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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 5 août 2024

21/63 – Tour d’horizon de la situation

Données géostratégiques du moment (2/4)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Le point d’inquiétude concerne Kaliningrad ; des armements stratégiques russes y ont été déployés. La situation de l’enclave russe et les postures de ses voisins baltes et polonais créent un risque de dérive, éventuellement nucléaire puisque la doctrine, du président Poutine[1], ne voit pas d’intérêt à en abaisser le seuil d’application et prévoit que ces armements peuvent et ne doivent être employés que pour défendre le territoire ou l’existence de l’État russe.
 
La Biélorussie : le pays s’est avéré être un allié solide pour Moscou lors de la crise Wagner et continue à étendre sa coopération avec la capitale russe ; le 1er novembre il est prévu un entretien Poutine/Loukachenko qui a préparé la prochaine réunion du conseil de sécurité collective de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective et confirmant l’alliance stratégique entre les deux États.
Il devrait être annoncé l’implantation de vecteurs nucléaires russes sous responsabilité de Moscou.
 
« L’Allemagne » : l’économie allemande commence à ressentir les effets de la dégradation liée aux coûts de l’énergie et (paradoxalement) aux sanctions décidées par l’Otan et ses alliés.
Toutefois, la politique poursuivie demeure, comme en témoigne la gestion de l’enquête sur la destruction de Nord Stream 1 et la détérioration de Nord Stream 2, dont l’Allemagne était pourtant cofinancier et victime principale.
La sujétion allemande, qui lui avait assuré une primauté économique puis politique au sein de l’UE, au détriment de la France, semble ne plus jouer à plein.
Jadis bénéficiant d’un régime social privilégié et sans héritage colonial – ou presque – la RFA avait pu surmonter la vague terroriste et contestatrice des années 70, puis les coûts de la réunification (grâce à une réorientation favorable de l’Europe).
Le pays apparaît désormais tout aussi incapable que la France, la Belgique, le Royaume-Uni, pour gérer sa population allogène et les troubles grandissants à l’ordre social.
La volonté proclamée de redonner à une Bundeswehr en déshérence son lustre d’antan par l’achat massif de matériels modernes se heurtera probablement à la situation démographique allemande qui condamnerait le pays à armer ses unités avec des personnels turcs si les effectifs étaient réellement gonflés.
 
En tous cas, malgré un discours pro-OTAN et des fournitures limitées de moyens à Kiev, la politique allemande traduit ces hésitations et sa situation : Berlin apparaît incapable de se couper de Washington qui a assuré sa sécurité militaire depuis 1945, mais est conscient que le conflit a abouti à ruiner toute perspective de collaboration économique fructueuse avec Moscou, ce découplage se poursuivant en déclassement de l’industrie germanique frappée de plein fouet par les priorités de Washington, qui réduisent les débouchés et augmentent les couts.
Faute de moyens, il parait de plus en plus improbable que la politique allemande évolue fondamentalement à court ou moyen termes, notamment en ce qui concerne une « reprise de relais » en Ukraine, en cas de désengagement US, pour l’heure improbable.
 
La France : le pays semble être arrivée au bout de ses capacité matérielles, ce que le ministre des Armées Lecornu a officialisé en affirmant la cessation des livraisons à Kiev, celles-ci « devant être l’exception et non la norme ».
Cela explique probablement la politique diplomatique makaronienne en Asie centrale, comme relais d’influence des actions des USA dans la zone, en tentant d’exploiter ce qui reste du rayonnement international de la France.
 
Probablement décrédibilisé aux yeux de son homologue russe, le président français n’a plus guère d’atouts pour exister, empêtré dans la débâcle africaine, victime (et auteur) de la destruction de la politique arabe de la France, à la tête d’un pays en voie de paupérisation rampante pour être l’objet de crises sociales, ethnoreligieuses, migratoires et politiques majeures et répétées.
Dans ce contexte, on voit mal la diplomatie tricolore intervenir de manière décisive ou significative dans le conflit ukrainien.
En revanche, Paris tente de proposer une « troisième voie » aux pays d’Asie centrale, hors des influences russes et chinoises.
Berlin procède de même : il semble toutefois que la Turquie soit mieux placée dans cette course.
De plus, la stratégie US n’est pas de pacifier et réguler la zone, mais au contraire d’y relancer les troubles dans le cadre de sa stratégie de tension en instrumentalisant (encore une fois) l’islamisme.
La France apparait vulnérable à cet égard et risque par conséquent de souffrir du comportement de ses « alliés » en matière économique.
 
Le Royaume-Uni : malgré le départ de Boris Johnson, l’UK reste l’ennemi le plus constant et encore acharné de la Russie. Les services britanniques soutiennent les actions belliqueuses de Kiev, mais aussi des assassinats ciblés (Cf. tentative contre Oleg Tsarev, cible « légitime » selon Kiev ; l’intoxication dont a souffert Ramzan Kadyrov restant inexpliquée officiellement) ou de masse.
Les autorités de Kiev envoient des drones au-delà des lignes, alimentent la subversion sur le territoire de la Fédération de Russie, ou dans les États environnants (rappelons que les SAS avaient été déployés en Afghanistan pour former les Moudjahidines, puis en Tchétchénie, et même auprès des Bosniaques et de l’UCK).
Toutefois, une source militaire anonyme déclarait au Telegraph que la Grande Bretagne est à court d’armes pour approvisionner l’Ukraine.
 
L’Europe du Sud a adopté une position plus prudente qu’elle devrait conserver alors que la position de Kiev semble se détériorer. 
La Hongrie : le pays est désormais rejoint par la Slovaquie parmi les États de l’UE contrariés par l’engagement pour Kiev et contre la Russie, mais les efforts conjugués de Bruxelles et de Washington se portent sur les Balkans.
 
La Turquie : Ankara est toujours le gardien du « flanc Sud de l’OTAN ». Les autorités ont mené avec succès un exercice d’équilibriste afin de conserver voire accroître un leadership régional, sans créer de rupture totale avec les autres acteurs majeurs.
Le président Erdogan a été réélu, malgré la gestion calamiteuse du tremblement de terre qui a frappé la Turquie, l’échec de la reconduction de l’accord sur les céréales, l’inflation galopante qui ruine le pays et le maintien de la menace Gülen, réfugié aux USA qui demeure une carte et un moyen de pression de ces derniers.
Sans se brouiller définitivement avec Moscou, Erdogan a réussi à pousser l’Azerbaïdjan face à l’Arménie, dans sa reconquête du Haut-Karabakh en 2023, après la défaite de Erevan en 2020.
 
De plus, l’influence turque en Afrique reste méconnue mais réelle. Outre son appui aux Misratis libyens, l’Afrique noire est un enjeu économique et religieux important pour Ankara.
L’expulsion de la France du continent (sauf au Tchad mais pour combien de temps encore ?), la réorganisation des mercenaires de Wagner sur la continent sahélien, le rôle diplomatique confié au général Sourovikine, sont des données à prendre en compte par le régime turc, sachant notamment que les réseaux Gülen jouaient un rôle prépondérant dans l’influence turque subsaharienne.
Évidemment, le probable nouvel embrasement attendu dans les semaines prochaines pourrait rebattre les cartes entre Iran, Arabie saoudite, Égypte et Frères musulmans de Turquie et du Qatar, sponsors du Hamas.
On notera d’ailleurs que la Russie est intervenue activement dans deux des trois pays cibles des Frères (Syrie, Libye, et Tunisie) depuis leur répression de 2013 en Égypte.
 
Outre son chantage au flux migratoire avec l’UE, la Turquie bénéficie de l’implantation des Frères en Europe. En outre, sa position-clef dans la mer Noire a permis à Ankara de monnayer son aval à l’entrée de la Finlande et de la Suède dans l’OTAN, ainsi que de s’imposer à Kiev comme à Moscou.
Tous ces succès à court-terme ne doivent pas masquer que son « panturquisme » et sa radicalité religieuse (en rivalité avec les Wahabites et les factions islamiques dynastiques, opposées à la philosophie politique des Frères) créent une course de collision à plus long terme, avec la Russie et la Chine en Asie centrale, et dans le Caucase.
Dans un futur proche la position ottomane ne devrait pas beaucoup varier, sauf récupération totale par la Russie du littoral Nord de la mer Noire jusqu’à Odessa, ce qui reste possible.
 
La Moldavie : ce petit État limitrophe de l’Ukraine, joue délibérément une carte antirusse, tournée vers une adhésion dans l’UE, malgré une opinion publique incertaine à cet égard, et une économie liée à la Russie.
On évoque la construction d’un site de maintien en condition des matériels de guerre occidentaux fournis à l’Ukraine (principalement allemands, un site comparable en Pologne assurant le suivi des engins US), ainsi qu’un déploiement militaire de l’OTAN.
Toutefois, ce dernier point, en face de la Transnistrie créerait un autre facteur de tension régionale majeure.
Une carte à jouer pour Moscou serait que les dirigeants de Transnistrie russophones appellent, comme dans le Donbass et le Géorgie, à l’aide Moscou pour mettre un terme à une politique prétendument russophobique de Chișinău.
 
La Bulgarie et la Roumanie font leur possible pour rester à l’écart du conflit, notamment en mer Noire. Toutefois, le ministre de la Défense bulgare va annoncer, probablement à la fin du septembre 2023 vouloir autoriser l’implantation d’une base otanienne en Bulgarie pour 55 millions d’USD payés par l’OTAN (qui doublerait la base US de Camp Bondsteel, au Kosovo) et l’Union européenne a annoncé que trente milliards d’euros seraient consacrés à l’adhésion ou au renforcement des liens avec des États des Balkans.
Malgré une opinion publique qui reste attachée à la fraternité slave, notamment à Sofia (surnommée « seizième république d’URSS » à son époque), les subsides européens et une forme de démocratie très « balkanique » laissent supposer que le verrouillage au Sud passera par cette région.
L’attraction de l’UE pourrait également concerner la Serbie, qui subit une forte pression téléguidée par Washington par Kosovars interposés et malgré la volonté d’une majorité de la population qui n’a pas oubliée l’intervention de l’OTAN en 1999.
Les déclarations relativement contradictoires du président Vucic, qui se sont clarifiées et durcies récemment, témoignent de cette inconfortable situation.
 
Les anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale (et périphériques) font l’objet de tentatives d’immixtion multiples.
Les USA tentent de s’y implanter, tant pour compenser leur retrait d’Afghanistan que pour déstabiliser la région et y relancer des foyers de crise sur fond d’hostilité à la Russie, voire à la Chine.
Cette démarche est relayée par des États vassaux.
En 1996 et 1999, le soutien aux indépendantistes tchétchènes, pour déstabiliser la toute neuve CEI créée par Moscou et perturber les projets d’acheminement d’hydrocarbures, avaient mobilisés les monarchies du Golfe et les services britanniques, assistés de mercenaires baltes.
Actuellement, les anglo-saxons, américains et les Britanniques, semblent tenter de raviver les braises du djihad et de réactiver les dissensions pour fragiliser l’État fédéral et multi-ethnique russe.
Il s’agit peut-être dans un premier temps d’éloigner de Moscou diplomatiquement, politiquement et économiquement les États de la ceinture de « l’étranger proche ».
Puis, dans un second temps de tenter de faire éclore au sein de la Fédération même des irrédentismes ou des crypto-nationalismes centrifuges.
 
Ainsi en Géorgie, le service de sécurité de l’État annonce un risque de tentative de coup d’État, après l’obtention du statut de candidat à l’entrée dans l’UE, par des proches de l’ancien président Saakachvili et le chef de la Légion géorgienne en Ukraine.
En Arménie, pays qui avait été l’objet d’une visite officielle de Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des USA en 2022, le Premier ministre Pashinyan, est fortement contesté pour sa gestion du conflit avec l’Azerbaïdjan.
Il tente de se rapprocher de Washington, de l’UE et de Paris (du fait de l’importante diaspora arménienne en France).
Ces démarches s’accompagnent d’un discours de plus en plus antirusse, demandant le départ des forces d’interposition russes et critiquant Moscou pour la perte de la province du haut Karabakh (tout en concédant que cette province, obtenue par la force, appartenait de jure à l’Azerbaïdjan).
 
« En même temps », le gouvernement arménien rendait publique une proposition juridique pour permettre la venue du président Poutine sans appliquer le mandat de la CPI dont la ratification est prévue à la mi-octobre par le président Khatchatourian.
Il apparaît que le régime d’Erevan, déjà contesté à l’intérieur, tente de jouer une politique de bascule pour se maintenir.
La perte du Haut-Karabakh qui a désarmé les milices locales qui menaçaient son pouvoir, mais engendré le déplacement de 70.000 habitants chassés par les exactions azéries va créer un élément de déséquilibre.
Les choix de Moscou seront complexes également, mais une opposition militaire semble hautement improbable de la part d’une Arménie déjà sous la menace azérie.
La situation a justifié la création d’une plate-forme consultative régionale sur le format 3 + 3 (Azerbaïdjan, Arménie, Géorgie plus Russie, Iran et Turquie).
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Doctrine qu’il confirmera d’ailleurs le 5 octobre suivant.

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