pourvoyeuse de sécurité et la Chine de développement économique, on observe que Pékin développe davantage ses relations que Moscou, y compris au plan militaire.
Moscou et Beijing sont cependant d’accord pour tenter de repousser l’influence occidentale dans la région.
 
Au Kirghizstan, la frontière est fermée avec le Tadjikistan et des tensions ont conduit à l’expulsion de 300.000 Ouzbeks il y a dix ans.
Les USA maintenaient une base à Manas près de Bichkek pendant les opérations en Afghanistan.
Actuellement la Russie dispose de la base de Kant.
La coopération de Bichkek avec Moscou est bonne, comme en témoignera la visite prévue du président russe.
 
L’Ouzbékistan et le Turkménistan, depuis l’effondrement de l’URSS, sont considérées comme les républiques d’Asie centrale les plus rétifs à l’influence russe.
L’Ouzbékistan est pourtant un membre fondateur de l’Organisation de Shanghai et membre de l’OTSC.
Tachkent reste la capitale d’un pays très tourné vers l’agriculture et le coton et fortement dépendant de l’émigration de ses citoyens en Russie, bien que situé sur les routes de la soie et objet de l’intérêt des Occidentaux.
En Russie, les communautés Ouzbèkes largement présentes, sont considérés par beaucoup comme criminogènes et importatrices d’un Islam radical.
L’Ouzbékistan est pourtant un État laïc, bien que musulman à 94 %.
Le pays a officialisé son soutien à l’Ukraine, le refus d’engager des troupes dans le conflit en cours et de reconnaitre les Républiques de Donetsk et de Lougansk en 2022.
Depuis, la ligne officielle est celle de la neutralité et seuls les progressistes semblent soutenir l’Ukraine.
Le président Chavkan Mizroiev, réélu en juillet 2023 avec 87 % des suffrages passe pour un réformateur. Il a mis fin à l’éloignement d’avec Moscou décidé par son prédécesseur et adopte une ligne d’équilibre avec la Russie. Il a également développé les relations avec la Chine et souhaite ouvrir son pays à la coopération avec l’étranger.
Si des évolutions surviennent entre Moscou et Tachkent, elles devraient a priori plutôt concerner les relations migratoires et le traitement des communautés ouzbèkes en Russie.
 
Le Turkménistan a déclaré sa neutralité à l’ONU en 1995 et n’a adhéré à aucune des organisations régionales (ni le Traité de Shanghai, ni l’OTSC, ni la CEI à l’époque…). C’est néanmoins un État stratégique pour Moscou, qui dessert l’Iran et possède un réseau de pipelines et gazoducs utiles aux relations énergétiques vers la Chine.
Le nouveau président Turkmène, qui succède à son père, Serdar Berdymoukhammedov a reçu le président Poutine et souligné le partenariat stratégique et les liens d’amitiés entre les deux pays, quatre mois après le début l’opération spéciale militaire en Ukraine.
Il a été invité à la dernière édition du Forum économique international de Saint-Pétersbourg.
Achgabat a néanmoins noué un partenariat avec l’OTAN dès 1992, devenant membre du partenariat pour la paix en 1994 puis adhérant en 1997 au Conseil de partenariat euro-atlantique.
Il n’y a pas eu de mise à disposition de troupes du fait de la politique de neutralité du pays, ni d’activités communes depuis 2015.
Malgré un intérêt pour l’UE au-delà de la caspienne, il parait improbable que le pays change de politique vis-à-vis de Moscou à brève échéance.
 
Les liens historiques et culturels, les dépendances énergétiques, économiques et la faiblesse sécuritaire dans une zone soumise à la menace de l’Islamisme radical et aux oppositions ethniques, interdisent aux pays d’Asie centrale Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Turkménistan de s’opposer trop frontalement à la Russie.
Il existe cependant un sentiment postcolonial et une volonté de s’affranchir de la tutelle russe en obtenant de nouveaux partenariats vers la Chine, l’Iran, la Turquie et même l’Inde qui sont prêts à donner suite à cette demande.
Les Occidentaux, Allemands et Français en premier rideau, USA en second, tentent également de développer les relations en ce sens.
On peut toutefois avancer qu’aucune bascule immédiate ne paraît envisageable, malgré l’impact économique des sanctions occidentales et un certain désaveu de l’opération militaire spéciale en Ukraine, par les gouvernements sinon les populations.
Toutefois, sur une base préexistante de dérive radicale tentant d’importer une forme d’Islam non traditionnel dans la région, des opérations de déstabilisation par les services anglo-saxons pourraient altérer fortement la situation.
Les analystes de la CIA ont retenu l’Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kazakhstan et le Kirghizstan comme cibles possible des tentatives d’instituer un « Califat mondial ».
 
Par ailleurs, concernant l’Europe orientale, comme il est de règle lors des conflits, ouverts ou larvés, les services Ukrainiens, peut-être soutenus par les Anglo-saxons mènent parfois des opérations de déstabilisation de la Fédération de Russie.
Évoquant « les élites US bénéficiaires de l’instabilité mondiale », le président Poutine, loin d’être dupe a évoqué « l’araignée dans sa toile » qui tente d’activer des réseaux externes comme internes.
Les récents[1] événements sur l’aéroport de Makhatchkala dans la République du Daghestan, lorsqu’une foule a tenté de prendre à partie des voyageurs d’un avion de Red Wing arrivant de Tel-Aviv, ont été perçus, à tort ou à raison, comme une tentative de Maïdan au Daghestan.
Cet État de la Fédération (qui en comporte 22) qui a souffert du conflit en Tchétchénie et de l’islamisme radical armé entre les années 1996 et 2015, est largement musulman (83 % de la population) mais ethniquement hétéroclite.
Il est considéré comme une partie du « Califat caucasien » par les tenants de ce dernier, et il a été la source principale de djihadistes internationaux venus de Russie.
De plus il connait un accroissement de l’influence salafiste.
Est-ce le résultat d’une manipulation ukrainienne ou la résultante d’un mouvement local de mauvaise humeur ? En attendant, la paternité de ces événements reste indécise mais récupérée par les services de propagande russes.
 
Des appels sur les réseaux sociaux et la chaine Outro Daghestan ont incités à agresser les passagers Israélites. Les autorités ont réagi par l’envoi d’importantes forces de sécurité et 282 personnes sur 850 participants ont été interpelés sans effusion de sang. Le chef de l’État daghestanais Melikov a stigmatisé les auteurs de ces violences contre des citoyens juifs et tout l’appareil d’État russe s’est mis en branle pour dénoncer, réprimer et prévenir, ce type d’agression.
Le président Poutine, à l’occasion de son discours pour la fête de l’unité, a qualifié les tentatives occidentales d’organiser des pogroms de juifs en Russie « d’incroyablement dégoutantes ».
Le Mufti du Daghestan a également condamné publiquement cette tentative de violences collectives et a licencié deux chefs de département trop zélés dans leur soutien au Hamas.
Mais il est notable que certains imams locaux et des célébrités du cru (notamment un champion de MMA) ont appelé à la clémence pour les auteurs.
Le chef de la Tchétchénie a également dénoncé ces violations inacceptables de la loi en Russie, vraisemblablement selon les instructions de Moscou. Et dans son style inimitable il a suggéré « de tirer trois coups de feu de sommation en l’air et le quatrième dans le front » des contrevenants !
 
Tenter d’exploiter des tensions ethniques, religieuses et sociales chez son ennemi est évidemment un grand classique de la subversion. La réaction de certains Daghestanais et les expulsions massives et régulières de migrants de Russie, la mise en cause de ceux-ci dans le crime par de nombreux canaux de réseaux sociaux, mais aussi par le ministre de l’Intérieur russe Kolokoltsev, leur surreprésentation dans les événements violents, souvent en lien avec les clubs ethniques de sport de combat, auraient pu laisser penser que cette stratégie avait des chances d’obtenir les mêmes résultats qu’en Europe occidentale.
Cependant, il semble que les autorités russes ont, elles, la capacité d’expulser en masse et de négocier avec les pays de départ en position de force, de réprimer fortement les crimes et délits liés à la drogue et que la mystique patriotique trouve encore un écho dans les Républiques. Ainsi, 25.000 Daghestanais ont servi ou servent lors de l’opération militaire spéciale en Ukraine et les ressortissants des Républiques périphériques sont sur-représentés au regard de leurs populations dans les forces engagées dans les combats de ce pays.
On ne peut donc que supposer que la fermeté mesurée dont a fait preuve le pouvoir russe permettra d’éviter une relance du terrorisme islamiste[2] qui créerait un second front interne, probablement l’objectif poursuivi par les Ukrainiens et les anglosaxons s’ils sont bien à l’origine de ses événements.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

[1] NdA : En fait du 29 d’octobre 2023 : petite entorse de l’auteur quant au déroulé linéaire et historique de son roman…
[2] Ce qui se révèlera une erreur d’appréciation dès mars 2024 avec l’attentat, le 22, au Crocus City Hall de Krasnogorsk, dans la banlieue de Moscou…

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