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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 23 août 2024

39/63 – Rencontre surréaliste

Voyage madrilène…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Alexis rumine dans l’avion qui l’amène à Madrid. Une ville qu’elle ne connait pas encore.
Son patron, dans l’avion qui les promenait jusqu’aux Chagos, lui aura annoncé qu’il n’a pas de solution envisageable immédiatement pour à la fois retrouver sa mémoire, pour pisser du code et créer ou développer le logiciel prédictif « BBR 3.0 », qu’il ne sait même pas non plus comment il va pouvoir faire face aux différents autres projets qu’il doit mener de front.
En plus, il ne dort plus et ça ne le gêne pas personnellement : ce qui le gêne, c’est de devoir penser à respecter les périodes de sommeil de son entourage !
Florence et ses gamins, ça va encore, surtout quand il vit à Paris ou en Normandie avec eux, mais dès qu’il est dans « sa bulle », au bureau, dans un atelier, avec de la lumière artificielle, il est perdu et est capable de réveiller en pleine nuit n’importe qui en pestant…
Il fulmine, contrarié que le téléphone sonne souvent dans le vide et pour cause !
Et alors, quand il passe d’un fuseau horaire à un autre, il est le seul à ne pas en être perturbé, ce qui le met en rage quand il se rend compte qu’il importune les gens qui en souffrent !
 
Et avec ça, c’est Alexis qui doit se promener toute seule jusqu’à Madrid !
Elle avait suggéré de rencontrer le « Gardien » de l’auteur, celui qui se fait appeler « I-Cube ».
Celui-ci s’en est référé à « l’auteur » qui, par l’intermédiaire du « gardien » a donné rendez-vous, non pas à Paris, ou ailleurs en France, mais à Madrid. Et plus spécialement à San Lorenzo d’El Escorial… où il était sur place pour une raison inconnue.
Initialement, elle devait se faire accompagner par Gustave, ou plutôt elle devait accompagner le CEO de la Cisa. Mais celui-ci est à la fois débordé par l’approche des JO, tout comme il est débordé par les « alertes » du « BBR 2.0 » qui sonne assez régulièrement depuis quelques temps et il est en plus amoindri par sa crève.
Car il a la crève.
Par ailleurs, il doit s’occuper du transfert du scanner qui sert à faire des cyborgs qui clonent les clients qui ont besoin d’un double crédible, le petit produit dérivé des « poupées » de Paul fabriquées sur le site d’Aubenas.
Or là, comme c’est la contrepartie de la récupération de « Charlotte », alias Paul de Bréveuil, une sorte d’échange convenu à Minsk avec les autorités, Gustave s’était engagé sur son honneur d’officier général des armes tricolores à réaliser l’opération lui-même… et il met tout son cœur à tenir sa parole donnée !
« Si j’en ai besoin, je dois pouvoir la récupérer après l’avoir donnée : c’est que je n’en ai qu’une à disposition ! » plaisante-t-il.
 
La machine doit être convoyée jusqu’à Ankara, puis de la capitale Turque, être convoyée jusqu’à Samsun, sur la côte de la mer Noire où elle embarque discrètement pour Sotchi, en espérant qu’aucun drone naval ukrainien ne viendra perturber cette traversée.
Mais il n’y avait pas de raison que ça arrive : 72 heures plus tard, la machine était de retour, toutes les mesures nécessaires en mémoire et sauvegardées deux fois plutôt qu’une. Et Gustave pouvait la faire revenir par avion puis par la route jusqu’à Aubenas, mission accomplie.
La phase suivante était de créer un cyborg le plus ressemblant possible à l’effigie du patron du Kremlin, de recevoir quelques « agents d’ambassade » russes, ingénieurs informaticiens de formation, à Aubenas malgré les sanctions en cours, pour leur expliquer le fonctionnement du robot et la programmation de la machine qui devait jouer le double de Poutine…
C’est qu’il y a une phase « d’apprentissage » indispensable pour devenir crédible et « cloner » les attitudes, le langage et les tics du sujet…
Un cyborg qui fera un vol direct en container par la valise diplomatique : trop précieux pour être confié à n’importe qui, escorté par ses ingénieurs et des agents du service de protection de Poutine soi-même.
C’est qu’il y tient, à son double, alors qu’on suppose qu’il a déjà au moins un, sinon deux sosies[1].
 
« Gustave, il faudra en rendre compte à vos autorités… »
Bien sûr, puisque tout cela est déjà négocié et validé par et avec Matignon, grâce à l’intermédiaire qu’est Julie Déplante, détachée par Babeth Brown pour espionner les activités de Paul pour le compte de l’exécutif tricolore et en profiter pour émarger aux effectifs de la Cisa en qualité de conseillère stratégique.
« Par correction, il faudra proposer le même service aux Ukrainiens… »
Parce que Zelenski va avoir besoin de déjouer des attentats ?
Paul reste coincé : il jette un regard furtif désespéré à Alexis, puis enchaine dans la même seconde : « Question d’équité, me semble-t-il… Après tout, dans les premières heures du conflit, vous avez bien dirigé le « Balbuzard-Team » en mer Noire[2], non ?
J’ai cru comprendre qu’il s’agissait de nos alliés… »
En tout cas le dernier barrage avant l’envahissement de l’Europe orientale et d’un pays membre de l’Otan par les troupes russes…
Et les avions et équipages du Team, depuis dissout, auront été utiles pour évacuer des blessés et quelques officiers lors des prises de Berdiansk, Melitopol et surtout Marioupol…
Tout comme ils ont participé à ramasser en pleine mer, très agitée ce jour-là, quelques membres de l’équipage du Moskova avant qu’il ne coule en avril 2022…
« Il me paraît par conséquent que leur proposer l’opportunité de protéger leur président[3] n’est pas totalement infondée. À eux d’en faire le meilleur usage, n’est-ce pas ? »
Non, Paul n’avait toujours pas récupéré ses « souvenirs » et autres facultés « prédictives ».
 
L’idée qui aura commandé à Alexis d’aller se promener, dans une première étape jusqu’à Madrid, c’était de joindre « l’auteur » de la série « Les enquêtes de Charlotte », celui qui se dit « officiel » derrière son blog anonyme, le fameux « I-Cube »…
Après tout, Gustave l’avait déjà rencontré une première fois[4].
Il était donc tout désigné pour reconnaître le bonhomme, même si au bout de 10 ans, l’un et l’autre avait probablement changé, physiquement changé, vieilli en tout cas…
À l’époque, Gustave avait envoyé un courriel à l’adresse de l’administrateur d’un blog depuis devenu inerte, sur la plateforme d’hébergement « Over-blog », une structure fondée par des toulousains qui l’avaient finalement sabordée en rendant l’hébergement payant avant de revendre l’ensemble – qui ne devait plus les amuser – à des allemands qui ont récupéré des ruines et ont fini par restaurer les adresses IP des textes mis en ligne gratuitement, contre « publicités » diverses et oiseuses imposées d’office.
Mais cette fois-ci, la Cisa dispose d’outils plus pointus, plus rapides et plus précis qui ne reposent pas nécessairement sur la bonne ou la mauvaise volonté de la personne à atteindre.
Le logiciel de la Cisa aura effectivement repéré le dit « I-Cube » à San Lorenzo de El Escorial, en Espagne, au Nord-Ouest de Madrid, comme annoncé…
Magnifique le progrès !
 
Que fait-il si loin de ses bases qui sont normalement parisiennes voire épisodiquement catalanes ?
Mystère…
Peut-être un reportage sur l’ex-mausolée de Franco, situé au Nord de ladite ville, dans la Valle de los Caídos, dite encore « Valle de Cuelgamurosou » au pied de la Sierra de Guadarrama, ou des recherches à la bibliothèque locale, parce que ça reste un archiviste, aux dernières nouvelles.
En tout cas un documentaliste judiciaire, mais en droit français, normalement…
« Peut-être qu’il a tout simplement une petite en Espagne… Ne cherchez pas Alexis : si le patron veut que vous le rencontriez, vous y allez et point-barre… »
Nous… y allions !
Tous les deux…
« Euh, moi, j’ai de la fièvre et je dois être contagieux. Si ce n’est pas la covid, je suis vacciné, c’est du tout pareil au même : je ne vais quand même pas contaminer tout un avion de la prochaine grippe espagnole, soyez raisonnable… »
Mais comment le reconnaîtra-t-elle, elle…
« Avec un numéro de téléphone, vous arriverez à vous débrouiller ! »
Facile à dire.
 
Et c’est comme ça qu’Alexis se retrouve dans un A220 en direction de l’aéroport de Madrid Barajas avec son baluchon sur le dos, sans même avoir dit au revoir ni à Victor, son soupirant du moment, qui s’en remettra sans doute, ni à Aurélie qui reste de toute façon « perchée », mais non sans avoir organisé la surveillance de ses chats avec sa voisine.
Madrid, c’est une ville savoureuse, généreuse, une de ces capitales européennes dont l’évolution s’est finalement faite en douceur et probablement sans chichi, avec une certaine authenticité et spontanéité. Il n’empêche… Elle aura été le siège de durs combats durant la guerre civile, prise et reprise plusieurs fois par les républicains et les nationalistes. Mais elle n’en garde aucune trace…
Si ses musées sont un passage incontournable, et Alexis s’y pliera, elle prendra un peu de temps pour ressentir les vibrations de la vie madrilène, en goûtant aux terrasses des bars et des restaurants, dans les traces de Cervantes, d’Hemingway ou de Pablo Neruda qui en ont célébré sa beauté et son effervescence lumineuse.
Le quartier piéton autour de la Mairie et de la Puerta del Sol, de la Gran Via ou de la place Mayor, foisonne de monde.
Il y a des flics partout, à pied ou en voiture et ces dernières se signalent dans votre dos par des « clock-clock », un bruit de langue qui claque dans la bouche, très loin des hurlements de sirène ou des « deux tons » qu’on peut entendre à Paris quand une voiture de flic déboule à l’improviste.
Là, c’est discret, ce n’est pas stressant et c’est presque rassurant…
 
De l’aéroport de Madrid Barajas, il ne faut qu’une vingtaine de minutes environ pour rejoindre le centre de Madrid. Environ 27 minutes de trajet au total depuis le terminal 4. Ce jour-là, parcimonieuse avec le denier de la boîte, elle choisit le métro et pour se rendre, 30 minutes plus tard, après plusieurs changements, dont un infernal sur la ligne « circular », la numéro 6, qui l’emmène ensuite jusqu’à la station Callao à proximité de laquelle se situe l’hôtel dans lequel Oriane, la voluptueuse secrétaire générale de la Cisa, lui aura réservé une chambre pour plusieurs jours… où elle pose son bagage avec l’idée de finir sa journée par vadrouiller sur la Gran Via.
Probablement leur champs Élysées à eux se dit-elle en première impression, mais en moins large, en plus encombrés et en pente douce… avec quelques immeubles gigantesques qui font penser à Manhattan… ou encore à Moscou…
 
La plupart des lieux intéressants se trouvent dans le centre, il est plus facile de les découvrir à pied. Madrid est une cité royale, comme en témoigne le Palacio Real, ancienne résidence de la famille régnante et dont la visite des riches pièces et décorums est un incontournable, sis à proximité de la Cathédrale qui ne se visite pas, elle.
À proximité, la place d’Espagne et son gigantesque hôtel de l’ère franquiste, sur le côté le théâtre royal devant un jardin ombragé et une aire de jeu pour les enfants en bas-âge.
Partout en Espagne, en tout cas en Castille, le moindre village a étonnamment son « jardin pour enfants » !
 
Il faut emprunter les petites ruelles pour environ 20 minutes de marche jusqu’à la Plaza Mayor, idéale pour faire une pause-café sur l’une des terrasses ensoleillées. Ou à l’ombre d’un parasol.
Tout le centre de Madrid se parcourt finalement très facilement à pied et les taxis sont extrêmement nombreux quand on a besoin d’aller un peu plus loin.
Et la première étape gourmande d’Alexis, sur le chemin vers la Puerta del Sol, ça reste de goûter les churros de la « Chocolatería San Ginés » dont son décor de carreaux de faïence est toujours le même depuis son ouverture, en… 1894.
C’est un bar qui rappelle les cafés de la fin du XIXème siècle. Il dispose de deux étages sur lesquels se trouvent des tables traditionnelles en marbre blanc et un comptoir recouvert de carrelage, où on peut déguster du chocolat épais avec des churros, ou toute autre boisson gazeuse voire du café accompagné d’une sélection de gâteaux.
Le lieu principal est ouvert jusqu’aux petites heures du matin du jeudi au samedi, ce qui permet aux gens de se réunir pour prendre des petits déjeuners de différents types et de se conformer à l’une des traditions les mieux établies auprès des Madrilènes, à savoir terminer une nuit de fête entre amis, en prenant le petit-déjeuner à San Ginés.
 
L’endroit a été construit en 1890 pour être une auberge et une maison d’hôtes, mais en 1894, il est devenu un établissement de production de churros avec la technique traditionnelle appelée « hombro ».
Pendant la période de la Seconde République, en raison de son emplacement entre les passages, il a été populairement rebaptisé « La Escondida » (Le cache-cache).
Aujourd’hui, le site historique de San Ginés s’est étendu à plusieurs endroits à proximité pour pouvoir servir le grand afflux de clients qui demandent son chocolat classique avec des churros ou des porras et qui viennent par avion complet depuis la lointaine Asie…
Ainsi, juste en face du magasin principal, à l’angle de la Calle Coloreros et de la Plazuela de San Ginés, l’église locale, il y a une boutique « Chocolate Delights » avec des truffes, des glaces et d’autres produits chocolatés et cet endroit propose également des produits classiques exclusivement à emporter. Il sert aussi des services à domicile avec une boutique en ligne.
Sur la même place, en reprenant le nom historique de « La Escondida », un autre endroit propose des spécialités salées pour ceux qui ont moins la dent sucrée.
 
Car si les restaurants pullulent autour de la plaza Mayor, il vaut mieux s’en éloigner un peu pour aller goûter aux « bocadillos de calamares » de chez El Brillante.
Alexis en profite aussi pour déambuler entre les étals du marché couvert San Miguel, à la fois pour le lieu mais aussi pour déguster autour des comptoirs différentes tapas traditionnelles ou plus modernes, revisitées façon street-food chic, et acheter du Serrano ou des morceaux de Touron à ramener à Aurélie et à ses collègues de la Cisa.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

[1] On saura plus tard que l’un des deux sosies aura eu « un malaise » et que l’autre fait des difficultés malgré les précautions prises…
[2] Cf. « 2022 : année électorale de Charlotte ».
[3] Qui en aura besoin : Le président Zelenski ne donnera suite à la proposition de la France de lui fournir un sosie-cyborg qu’après avoir été victime d’une tentative d’attentat heureusement déjoué contre sa personne le 9 mai 2024…
[4] Cf. « Mains invisibles ».

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