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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 16 août 2024

32/63 – Paul à la recherche « Charlotte »

La fabrique d’un cerveau (6/6)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Par ailleurs, tu ne le sais peut-être pas, mais de nombreuses structures participent au système de récompense, circuit activé lors de la mise en place d’activités suscitant une satisfaction. »
Ah…
Enfin, ce n’est pas spécialement ce qu’elle voulait dire : « Le terme de « récompense » est plutôt utilisé dans une perspective behavioriste », dans laquelle le terme plaisir n’est jamais cité, mais c’est bien ce que ça veut dire.
Or, pour les philosophes antiques, le plaisir, c’est seulement la satisfaction d’un désir…
Les principales structures impliquées sont l’aire tegmentale ventrale et le noyau accumbens du cerveau.
Toutefois, participent à ce système, l’amygdale, le pallidum ventral, le noyau caudé et le CPFm.
Mais ça, elle le tient de ces lectures sur Internet, quand elle comblait les absences de Paul à se morfondre sans nouvelles de lui, ou au contraire à s’angoisser…
 
C’est sur Eurydice, la goélette de Paul, au mouillage au port Hercules, à Monaco, à l’occasion des vacances scolaires de novembre, alors que les « petits » dorment et que l’équipage « relâche », que Florence poursuit l’exposé de ses recherches à comprendre le fonctionnement d’un cerveau.
Elle en dit que plusieurs études ont ainsi porté sur l’action du striatum, ensemble formé par le noyau caudé et le putamen, qui reçoit de nombreuses afférences, les influx nerveux corticaux.
Le striatum est notamment impliqué dans les comportements addictifs qu’elle avait évoqués précédemment.
Dans les études expérimentales, il est parfois distingué l’anticipation de la consommation. Par exemple, anticiper la possibilité de gagner de l’argent active les régions du striatum ventral, une région archaïque du cerveau, dont la maturation débute avant l’adolescence, tandis que la prise de conscience de réponses réussies qui entraîneront un gain recrute une partie du CPF ventro-médian.
Le striatum ventral répondrait plus automatiquement à des stimuli appétitifs, tandis que le CPF ventro-médian semblerait orienter son action vers un objectif approprié.
 
Mais il est parfois postulé par certains que le striatum est relativement hypo-réactif aux récompenses à l’adolescence. Un comportement de recherche de récompense exagéré serait alors nécessaire pour atteindre un niveau d’activation comparable à celui de l’adulte.
L’hypothèse alternative, somme toute plus probable, suggère que pendant l’adolescence, le système de récompense du striatum est hyper-réactif, résultant en une plus grande recherche de récompense, due à une plus grande motivation.
Toutefois, une augmentation disproportionnée de l’activation du circuit de motivation impliquant le striatum ventral pourrait aussi résulter de l’influence de circuits inhibiteurs défectueux ou immatures.
Bref, ils ne sont pas encore d’accord entre « spécialistes ».
La maturation du noyau caudé pourrait être ralentie chez les enfants marquant alors une intolérance à la frustration.
 
L’activité dopaminergique contribuerait considérablement à l’évolution des voies préfronto-striato-limbiques, constituant le système de récompense. Il existerait même une discordance de maturation entre les systèmes impliquant la recherche de gratifications, avec une activité dopaminergique, et les zones cérébrales impliquées dans le contrôle de l’impulsivité.
La recherche de gratifications immédiates, évaluée par une batterie de questionnaires, serait maximale jusque vers les quinze-seize ans puis décroîtrait ensuite, tandis que le contrôle de l’impulsivité croîtrait continûment jusque l’âge adulte.
Le pic observé vers quinze ans s’accompagnerait d’une augmentation de la prospection et donc des comportements à risque.
 
La traduction fonctionnelle en serait que le système de récompense ne pourrait être inhibé par les régions frontales encore immatures. Toutefois les études comparant les adolescents à de jeunes adultes sont trop rares pour que puisse être identifié avec précision quand précisément s’infléchissent ces comportements à risque.
De plus, un discours sur le comportement, mesuré en laboratoire donc dans des situations très contrôlées et peu écologiques, peut ne pas refléter les comportements dans la vie réelle.
Enfin d’autres facteurs, génétiques ou environnementaux, peuvent intervenir pour réguler l’activité dopaminergique : ainsi des études électrophysiologiques ont montré que l’activité dopaminergique pouvait être modulée par l’expérience : elle diminue, notamment et presque logiquement, en cas d’inadéquation entre la récompense attendue et la récompense effective.
 
« Quant aux études de neuro-imagerie, elles ont fait apparaître des liens nouveaux entre puberté et adolescence. Ce n’est pas tout-à-fait ce que je veux dire, mais plus que la puberté, souvent conçue uniquement comme un phénomène biologique de croissance et de sexuation du corps, a souvent été opposée à l’adolescence, phénomène psycho-social.
Or, ce que je veux dire, c’est que durant l’adolescence, l’architecture cérébrale se modifie nettement. »
Entre quinze et vingt-cinq ans, la connexion anatomique et fonctionnelle progresse entre diverses aires cérébrales tandis que se simplifie massivement l’architecture neuronale notamment dans les aires préfrontales.
Ces faits conforteraient l’idée selon laquelle l’adolescence ne peut se réduire à une création sociologique : elle est en fait une étape spécifique du développement notamment du cerveau, dont on trouve d’ailleurs des similitudes chez l’animal.
Incidemment ces éléments sont cruciaux dans le débat portant sur l’âge de la responsabilité pénale, et une série d’articles sur le sujet ayant été publiée aux États-Unis. Les études développementales ne peuvent toutefois pas encore identifier les spécificités et les différences propres à l’adolescence, environ quinze/dix-huit ans, et à la post-adolescence, environ dix-huit/vingt-cinq ans, la maturation procédant par vagues successives et restant différenciée selon les individus.
 
« La maturation est donc un phénomène complexe qui associe réduction du nombre de synapses, soit de potentialités d’interactions neuronales, et le renforcement d’un certain nombre de connexions, que l’on peut supposer comme étant les plus opérantes. Mais ce que je veux dire, c’est que certaines performances de l’être humain sont maximales durant l’adolescence puis décroissent. »
La qualité de réponse aux tâches expérimentales varie d’ailleurs au cours de l’adolescence, en relation avec les remaniements spécifiques des régions directement impliquées dans les tâches et les remaniements des régions auxquelles elles sont connectées.
Souvent les performances de l’adulte sont sensiblement égales et parfois supérieures à celles de l’adolescent, mais l’adulte tend à recruter simultanément des régions cérébrales, parfois éloignées, mais essentielles à la tâche, faisant moins appel à des « expertises » uniquement régionales.
Il peut donc être supposé, que l’adulte a sélectionné et « automatisé » des réseaux de réseaux en réponse aux tâches concernées, sur la base d’une moindre complexité locale et d’une meilleure synergie globale.
 
« L’enfant prépubère possède ainsi et finalement des potentialités plus diversifiées que l’adulte, corrélées d’ailleurs à sa plasticité fonctionnelle et à une croissance axonale et synaptique continue.
D’ailleurs, ce que je veux dire, c’est qu’il évolue vers l’âge adulte en sélectionnant certaines potentialités : la tâche de l’adolescent serait de procéder à cette sélection effectuant un compromis entre continuité, adaptation et performances. »
La formation du soi et la régulation de la relation aux pairs semblent être des objets majeurs de ce processus évolutif.
Dans cette conception, il est permis de supposer que se mettre à l’épreuve soi-même et mettre à l’épreuve son environnement permet l’optimisation fonctionnelle et structurale des régions cérébrales impliquées dans les tâches de « haut niveau » en les adaptant à l’environnement.
« C’est une hypothèse qui, formulée légèrement différemment, est soutenue par certains chercheurs en neurosciences. Ce que je veux dire, c’est qu’il faut préciser qu’ainsi la tendance à l’action de l’adolescent « ordinaire » paraît réhabilitée car elle représente, malgré son cortège de risques et de désagréments, une condition générale de l’évolution. »
 
Toutefois, dans le domaine des neurosciences, tout comme dans celui de la psychanalyse, il existe une autre tendance qui met principalement en avant la déficience dans cette tendance à l’agir : pour certains neuropsychologues, un cerveau émotionnel, le limbique, trop développé par rapport au CPF et pour certains psychanalystes, un défaut de mentalisation plaçant l’adolescent sous la domination des processus primaires, feraient de l’adolescent la proie de ses émotions et le pousseraient à agir impulsivement ou à rechercher des sensations de manière inconsidérée.
« Alors qu’il semble que bien au contraire, pour certains, il reste concevable que le cerveau limbique et plus généralement les émotions participent le plus souvent à réguler les comportements d’un adolescent non malade confronté à des enjeux nouveaux. »
Ce qu’elle voulait dire, c’est qu’il apparaît aussi que l’adolescent est capable d’une forme de créativité et d’adaptabilité que ne possède plus l’adulte.
Les agissements exploratoires, et par conséquent à risques, contribueraient à organiser la sélection des comportements et intérêts et donc peut-être des réseaux et connexions qui seront conservés. L’appétence sensitive et la recherche de la nouveauté ne sont donc pas forcément néfastes à l’individu, ni même à l’espèce.
 
Et elle continuera un autre jour : « C’est d’ailleurs assez drôle, puisque les résultats des études de neuro-imagerie sont compatibles avec l’affirmation des thérapeutes d’enfants selon lesquels l’adolescence est une période de transition et de transformation intégrant l’expérience infantile pour un développement vers l’âge adulte.
Ce que je veux dire, c’est qu’une moindre grande plasticité caractériserait la formation stable du caractère.
Les études comportementales ont même montré, par ailleurs, que l’ignorance du niveau réel de risque n’est pas, en général, un facteur décisif dans les comportements adolescents : la connaissance des périls est à peu près semblable entre ceux-ci et leurs aînés ».
D’autres facteurs interviennent donc, ce qui est recoupé par d’autres observations et résultats déjà évoqués précédemment.
 
Un déséquilibre développemental spécifique de l’adolescence, entre CPFm et système limbique par exemple, conduisant à la recherche excessive de sensations ou à un défaut d’inhibition, est parfois mis au premier plan.
Toutefois le fait que de plus grands risques sont pris en présence de pairs n’aura toujours pas trouvé d’explications très satisfaisantes…
Surtout, une conception téléologique, autrement dit de ce qui a un rapport à la finalité de l’action, a été avancée par plusieurs chercheurs dans le domaine cognitif, qui considèrent la prise de risque nécessaire à l’optimisation fonctionnelle des structures corticales, notamment celles impliquées dans la cognition sociale.
 
« La théorisation en neurosciences ne fait généralement pas référence à des éléments dynamiques comme la notion de conflit et de pulsion. Ce que je veux dire, c’est que seule la notion de motivation est employée en référence à des principes du behaviourisme.
De plus l’expérience personnelle, même si elle semble jouer un rôle, ne peut guère s’objectiver dans les structures cérébrales et ce n’est pas moi qui le dis, mais un grand ponte » dont elle ne se souvient plus du nom sur le moment.
« Au total, les connaissances portant sur le développement cérébral apportent des arguments objectifs à certaines considérations psychanalytiques. Elles soulèvent aussi des questions théoriques nouvelles, particulièrement l’hypothèse d’une post-adolescence s’étendant jusqu’à environ vingt-trois/vingt-cinq ans.
Il me faut te préciser qu’il convient de savoir que de nombreux autres domaines sont en cours d’exploration, notamment l’identification des structures impliquées dans la « cognition sociale » et de celles relatives au fonctionnement du self, du « moi », dont la définition demeure d’ailleurs très floue.
Par ailleurs, ce que je veux dire, c’est que les liens entre modifications pubertaires hormonales et cérébrales restent encore mal explorés. »
Probablement, en effet, en pense Paul…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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