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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 4 août 2024

20/63 – Tour d’horizon de la situation

Données géostratégiques du moment (1/4)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Aussi, Paul traverse la frontière en train et c’est sur le quai de Varsovie que Florence, ravie, retrouve « l’homme de sa vie », celui qui aura tant fait pour elle sans qu’elle ne lui demande rien[1]… en plus de ses deux enfants !
Leurs effusions, à l’occasion des retrouvailles ne sont pas très spectaculaires sur ce quai de la gare. Elle se précipite sur la silhouette haute et massive de Paul dès qu’elle l’entrevoit alors qu’il est escorté par Alexis, et lui, il lui répond seulement d’un grand sourire qui éclaire tout son visage, l’embrasse et lui demande seulement des nouvelles des enfants.
Tout le monde pense qu’ils ont bien d’autres choses à se dire, mais qu’ils restent d’une extrême pudeur.
Personne n’envisage que déjà il lui aura fait savoir discrètement au creux de l’oreille que dès que c’est possible, il aimerait bien s’isoler avec elle pour lui expliquer… « des choses », probablement « sur l’oreiller » !
 
Paul salue Gustave qu’il reconnaît et Henri à qui il demande qui il est.
Le gaillard, un peu gêné lui explique qu’il joue le rôle du G-man de service mais qu’il est d’abord très content d’accueillir son patron…
« C’est quoi, G-man » ?
Et ils partent vers l’aéroport pour sauter dans l’avion du soir.
 
Durant le vol, Gustave se déplace vers son siège et lui demande : « Alors ça va mieux ? Content de renter dans vos foyers ? ».
« Je dois dire que ne sais pas où vous m’emmenez. J’ai hâte de le découvrir cette nuit. D’ailleurs, il faut que je vous remercie, m’a dit de vous dire madame Florence… »
Madame Florence… Quelle locution !!!
Et c’est d’ailleurs Florence qui enchaîne : « Oui, il ira beaucoup mieux avant minuit ! » fait-elle, les yeux tout brillants d’une lueur lubrique indiscutable.
Gustave se reprend et répète ce qu’il avait expliqué à Paul, durant la procédure d’embarquement, le programme qui va suivre : ils prennent l’avion pour CDG-Paris où il sera pris en charge par des agents de la DGSI et escorté jusqu’à chez lui pour la nuit qui va suivre.
« Bien… J’espère que nous ne serons pas dérangés si c’est pour une nuit de galipettes : ça me manque et ma dame fera très bien l’affaire… si elle le veut bien. »
Malaise : il y avait comme un ange démoniaque qui suspend son vol au-dessus du quintet…
Et le malaise revient dans l’allée de l’Airbus.
 
Gustave rappelle que le lendemain, il devra passer par l’hôpital du Val de Grâce pour se soumettre à une série d’examens médicaux ce qui devrait prendre la matinée. Puis il sera emmené dans les locaux de la DGSI de la rue de Villiers à Levallois-Perret pour un interrogatoire serré qui prendra probablement le reste de la journée et peut-être une partie de la nuit.
Retour dans ses foyers à la nuit, sous protection et escorte.
« Probablement la police, mais j’ai fait déployer une sphère de sécurité avec voiture et chauffeur autour de vous ! »
C’est quoi, ça, une « sphère de sécurité » ?
« Je vous expliquerai par la suite… »
 
Le lendemain, Paul sera débriefé dans les locaux de la DGSE à son siège mythique du boulevard Mortier, au moins jusqu’à midi et il passera le reste de la journée au 60 du boulevard du Général-Martial-Valin, chez les « petits camarades » de la DRM, l’ancienne « boîte » de Gustave.
« On a essayé de faire le plus court possible. Mais ce n’est pas pour vous arranger : le Président et quelques ministres de tutelle tiennent à vous saluer à l’issue du conseil des ministres de mercredi. Là, ça ne prendra que quelques minutes. »
Et de rajouter, presque perfide : « J’espère que d’ici-là, vous aurez retrouvé tous vos esprits, mon cher Paul ! Tous ceux-là veulent seulement vous souhaiter un bon retour à la maison, car ils en sont tous ravis, croyez-moi ! »
Paul ne répond rien…
 
Et Gustave poursuit : « Il paraît que vous restez insomniaque… »
« …  et amnésique ! » intervient Florence…
« Eh bien, quand vous aurez un peu de temps devant vous, vous pourrez prendre connaissance du contenu de ce petit document.
C’est un condensé critique sur ce qui passé sur le plan géostratégique durant les quelques semaines où vous étiez … « absent » », fait-il en agitant deux doigts de chaque main autour du mot « absent »…
« C’est confidentiel puisqu’il y a des éléments fournis par nos alliés et compilés par nos services. Mais pas seulement. »
Le document est en fait une tentative d’interprétation d’évènements concernant la Russie, au regard des informations disponibles à ce moment-là.
Il prévient d’ailleurs d’emblée le lecteur qu’il ne se veut ni une prophétie, ni une exégèse péremptoire de vérités autoproclamées et invariantes.
Toutefois, il diffère des analyses « présentant un point de vue alternatif, en opposition avec les prétendues « analyses » syndiquées des « médias libres » » avertit l’introduction.
 
Paul rentre chez lui où ses enfants, Annabelle et Louis, font la fête à leur père qui reste un peu scotché par tant de marques d’affection.
Il fait le tour du duplex, admire la vue sur la Seine, les arbres, les lumières des bateaux-mouches à travers les frondaisons des platanes et celle du chantier de la cathédrale depuis la petite terrasse équipée juste d’une petite table de jardin avec deux chaises qui donne sur les quais : c’est magnifique !
Et il complimente la maîtresse de maison pour son intérieur cosy et meublé avec goût.
 
Le dîner passe : Florence avait invité Alexis, mais aussi Aurélie et Mylène, les « vieilles copines », comme pour raviver « les bons souvenirs » d’un amnésique profond, mais sans grands résultats apparents sur le moment et c’est Mylène qui aura préparé le menu : Terrine de lièvre au cèpes, rissoles de sandre et sa fricassée de petits légumes du jardin, fromage du Cher et charlotte au chocolat et son coulis de crème anglaise.
Le tout accompagné d’un val de Loire fruité et tout en rondeurs avec, pour la touche finale, une prune à l’eau de vie : « C’est quand même meilleur que ce que j’ai mangé depuis plusieurs mois… » affirmera Paul, ravi des papilles.
 
Annabelle et Louis, pourtant très énervés d’avoir revu leur père qu’ils ont bombardé de feuillets de « créations artistiques » diverses (dessins, lettres, carnets de notes et anecdotes…) et l’avoir saoulé de leur vécu de môme en son absence en coupant la conversation des adultes à plusieurs reprises, finissent par aller se coucher.
Puis, après avoir renvoyé les invitées dans leurs chambres d’hôtel, c’est l’épisode du « repos du guerrier », tant attendu également d’où les trois invitées ont été exclues d’emblée avant leur départ par un « Ici, c’est chez moi ! Alors, sous mon toit, j’ai l’exclusivité… exclusive. »
Enfin, ce n’est pas ce qu’elle voulait dire, cette horrible tautologie la dérange…
D’autant que la formule laissait supposer qu’ailleurs…
 
Alors Florence se reprendra et précise : « Ne rêvez pas les filles : je sais très bien que vous avez usé et abusé avant moi des penchants… non, ce n’est pas ce que je veux dire… des charmes… de Paul. Mais c’est à moi et pas à vous qu’il a fait des gamins et ça se respecte ! »
Elles opinent et c’est d’ailleurs tellement légitime…
« Par conséquent, j’exige le premier jus du bonhomme tous les jours… » fait-elle en riant d’elle-même calculant qu’il le livrera le plus tard possible dans la journée.
« Je serai intraitable » rajoute-t-elle, tout en se rendant compte que ce n’est pas vraiment ce qu’elle voulait dire… Elle ne voulait tout simplement pas être évincée du lit de Paul, pas tout de suite, par la première venue et encore moins par ses ex.
Qui d’ailleurs n’avait aucune prétention ce soir-là sur ce point-là.
Les trois filles se regardent alors interloquées et c’est Alexis qui brise le silence gêné qui s’installe…
« Excusez-moi Florence, mais je n’ai jamais eu droit aux égards de votre mari… »
Ce n’est pas son mari…
« Il m’a dit ça… Pour des raisons fiscales, m’avait-il fait savoir… », mais elle pensait déjà qu’elle en avait trop dit et laissait la porte ouverte à la reconquête de leur ancien amant alors que manifestement ce n’était pas à l’ordre du jour.
 
Paul regarde les unes et les autres en silence, un peu étonné, puis intervient : « Il faudra que vous m’expliquiez ça, Alexis… »
Pourquoi elle, pensent les autres ? Florence est directement concernée : elle doit savoir, non ?
C’est Florence qui tente alors de reprendre la main : « Mylène et Aurélie sont là pour te rafraîchir la mémoire des époques d’avant que je ne te croise, mon chéri » même si elle sait pertinemment qu’elle avait croisé Aurélie dans les pattes de Paul quand elle-même était devenue son amant une première fois[2].
« Et Alexis, ta biographe, et là pour te rappeler tout ce que je ne sais pas de toi et qu’elle colporte dans ses bouquins… »
Alexis acquiesce : « Je crois que votre mari… »
Ce n’est pas son mari…
« … a dû prévoir ce genre de… euh, de situation. Sans ça, il ne m’aurait pas embauchée… »
 
« Mes dames, je serai probablement enchanté de passer de nombreux moments avec vous pour réchauffer ma mémoire, mais j’aimerai surtout savoir ce qu’on attend de moi dans l’immédiat, et où et quand ? »
C’est Florence qui répond : « Tu as tous ces dossiers à ingurgiter et Alexis et Gustave devraient t’escorter… non, ce n’est pas tout-à-fait ce que je veux dire… t’accompagner plutôt… oui c’est mieux, pour faire un tour du propriétaire ! »
Elle les accompagnera aux Chagos et se réserve d’aller en Normandie avec Alexis et les enfants le week-end prochain !
 
Dans le silence de la nuit qui suit, à la grande surprise de Florence, Paul se lève au milieu de l’obscurité, n’arrivant pas à dormir, pour aller dans un des larges fauteuils du salon devant lequel sont entassés deux colonnes de dossiers et une pile d’hebdomadaires, qu’il commence à parcourir, une lampe frontale sur la tête.
Il a manifestement du retard à rattraper…
En plus, c’est écrit en langue française : il se sent plus à l’aise qu’à Minsk avec ses lectures.
Et il compulse le rapport remis par Gustave qui espérait probablement repartir avec après le vol vers CDG…
 
Le dire évoque la situation géopolitique du moment, ça reste important pour mieux comprendre l’environnement immédiat et ses enjeux, et peut se résumer de la façon suivante :
« Finlande et Suède » : par leur entrée dans l’OTAN, ces pays verrouillent le front Nord. Ces deux nations disposent de capacités techniques et industrielles non négligeables en matière d’armement et d’armées réduites mais bien équipées et bien entrainées.
Ces forces sont cependant surtout aptes à une posture défensive et ne constituent pas réellement des menaces pour la Russie.
L’intégration dans l’OTAN ne changera guère une situation de coopération poussée depuis des décennies, et qui s’est amplifiée en Scandinavie depuis 2017.
Les vrais problématiques sont 1) que la Baltique devient un lac otanien, ce qui aura des conséquences lors du futur dégagement des routes maritimes arctiques, consécutif au réchauffement, et que 2) des bases US vont être installées à la frontière de la Russie, bien que théoriquement des armes nucléaires ne devraient pas y être déployées.
 
« Les pays baltes » (Lettonie et Estonie, plus que Lituanie) : ils sont entrés dans une russophobie active qui se traduit par des pressions accrues sur les citoyens d’origine et ou d’expression russe (interdiction de la langue russe, suppression des droits civiques, suppression des prestations sociales et médicales qui touchent une population majoritairement âgée, interdictions culturelles, confiscations…).
La situation n’est pas sans évoquer celle des Pieds-noirs français lors de l’indépendance de l’Algérie.
Or, « l’opération spéciale militaire » russe a été déclenchée à la fois parce que l’OTAN menaçait, aux dires de Moscou, de détacher l’Ukraine du monde slave et à cause d’actions assez comparables menées par Kiev depuis 2014 à l’encontre des russophones du Donbass.
Les capitales de la région en bordure de la mer Baltique se considèrent comme menacées par Moscou, de la même façon que le sort subi par Kiev.
 
« La Pologne » : ce pays a manifesté en septembre ses réticences vis-à-vis des exportations de produits agricoles ukrainiens, faisant apparaître que sa position est davantage justifiée par une haine historique de la Russie que par l’amour des Ukrainiens au pouvoir à Kiev, alors qu’historiquement ils ont d’abord abrité un terrorisme anti-polonais, dans l’entre-deux-guerres mondiales.
À signaler le projet de Międzymorze, qui repose sur la nostalgie de l’hégémonie polono-lithuanienne et qui a connu un embryon de réalisation en 2016 avec la communauté des trois mers, pourrait se heurter à l’avancée territoriale de la Russie, y compris à Odessa.
Un retour de l’Ukraine occidentale autour de Lviv dans le giron polonais sous une forme ou une autre (déploiement de force d’interposition, référendum, accord bilatéral reprenant et élargissant celui de 2014…) est donc redevenu un projet envisageable.
 
Varsovie continue à acquérir des matériels militaires de manière massive (chars US, coréens, avions US, artillerie coréenne et israélienne… payés avec des fonds émanant de l’UE) avec pour ambition d’aligner la première armée européenne et de supplanter Berlin dans le rôle de premier tête-de-pont des USA à l’Ouest du continent.
La question se pose de déterminer si un pays de 40 millions d’habitants avec une économie moyenne et perfusée par l’UE, pourra soutenir dans la durée une telle force militaire.
D’autant que le potentiel industriel et technologique obtenu ne suffira de toute façon pas à rivaliser avec celui de Moscou, dans un contexte de guerre de haute intensité.
Néanmoins, quel que soit le résultat des élections législatives polonaises du 15 octobre 2023, il est quasi certain que la position du pays ne changera pas drastiquement à l’égard de Moscou.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. « Le feu », « Parcours olympiques », « Mains invisibles – tome II », « Laudato sì », etc.
[2] Cf. L’épisode « Le feu ».

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