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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 30 août 2024

46/63 – Madrid

Le retour d’Alexis…
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Les forces républicaines de Madrid furent ensuite réorganisées en intégrant les différentes milices dans l’armée populaire. L’influence du Parti communiste s’accrut dans cette armée, contrôlant et surveillant les chefs militaires.
Durant l’année 1937, il y eut diverses tentatives pour encercler Madrid tout en évitant l’attaque frontale : à la bataille du Jarama, une des plus meurtrières de la guerre d’Espagne, Franco essaya en février 1937 de couper la route de Valence, où se trouvait le gouvernement républicain. Ce fut un échec.
À la bataille de Guadalajara, à 60 km de Madrid, les troupes républicaines repoussèrent en mars 1937 une tentative des troupes italiennes fascistes d’encercler Madrid.
À la bataille de Brunete, en juillet 1937, les républicains tentèrent sans succès de repousser les unités nationalistes : quoique refoulées sur 12 km, leurs contre-attaques leur permirent de reprendre pied.
À la bataille de Teruel, en décembre 1937, les républicains décidèrent d’attaquer afin de prévenir un assaut nationaliste qui avait été prévu sur Madrid. L’offensive du général Vicente Rojo réussit effectivement à soulager le front madrilène, mais les pertes furent importantes.
En 1938, le siège de Madrid se resserra et la population souffrit de plus en plus des attaques nationalistes et du manque de munitions, de nourriture et de fournitures.
Mais Franco avait abandonné l’idée de prendre Madrid et tourna d’abord ses efforts sur d’autres régions.
 
Au printemps 1939 les forces républicaines s’étaient effondrées sur tous les fronts, en particulier en Catalogne. À Madrid, les rangs républicains se divisèrent. D’un côté, le président du gouvernement Juan Negrín et ses alliés communistes voulaient continuer le combat jusqu’à la fin. Face à eux, les troupes du général Segismundo Casado voulaient négocier la reddition de la ville afin d’épargner aux partisans de la République une répression sauvage.
Le 5 mars, les hommes de Casado arrêtèrent les officiers communistes à Madrid. Le 7, les représentants communistes, les conseillers soviétiques et Negrín fuirent hors de la ville, tandis que des combats de rue commençaient entre les communistes et leurs adversaires : les premiers furent défaits et leur chef, Luis Barcelo, exécuté.
Casado était donc libre de négocier avec Franco, mais ce dernier exigea une reddition sans condition.
Le 26 mars, il ordonna aux troupes d’avancer sur la ville, et le front républicain fut brisé dès le lendemain, alors que la plupart des troupes se rendaient.
Le 28 mars 1939, Madrid tombait finalement.
Dans les années suivantes, entre 1939 et 1943, une répression s’exerça implacablement sur la population de Madrid. On dénombre jusqu’à 200.000 victimes de la répression franquiste à Madrid.
On comprend que cet épisode de l’Histoire de l’Espagne ne reçoive désormais plus beaucoup d’écho dans une monarchie restaurée et un pays apaisé, hors les relents séparatistes, basques et catalans…
 
Alexis passe sa soirée dans un restaurant à proximité de son hôtel en s’offrant un apéritif un peu plus costaud qu’une sangria… Elle ne risquait pas de se perdre et, une fois le dîner avalé, elle est remontée dans sa chambre pour préparer son paquetage.
Le lendemain, comme prévu, elle prend un bon petit déjeuner et part en taxi vers les 4 tours, qui sont 5, du quartier d’affaires. Ce n’est pas qu’on les voit depuis le centre-ville : elle les a découvert plus spécialement hier depuis San Lorenzo de El Escurial, c’est dire… 
C’est un peu le quartier de La Défense des parisiens, ces « Cuatro Torres Business Area », mais en plus petit.
C’est le centre d’affaires de Madrid. Il est posé le long du paseo de la Castellana, dans le quartier de La Paz du district de Fuencarral-El Pardo.
La construction des quatre tours commence en 2004 sur les terrains de l’ancienne « ville sportive » du Real Madrid.
Les travaux de génie civil s’achèvent trois ans plus tard et l’ensemble est inauguré en 2009.
 
Les quatre immeubles constituent les plus hauts édifices de Madrid et d’Espagne. On trouve du Nord au Sud la tour Emperador (anciennement tour Espacio) d’une hauteur de 224 mètres et c’est un immeuble de bureaux.
La tour de cristal, qui se veut « stylée » pour être un peu originale, s’élève, elle à 249 mètres. La tour PwC mesure quant à elle 236 mètres et abrite un hôtel et des bureaux. Quant à la tour Cepsa, qui culmine à 250 mètres et c’est la plus haute de la ville et du pays.
Depuis 2021, un cinquième immeuble, Caleido, s’élève légèrement à l’Ouest des quatre premiers.
 
La Tour Emperador Castellana, inaugurée en juillet 2009 aura été construite par l’architecte Pei Cobb Freed & Partners. Son toit cumine à 223,10 m de haut pour une surface totale de 56.259 m² répartis sur 56 étages et 6 sous-sols desservis pas 27 ascenseurs.
Elle a été construite entre 2004 et 2007 par l’entreprise Obrascón Huarte Lain.
En 2015, les propriétaires initiaux, le groupe Villar Mir et OHL vendent l’édifice pour 558 millions d’euros au groupe philippin Emperador.
Et le 23 septembre 2021, le groupe Emperador décide de changer le nom de la tour Espacio en tour Emperador Castellana.
Alexis est déçue, elle ne se visite pas, mais il est clair qu’elle abrite les bureaux d’entreprises comme Espacio S.L., OHL, Fertiberia, Ferroatlántica, ainsi que, plus étonnant, les ambassades d’Australie, du Canada, des Pays-Bas et du Royaume-Uni.
Mais il faut montrer patte blanche.
Ou être réfugié politique, elle ne sait pas…
 
La tour de cristal, sa voisine, date de juillet 2009 et a été construite par l’architecte César Pelli. Sa construction s’est étalée de 2004 à 2009 pour un usage exclusif de bureaux. Elle est jolie et son toit culmine à 249 m de haut, pour 59.927 m² étalés sur 45 étages et 6 sous-sols, également desservis par 27 ascenseurs…
Le propriétaire reste la Mutua Madrileña. Là, il s’agit du plus haut bâtiment d’Espagne. Et la tour a la particularité de renfermer un mur végétal réalisé fin 2008 par le botaniste Patrick Blanc.
Sa construction a commencé également en 2004 et s’est achevée le 4 décembre 2009. Si sa conception est due à l’architecte argentin César Pelli, les architectes Íñigo Ortiz et Enrique León ont également participé à ce projet. L’ingénieur responsable de la conception structurelle était José Ignacio Viñals Millán, qui était également chargé de la gestion du projet, avec l’ingénieur César Herrera Castilla.
Pour l’ensemble du revêtement de la façade, 44.000 mètres carrés de verre ont été utilisés. Au total, 90.000 mètres cubes de terre ont été extraits et la zone dans laquelle se trouvent les caves. On y compte plus de 250 kilomètres de câbles électriques tirés et n’ont été coulés que 40.000 mètres-cubes de béton.
Ses locataires comprennent des entreprises telles que KPMG, Red Hat, SegurCaixa Adeslas, Agbar, Seat, Bovis et le centre d’affaires IWG2…
Globalement, la Tour de Cristal est divisée en une entrée au rez-de-chaussée, 46 étages exclusivement réservés aux bureaux et six étages en sous-sol pour le parking, avec une capacité d’environ 1.250 voitures. Les façades sont exclusivement recouvertes de verre et, au niveau supérieur, la variation du plan d’étage génère des changements dans les quatre plans de la façade qui donnent au bâtiment son apparence originale de verre taillé.
Elle a ainsi la forme d’un diamant et, selon les mots de son architecte, elle se veut pure dans ses facettes et ses éclats…
À l’intérieur, le hall d’entrée a une hauteur maximale de 10 mètres et est fermé de tous côtés par des vitrages allant du sol au plafond. Le plan d’étage est de forme rectangulaire et mesure 51 mètres sur 33.
Sa structure mécanique en fait un puzzle géant. Étonnamment, la plupart des composants ont été fabriqués hors site et assemblés sur place.
La Tour a reçu la certification environnementale de catégorie A. Parmi ses avancées, il convient de souligner sa façade vitrée, dotée d’un système de mur bioclimatique qui intègre la ventilation intérieure, ajuste automatiquement le contrôle de l’ensoleillement et optimise les paramètres climatiques et de consommation d’énergie.
Mais « sa perle », c’est à l’intérieur du bâtiment, plus précisément au dernier étage, qu’on la trouve et c’est son jardin suspendu, le plus haut d’Europe qui se visite sur rendez-vous. Ce jardin, d’une superficie de 600 m² est situé derrière la façade en verre et peut être vu de l’extérieur du bâtiment.
L’aspect distinctif du jardin a été obtenu en installant une structure verticale en PVC sur laquelle a été placé un feutre synthétique sur lequel les différentes espèces de plantes prennent racine.
Ces plantes poussent grâce à un système d’irrigation sophistiqué, qui fournit les nutriments nécessaires, formant ainsi un « mur vert » dont le design et la couleur sont obtenus par la sélection et la plantation de diverses espèces pré-spécifiées.
Le concept du jardin d’hiver sur le toit est une idée de la société américaine d’architecture paysagère américain Balmori Associates.
En revanche, comme il est dit ci-avant, la conception du mur végétal est l’œuvre du botaniste Patrick Blanc.
 
La Tour PwC, c’est 236 m de haut, 52 étages. Construite à partir de 2004, elle est inaugurée en 2009. En plein crise des subprimes.
Appelée d’abord tour Sacyr Vallehermoso, du nom de l’entreprise de travaux publics dont les bureaux y sont situés, elle prend son nom actuel le 20 juin 2011 lorsque Pricewaterhouse Coopers en devient le principal occupant.
Mais elle abrite aussi l’hôtel cinq étoiles, EuroStars Madrid Tower, ainsi que les bureaux de Pricewaterhouse Coopers entre les étages 34 et 50.
Un endroit tout indiqué pour Paul de Bréveuil ou même Gustave, qui aime bien les vues de grande hauteur comme il l’avait imposée à Alexis lors de leur récent séjour à San Francisco[1].
 
Ensuite, dans le même quadrilatère, se trouve la tour Cepsa également construite à la même époque, haute de 250 mètres, avec ses 45 étages et ses 19 ascenseurs
Située la plus au Sud dans Cuatro Torres Business Area, il s’agit de la plus haute tour de ce complexe et par extension de la plus grande tour espagnole.
Dessinée par Norman Foster, elle était censée devenir le siège social du groupe pétrolier espagnol Repsol YPF lors de son achèvement en 2009 et porter le nom de Tour Repsol.
Mais pendant la construction, Repsol a décidé de changer d’emplacement et la tour a été vendue à la banque Caja Madrid pour un coût de 815 millions d’euros. Elle a alors été rebaptisée Tour Caja Madrid jusqu’en 2013, date à laquelle elle a encore changé de nom pour devenir Tour Bankia. Et finalement en 2014, elle a pris son nom actuel de Tour Cepsa.
Historiquement en septembre 2016, Amancio Ortega a acquis le bien immobilier pour 490 millions d’euros par l’intermédiaire de sa holding Pontegadea. Il s’agit de la plus grosse transaction que le propriétaire d’Inditex n’ait jamais réalisée en Espagne, dépassant les 400 millions d’euros qu’il a payés pour la Tour Picasso.
Le hall d’entrée mesure 13,85 mètres de haut, soit l’équivalent de quatre étages. La structure du bâtiment, qui pèse 11.000 tonnes, est en acier. La façade est principalement recouverte de verre dans les bureaux et de plaques d’acier inoxydable dans les noyaux de béton. Le plan du gratte-ciel est de simple forme rectangulaire.
Foster a conçu cette structure avec deux noyaux extérieurs en béton armé. Chaque noyau contient sept ascenseurs, escaliers et zones de service.
Entre les deux colonnes extérieures caractéristiques, les étages sont disposés à la manière d’une étagère. Et trois plateformes intermédiaires supportent entre onze à douze étages dans chaque cas.
 
Enfin la tour Caleido est érigée à proximité sur les vestiges du Centre de convention international, CICCM resté inachevé après la faillite du projet. Elle est l’œuvre des architectes Mark Fenwick, Javier Iribarren et Fernando Serrano-Suñer et est conçue pour un usage mixte avec le campus privé d’IE University, un centre de santé Quirón et une zone commerciale,
La construction a été confiée à l’Inmobiliaria Espacio, une filiale du groupe Villar Mir, et exécutée par OHL. Les travaux commencent en 2018 pour une durée de deux ans.
Mais l’immeuble est inauguré seulement le 19 octobre 2021 par le roi d’Espagne.
Le bâtiment se compose d’une base de quatre étages et d’une hauteur de 20 mètres orientée Nord-Sud, sur laquelle est érigée une tour de 181 mètres et 36 étages. Un peu plus haute que la tour Picasso mais nettement plus basse que les quatre tours du CTA voisines, le Caleido a une superficie de 70.000 m².
Vu de l’Ouest, le bâtiment ressemble à une lettre « T » inversée, conception conditionnée par l’existence préalable des fondations du centre de congrès (le CICCM), et dont la barre du « T » compose la base de 4 étages.
 
En bref, l’aspect futuriste de la capitale espagnole se résume de peu : Barcelone avec les créations d’Antoni Gaudí, voire les nouveaux bâtiments de Bilbao, notamment avec la seule tour Iberdrola, ou encore le musée Guggenheim, ou bien dans un tout autre style, celles de César Manrique sont autrement plus significatives et admirables de l’Espagne moderne…
Alexis ressort un peu déçue, mais pas mécontente de rentrer dans ses meubles, finalement.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. « Menaces de chaos »


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