Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 24 août 2024

40/63 – Rencontre surréaliste

Visites madrilènes…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Et puis Alexis est allée vers le fameux « triangle d’or de l’art » qui rassemble les plus célèbres musées de Madrid. Des primitifs italiens à l’expressionnisme, le Thyssen-Bornemisza présente tous les courants de peinture depuis le Moyen Âge.
Mais ce qui l’attire irrésistiblement se situe un peu plus loin vers la gare ferroviaire, en bas de la colline : c’est le musée Reina Sofia dédié à l’art contemporain, qui expose les œuvres des modernistes, tel Juan Gris, Miro, Braques ou Picabia.
Une merveille réjouissante !
Ses Picasso et son horrible Guernica, noir, sombre, atroce, bouleversant, côtoient, plus loin, des Dali extraordinaires, lumineux, joyeusement torturés…
Elle remonte ensuite le temps pour entrer enfin dans le musée du Prado.
Mais les collections, flamandes, espagnoles, françaises, italiennes et allemandes du XIVème siècle au début du XIXème siècle, collectionnées par les Habsbourg et les Bourbons, si elles sont magnifiques, ne sont pas passionnantes, pas aussi enthousiasmantes.
 
Les œuvres des peintres Diego Vélasquez, Francisco Goya, et Jérôme Bosch sont les plus célèbres et les plus nombreuses mais il y a aussi celles d’El Greco, de Pierre Paul Rubens, d’Anton van Dyck, de Raphaël, de Titien, d’Antonio Moro, de Tintoretto, de Bartolomé d’Esteban Murillo, de Francisco de Zurbarán, de José de Ribera, ainsi que des tableaux de Fra Angelico, de Botticelli, d’Andrea Mantegna, de Véronèse, de Le Caravage, d’Albrecht Dürer, de Rembrandt, de Nicolas Poussin, de Claude Gellée, de Watteau, etc. qui restent presque toutes ennuyantes : les portraits y sont peut-être superbement travaillés, « bien léchés », mais la plupart des personnages sont moches.
Les seuls rayons de soleil sont situés sur l’aile qui donne sur le paseo del Prado, le boulevard à l’Ouest du bâtiment, sur un axe Nord-Sud. Il s’agit de statues, plutôt de bustes, d’empereurs romains, ou de simples patriciens antiques : là au moins, les hommes étaient beaux et les femmes ont des traits vraiment très séduisants !
 
Alexis aura aussi l’occasion de découvrir que les nuits madrilènes sont festives et quel que soit le quartier, bars et restaurants restent animés jusque tard dans la nuit.
Les boites à flamenco font le plein en fin de journée. Et flâner en terrasse ou dîner dans le parc du Retiro et prendre des verres jusqu’à minuit dépassé reste une façon de se sentir bien.
Sa première soirée se poursuit d’ailleurs dans un bar où elle se fait draguer par des Allemands venus jusqu’ici soutenir une équipe de foot probablement pas locale…
Elle se replongera plus tard dans la soirée dans l’âme locale, en assistant à un spectacle de flamenco, un grand verre de sangria posé sur sa table…
Poutine pourra toujours venir s’y frotter : comme Napoléon à son époque, il ne pourra pas tuer cette culture de la danse, à la fois forme brute de virilité, d’animalité et de liberté dansée par des femmes aux poses sensuelles et des hidalgos fiers de leurs racines !
 
Ce qui finalement étonnera le plus Alexis, c’est que cette ville qui foisonne, fourmille, exulte, n’a pas d’histoire apparente.
À Paris, à Rome, à Londres, à Berlin, à Athènes, même à Lisbonne, on croise l’Histoire, la grande, celle avec un grand « H » et qui s’inscrit pour des siècles et des siècles jusque dans les pierres et les dessins des rues, absolument partout, même dans les jardins publics !
Là, rien : ou on ne sait pas voir les clins d’œil discrets qui subsistent d’une Espagne franquiste, d’une Ibérie des conquistadors, de ces rois et reines qui ont bouté les mahométans hors d’Europe, accueilli les bourbons et ont détesté Napoléon, de ces « grands » qui sont allés jusqu’au bout du monde pour ramener de l’or et christianiser des « sauvages » et où on parle encore le castillan en souvenir de ces époques fastes, ou n’y en a-t-il plus ?
Madrid, la capitale d’une simple région européenne, ça a quelque chose de curieux à ressentir…
Alors que…
 
Le site de l’actuelle Madrid est occupé depuis la préhistoire, et il y a même des vestiges archéologiques de la colonie celtique de Carpetani, des villas romaines, une basilique wisigothe près de l’église de Santa María de la Almudena et même trois nécropoles wisigothes près de Casa de Campo, Tetuán et Vicálvaro.
Le premier document historique sur l’existence d’une colonie établie à Madrid date de l’époque musulmane. Dans la seconde moitié du IXème siècle, l’émir omeyyade Muhammad Ier a construit une forteresse sur un promontoire près de la rivière Manzanares comme l’une des nombreuses forteresses qu’il a ordonné de construire à la frontière entre Al-Andalus et les royaumes de León et de Castille, dans le but de protéger Tolède des invasions chrétiennes et aussi comme point de départ des offensives musulmanes.
Après la désintégration du califat de Cordoue au début du XIème siècle, Madrid a d’ailleurs été intégrée au taïfa de Tolède.
 
Dans le contexte de la campagne plus large pour la conquête du taïfa de Tolède initiée en 1079, Madrid fut prise en 1083 par Alphonse VI de León et de Castille, qui chercha à utiliser la ville comme avant-poste offensif contre la ville de Tolède, à son tour conquise en 1085. Après la conquête, les chrétiens ont occupé le centre de la ville, tandis que les musulmans et les juifs ont été déplacés vers les banlieues.
Madrid, située près d’Alcalá (sous contrôle musulman jusqu’en 1118), est ainsi restée une zone frontalière pendant un certain temps, subissant un certain nombre de razzias pendant la période almoravide, et ses murs ont été détruits en 1110.
La ville a été confirmée comme villa de realengo (liée à la Couronne) en 1123, sous le règne d’Alphonse VII. La Charte d’Otorgamiento de 1123 a même établi les premières limites explicites entre Madrid et Ségovie, à savoir le Puerto de El Berrueco et le Puerto de Lozoya.
À partir de 1188, Madrid avait le droit d’être une ville représentée dans les tribunaux de Castille. Et en 1202, Alphonse VIII donna à Madrid sa première charte pour réglementer le conseil municipal, qui fut élargie en 1222 par Ferdinand III.
Le système de gouvernement de la ville a ensuite été changé en un regimiento de 12 regidores par Alphonse XI le 6 janvier 1346.
 
À partir du milieu du XIIIème siècle et jusqu’à la fin du XIVème siècle, le concejo de Madrid s’est disputé le contrôle du territoire du Real de Manzanares contre le concejo de Ségovie, une ville puissante au Nord de la Sierra de Guadarrama, caractérisée par ses prouesses de repeuplement et son économie basée sur l’élevage, contrastant avec la ville agricole et moins compétente de Madrid.
Après le déclin de Sepúlveda, un autre concejo au Nord de la chaîne de montagnes, Ségovie était devenue un acteur majeur au Sud des montagnes de Guadarrama, s’étendant sur les rivières Lozoya et Manzanares au Nord de Madrid et le long du cours de la rivière Guadarrama à l’Ouest.
C’est en 1309, que les cours de Castille se réunirent à Madrid pour la première fois sous Ferdinand IV, puis en 1329, 1339, 1391, 1393, 1419 et deux fois en 1435.
 
Pendant la révolte des Comuneros, dirigée par Juan Lopez de Padilla, Madrid se joignit à la révolte contre Charles, empereur du Saint-Empire romain germanique, mais après la défaite à la bataille de Villalar, Madrid fut assiégée et occupée par les troupes impériales.
La ville reçut cependant les titres de Coronada (couronné) et impérial.
En juin 1561, Philippe II installa sa cour à Madrid, l’installant dans l’ancien alcazar.
Grâce à cela, la ville de Madrid est devenue le centre politique de la monarchie, étant la capitale de l’Espagne, à l’exception d’une courte période entre 1601 et 1606, au cours de laquelle la cour a été transférée à Valladolid.
Le fait d’être la capitale a été décisif pour l’évolution de la ville et a influencé son destin. Ainsi, pendant le reste du règne de Philippe II, la population a explosé, passant d’environ 18.000 en 1561 à 80.000 habitants en 1598.
 
Au début du XVIIème siècle, bien que Madrid se soit remise de la perte de son statut de capitale, avec le retour de diplomates, de seigneurs et de personnes aisées, ainsi que d’un entourage d’écrivains et d’artistes de renom, l’extrême pauvreté était cependant endémique. Le siècle a également été une période d’apogée pour le théâtre, représenté par ce qu’on appelle les corrales de comedias.
La ville changea de mains à plusieurs reprises pendant la guerre de Succession d’Espagne : du contrôle des Bourbons, elle passa à l’armée alliée « austéraliste » avec une présence portugaise et anglaise qui entra dans la ville à la fin du mois de juin 1706 pour être reprise par l’armée des Bourbons le 4 août 1706.
L’armée des Habsbourg dirigée par l’archiduc Charles entra dans la ville pour la deuxième fois en septembre 1710, la quittant ensuite moins de trois mois après.
 
Philippe V entra dans la capitale le 3 décembre 1710. Cherchant à tirer parti de la situation de Madrid au centre géographique de l’Espagne, le XVIIIème siècle a vu un effort soutenu pour créer un système radial de communications et de transports pour le pays grâce à des investissements publics.
Philippe V aura construit le palais royal, la manufacture royale de tapisseries et les principales académies royales.
Le règne de Charles III, qui est connu pour être devenu « le meilleur maire de Madrid », a vu un effort pour faire de la ville une véritable capitale, avec la construction d’égouts, d’éclairage public, de cimetières à l’extérieur de la ville et d’un certain nombre de monuments et d’institutions culturelles.
Les réformes promulguées par son ministre sicilien ont cependant été contestées en 1766 par la population lors des émeutes dites d’Esquilache, une révolte exigeant l’abrogation d’un décret vestimentaire interdisant l’utilisation de chapeaux traditionnels et de longs manteaux visant à réduire la criminalité dans la ville…
 
Dans le contexte de la guerre d’Espagne, la situation à Madrid occupée par les Français après mars 1808 devient de plus en plus tendue. Le 2 mai, une foule commence à se rassembler près du palais royal pour protester contre la tentative française d’expulser les membres restants de la famille royale des Bourbons vers Bayonne, provoquant un soulèvement contre les troupes impériales françaises qui dure des heures et se propage dans toute la ville, y compris jusqu’à un célèbre dernier combat à la caserne de Monteleón.
La répression qui s’ensuivit fut brutale, de nombreux insurgés espagnols étant sommairement exécutés.
Le soulèvement a conduit à une déclaration de guerre appelant toutes les Espagnoles et tous les Espagnols à se battre contre les envahisseurs français.
 
La ville est ensuite envahie le 24 mai 1823 par une armée française – les Cent Mille Fils de Saint-Louis – appelée à intervenir pour restaurer l’absolutisme de Ferdinand dont ce dernier avait été privé pendant le trienio libéral de 1820-1823.
Contrairement à d’autres capitales européennes, au cours de la première moitié du XIXème siècle, les seuls éléments bourgeois notables à Madrid, qui avait connu un retard dans son développement industriel jusque-là, étaient les marchands.
L’université d’Alcalá de Henares a été transférée à Madrid en 1836, devenant alors l’université centrale.
 
L’économie de la ville s’est encore modernisée au cours de la seconde moitié du XIXème siècle, consolidant son statut de centre de services et de finances. Les nouvelles industries étaient principalement axées sur l’édition de livres, la construction et les secteurs de basse technologie.
L’introduction du transport ferroviaire a grandement contribué aux prouesses économiques de Madrid et a conduit à des changements dans les modes de consommation, tels que la substitution du poisson salé au poisson frais des côtes espagnoles, ainsi qu’au renforcement du rôle de la ville en tant que nœud logistique dans le réseau de distribution du pays.
L’éclairage électrique dans les rues aura été introduit dans les années 1890.
 
Au cours du premier tiers du XXème siècle, la population a ainsi presque doublé, atteignant plus de 850.000 habitants. De nouvelles banlieues telles que Las Ventas, Tetuán et El Carmen sont devenues les foyers de l’afflux de travailleurs, tandis qu’Ensanche est devenu un quartier de classe moyenne de Madrid.
Et puis la Constitution espagnole de 1931 a été la première à légiférer sur l’emplacement de la capitale du pays, en la fixant explicitement à Madrid.
Au cours des années 1930, Madrid jouit alors d’une « grande vitalité ». Elle était démographiquement jeune, s’urbanisait et était le centre de nouveaux mouvements politiques. Pendant ce temps, de grands projets de construction ont été entrepris, notamment l’extension Nord du Paseo de la Castellana, l’une des principales artères du moment de Madrid. Le secteur tertiaire, y compris les banques, les assurances et les services téléphoniques, a alors connu une forte croissance. Les taux d’analphabétisme sont tombés à moins de 20 % et la vie culturelle de la ville s’est considérablement développée pendant ce qu’on appelle « l’âge d’argent » de la culture espagnole.
Les ventes de journaux ont également augmenté. Mais à l’inverse, la proclamation de la République a créé une grave pénurie de logements.
Les bidonvilles et la misère se sont développés en raison de la forte croissance démographique et de l’afflux de pauvres dans la ville.
La construction de logements abordables n’a pas suivi le rythme et l’instabilité politique croissante a découragé l’investissement économique dans le logement dans les années précédant immédiatement la guerre civile.
L’anticléricalisme et le catholicisme vivaient côte à côte à Madrid mais l’incendie des couvents initié après les émeutes dans la ville en mai 1931 aura aggravé l’environnement politique.
Cependant, l’insurrection de 1934 a largement échoué dans la ville.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire